Rédigé à 10:43 dans Actualités SOWINE, Advertising, Architecture, Art, Bière, Branding, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Moustache, Oenotourisme, Packaging, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Depuis le 3 février dernier, la marque de whisky Ballantine’s (groupe Pernod) propose à chacun de réveiller son esprit entrepreneurial pour imaginer son concept de bar idéal. À chacun ? En réalité, ce sont surtout les jeunes entrepreneurs qui sont la cible de cette opération de brand content ingénieuse.
Le principe est simple : les jeunes talents créatifs désireux de relever le challenge du « Bar Project » sont invités à déposer leur candidature sur la page Facebook de Ballantine’s France jusqu’au 22 mars. Un jury d’experts – composé de Mathieu Deslandes (Directeur Marketing Ballantine’s France), Simon Baldeyrou (Directeur Général Deezer France), Hirmane Adoulhakime (Directeur Artistique Chacha Club) et Laura Leonard (Scénographe et Architecte d’intérieur) – sélectionnera, le mois d’avril venu, trois projets se distinguant par leur créativité, leur attractivité, et bien sûr leur lien avec l’univers Ballantine’s. Au mois de mai, les projets des finalistes seront soumis aux votes des fans, qui désigneront le grand vainqueur le 17 juin prochain. Ce dernier verra son concept se concrétiser, pendant un peu plus d’un mois, avec l’ouverture d’un bar éphémère au premier étage du Chacha Club (Paris 1er).
Alors, séduite la jeunesse ? Il faut dire que Ballantine’s ne lésine pas sur les moyens pour créer le lien avec ses ambassadeurs de demain. Dans la démarche d’abord, le fait de lancer un défi ambitieux, à une génération que l’on se plaît à qualifier d’aventureuse et à qui l’on prête un véritable engouement pour l’entreprenariat (d’aucuns diront nouveau Saint Graal), s’apparentant à une réelle recherche d’insight. Dans le choix des canaux ensuite, Internet et plus particulièrement les réseaux sociaux incarnant le principal terrain de jeu des digital natives. Dans l’univers de communication enfin, en témoignent les illustrations stylisées sobres et chics dans l’air du temps (G.H.Mumm n’est pas loin dites-vous ?), mais aussi le discours de la marque orienté « jeunes ».
Jolie façon d’enrichir son univers de marque « l’air de rien », l’opération est aussi le moyen pour la marque de développer son storytelling. Elle n’a ainsi de cesse de rappeler, dans sa communication, l’esprit créatif et entrepreneurial de son fondateur, dont est inspiré le concours « Le Bar Project ». Un bon moyen également pour Ballantine’s de rappeler qu’elle accompagne depuis quelques années de nombreux réseaux de jeunes entrepreneurs… La cohérence comme maître mot. Une opération originale, intelligente et bien pensée. Il vous reste jusqu'à demain pour y participer !
-Laëtitia
Rédigé à 12:06 dans Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cette année encore, le Festival International de la Publicité de Cannes a décerné ses Lions et autres Grand Prix, une occasion pour nous de réaliser notre petite enquête annuelle (retrouvez ici l'édition 2012) sélectionnant les plus belles récompenses pour desceller les campagnes les plus créatives dans l’univers des alcools… Alors, toujours en berne l’inventivité des marques de vins & spiritueux ?
Pas tant que ça... pour les bières ! Sans grande surprise, les marques de cervoises rivalisent d’inventivité pour immerger toujours plus leur consommateur dans une expérience de marque.
Tendance qui se dessine depuis quelques années maintenant, l’implication des fans au cœur du système publicitaire est à son comble cette année et apporte un véritable souffle de fraîcheur à une communication souvent déployée autour des mêmes poncifs de boisson virile et simple à consommer.
HEINEKEN, très bel exemple de ce marketing participatif, remporte ainsi le Grand Prix de ce Festival dans la catégorie « Creative Effectiveness » avec sa campagne intégrée « Legendary Journey ». Originale et décalée, l’opération multicanale replace le consommateur au centre des attentions : héros de sa propre vie, le consommateur HEINEKEN devient une Légende. L’idée créative est alors de déployer cet insight en montrant des démonstrations de sa « Legendary Behaviour ». Après un spot publicitaire présentant la « Legendary Date » d’un jeune homme, les fans de la page Facebook ont été invités, à leur tour, à faire preuve d’une « Legendary Attitude » en participant à l’opération #Serenade… Les fans devenant acteurs de la campagne ont pu faire leur demande de rendez-vous galant à travers une « Sérénade » écrite par eux et jouée en direct par le même orchestre du spot télévisuel sur un show de 8 heures diffusé sur Youtube.
Dans cette mouvance également, la marque de bière CARLSBERG ne manque pas d’imagination pour plonger son consommateur dans une véritable expérience. Avec son film viral « Poker », récompensé d’un Lion de Bronze, la marque réinjecte toujours plus de valeurs humaines dans sa communication en axant le message sur l’amitié. Le pitch ? Au milieu de la nuit, un groupe de jeunes passe un appel à leurs meilleurs amis respectifs pour venir les sortir d’une partie de poker qui a mal tourné. Leur requérant d’apporter 300 euros pour les sortir d’affaire, les meilleurs amis doivent alors passer l’étape d’une mise en scène des moins rassurantes pour venir aider leur ami en détresse. Arrivés au bout de leur peine et du défi lancé par leur camarade, le meilleur ami se voit alors surpris et récompensé d’une bière bien méritée… « Standing up for a Friend » apparait et signe cette expérience qui replace les instants partagés entre amis au cœur de la promesse de la marque.
Implication et participation du consommateur se retrouvent également cette année dans le film de 90 minutes « The Movie Out Here » de la marque de bière la plus iconique du « Western Canada » KOKANEE. Lion d’Or dans la catégorie Brand Content et Entertainement, cette comédie produite par KOKANEE célèbre encore une fois le succès des marques empruntant leur codes aux supports de loisirs traditionnels. Ici, l’engagement des consommateurs est total : choisis sur casting par la marque pour devenir les acteurs de cette « buddy comedy » (rendant hommage au Western Canadien typique), les fans jouent et vont jusqu’à proposer leurs propres accessoires, voter pour le bar qui figurera dans le film et participer à la bande originale. Une campagne intégrée réellement réussie qui trouve ses relais sur tous les canaux de communication : au cinéma, à la télévision mais aussi à la radio, en retail, in-bar, online, sur les médias sociaux et à travers des opérations RP.
Pas de tendance particulière pour le film « Beer Chase » de la marque CARLTON & UNITED BREWERIES récompensée du Lion d’Or dans la catégorie Films Alcools mais un sourire aux lèvres qui nous fait l’évoquer ici. Fidèle à l’humour qui caractérise souvent les campagnes de marque de bières, CARLTON utilise le bon vieux ressort publicitaire de l’hyperbole pour nous vanter les mérites de sa boisson et nous amuse avec une course poursuite très eighties et des plus absurdes.
Autre alcool, autre style, autre Lion d’Or : ABSOLUT s’est encore une fois surpassé dans l’hyperpersonnalisation à travers son opération ABSOLUT UNIQUE primée cette année dans la catégorie Design. Habituée des innovations packagings avec des éditions limitées mythiques comme Absolut Disco, Absolut Rock ou encore Absolut Illusion, en 2012, la marque de vodka est allée plus loin encore dans la redéfinition de l’édition limitée. L’idée ? Créer 4 millions de bouteilles uniques faisant de chacune d’elles une véritable édition limitée en soi. Chacune d’elle a ses propres couleurs pop et son numéro : une manière d’offrir l’exclusivité à chaque consommateur. Revisitant la manière de produire ces flacons et de traiter la décoration de leur verre, la marque a su encore une fois rendre toujours plus iconique son packaging.
Côté vin, sans grande surprise, la créativité n’est pas à son comble cette année encore, nous avons cependant relevé la communication globale originale et intéressante du domaine NINE SUNS de la famille Chang implantée dans la région de la Nappa Valley. En collaboration avec Landor Associates, la marque a développé une communication subtile et inattendue autour de l’héritage chinois de la famille. Dans un film institutionnel, l’histoire de NINE SUNS est déployée tout en poésie justifiant les choix graphiques choisis pour incarner la marque. Le storytelling onirique évoquant l’art et la science de l’élaboration d’un vin au prisme de la culture asiatique modernise les codes du vin et fait entrer les supports de communication du domaine NINE SUNS dans un design contemporain et disruptif. Une communication remarquable et surprenante qui a valu un Lion d’Or dans la catégorie Design Produits.
-Clémentine
Rédigé à 13:18 dans Advertising, Bière, Branding, Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous avions déjà eu l'occasion de faire référence sur ce blog au Think Tank L2 et son classement des 100 marques de prestige les plus investies sur Facebook (Comment les marques haut de gamme intègrent Facebook à leur communication ?).
Je vous propose aujourd'hui d'étudier la synthèse de leur tout dernier rapport sur la puissance digitale des marques internationales de spiritueux.
Selon lui, l’industrie des spiritueux sous-investit dans le digital en raison de la complexité et de la diversité des réglementations liées aux alcools ainsi qu’à la difficulté de réaliser des ventes directes. Cependant, les investissements en marketing digital augmentent mécaniquement pour les raisons suivantes :
> Les membres de la Génération Y vont, dans les dix années à venir, remplacer les consommateurs baby-boomers. Et ils sont 50% plus influencés par l'UGC (User Generated Content) ou « contenus générés par les utilisateurs » que le sont leurs parents.
> Les grands projets de sponsoring des marques d’alcools trouvent de plus en plus de reconnaissance et d’échos sur le web et les réseaux sociaux, à l’image des tweets de Puff Dady pour la vodka Ciroc ou de la communauté « House of Walker ».
> Le e-commerce est en forte croissance et les marques de spiritueux commencent sérieusement à s’y intéresser à l’image de Diageo et de son site internet thebar.com
> Internet permet de faire de la pédagogie autour de la très en vogue culture cocktail et de la mixologie
> Les campagnes digitales créent un halo d’innovation autour des marques, un effet « jean slim » qui rend ces marques plus jeunes et plus branchées
> Les budgets marketing digital des marques de spiritueux doivent augmenter globalement de 43% en 2013. Les investissements pour des déclinaisons mobiles de 71%.
Voici la méthodologie et le barème qui a permis d’attribuer une note, un Digital IQ, aux 69 marques étudiées au palmarès.
Site internet : 30% de la note
Fonctionalités, contenus, esthétisme.
Déclinaison mobile : 20% de la note
Compatibilité, optimisation smartphones et tablettes.
Réseaux sociaux : 30% de la note
Présence de marque, taille des communautés, contenus et engagement.
Marketing digital : 20% de la note
Optimisation du traffic, marketing direct.
Les marques sont ensuite classées en cinq catégories :
Génies : note de 140+
La compétence digitale améne une véritable différenciation ainsi qu’un avantage compétitif. Les campagnes sont parfaitement intégrées et développent l’acte d’achat.
Surdouées : 110-139
Les marques experimentent et innovent. Le digital est integré au sein des campagnes off-line.
Moyennes : 90-109
La présence digitale est fonctionelle et prévisible.
Contestées : 70-89
L’investissement est limité ou incohérent entre les différentes plateformes.
Faibles : < 70
L’investissement est clairement insuffisant.
Voici le TOP 10 de ce classement 2013
1. Absolut Vodka > Génie
1. Bacardi > Génie
1. Jim Beam > Génie
4. Johnnie Walker > Surdoué
5. Smirnoff > Surdoué
6. Hennessy > Surdoué
7. Maker's Mark > Surdoué
7. Sailor Jerry > Surdoué
9. Jack Daniel's > Surdoué
10. Grey Goose > Surdoué
Les trois marques qui s'imposent, selon l'étude, en génies du marketing digital sont la vodka Absolut, le rhum Bacardi, et le bourbon Jim Beam.
Voici les principaux enseignements de l’étude :
Chemin vers l’achat
Si la réglementation rend difficile le BtoC direct sur de nombreux marchés, les sites internet des marques doivent orienter les consommateurs vers les lieux de ventes on et off-trade. Soit via un store locator propre à la marque, soit via Google Maps. Ainsi 36% des marques incorporent des « store locators » avec une moyenne de 2 clics depuis la page d’acceuil.
Programme de fidelité et CRM
Seulement 36% des marques de l’étude proposent une inscription à un club ou à une communauté. Les avantages pour les consommateurs membres sont quand à eux très variables : de l’actualité et du lien vers des événements à la customisation de bouteilles.
Présence sur Facebook
Aujourd’hui 100% des marques de l’étude sont sur Facebook, et 94% sur Youtube et Twitter.
D’après une précedente l'étude 2011 de ROI Research, 15% des acheteurs de boissons alcoolisées font leur choix en fonction des contenus rencontrés sur les reseaux sociaux.
Voici le TOP 10 du nombre de likes sur Facebook (global des pages)
(Coca-Cola : 59 521 809 likes)
(Red-Bull : 36 107 380 likes)
1) Smirnoff : 8 983 852
2) Jack Daniels : 7 188 911
3) Bacardi : 6 326 300
4) Johnny Walker : 5 369 853
5) Captain Morgan : 4 053 885
6) Baileys : 3 618 879
7) Absolut : 3 320 414
8) Rose Cuervo : 2 801 554
9) Skyy : 2 138 178
10) Hennessy : 1 933 097
Mobile
Seul 1/3 des marques de l’étude propose un site optimisé pour les mobiles.... ! Malgré la prolifération des smartphones, 7% des sites sont encore sous flash non compatible sur iOS.
Les applications mobiles proposent de plus en plus d’adresses de revendeurs, comme Laphroaig Bar Locator ou Ciroc Celebration Guide. Mais on assiste aussi à un phénoméne de gamification (ludification) comme le tattoo-creator de Sailor Jerry’s ou le Jack Daniel’s Bar Call qui propose une aide pour commander son ou ses Jack dans un bar surchargé...
Si l'ensemble des marques de spiritueux étudiées gardent à l’esprit que les campagnes digitales
sont vecteurs d’image et d’engagement, certaines font encore le choix de privilégier des moyens d'activation des ventes traditionnels mais le digital les gagne... !
Rédigé à 13:11 dans Branding, Cible "jeunes", Cognac, Inspirations, Marketing, Mixologie, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Aujourd'hui reprennent mes cours au CELSA.
Pour la 7ème année consécutive, je dispenserai pendant les semaines à venir aux étudiant en Master II Communication leur cours de marketing international, avec examen à la clé. Et avec, me concernant, toujours la même impatience et le même enthousiasme !
Dispenser un cours, c'est beaucoup de préparation, mais c'est aussi faire le plein d'énergie pour l'année a venir : partager son expérience, découvrir de nouveaux talents, voir la société et ses "jeunes" évoluer. C'est chaque année -et avec toujours plus d'acuité- une occasion unique de rester en lien avec ceux qui sont nés après la loi Evin, pour qui le cognac est exclusivement bu par des rappeurs, qui se souviennent a peine du temps où Facebook n'existait pas...
Que ce soit en marketing global ou lorsque j'interviens lors de conférences au sein d'écoles de commerce sur des sujet plus spécifiquement liés au marketing du vin, à Paris, Bordeaux, Dijon, Reims ou Cognac, je suis impatiente de rencontrer mon auditoire, et de lui transmettre, autant que je le peux, mon expérience du marketing et de la communication et mon amour pour le monde du vin.
Et si la sagesse devait ne pas atteindre le nombre des années, alors autant commencer tôt : la semaine prochaine, c'est en maternelle que j'interviendrai pour parler du goût et de la vigne. Qui sait si je ne retrouverai pas certains d'entre eux dans quelques années en cours spécialisé sur le marketing du vin ? Après tout, le vin comme son enseignement sont des passions qui se transmettent à chaque génération...
Rédigé à 08:56 dans Actualités SOWINE, Cible "jeunes" | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Merci à notre amie Pauline @eyeswineopen -lire mes notes "Ces blogueuses qui aiment le vin" et "Un an après" pour en savoir plus- pour ce que j'appellerais un excellent clin d'oeil au débat récurrent sur la loi Evin. Excellent week-end à tous !
Rédigé à 14:13 dans Advertising, Cible "jeunes", Insolites, Loi Evin, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Et une nouvelle édition du Vinocamp, une!
Pour ce nouvel épisode du Vinocamp –pour savoir ce qu’est un Vinocamp, lire notre note au sujet de la première édition, ici-, qui avait lieu le week-end dernier, Grégoire Japiot et Anne-Victoire Monrozier -aka Miss Vicky Wine-, les créateurs, nous ont rassemblés –nous s’entendant : tous ceux qui ont -ou ont envie d’avoir- un lien avec le vin et le web- à Tours, sous le pavillon « Vins de Loire », pour 2 jours d’échanges en format « BarCamp ». Le principe de base : « pas de spectateurs, tous participants » !
Si nous avons participé à une grande partie des Vinocamps organisés depuis le tout premier (Paris, juillet 2010), celui de Tours nous semble marquer une vraie étape dans la vie de ce format particulier de réunions entre geeks du vin et du web, avec une approche plus professionnelle tout en restant bon enfant, où chacun joue le jeu du mode participatif, et où tout le monde est heureux de se retrouver -et de faire alterner avec brio professionnalisme et détente.
Dans le détail, les thèmes d’ateliers ont, pour cette édition, mis l’accent sur les dernières innovations et usages web (Pinterest, Path, nouvelle timeline facebook, applications mobiles, e-commerce, m-commerce…), mais aussi proposé des débats instructifs sur des sujets récurrents : la notion de terroir, la loi Evin, ou encore l’oenotourisme pour n’en citer que quelques-uns.
Un Vinocamp, c’est donc l’occasion de partager avec d’autres passionnés de vin et de web, de rencontrer in real life des geeks avec qui l’on échange chaque jour sur les réseaux sociaux, et de faire la connaissance d’une nouvelle génération de jeunes professionnels et amateurs de tous horizons confondus : autant de participants qui ont fait de cette édition un véritable festiVal de Loire !
En conclusion : une météo exceptionnelle, des rencontres souriantes, des échanges passionnés, des dégustations gourmandes, des débats enrichissants, des expériences partagées, des regards complices, et une humeur anjou-ée… Au nom de toute la SOWINE team, un grand merci à toute l’équipe organisatrice et une mention spéciale à l’accueil chaleureux des Ligériens !
François (maître ès-calembours), Clémence, Marie & Sylvain
Rédigé à 14:59 dans Actualités SOWINE, Cible "jeunes", Loi Evin, Oenotourisme, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Alors que la première édition du Paris Cocktail Festival vient de s'achever -une preuve supplémentaire, s'il en fallait une, que l'art de la mixologie a définitivement pris son envol en France -lire ma note à ce sujet ici-, je ne saurais trop vous conseiller, si vous aimez les cocktails, de rendre une petite visite à un caviste parisien d'un nouveau genre, spécialiste du genre : notre ami Paul-Eric chez Sipeasy.
Au-delà du fait que nous sommes voisins et que sa boutique est très agréable et bien achalandée -le choix des vins est validé par un autre de nos amis cavistes "coup de coeur", Antonin de Elise et Antonin -lire notre note à son sujet ici, Paul-Eric a la bonne idée de proposer des kits cocktails "clé en main" : pour tous ceux qui ont toujours rêvé de réaliser chez soi de bons cocktails mais n'ont jamais osé se lancer faute de maîtriser les recettes et d'avoir les bons ingrédients.
Concrètement : un kit (Sipbok) correspond à un cokctail, et chaque kit se présente sous forme d'un pack contenant les spiritueux nécessaires à la composition du cocktail (en petit format de bouteilles), les fruits et les herbes correspondant, la recette, et même les pailles et de quoi faire les glaçons. Le tout pour un prix moyen du verre dans la Sipbox entre 2,50€ et 4€.
A l'heure où les consommateurs recherchent toujours plus de nouveautés, de conseils et de qualité, n'hésitant pas à changer leurs habitudes de consommation pour tester de nouveaux produits, et privilégiant les choix informés, voire éducatifs, voici un excellent moyen pour le caviste de diversifier sa clientèle, et pour le client de s'ouvrir à de nouveau horizons, ajoutant une dimension ludique au plaisir de la dégustation.
Sipeasy, 50 rue de Rochechouart, 75009 Paris. Si vous n'êtes pas sur Paris ou si n'avez pas le temps de vous rendre chez Sipeasy prochainement, vous pouvez aussi suivre le quotidien d'entrepreneur de Paul-Eric sur son blog, ici.
Rédigé à 14:10 dans Cavistes, Cible "jeunes", Mixologie, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Voilà un concours qui va faire parler de lui ! Du 1er octobre au 30 novembre 2011, la célèbre bière de spécialités belge Duvel organise un concours international ouvert à tous et propose aux amateurs de décorer un verre Duvel, en hommage au célèbre verre iconique. Les finalistes se rendront à Paris pour la remise des prix, décernés par un jury international, et le projet du gagnant sera édité au sein de la Duvel Collection.
La Brasserie belge Duvel Moortgat a toujours témoigné d’une prédilection particulière pour l’art, le design et l’architecture contemporains, que ce soit au travers de partenariats noués avec des musées d’art contemporain, d’événements internationaux ou de la Duvel Collection. Chaque année, artistes et designers se penchent sur l’iconique verre Duvel, pour créer des verres colorés et percutants produits en série limitée. Les verres originaux créés ces dernières années par Arne Quinze (Belgique), Parra (Pays-Bas), Denis Meyers (Belgique) et Eley Kishimoto (Grande-Bretagne) ont rencontré un succès retentissant et ont été vendus en un temps record. Et la série 2011, lancée cet automne en collaboration avec Arne Quinze et le Néerlandais Stefan Glerum, est déjà en passe de devenir collector!
Pour la première fois cette année, Duvel offre la chance à de jeunes talents créatifs de concevoir un verre pour la Duvel Collection. Ouvert du 1er octobre au 30 novembre 2011, le concours international Duvel Collection invite ceux qui le souhaitent à proposer un projet de création de verre sur le site www.duvelcollection.com et à le partager avec leurs amis sur les réseaux sociaux. A l’issue de la sélection, les finalistes seront invités par Duvel à Paris pour la remise des prix, décernés par un jury international. Le projet du gagnant sera édité au sein de la Duvel Collection, aux côtés des créations des artistes de renom.
Ce concours rend hommage au célèbre verre Duvel : créé en 1960, le verre Duvel, en forme de tulipe, est conçu pour recevoir la contenance des flacons de 33 cl. Le bulbe distille parfums et arômes de la bière et permet de mieux séparer la bière de la mousse. Gravé d’un D à l’intérieur du pied, il fait pétiller légèrement la bière jusqu’à son col de mousse caractéristique. Rétréci dans sa partie supérieure, il conserve le gaz carbonique et le col de mousse blanche. Tous les amateurs le disent : le verre Duvel fait partie intégrante du rituel de dégustation de leur bière préférée et permet d’en saisir parfaitement les arômes.
Alors, tous à vos créations ! Rendez-vous sur www.duvelcollection.com pour participer : le site internet est particulièrement bien pensé pour permettre à chacun de proposer sa propre création, artistes comme amateurs. Pour le plaisir de la création et celui, peut-être, de voir son verre édité aux côtés de ceux des artistes des années passées...
Rédigé à 11:09 dans Actualités SOWINE, Art, Bière, Cible "jeunes", Design, Packaging | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors que les vendanges sont déjà terminées dans certaines régions, la rentrée est comme toujours bien chargée, avec de quoi ravir les amoureux de vins et de spiritueux ! Voici une petite sélection des événements à ne pas manquer en septembre :
Les Foires aux Vins.Le bon moment pour faire de bonnes affaires, avec des sélections variées et de belle qualité. Je recommande particulièrement celle de Monoprix, qui propose à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 18 septembre une sélection de vins en mode "deux bouteilles achetées, une bouteille offerte". De quoi se faire plaisir, et c'est valable dans toute la France !
Le Whisky Live. L'événement annuel consacré au whisky et autres "fine spirits" se tient cette année les 24 et 25 septembre à l'hôtel Salomon de Rothschild à Paris. A ne pas manquer si vous aimez les spiritueux fins et si vous avez envie de découvrir des produits du monde entier dans une ambiance particulièrement agréable.
Les Apéros Vintage qui reprennent à Paris : l'occasion de découvrir la richesse et la diversité des vins de Bordeaux en mode afterwork. Premier rendez-vous le mardi 13 septembre au Petit Bain, le nouveau pôle d'expression artistique du 13e arrondissment, et le suivant le 27 septembre au Pavillon du Lac dans le parc des Buttes Chaumont (19e).
Pour les gourmands et en attendant la Semaine du Goût qui aura lieu du 17 au 23 octobre dans toute la France, je recommande fortement l'opération Tous au Restaurant qui se tient du 19 au 25 septembre. Une semaine pour découvrir les belles tables de France, avec des offres alléchantes ("votre invité est notre invité"), proposées y compris par des restaurants étoilés. Le credo : "faire redécouvrir la cuisine française telle qu'elle est aujourd'hui, vivante, créative, multiple et contemporaine"". Réservations ouvertes depuis aujourd'hui...
Pour célébrer l'art de vivre de manière un peu plus large, la première édition de Paris Design Week aura lieu du 12 au 18 septembre, célébrant le bouillonnement de 100 lieux de design et d'art de vivre à Paris.
Enfin, après le Cabernet Day qui avait lieu jeudi dernier, rendez-vous le 24 septembre pour le Grenache Day. Le principe des Cépage Days est simple : où que vous soyez dans le monde, célébrez le cépage en question et partagez vos impressions sur les réseaux sociaux. Une excellente initiative venue du blogueur américain Rick Bakas, largement relayée sur Twitter et Facebook, qui permet à des amateurs du monde entier de partager un moment de dégustation en mode participatif.
Bonne rentrée à tous, en espérant que nous aurons le plaisir de vous croiser sur certains de ces événements !
Rédigé à 11:51 dans Actualités SOWINE, Art, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Design, Gourmandises, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vin 2.0, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Les inscriptions pour la troisième et dernière veillée Foodstock, organisée par l’équipe du Fooding dans le jardin du MACVAL, le Musée d’Art Contemporain du Val de Marne, se sont ouvertes ce matin, et je n'ai qu'un conseil : courez-y !
J’ai pu participer à la 2e veillée il y a quelques jours et vous recommande sans hésitation le déplacement, en particulier pour goûter aux créations d’inspiration irlandaises de Grégory Marchand, chef du restaurant Frenchie et au décadent dessert du chef pâtissier Camille Lesecq, du restaurant triplement étoilé de l’hôtel Meurice.
Les cocktails au whisky irlandais Jameson –avec un coup de coeur pour le mix fraise + gingembre– sont rafraichissants et originaux et l’animation musicale, assurée entre autres par un DJ de Radio Nova et des artistes invités -parmi lesquels Brigitte et Benjamin Biolay- ajoutent sans conteste à l’atmosphère décontractée et conviviale de l’événement.
Un événement fidèle au style Le Fooding, comme on les aime !
Philippe-Alexandre
Rédigé à 17:14 dans Cible "jeunes", Gourmandises, Mixologie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Il y a tout juste un an, je publiais une note présentant "Ces blogueuses qui aiment le vin". Un an après, et alors que, de manière générale, le constat est toujours le même : nombreux sont les blogs qui s'essoufflent ou disparaissent aussi vite qu'ils sont arrivés -lire aussi ma note Le blog est mort, vive le blog sur ce sujet-, il me semblait intéressant d'observer comment se porte la vinoblogosphère féminine française ou francophone. Et la réponse est... plutôt bien !
Eh oui, pour le plus grand plaisir des amateurs, les blogs vin tenus par la gent féminine suivent une tendance à la hausse : non seulement les blogs dont je parlais il y a un an existent toujours, mais de petits nouveaux -plus si nouveaux que cela, d'ailleurs- sont apparus dans le paysage vinoblogosphérique français.
Parmi eux -parmi elles devrais-je dire-, j'ai envie de citer la pétillante et très professionnelle Ophélie Miss Glou Glou, qui manie l'humour vinique à la perfection ; la douce Pauline de Fly'n Wine, et sa plume toujours agréablement décalée sur le sujet "vin" ; Eva et son blog partagé Oenos, qui vous fera imanquablement tomber amoureux des vins de Loire ; ou encore l'autre Pauline et son blog Eyes Wine Open, qui sait comme nulle autre partager son énergie et son enthousiasme sur le sujet -en anglais s'il vous plaît.
Est-ce un effet lié au caractère de la femme en général, plus assidues ou plus tenaces ? La gent féminine est-elle plus encline à écrire et à partager sa prose ? Est-ce un phénomène de mode qui perdure, lié aux encouragements particuliers que reçoivent les blogueuses féminines ? Ou bien un effet d'émulation des blogueuses entre elles, souvent par ailleurs copines dans la vraie vie ?
Force est de constater que la plume féminine remporte une adhésion particulière, et continue indéniablement d'apporter un vent de fraîcheur sur le monde du vin.
Une tendance à la féminisation du vin qui n'est pas nouvelle -j'écrivais déjà sur le sujet en 2007, à lire ici. Plus de femmes amatrices, plus de femmes productrices, plus de femmes qui parlent du vin... et plus de femmes qui le vendent aussi : la tendance aux femmes cavistes se développe en douceur mais sûrement -perso, mon caviste de quartier est devenu une caviste.
A ce titre, je vous invite aussi à (re)découvrir le caviste Divinidé, et son univers très féminin. Ou encore, si vous êtes dans le Nord, à rendre une petite visite à Aurélie, qui tient la jolie cave 1 vin 1 fille à Lille : une boutique de vin chic et tendance qui donne envie d'y faire son shopping et d'y retrouver ses copines. Mais pas que. Cheers !
Caviste Divinidé - Une autre idée du vin, 52 rue Montmartre, 75002 Paris
Wine Gallery 1vin1fille, 71 rue de l'Ancien Hôpital Militaire, 59000 Lille
Rédigé à 10:19 dans Ah les Femmes !, Cavistes, Cible "jeunes", Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Même si elle a encore beaucoup à envier à ses cousines new-yorkaise ou londonienne, il semblerait que la scène cocktailistique parisienne parvienne enfin à prendre son envol, elle qui propose de plus en plus de concepts et de lieux franchement intéressants où l’on peut boire autre chose qu’un énième mojito, cocktail dont je sens qu’il sera le prochain has been des bars branchés en ce début de saison estivale…
Quelque part entre roaring twenties et époque de la Prohibition, la mode du rétro et du vintage, apparue il y a quelques temps déjà, perdure et trouve certainement de quoi assurer son essor sur la planète cocktail. Petite revue des tendances à surveiller dans les mois à venir, toutes passablement inspirées d’un passé plus ou moins éloigné...
Créer du buzz et de la rareté autour d’un lieu qui n’a pas pignon sur rue
Il y a de ces bars géniaux dont on se demande toujours s’il ne vaudrait pas mieux en taire le nom et l’adresse, histoire de les garder pour soi et d’éviter qu’ils deviennent les prochains lieux branchouilles envahis par les bobos… La tendance aux bars cachés, voire clandestins, sortes de speakeasies des temps modernes, a déjà fait un carton chez les Anglo-Saxons, comme en témoignent certains établissements. Je pense ici notamment au PDT (Please Don’t Tell), bar new-yorkais auquel on ne peut accéder qu’en passant au travers d’une cabine téléphonique vintage située dans un restaurant de hot dogs !
À défaut de vous faire sentir comme Clark Kent se changeant en Superman, le Candeleria, petite taqueria de la rue de Saintonge dans le Marais, a le mérite de cacher derrière sa minuscule salle à manger l’un des bars à cocktails les plus hypes de Paris. Les mixologistes, anciens du Curio Parlor et de l’Experimental Cocktail Club, font la belle part au mezcal et autres téquilas et savent même accommoder les groupes avec des bols géants de punch, capables de régaler les papilles et de rafraichir toute une tablée.
Élaborer soi-même des ingrédients « faits maison » originaux
Lorsqu’on a l’esprit aventurier en matière de cocktail, on est rarement aussi bien servi que par soi-même… Les barmen experts l’ont bien compris et se sont mis à créer eux-mêmes, à partir de produits du commerce, des alcools originaux qui servent à singulariser leurs créations.
De la vodka infusée au bacon - à quand une version Frenchie infusée au foie gras ? - au cognac XO imprégné des arômes d’une truffe noire laissée à macérer entière dans la bouteille : ces produits définissent aujourd’hui les cocktails signatures de plusieurs établissements réputés.
Autres outils efficaces pour marquer le profil organoleptique d’un cocktail : les bitters maisons, parfumés, par exemple, à la lavande ou encore au pamplemousse rose. Quelques gouttes de ces amers aromatiques et on arrive à créer une différence remarquable et à faire d’un cocktail simple un véritable ambassadeur de son auteur ou de son lieu de création.
Rapprocher des univers connexes avec des mariages inusités
Les mélanges gastronomie / mixologie sont de plus en plus fréquents : du ketchup maison parfumé au Laphroaig du Prescription Cocktail Club au nouveau Cointreau Cuisine en spray utilisé par des chefs comme Williams Caussimon, les spiritueux occupent de plus en plus de place dans les assiettes. Plus que jamais, la frontière entre les deux univers est poreuse et plusieurs mariages révèlent l’intérêt de tenter des accords inusités. Oser le cocktail au Nutella ou la vinaigrette au Pastis, c’est l’occasion pour les marques ou les bars de marquer leur différence et de l’ancrer de manière durable dans l’esprit des consommateurs.
Inventer de nouveaux modes de préparation et rituels de consommation
Les cocktails vieillis en fût sont la nouvelle tendance à la mode chez les mixologistes américains… Pourquoi commander un simple Manhattan fait minute quand on peut boire un cocktail préparé il y a 6 semaines et vieilli en fût depuis ? Invoquant la recherche de cocktails plus harmonieux et de saveurs fondues et mieux intégrées, un petit nombre d’établissements ont su créer l’intérêt des consommateurs en leur proposant, pour quelques dollars de plus, de découvrir une version améliorée de leur cocktail favori.
Autre méthode efficace : les glaçons ou les verres simplement rincés avec un alcool de qualité afin de donner un petit supplément d’âme à un cocktail fatigué. La mise en avant de lieux inattendus, de nouveaux ingrédients originaux, de mariages entre univers connexes et de nouvelles techniques d’élaboration inusitées a certainement le mérite de donner de donner un nouveau twist à de vieux classiques.
Lesquelles de ces tendances sauront survivre et s’imposer au-delà de l’été ? Rendez-vous à la rentrée pour le savoir !
Philippe-Alexandre
THE BASIL BLITZ
4 cl rhum blanc
2 cl LEJAY cassis
2 cl sucre
6 feuilles de basilic
1/2 citron vert
3 mûres fraiches
FROM PARIS WITH LOVE
4 cl vodka
2 cl LEJAY cassis
3 cl jus de passion
2 cl sucre
3 mûres fraiches
1/2citron vert
LEJAY BLACK CALVADOS
4 cl Tequila Silver
2 cl LEJAY cassis
2 cl de miel
1/2 citron vert
Des fruits rouges
Cocktails créés par Yann - BLACK CALVADOS (BLITZ TEQUILA BAR)
Photos SOWINE - Tous Droits Réservés
Rédigé à 09:30 dans Actualités SOWINE, Cible "jeunes", Gourmandises, Mixologie, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Présentation du nouveau positionnement du Floc de Gascogne il y a quelques jours, ce vin de liqueur du Sud-Ouest titulaire d’une AOC depuis 1990. Élaboré à partir de jus de raisins non fermenté et de jeune armagnac, le Floc, qui se décline en blanc (cépages indigènes locaux Colombard, Ugni Blanc et Gros Manseng) et en rouge (Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon et Merlot) n’est produit que sur 780 hectares, à hauteur d’environ 1 million de bouteilles par année.
Sous l’impulsion de l’Interprofession, les quelques 120 producteurs de l’appellation cherchent plus que jamais à redynamiser leur image, notamment en proposant une dégustation en cocktail, mode de consommation qui s’éloigne du traditionnel accord avec le foie gras souvent associé à ce type de produit.
Les deux cocktails dégustés, réalisés par la créative Sandrine Houdré-Grégoire (ex-Murano et Édouard VII), ont le mérite d’être originaux et de faire la belle part au produit. Le Floc me Up, alliant Floc blanc, jus de citron vert et de kumbawa, concombre, kiwi et vodka a tout d’un excellent cocktail apéritif, alors que le Fée Rouge, combinant Floc rouge, sirop de figue, fraise, mangue et thé, se révèle particulièrement gourmand.
D'un point de vue marketing, le travail de repositionnement du produit me semble intéressant : nouveau packaging, nouveau discours, et ancrage du produit dans une forme de modernité -passant par de nouveaux modes de dégustation- propre à séduire de nouvelle cibles... Reste à savoir si ce mode de consommation arrivera à s’imposer, ce qui demeure somme toute incertain pour un produit dont 60% des volumes s’écoulent en vente directe à la propriété, où les producteurs n’ont pas toujours un kumbawa ou du sirop de figue sous la main pour vous initier à la mixologie.
Rédigé à 17:23 dans Cible "jeunes", Mixologie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En 2009, je vous présentais sur ce blog l'excellente campagne Walk in Fridge (revoir ma note Heineken sort du placard et Heineken Walking Fridge) qui a connu un très grand succès populaire et créatif (relire ma note Créativité et efficacité publicitaires dans les alcools)
La bière positionnée au rang #93 dans le dernier classement Best Global Brands des marques d'alcool revient donc cette année avec une nouvelle campagne dans une posture plus sportive, ludique et innovante à laquelle je prédis un grand avenir viral.
Je vous engage donc à voir absolument ce spot intitulé « THE ENTRANCE » qui intègre la nouvelle tagline « Open Your World ». The man made quite an entrance... A visionner sans modération !
Pour consulter l'ensemble de nos posts sur la marque Heineken, cliquez ici.
Rédigé à 17:19 dans Advertising, Bière, Branding, Cible "jeunes", Inspirations, Marketing, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'ai déjà parlé des initiatives du gouvernement québécois en matière de prévention vis-à-vis de la consommation d'alcool, qui cherche à éduquer le consommateur avant de le réprimer -lire ma note "La loi Evin à l'heure de l'internet... et du réalisme ?".
Philippe-Alexandre nous a rapporté de ses vacances au Québec ces deux cartes postale humoristiques éditées par le même programme Educ'alcool : deux illustration de la manière de consommer de l'alcool en temps de fête, le tout rendu de façon humoristique et non moralisatrice. Dixit Educ'alcool, "c’est ce qui fait le succès de ces campagnes : faire rire et en même temps réfléchir". Plutôt efficace, non ?
Rédigé à 09:27 dans Advertising, Cible "jeunes", Inspirations, Loi Evin, Marketing, Spiritueux, Vin, Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Le mercredi 8 décembre, nous participons - à l'invitation de l’agence web Vinternet - à une journée de rencontres et de formations sur le vin 2.0
Nous y présenterons quelques enseignements clés tirés de notre baromètre 2010 SOWINE/SSI.
Cette conférence s’adresse exclusivement aux professionnels du vin dans une approche didactique agrémentée de témoignages, de formations et de cas concrets avec pour objectifs :
> Cerner les vrais enjeux des nouvelles technologies sur le marché du vin et en débattre ouvertement avec des acteurs réputés sur leurs marchés en France et à l’international
> Découvrir les nouvelles opportunités marketing et économiques qui s’offrent aux professionnels du vin
> Identifier les clés de succès et permettre à chacun de savoir comment les mettre en pratique
La séminaire reçoit en invité d’honneur l'illustre Gary Vaynerchuk, fondateur de Wine Library TV.
Voici le programme de cette journée de conférences et formations :
« Qu’est-ce qui a changé en 15 ans ? »
Débat animé par James de Roany (CNCCEF) avec Jacques Berthomeau, Bernard le Marois (Wine and Co) et Lionel Cuenca (iDealWine).
« Le bloggeur va-t-il détrôner Parker ? »
Débat animé par Sylvain Dadé (SOWINE) avec Marc Roisin (Vinogusto), Fabrice Le Glatin (VinsurVin), Antonin Iommi-Amunategui (Vindicateur.fr) et Emmanuel Delmas (sommelier-vins.com). Introduction avec quelques chiffres et tendances clés tirés du baromètre 2010 SOWINE/SSI.
« Pourquoi changer ? »
Questions-réponses avec Gary Vaynerchuk, fondateur de Wine Library TV, auteur du best seller « Why now is the time to crush it? »
« La prise de parole sur les réseaux sociaux > la communication conversationnelle »
Formation animée par Mélanie Tarlant (Champagne Tarlant), Anne-Victoire Monrozier (Miss Vicky Wine) et François Desperriers (BourgogneLive). Meilleures pratiques sur les blogs, facebook et twitter.
« Développer ses ventes avec les réseaux sociaux > le e-commerce de proximité »
Formation animée par Philippe Hugon (Vinternet), Thierry Desseauve (Bettane & Desseauve), Rowan Gormley (NakedWines.com), Jean-David Camus (Monogramme), Ryan O’Connell (Love That Languedoc). Meilleures pratiques sur le community management, la vente directe et l'oenotourisme.
Wine Library TV spécial LE VIN 2.0
En exclusivité une édition spéciale de Wine Library TV animée par Gary Vaynerchuk avec les vins du Live Tasting
« Ces nouvelles technologies qui changent notre rapport au vin »
Formation animée par Grégoire Japiot. (Les Militants Associés). Présentation des plateformes Taste a Wine (Damien Bonnabel), Haidu.net (Yair Haidu), Distribeo (Eliott Reilhac)
La journée se cloture, le soir, par un « Live Tasting » avec une dégustation de vins & champagnes et accord gastronomiques retransmis en temps réel sur le web 2.0
Infos pratiques et modalités d'inscription :
le site Le Vin 2.0
Le 8 décembre 2010 à Paris au Musée de la Chasse et de la Nature - nombre de places limité à 100 personnes
Rédigé à 10:09 dans Actualités SOWINE, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Innovation, Marketing, Oenotourisme, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le concept de boutique éphémère, largement et depuis longtemps utilisé dans l'univers de la mode, gagne ses galons dans celui des alcools et en particulier de la bière.
Les brasseurs, toujours très actifs en termes de communication, se prennent au jeu de l'événementialisation de leur marque sur une courte durée et en un lieu unique : en témoignent les deux manifestations parisiennes organisées plus tôt cette année par les brasseurs Kronenbourg et Heineken -L'Atelier des Brasseurs et L'atelier des Champs- ou encore l’espace éphémère la Table du Pélican proposé ce mois-ci par la marque Pelforth (groupe Heineken).
Les avantages d’une boutique éphémère sont nombreux pour les marques : sans avoir à consacrer un budget démesuré à la location longue durée d’un bien immobilier -qui plus est, souvent difficile à trouver sur les artères huppées des capitales-, elles peuvent occuper, l’espace de quelques semaines, un emplacement choisi et plonger les consommateurs dans leur univers de marque tout en contrôlant parfaitement la communication sur leurs produits.
Autre avantage de la boutique éphémère : elle est pour la marque une occasion de prise de parole événementielle génératrice de retombées presse et permet de susciter un véritable intérêt auprès des consommateurs en créant du buzz.
L'univers de la mode et du luxe en particulier s'appuie depuis longtemps sur ce concept : la marque Comme des Garçons en est le meilleur exemple, avec ses "Guerilla store" qui fleurissent autour du monde depuis plusieurs années. D'autres marques s'appuient sur ce concept, que ce soit à l'occasion des collections -Thierry Mugler à Paris ou Azzaro à Londres- ou d'un anniversaire -Cacharel à Paris à l'occasion des 50 ans de la marque, ou plus récemment, Danone avec sa boutique Chez Danette installée pendant une dizaine de jours à Paris pour les 40 ans de la marque.
Concernant les brasseurs, si Kronenbourg et Heineken ont créé l'événement quasi au même moment plus tôt cette année, les deux marques ont toutefois choisi des angles de communication différents pour valoriser efficacement leur implantation temporaire.
Du côté de Kronenbourg, l'Atelier des Brasseurs rue de Rivoli avait pour objectif principal de lancer une nouvelle référence dans la gamme : la Sélection des Brasseurs, une bière blonde "fraîche et savoureuse", imaginée sur l'observation qu’il y a bel et bien une place pour "une bière plus aromatique que la Kronenbourg classique, mais moins amère que la 1664".
Pour théâtraliser son lancement et communiquer auprès des consommateurs, Kronenbourg avait choisi d’investir en plein cœur de Paris un espace dédié à cette nouvelle référence, avec une scénographie faisant la belle part à la dimension humaine : ces hommes et ces femmes qui élaborent les différentes bières du brasseur alsacien, mis en avant via de grands portraits en noir et blanc. Une belle manière de donner un visage humain à la marque, dans la lignée de sa dernière campagne de communication.
Du côté de Heineken, l'Atelier des Champs sur les Champs Élysées proposait une série d’ateliers en comité restreint dans un lieu "éphémère et inattendu" à Paris : -"champs d’orge et de houblon en plein cœur de la capitale, tables en bois brut, murs végétaux [...], un jardin suspendu dans Paris" : la promesse était effectivement plutôt alléchante !
L'approche était plus poussée et les explications techniques, mais le concept demeurait très convivial pour ceux qui ont eu la chance d’y participer. Le lieu jouait à fond la carte de l'exclusivité : l'inscription préalable sur le site internet était obligatoire, le nombre de places limité et aucune signalétique n’indiquait l’accès à l’espace occupé par la marque, impossible donc pour les non-initiés d’entrer en contact avec l’univers de la marque par hasard, au gré d’une ballade sur les Champs.
Autre différence chez Heineken : le concept s’appuie au départ sur la notion d’éphémère avec l’Atelier des Champs mais l’expérience a pour vocation de durer : un jeu concours était organisé dans la foulée, permettant aux amateurs de voter sur un site web dédié pour leur bière préférée, qui a aboutit à l’élaboration d’une bière « dont le profil aromatique a été défini par le vote des internautes », lancée en édition limitée et présentée lors d’une soirée « Bière des Champs » organisée le mois dernier à Paris.
Pelforth, avec sa Table du Pélican, propose quant à elle au grand public de partager un repas en dégustation avec un verre de Pelforth pour un prix unique de 18€ : trois menus -une entrée légère, une carbonnade flamande au pain d’épices goûteuse et un dessert au spéculoos pour le premier des trois menus- et le choix entre l’une des trois couleurs de bière. L’attrait du concept ne réside pas tant dans sa dimension gastronomique que dans son côté sympathique et son accessibilité, tant au niveau budgétaire que dans la communication à destination du public, via une page Facebook pratique pour réserver ses places. Le renouvellement hebdomadaire du menu sur la période d’existence du restaurant permet aux consommateurs de réitérer l’expérience.
Concernant le vin, en France, les exemples tardent à apparaître. Prise de parole événementielle efficace, occasion unique de toucher de nouveaux publics et de présenter de nouveaux produits, bon moyen de tester de nouveaux marchés à moindre coût, dispositif adéquat pour instaurer une relation privilégiée entre la marque et ses consommateurs : certes, les contraintes d'une boutique éphémère sont plus importantes en France que dans d'autres pays quand il s'agit de marques d'alcool, mais à voir les possibilités offertes par ce type de manifestation et les avantages induits, impossible de ne pas se demander quels seront les premiers acteurs de la filière vinicole française qui à leur tour créeront l'événement autour de lieux éphémères pour partager leur univers de marque.
Rédigé à 14:16 dans Bière, Champagne, Cible "jeunes", Gourmandises, Inspirations, Lancement produits, Spiritueux, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Monoprix vient de dévoiler les nouveaux packagings des références de sa marque M rebaptisée Monoprix. Et me voilà la plus heureuse des consommatrices et des marketeuses.
Je résume : comme toutes les enseignes, Monoprix a sa marque de distributeur d'entrée de gamme, baptisée M. Partant du constat que cette marque était "sans aspérités face aux marques nationales dont elle était un me-too en termes de design", dixit Hubert Hemard, directeur général adjoint en charge du marketing chez Monoprix, l'enseigne décide de revoir le packaging de ses 2000 références.
C'est l'agence Havas City -créée sur mesure pour Monoprix- qui se voit confier ce travail, avec un clair objectif de différenciation. Le résultat : des produits au design tellement impactant, graphique et esthétique qu'on n'a qu'une envie, les exposer en bonne vue chez soi en format déco plutôt que de les ranger dans ses placards. A la manière des boîtes de soupe Campbell's, presque devenues objets de déco après leur warholisation.
Les produits sont nommés plutôt que montrés et le packaging fait la part belle aux couleurs, aux mots et aux jeux de mots -le beurre, "goûté et approuvé par le petit chaperon rouge"-, dans la lignée de la dernière campagne Monoprix -lire ici ma note "Monoprix innove et se transforme".
Quel bonheur de voir enfin une enseigne -avec une vraie puissance de frappe- repenser ses produits en laissant une vraie place au design, avec pour conséquence le beau offert aux consommateurs en grand format -il y a quand même 2000 références à collectionner !
Ce parti pris marqué apporte une vraie fraîcheur dans l'univers de l'alimentaire et en France -ce type de déclinaison jouant sur le design des mots est plus courant dans certains pays anglo-saxons et en particulier en Grande Bretagne- et introduit une dimension conversationnelle -chaque produit raconte une histoire- et une vraie connivence avec le consommateur, en mode codage / décodage des jeux de mots (question subsidiaire : mais qui donc est le Monsieur blagues Monoprix chez Havas City ?).
Pour reprendre la citation de Rémi Babinet, président et fondateur d'Havas City, interrogé par Stratégies : "chaque produit doit être beau, intelligent, vecteur du langage de Monoprix. Vouloir le beau et la qualité pour le plus grand nombre, c'est une forme de respect pour le consommateur". La consommatrice que je suis y croit, la marketeuse aussi. Ici, le consommateur se sent respecté non seulement parce qu'on lui offre du beau mais aussi parce qu'on part du principe qu'il est intelligent. C'est beau, ça fait rêver et ça donne envie d'acheter. A quand une déclinaison Monoprix sur le vin ?
Rédigé à 10:45 dans Advertising, Art, Branding, Cible "jeunes", Design, Inspirations, Lancement produits, Packaging, Tendances | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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A l'invitation de l'AOC Corbières, j'ai participé récemment à la soirée de lancement de la marque « 20 » organisée dans Paris à la Cour du Marais : une soirée 'branchée', axée musique et nouvelles technologies, qui proposait, entre deux dégustations, de Twitter le code # de son vin préféré.
Cet événement s'inscrit dans une démarche de renouveau pour l'appellation qui entend ainsi séduire la génération Y -une nouvelle clientèle, plus jeune, urbaine et connectée- avec une campagne de communication qui place Internet au coeur du dispositif. Elle s'appuie sur un nouveau logo « 20 » (lire aussi 2.0) qui incarne donc désormais cette "marque" sensée moderniser l’image des Corbières. Dans ce contexte, l'AOC souhaite investir pleinement sur internet, les réseaux sociaux et les sites communautaires (Facebook, Twitter, Linkedin, Viadeo). Et chacun des 2800 vignerons des Corbières disposera à terme d’un blog personnel pour favoriser un échange et un suivi avec le consommateur...
Une initiative intéressante qui a le mérite de secouer les codes, avec un enjeu de taille : concilier modernité et tradition, nouvelles technologies et savoir faire pour moderniser durablement l’image et le positionnement des vins de Corbières.
Dans cette dynamique participative, l'appellation a initié un jeu-concours "Devenez le nouveau designer de l’AOC Corbières" depuis le site 20decorbieres.com avec la possibilité de voter directement en ligne, à l'aide d'un compte Facebook pour le design étiquette de son choix. Je vous laisse apprécier et voter. En ce qui me concerne et malgré un brief peu clair quant à l'usage attendu, tant des étiquettes que de la marque, j'ai mes favoris : Choix 1, Choix 2 ou Choix 3.
Rédigé à 09:26 dans Branding, Cible "jeunes", Marketing, Packaging, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Première maison à avoir lancé la mode du champagne en cocktail avec son Nectar Imperial on Ice -lire ma note à ce sujet ici-, et après la Bulle de Fruits Moët, nouveau rituel de dégustation présenté lors du dernier festival de Cannes, Moët & Chandon vient de dévoiler son tout nouveau produit, le Moët Ice Imperial, le premier champagne élaboré pour être dégusté sur glace.
Ce mode de consommation dérangera sûrement les puristes, mais je trouve plutôt malin que la maison sparnacienne propose un nouveau rituel par le biais d'une cuvée spécifique -autrement dit, Moët & Chandon n'invite pas à consommer tous les champagnes de cette manière mais seulement la cuvée appropriée. Par ailleurs, le design de la bouteille, tout en blanc, est plutôt réussi. Je reste en revanche curieuse de savoir quelles sont les spécificités organoleptiques du vin qui le rendent idéal pour une consommation sur glace.
Rédigé à 09:37 dans Champagne, Cible "jeunes", Lancement produits, Marketing, Packaging | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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Les marques de whisky sont particulièrement actives en matière de jeu concours ces temps-ci : après Bushmills qui propose aux internautes de venir assister pendant 1 mois leur maitre distillateur Colum Egan et Terre de Whisky qui propose de gagner un voyage en Écosse pour l’inauguration de la distillerie The Glenlivet, la dernière initiative remarquable en date nous vient de Canadian Club.
Avec « Hide a Case », la marque a choisi de ressortir de ses archives la plus célèbre de ses campagnes de pub, datant des années 1970. À l’époque, la marque avait fait sensation en publiant des publicités qui invitaient les consommateurs à partir à la recherche de caisses de whisky cachées dans des endroits aussi variés que le Pôle Nord, le Kilimandjaro ou encore en plein cœur de Manhattan.
Devant le succès de sa campagne - plusieurs consommateurs sont effectivement partis à la recherche des caisses (et les ont trouvées !) -, la marque a caché 3 caisses supplémentaires -sans aucune indication de lieu ni pays- pour lesquelles les publicités ne furent jamais publiées. Près de 20 ans plus tard, elle propose aujourd’hui aux internautes de partir à la recherche de ces caisses perdues grâce à un jeu concours de grande envergure qui proposera à 8 gagnants (4 Canadiens et 4 Américains) de participer à une chasse au trésor grandeur nature.
Je trouve l'initiative particulièrement pertinente : Canadian Club crée l'événement en s'appuyant sur son patrimoine de marque, renouant ainsi avec les valeurs des aventuriers et autres explorateurs. En proposant aux consommateurs de vivre l'aventure à leur tour, elle les implique et les fait rêver sur un produit fortement lié à son origine, le Canada, destination d'aventuriers s'il en est, pays à la nature grandiose, rempli d’explorateurs prêts à tout pour arriver à leur but, surtout lorsqu’il s’agit d’une caisse de whisky !
A l’instar de l’état de Queensland en Australie qui proposait récemment un concours pour gagner le « meilleur job du monde » puis de la déclinaison du concept version "vignoble" par la winery Murphy-Goode de Sonoma -lire la note à ce sujet ici-, il semblerait que les dotations originales qui font la belle part aux expériences extraordinaires aient la cote -voir aussi l'expérience du Voyage d'Hermès à ce sujet, ici. Ou comment développer sa notoriété et renforcer son image tout en impliquant le consommateur par l'originalité, le rêve et l'émotion.
Pour ma part, j’enfile ma chemise à carreaux, je m’inscris et je vous tiens au courant !
Philippe-Alexandre (Québécois d'origine)
Rédigé à 17:51 dans Cible "jeunes", Oenotourisme, Patrimonial, Spiritueux, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Toujours fidèle à son esprit d'innovation, la maison Veuve Clicquot vient de dévoiler son nouvel étui nomade : Veuve Clicquot Fridge, un étui en forme de réfrigérateur design des années 50, qui conserve la bouteille de Brut Carte Jaune au frais pendant deux heures. A l'instar de ce que la Maison présente chaque saison, Veuve Clicquot Fridge concilie parfaitement esthétisme et sens pratique.
Depuis la Clicquot Ice Box, lancée il y a dix ans et qui avait révolutionné la consommation de champagne en permettant aux amateurs de déguster leur cuvée préférée à la bonne température grâce à un étui pliable transformable en seau, Veuve Clicquot renouvelle chaque année ses collections nomades, avec toujours le même souci : offrir au consommateur la possibilité de déguster du champagne en tout lieu et toute occasion.
De la collection Clicquot on the Go -mallette avec flacon et flûtes- à la collection Sakura -version Rosé de l'étui Ice Jacket mais aussi de la Paint Box : une demi bouteille de Veuve Clicquot Rosé et deux flûtes dans un seau en forme de pot de peinture, référence à la couleur si chère à Madame Clicquot-, ce que je trouve surtout remarquable dans les objets créés par Veuve Clicquot, c'est qu'ils associent systématiquement l'usage -nomadisme- et l'esthétisme -objets design.
En offrant la possibilité au consommateur d'acheter son champagne dans un étui qui facilite une consommation immédiate et relève le défi de l'esthétisme, Veuve Clicquot continue indéniablement à fidéliser les amateurs tout en recrutant de nouveaux consommateurs, prêts à payer plus cher pour une offre produit valorisante avec des packs qui ont aussi, et ce n'est pas la moindre de leurs qualités, l'avantage d'être réutilisable une fois la bouteille consommée. Cheers !
Photos Veuve Clicquot, DR
Rédigé à 09:57 dans Champagne, Cible "jeunes", Inspirations, Luxe, Marketing, Packaging | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Expérience intéressante : SOWINE participait la semaine dernière au "Chardonnay Twitter Tasting", à l'invitation de Rick Bakas, blogueur américain : une dégustation de vin du cépage chardonnay partagée en même temps partout dans le monde via les réseaux sociaux, voilà une expérience prometteuse.
Connexion en début de soirée, à l'heure de l'apéritif. Nous retrouvons en live un certain nombre de nos amis du vin français et internationaux. C'est toujours agréable de tweeter en direct et encore mieux de le faire en partageant un verre de vin... quand bien même nous ne sommes pas physiquement réunis : prendre l'apéritif avec des amis en Californie alors qu'on est en France, plutôt appréciable.
Les échanges ne nous apprennent pas grand chose côté notes de dégustation : nécessairement, un chardonnay bourguignon -nous dégustons pour notre part un Beaujolais Blanc, Domaine du Moulin Blanc 2009 en magnum... "a very miammmmmy wine"- n'aura pas les mêmes caractéristiques qu'un chardonnay du Jura ou un chardonnay néo-zélandais. Le seul point commun du cépage pour cette dégustation mondiale, sans limitation ne serait-ce que d'origine, rend tout effort de comparaison difficile. En revanche nous avons découvert virtuellement des vins et domaines que nous avons envie de déguster "en vrai" maintenant !
Du point de vue expérience, indéniablement nous avons passé un bon moment : échanger en direct sur un thème commun avec des "amis" dans le monde entier tout en dégustant un vin de qualité a un côté dynamisant très agréable. Même si cela ne remplace pas exactement un moment de dégustation partagé dans le monde réel.
A souligner, l'initiative du très dynamique Bourgogne Live, qui a saisi l'occasion pour mettre à l'honneur les grands vins blancs de Bourgogne dans les caves de l'Abbaye à Beaune avec une soirée dégustation commentée en direct sur Twitter.
Pour ceux qui veulent expérimenter le partage d'impressions de dégustation via Twitter, rendez-vous sur Taste Live.
Rédigé à 11:42 dans Cible "jeunes", Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Shocking, le vin anglais ? Toujours curieuse de belles découvertes, l’équipe SOWINE s’est rendue chez Grains Nobles pour participer à la dégustation organisée par Miss Vicky Wine, blogueuse vin dont nous parlions récemment ici.
L’Angleterre a beau être une plaque tournante incontournable sur le marché mondial du vin -le meilleur sommelier du monde, Gérard Basset, est certes Français mais c’est en Grande-Bretagne qu’il exerce son métier depuis plusieurs années-, il faut avouer que ce ne sont pas les terroirs du Sussex ou des Cornouailles qui viennent les premiers à l’esprit lorsque vient le temps de parler de grands vins effervescents.
Cela dit, le sous-sol du sud de l’Angleterre présente un certain nombre de similitudes avec celui de la Champagne -certaines maisons champenoise suivent d’ailleurs de très près le marché des vignobles outre Manche. Depuis quelques années, les Anglais commencent à élaborer des vins qui peuvent tenir le haut du pavé sur la scène internationale, voire battre certains champagnes de haut vol -lire ici.
Miss Vicky avait pris le parti de présenter un « mixed bag » de vins anglais à ses convives : plusieurs sparklings, mais aussi un blanc, un rouge et quelques rosés.
Une fois n'est pas coutume, voici un compte-rendu œnologique de nos découvertes.
« The stunnner »
Ridgeview, Merret Grosvenor, Blanc de Blancs 2006 : une belle robe claire à la mousse fine et un nez particulièrement pur et clair, qui distille de belles notes de pomme verte, de poire et de fleurs blanches. En bouche, le vin exprime une belle vivacité et donne une impression de clarté et de luminosité qui mène à une finale à la fois fraîche et crayeuse… Un beau vin éclatant, idéal pour un début de soirée… Lady Di.
« The pop star »
Camel Valley, Pinot Noir Brut 2007: ici, on a plutôt affaire à un nez très expressif, sur les fruits rouges, avec une touche lactée qui rappelle le yaourt aux fraises. En bouche, un vin généreux et ample, mais somme toute un peu mou du genou… La finale manque un peu de structure et de profondeur, mais son côté charmeur fait de ce vin facile à boire un vrai « crowd pleaser »… Spice Girls.
« The unexpected »
Bolney Estate, Dark Harvest 2008 : le vin rouge anglais, c’est une vraie première mondiale pour beaucoup d'entre nous ce soir là… Élaboré à partir des cépages Dornfelder et Rondo, ce vin est l’une des belles surprises de la soirée. Robe grenat foncé avec des reflets violacés. Un nez tout en fraîcheur, croquant et juteux, qui rappelle instinctivement certains vins rouges est-européens, eux aussi élaborés à partir de cépages dont on ne soupçonne même pas l’existence en France. La bouche fait preuve d’un grand dynamisme : vivacité, gourmandise et une finale sur des notes acidulées. Un vin sapide et qui a du punch : « snappy » dirait-on dans la langue de Shakespeare. Sans être un monstre de complexité, ce vin décalé fait preuve d’une vraie personnalité. Austin Powers.
De notre côté, on note dans nos tablettes de jouer prochainement les oenotouristes chez nos voisins anglais. Ça vous dit ?
Philippe-Alexandre
Rédigé à 17:02 dans Ah les Femmes !, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Insolites, Oenotourisme, Vin | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Avis aux pros comme aux amateurs : je viens de découvrir Esprit Dégustation, le site parfait pour comprendre en quoi consiste la dégustation de champagne et de spiritueux !
Voilà un site intelligent, bien pensé et bien conçu, à la navigation claire et simple, avec un contenu sérieux et complet, une esthétique agréable et des visuels très bien choisis.
Les outils proposés sont vraiment pertinents, avec deux possibilités : se laisser guider à la découverte des arômes et saveurs avec des conseils personnalisés, fonction des goûts de chacun, ou découvrir directement les produits -du whisky à la tequila en passant par le champagne et la vodka- en fonction de ses préférences et envies.
Pour ne rien gâcher, Fabrice Jarlaud, l'expert en spiritueux qui intervient pour accompagner la navigation, est tout à fait charmant et excellent dans l’exercice.
Le site me paraît remplir parfaitement sa mission : accompagner la découverte des produits et leur dégustation. Ne manque plus que de voir comment vivra la section club, qui de prime abord a l'air plutôt bien construite.
Pour ceux qui auraient envie d'aller plus loin et regretteraient que Esprit Dégustation ne propose pas de recette de cocktail, je recommande, dans la même veine -et aussi par Lixir- le site Atelier Cocktail, pour tout ce qui touche à la mixologie.
Rédigé à 11:28 dans Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Cognac, Mixologie, Rhum, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Après ces blogs qui disparaissent -lire ma note ici-, je reprends ma petite analyse sur la blogosphère vin et me voici de retour avec une note qui parle de ces nouveaux blogs qui apparaissent.
Chaque mois, chaque semaine, chaque jour presque, enfin quand j'ai un peu de temps pour parcourir la blogosphère, je découvre de nouveaux blogs qui parlent de vin. C'est amusant comme le paysage blogosphérique en général mais aussi oenophile évolue vite. Et avec lui le style de ceux qui parlent de vin, de ceux qui le dégustent, de ceux qui l'aiment aussi.
En la matière, les femmes ne sont pas en reste, et encore moins les jeunes femmes. La bonne surprise, c'est que de plus en plus de jeunes femmes dynamiques et sympathiques se mettent à parler de vin, avec humour et décalage souvent. Des blogueuses qui font avancer la cause "vin" et qui prouvent à leurs lecteurs chaque jour qu'elles savent de quoi elles parlent, ça existe !
En l'occurrence, j'ai déjà parlé d'Aurélia, blogueuse québécoise de Bu sur le web -lire ici. Si vous n'avez pas encore vu ses vidéos pleines de fraicheur, c'est à découvrir ici. Parmi les autres représentantes de la gent féminine, je lis volontiers les aventures de Miss Vicky Wine et ses dégustations-découvertes inimitables, ou encore Wine in Paris, le blog de Paloma, qui a un style unique pour décrire ses soirées à la découverte du vin dans la capitale. Je citerais volontiers aussi la "nouvelle venue" Marion F. avec In Good Wine We Trust, "le blog vin décomplexé", et bien sûr Marie du Blog à Bulles, avec une approche "ma petite entreprise" que je suis avec plaisir.
Le développement du nombre de ces plumes féminines dans le monde du vin est bien sûr à corréler avec l'évolution des habitudes d'achat et de consommation. Les femmes achètent et consomment plus, avec une vision du vin bien particulière : elles choisissent le vin en fonction de leur goût personnel et sont surtout sensibles au prix, au packaging et à la simplicité d’usage (source Vitisphère). Deux chiffres révélateurs : 73% des femmes se disent néophytes en matière de vin (baromètre SOWINE/SSI 2010) mais si, en France, 70% des bouteilles de vin sont achetées en GMS, 80% de ces vins achetés en GMS le sont par des femmes...
Plus de femmes amatrices, plus de femmes productrices aussi, et plus de femmes qui parlent du vin : pas étonnant que la facilité d'usage du blog encourage les initiatives en la matière.
Au-delà du style unique et particulier que chacune des blogueuses citées a trouvé, la force de leur discours tient dans la qualité de leurs analyses mais aussi et surtout dans leur capacité à parler du vin en tant qu'amateur avant de revendiquer une quelconque spécificité liée au sexe, et à le faire avec cette touche féminine décalée qui fait toute la différence. J'adore.
Et vous, appréciez-vous aussi les plumes féminines en matière de vin ? Qui suivez vous dans ses aventure oenophiles, que ce soit en France ou ailleurs ?
Rédigé à 11:55 dans Ah les Femmes !, Cible "jeunes", Gourmandises, Inspirations, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Comme à chaque fois que je fais le point sur les flux RSS auxquels je suis abonnée, je constate à quel point le monde du blog est tout aussi riche qu'éphémère : tous univers confondus, nombreux sont les blogs que je suivais pourtant avec plaisir qui ne publient plus, ou trop rarement pour garder de leur intérêt. Nombreux sont ceux qui cessent en donnant leurs raisons, encore plus nombreux ceux qui cessent sans préavis.
Alors, le blog est-il mort ?
Du point de vue de l'émetteur, indéniablement, tenir un blog, que ce soit à titre personnel ou professionnel, demande du temps, de l'énergie et une vraie capacité à créer du contenu. Et le monde du vin, du champagne et des spiritueux n'échappe pas au phénomène : pour les professionnels du secteur, le temps nécessaire pour gérer un blog est rarement en phase avec la réalité du terrain.
Du point de vue du message, l'intérêt du blog réside dans la pertinence de l'information qu'on y trouve. Pour être lu, un blog doit trouver sa place dans la blogosphère en apportant un contenu nouveau, régulier et intéressant. Dans le monde du vin, je distingue deux catégories de blogs : les blogs de vignerons ou de marques, qui font partager une émotion en racontant une belle histoire ; et les blogs d'information, qui partagent des impressions de dégustation ou communiquent sur l'actualité produits ou événementielle. La majorité des usagers du blog s'appuyant sur plusieurs sources d'information, comme en témoignent les résultats du baromètre SOWINE/SSI 2010, c'est la personnalité et la complémentarité de chaque blog qui en fera l'intérêt.
Du point de vue du récepteur enfin, le blog est souvent une source d'information inépuisable et enrichissante, avec l'avantage de l'immédiateté et de la facilité d'accès. Mais lire un blog demande aussi du temps : me concernant, si certains blogs communiquent trop rarement pour susciter mon intérêt, je n'ai pas non plus le temps de lire certains blogs qui publient des notes chaque jour !
La question est donc : le blog a-t-il encore sa place sur le web 2.0 voire 3.0 ? Ou est-il définitivement et irrémédiablement voué à être remplacé par d'autres supports de community management, Facebook en tête ? Pour en discuter régulièrement avec les clients de l'agence mais aussi avec des amis vignerons qui tiennent ou ont tenu un blog, la facilité d'utilisation des plateformes type Facebook ou Twitter -publication et diffusion de l'information plus immédiate, capacité à identifier et toucher un large public, à le qualifier et à échanger avec lui- en font des supports plus efficaces et moins chronophages que le blog. Autrement formulé, trop d'outils tuent l'outil : pour des questions d'efficacité et de temps, la communication via Facebook et Twitter finit par prendre le pas sur l'animation d'un blog.
Et pourtant.
Avant d'enterrer définitivement le blog, j'ai envie de me reposer la question de la cible et celle du contenu. Un peu moins d'immédiateté mais aussi davantage de profondeur et de qualité dans les informations publiées. Un utilisateur qui cherche à partager un moment, une expérience avec un vigneron ou une marque plus que d'être le premier informé de tel événement ou de telle dernière nouveauté. Un espace de réflexion plus que de superficialité. Finalement, le blog n'est-il pas un outil pertinent quand il s'agit de temps et de qualité ? Deux notions essentielles quand on parle de vin, de champagne ou de spiritueux...
Pour moi, c'est la complémentarité des outils et supports qui rend un dispositif de communication et de community management pertinent. A ce titre, le choix de communiquer via un blog doit se faire en toute conscience des objectifs que l'on se fixe et des enjeux qu'implique l'outil.
Particulièrement pour les vignerons et marques-, le blog garde son intérêt et sa pertinence, à condition de répondre aux critères que j'ai déjà évoqués ici ou dans des notes précédentes -lire ici-. Le meilleur exemple allant dans ce sens est celui du blog Making Dom Pérignon : lancé il y a quelques semaines, Making Dom Pérignon réussit parfaitement à instaurer une relation privilégiée entre la marque -via son Chef de Caves- et le lecteur, avec bien plus d'efficacité d'un point de vue qualitatif que ne le ferait un profil twitter ou une fanpage Facebook.
Alors en conclusion... si le blog est mort, vive le blog !
Rédigé à 13:35 dans Branding, Champagne, Cible "jeunes", Marketing, Tendances, Tribune, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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La publication de contenus vidéos sur le vin est en pleine
explosion sur le Web. Après l’engouement pour les blogs écrits, une nouvelle
famille de plateformes de communication prend actuellement son essor sur
Internet : les vlogs, ou video blogs.
Les
consommateurs, quant à eux, semblent vite avoir pris goût aux nouvelles
possibilités offertes par ce support de communication : selon le baromètre
SOWINE/SSI 2010 -lire ici-, la présence de contenu vidéo arrive en 3e place des critères les plus recherchés par les internautes
lorsqu’ils visitent des sites de producteur, tout juste derrière l’ergonomie du
site et la qualité des images.
Le monde anglo-saxon semble l’avoir bien compris depuis quelques années déjà. L’ami Gary Vaynerchuk, dont j'ai déjà parlé ici, ici et ici est bien évidemment une des figures de proue du mouvement, proposant, en plus de son billet vidéo quotidien, des dégustations en direct par l’entremise du site ustream. Même les réputés magazines Wine Spectator et Decanter sont entrés dans la danse, avec des contenus vidéos qui vont d’entrevues avec les vignerons aux dégustations commentées à des concours de vidéastes amateurs devant proposer une vidéo originale et amusante liée au monde du vin.
Du côté des francophones, le train a mis plus de temps à se mettre en marche mais le contenu qu’on y trouve n’en est pas moins intéressant. Que ce soit du côté des sites marchands -notamment Millésima qui propose des visites vidéos de plusieurs domaines ou des amateurs -impossible de passer à côté du vent de fraîcheur apporté par la Québécoise Aurélia Fillion et ses chroniques Bu sur le Web-, l’utilisation du média vidéo permet de dynamiser et de revitaliser le discours sur le vin. Dans la même veine jeune et énergique, soulignons les youwinecasts de youwineblog, ou encore le lancement récent de vinomaniac.tv, la première WebTV consacré entièrement aux vins français et à destination d’un public international, majoritairement anglophone. Ses deux créateurs, Sébastien Burel et Liz Foucher-Créteau, ont sillonné la France viticole et proposent, en plus des dégustations filmées au cours de leurs pérégrinations, de rencontrer des professionnels du secteur, qu’ils soient vignerons, chefs ou amateurs passionnés.
Cela dit, les réelles valeurs ajoutées amenées par la vidéo -possibilité de faire voyager le spectateur, de livrer un contenu qui soit monté et édité pour lui conférer un style impossible à instaurer à l’écrit, de proposer des rencontres humaines plus vivantes- doivent obligatoirement être intégrées dans le contenu mis en ligne, faute de quoi le rendu risque de tomber à plat. À cet égard, certains ont encore des progrès à faire, notamment ces publications qui, jusque là, n'utilisent la vidéo que pour redire tout haut ce qu’elles ont écrit déjà dans leurs pages.
Rédigé à 10:03 dans Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Loi Evin, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Pour ceux qui n'étaient pas encore convaincus de l'importance des nouvelles technologies en général et des réseaux sociaux en particulier dans le comportement des consommateurs de vin, voilà de quoi lever d'éventuels doutes ou réticences. SOWINE fait partie des spécialistes apportant des solutions sur mesure aux problématiques de marketing online et de communication via les réseaux sociaux : je vous invite aussi à (re)lire ma note sur les enjeux du community management ici!
Pour toute demande : 01 77 62 39 74 ou [email protected]
Enquête réalisée auprès d'un échantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française, entre le 22 et le 29 janvier 2010 par questionnaire auto-administré en ligne
Rédigé à 11:00 dans Actualités SOWINE, Champagne, Cible "jeunes", Interviews, Tendances, Tribune, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
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SOWINE présentera en avant-première les résultats du baromètre SOWINE/SSI 2010 lors de sa conférence sur internet et les nouvelles techniques de communication, mardi prochain 23 février sur le salon VINISUD. La première étude détaillant l’influence des nouvelles technologies sur le comportement des consommateurs de vin en France !
J'en ai déjà parlé récemment -lire ici- : en quelques années, la maîtrise des nouvelles technologies est devenue un véritable enjeu de communication pour les marques. Etudes chiffrées comme constats empiriques confirment chaque jour la place primordiale occupée par internet et les médias sociaux dans la vie des consom’acteurs.
Comment faire face à ces nouveaux enjeux et s’adapter à ces dispositifs de communication ? Quelles opportunités ces outils offrent-ils aux domaines et aux marques ? Comment développer sa notoriété et ses ventes via les nouveaux médias ? Le baromètre SOWINE / SSI brosse un panorama complet du sujet et apporte des réponses concrètes aux questions que chacun se pose sur les rapports entre les consommateurs de vin en France et les nouvelles technologies.
Pour toutes les réponses, rendez-vous mardi 23 février 2010 à 11h - Conférence « Internet et les nouvelles technologies de communication : une révolution pour le marketing et le commerce du vin » - VINISUD – parc des expositions de Montpellier.Rédigé à 08:29 dans Actualités SOWINE, Champagne, Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances, Tribune, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'ai déjà eu l'occasion d'aborder la question des réseaux sociaux du vin -ici et ici- et de l'outil blog en particulier -ici et ici-, utilisé efficacement comme moyen de communication par certains vignerons et domaines. Personnellement, et sans les citer tous, je lis volontiers les commentaires d'Hervé Bizeul du Clos des Fées -ici-, ceux d'Annie du domaine Sauvat -ici-, ceux plus récents de l'équipe des Chercheurs de Vin -ici- et j'étais une fan de la première heure du blog de la famille Tarlant, précurseur des blogueurs vignerons, à (re)découvrir ici.
Toutes les études -comme les constats empiriques d'ailleurs- montrent que les marques ne peuvent faire l'économie des réseaux sociaux dans leurs moyens de communication : les consommateurs sont devenus des consom'acteurs et utilisent les blogs, forums et autres Facebook et Twitter pour obtenir un point de vue éclairé sur les marques et échanger des avis. Du point de vue de l'entreprise et des marques, il est devenu primordial de maîtriser les outils du web 2.0 pour créer et entretenir une relation privilégiée avec ses consommateurs, comme le démontrent et l'illustrent nos notes récentes en synthèse des conférences LEWEB'09 (tendances de fond, interventions marquantes, vin et grandes tendances technologiques : un mariage heureux ?).
Si les maisons de luxe sont très actives sur le sujet (cf. la très bonne étude Digital IQ Index) -même si leur intérêt est récent-, l'univers du vin et du champagne est plutôt à la traine. Avec des différences notables selon les moyens, les connaissances techniques, le temps et la réactivité vs force d'inertie de chacune. En l'espèce, la Maison Louis Vuitton est sans doute le meilleur exemple d'intégration, à la pointe dans sa communication institutionnelle digitale et l'exploitation de tous les réseaux sociaux.
A ce titre, je trouve particulièrement intéressant le lancement cette semaine de Making Dom Pérignon, le blog du Chef de Caves Richard Geoffroy. Humaniser la marque via son Chef de Caves, créer une relation privilégiée entre les lecteurs et le créateur, générer du rêve via les impressions de voyage, rencontres, notes de dégustation et autres commentaires personnels de l'homme : voilà un bon moyen de contourner l'obstacle du blog "de marque" -par définition commercial- en en faisant un blog personnel.
L'idée est indéniablement bonne, surtout dans un univers où les amateurs sont toujours avides de proximité, d'échange d'information et d'exclusivités. Dans un tout autre style mais avec tout autant d'efficacité, je citerais, parmi les "grands" du vin, le forum de Château Haut-Brion qui permet aux amateurs d'échanger directement avec l'équipe.
Le pari est aussi risqué : tenir un blog demande du temps et de l'énergie, et même si Richard Geoffroy est sans doute bien entouré pour alimenter son blog, le temps passé ici ne l'est pas en caves...
Parmi les conseils que je donne à mes clients lorsque je les accompagne sur ces démarches et dispositifs :
Il y en aurait d'autres, mais laissons le temps à Making Dom Pérignon de s'installer. En attendant, j'ajoute le blog à mes flux RSS !
Rédigé à 11:26 dans Champagne, Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Tendances, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Connue pour ses campagnes de publicité innovantes et pleines d’humour, la marque de bière Stella Artois a lancé il y a quelques semaines sa nouvelle campagne : « Le Recyclage de Luxe Show ».
Le principe : un show télévisuel fictif qui prend la forme d’une série de films kitsch, rétro, reflétant les années 1960. Tous les ingrédients y sont réunis pour créer le spectacle : un humour très second degré, un présentateur très frenchie donnant des informations sur les actions de la marque en faveur de l’environnement, de la musique avec le groupe Florence and the Machine, un public féminin survolté, des animatrices élégantes… et bien sûr de la bière, même si celle-ci n'est pas la star des vidéos.
Je trouve ces spots publicitaires particulièrement efficaces : totalement décalés, on y retrouve les mêmes ingrédients qui avaient fait recette avec la projection de 3 petits films (Smooth originals) lors de la publication des lauréats de Cannes en 2009 : décors sixties, effet rétro … Une vraie réussite !
L'objectif de la campagne est aussi, pour le brasseur, de faire découvrir ses engagements en matière de développement durable : recyclage des déchets, pack biodégradable, recyclage du verre, du papier, de l’aluminium et autres actions à retrouver sur le site internet de la marque.
« Le Recyclage de Luxe Show » conforte ma vision de Stella Artois : une marque qui sait communiquer de manière originale, capable à chaque occasion de surprendre et de créer la différenciations vs d'autres marques de bière qui privilégient une communication plus classique.
Rédigé à 11:46 dans Advertising, Bière, Cible "jeunes", Inspirations | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Après les grandes tendances et la présentation des allocutions les plus marquantes, voici une troisième note sur LeWeb09 et ses enseignements.
Avec une question subsidiaire d'importance : quels sont les liens possibles entre l’univers des vins & spiritueux et celui des nouvelles technologies ? N'est-il pas paradoxal de vouloir combiner le monde virtuel et les nouvelles technologies avec un produit qui, par nature, ne peut s’apprécier que par une dégustation empirique dans le monde réel ?
Comme déjà évoqué ici et ici, une des tendances identifiées réside dans le besoin d’humaniser les nouvelles technologies, notamment en incitant les internautes à doubler leurs activités en ligne d’actions concrètes dans le monde réel. A partir de là, le lien entre le monde du vin et les nouvelles technologies devient plus évident.
L’exemple de Taste Live est à cet égard plutôt probant : des amateurs de vins de partout dans le monde se donnent rendez-vous sur le site à un moment précis pour partager via Twitter leurs impressions sur une bouteille sélectionnée à l’avance par les organisateurs, qu’ils dégustent chacun de leur côté, mais qu’ils partagent ensemble « virtuellement ». Ce procédé utilise les réseaux sociaux comme un moyen efficace de créer un environnement de convivialité au sein duquel les amateurs peuvent se rencontrer et échanger.
Gary Vaynerchuk, encore lui, a aussi réussi à exploiter ce filon en proposant à la vente des « secret packs », qu’il déguste « en direct » via son blog vidéo avec les fidèles qui se sont procuré les bouteilles sélectionnées par ses bons soins. Les amateurs ont alors l’occasion de déguster les vins retenus en même temps que leur charismatique idole et ainsi comparer son palais aux leurs.
Plusieurs cavistes en ligne, à l’instar de 1855.com, proposent des soirées de dégustation pendant lesquelles ils présentent au public certaines bouteilles issues de leur catalogue. Une façon efficace d’exister dans le monde réel et de nouer avec ses clients des liens encore plus tangibles, pour un site qui entretient déjà avec ses clients des relations privilégiées via internet.
Autant d'exemples prouvant que la relation entre monde virtuel et réel est possible dans l'univers du vin. Les stratèges du marketing et de la communication ont bien raison de vouloir intégrer les nouvelles technologies à leurs outils pour toucher et séduire les consommateurs, à condition de garder à l’esprit que les produits se dégusteront toujours dans le monde réel : les nouvelles technologies doivent servir à enrichir cette expérience empirique de dégustation et non la remplacer.
Si cette 'humanité' est donc nécessaire, comme nous l'avons déjà indiqué dans nos billets Cas marketing et Livre blanc, nous pouvons donc affirmer que ces nouvelles technologies et le développement des réseaux sociaux jouent d'ores et déjà un rôle sensible et stratégique dans la relation des marques de vins et spiritueux avec leurs consom-acteurs.
Et si le retour sur expérience en France demandera encore un peu de temps, Il faut vite monter dans le train, même si c'est celui des lève-tôt... !
Philippe-Alexandre, SOWINE
Rédigé à 19:01 dans Cible "jeunes", Innovation, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Je lisais récemment le compte-rendu de l'expérience menée par nos amis de O Château et intitulée "record de la plus haute dégustation de vin du monde" : une dégustation comparative de vins espagnols offerte aux passagers d'un vol Vueling Paris-Barcelone, avec pour objectif de "faire découvrir le vin de manière innovante et ludique et continuer de réveiller avec le sourire cette belle endormie qu'est le monde du vin en France", selon Olivier Magny, fondateur d'O Château et organisateur de l'événement.
Toujours plus haut, toujours plus loin : les initiatives pour faire sortir les plaisirs gastronomiques et autres dégustations de vin et de leur environnement habituel se multiplient, pour le plus grand bonheur des amateurs. En témoignent les "Dinners in the Sky" : après avoir séduit Budapest, Dubaï, Londres et Las Vegas, ce concept de restaurant éphémère s'est installé en septembre dernier à Paris à l'initiative du magazine Cuisine Créative, proposant à ses convives pendant quelques jours seulement de profiter d'un dîner orchestré par de grands chefs étoilés français, suspendu à 50 mètres au dessus du Jardin des Tuileries.
Dans la même veine, la Maison de champagne Krug avait créé l'événement en proposant à des invités triés sur le volet de partager un repas d'exception en survolant les plus beaux paysages de la planète dans une montgolfière- lire ma note à ce sujet ici.
Autre concept, autre idée de l'extrême : Mumm Explorer Experience. En association avec l'explorateur Mike Horn, la maison de Champagne G.H. Mumm organise depuis 2008 des diners gastronomiques dans les plus beaux sites naturels de la planète. A chaque étape, un grand chef vient ajouter « sa touche personnelle » en réalisant un repas hors du commun. Groenland, Antarctique et Grande Barrière de Corail australienne ont été les trois premières étapes de cette expérience hors du commun, avant le désert de Gobi prévu en 2010.
Je trouve le concept Mumm Explorer Experience pertinent et sa mise en œuvre plutôt réussie : la maison rémoise va puiser dans ses racines l'hommage aux explorateurs, elle reste fidèle à sa tradition de champagne de la gastronomie, mais transcende cette légitimité en préemptant l'univers du lieu insolite et rare comme instant de dégustation. Par la même occasion, elle cherche à célébrer la beauté et la fragilité de la planète, ce qui est on ne peut plus dans l'air du temps et valorisant en terme d'image.
Je distinguerais volontiers parmi ces dégustations de l'insolite ou de l'extrême celles qui servent avant tout le consommateur, en lui proposant de nouvelles expériences qui sont autant d'occasions de découverte, de celles qui servent avant tout l'image des marques en racontant une histoire certes basée sur l'émotion mais somme toute trop inaccessible pour que l'on s'identifie réellement à elle.
La part de rêve est cependant dans tous les cas bien réelle. Et vous, quel serait votre choix de dégustation insolite ou extrême ? Et quel produit choisiriez-vous de déguster dans de telles conditions ?
Rédigé à 18:39 dans Champagne, Cible "jeunes", Insolites, Patrimonial, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Comme promis, nous revenons en détails sur les allocutions marquantes lors de la conférence LEWEB'09 qui s'est tenue à Paris la semaine dernière.
Impossible de passer sous silence la prestation de notre ami Gary Vaynerchuk, showman parmi les technologues et entertainer parmi les amateurs de vin. Un style parfois un peu décousu et incendiaire, mais un message qui va dans le sens -lire aussi ici- de l’importance de l’humain dans ce monde de nouveautés technologiques. Pour Gary, les marques, quelles qu’elles soient, ont pour clients des êtres humains dont le pouvoir d’influence n’a fait que s’accroître au cours des dernières années. Toutes celles qui pensent pouvoir faire l’économie d’un service de qualité foncent droit dans le mur. Les consommateurs commençant à prendre conscience du pouvoir immense que leur confèrent les nouvelles technologies et le Web en temps réel, les marques doivent s’adapter. Et ce n'est pas l’utilisation des outils qui doit prévaloir mais l’essence du message : inscrivez la transparence, la bonne foi et l’égard aux autres dans votre culture d’entreprise et vous sortirez forcément gagnant, tant sur le plan professionnel que personnel. Des pratiques qui vont se standardiser dans les années à venir : les entreprises qui auront pris le temps de les inscrire au sein de leur culture auront assurément une longueur d’avance sur les autres. C’est le genre de leçon que Gary adresse à tous ses fans et aux entrepreneurs en devenir dans Crush It, le premier d’une longue série de livres à paraître.
Autre allocution marquante et d'une grande justesse, celle de Chris Pirillo sur les communautés. Son idée de base : le germe de communauté existe au cœur de chacun d’entre nous. Les communautés apparaissent et émergent sporadiquement de l’action de certains de leurs membres les plus influents, mais elles sont rarement créées de toutes pièces, artificiellement. Les marques peuvent aider à leur éclosion et bien sûr les guider, mais n’exercent finalement sur elles qu’un contrôle très diffus. Les nouvelles technologies et les plateformes comme Facebook sont des outils utiles pour permettre aux communautés d’exister mais elles ne sont pas, là encore, des fins en soi. Certains outils renverraient même plus directement à l’ego propre des individus (Twitter notamment…), que Pirillo voit comme l’antithèse parfaite de la communauté. La vraie valeur d’une communauté se trouve dans les gens qui la constituent, dans l’esprit humain, les valeurs et la passion qui l’animent.
Ici encore, un des gourous des nouvelles technologies fait passer l’humain avant tous les outils qui servent à la construction et au développement des communautés dont on parle si souvent. Plus d’infos sur le personnage sur le site de sa société Lockergnome.
Enfin, selon Jeremiah Owyang, véritable stratège du Web -son intervention portait sur la vitesse du Web en temps réel-, l’avenir appartient à ceux qui choisiront de parler… au futur ! Les blogs offrent du contenu qui est par essence inscrit dans l’immédiat pour une très courte période et qui devient vite daté, parfois en moins de 24h… Les plateformes comme Twitter et Facebook s’inscrivent résolument dans le présent, mais doivent être mises à jour très régulièrement pour conserver leur attrait. La prochaine évolution à prévoir est le Web de l’intention, celui où on passera plus de temps à dire ce qu’on prévoit faire demain, la semaine prochaine, en 2010-2011 qu’à mettre à jour son statut en temps réel. Puisque les grandes entreprises ont déjà du mal à suivre le rythme et que les réseaux sociaux s’invitent partout grâce à des plateformes comme Google side wiki, Owyang propose trois stratégies pour leur permettre de ne pas être dépassées :
Pour reprendre ses mots, "la meilleure façon d’affronter le futur est de contribuer activement à son avènement" !
A souligner aussi, le discours de SAR la Reine Rania de Jordanie. Grande utilisatrice des nouvelles technologies, elle a su émouvoir l’audience avec son appel à dépasser l’activisme en ligne pour agir de façon concrète dans le monde réel. En soulignant les opportunités indéniables que lui offrent les réseaux sociaux et les nouvelles technologies pour entrer en relation avec ses sujets et ainsi démystifier son personnage, elle a bien pris garde de souligner qu’une forte présence en ligne ne remplacerait jamais une implication indéfectible dans le monde physique. Encore une fois, l’humain se retrouve au cœur des dernières avancées technologiques.
Bilan de LEWEB'09 à suivre, avec un prochain et dernier billet sur le sujet, consacré aux grandes tendances identifiées, appliquées à la filière vins et spiritueux…Rédigé à 15:02 dans Actualités SOWINE, Cible "jeunes", Inspirations, Livres, Tribune, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Première analyse après deux journées bien remplies sur LEWEB'09.
Si l’impact et le rôle des nouvelles technologies sur les logiques de marque et le marketing en général ne sont plus à prouver, la conférence a aussi eu le mérite de soulever des questionnements plus profonds sur leur évolution et les grandes tendances à surveiller pour l’année 2010 (à prononcer « twenty-ten », question de rester crédible face à tous les technologues anglo-saxons).
Derrière le côté parfois un peu « geek » des intervenants et la frénésie impressionnante dont étaient empreints les participants à tweeter et retweeter des contenus plus vite que leur ombre, des tendances de fond bien tangibles ont été dégagées.
La plus importante : celle visant à lier de façon concrète l’humain avec le technologique, à ajouter le plus d’humanité possible au Web. Que ce soit en multipliant le contenu généré par des utilisateurs lambda qui n’hésitent plus à partager leurs états d’âme avec la planète entière ou encore en incitant les gens à doubler leur activisme en ligne d’une action concrète dans le monde réel : plus que jamais, la technologie cherche à s’humaniser.
Comme le soulignaient plusieurs intervenants, les nouvelles technologies, les communautés en ligne et le Web en temps réel ne doivent pas être des finalités en soi, mais bien des outils pour rapprocher les gens et permettre aux marques d’entrer en relation avec leurs consommateurs et de leur montrer à quel point elles se préoccupent d’eux et de leurs besoins.
Alors que ces outils deviennent de plus en plus courants et qu’ils feront bientôt partie des attentes minimales des consommateurs en termes de relation avec la marque, la prime ira aux entreprises qui montreront le plus d’intérêt et d’implication pour en faire des parties intégrantes de leur culture d’entreprise et ainsi montrer tout l’égard qu’elles ont pour les consommateurs. Transparence et authenticité doivent être les maîtres mots d’une présence réussie sur les réseaux sociaux pour les marques. A voir absolument : le discours parfois un peu incendiaire de notre ami Gary Vaynerchuk -ici- qui a abondé dans ce sens, avec un effet manifeste sur le public.
Nous reviendrons très prochainement plus en détails sur les autres allocutions marquantes de la conférence. Un bilan positif pour cette grande messe des nouvelles technologies et du Web en temps réel, qui aura attiré plusieurs centaines de personnes au 104. Derrière un discours parfois un peu aride parce que très technique et destiné de prime abord à des développeurs et programmateurs, LEWEB'09 a démontré des tendances lourdes vraiment intéressantes qui trouvent un écho certain dans une multitude de filières, y compris celle des vins et spiritueux. Ce sera évidemment l'objet d'une prochaine note...Rédigé à 14:18 dans Actualités SOWINE, Cible "jeunes", Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rencontre exceptionnelle hier soir en très petit comité avec nul autre que Gary Vaynerchuk, LA nouvelle figure incontournable du vin aux États-Unis. Wine Library TV, son blog vidéo, est suivi par plusieurs dizaines de milliers de personnes chaque jour et Gary a même été nommé parmi les 50 personnalités les plus influentes du monde du vin par le magazine britannique Decanter et 18e « most influential man » du site masculin britannique askmen.com.
De passage à Paris pour LeWeb’09, Gary a enregistré un épisode de son blog vidéo quotidien devant nous et nous a présenté son tout dernier livre Crush it : «Why now is the time to cash in on your passion ». Son approche radicalement décalée de la dégustation a séduit l'auditoire, et nous avons profité avec grand plaisir de son énergie et de sa fougue légendaires ainsi que de ses enseignements sur l’expansion des horizons viniques de tout un chacun.
Nous sommes sortis enchantés de cette rencontre privilégiée et suivrons bien sûr avec grand intérêt son intervention cet après-midi en salle plénière de LeWeb (voir la note ici).
Rédigé à 10:27 dans Actualités SOWINE, Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Interviews, Livres, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Les régions viticoles ont toutes leurs grands-messes : Bordeaux a ses primeurs, la Bourgogne a sa vente aux Hospices de Beaune et le Beaujolais, son Beaujolais Nouveau, qui arrive sur les tablettes aujourd’hui partout dans le monde.
À la campagne « noir et blanc » signée Ben de l’an dernier (par ailleurs plutôt bien reçue par les consommateurs), Inter Beaujolais oppose cette année les couleurs éclatantes d’un traitement « pop art », avec une affiche bigarrée et un TOP! façon bande dessinée.
On s’étonnera sans doute de ce traitement warholien renvoyant, en tons fluos, à une perception industrielle du vin, pourtant si décriée, encourageant les idées reçues d’un produit ‘artificiel’ formaté « goût banane » que le contexte médiatique récent a justement attisé (Cf. le reportage Envoyé Spécial couvert ici).
Alors la cible jeune saura-t-elle se reconnaître dans cette image festive du Beaujolais Nouveau et ainsi renouveler la clientèle vieillissante d’un produit qui a bien besoin d’une cure de Jouvence ? L’image résolument festive et conviviale du Beaujolais Nouveau est-elle compatible avec celle des crus complexes et raffinés et de la région ? Les questions méritent d’être posées…
La notoriété de vin facile et peu qualitatif du Beaujolais Nouveau mine depuis des années la réputation de la région entière et pourtant, on s’évertue tous les ans à vanter les mérites du petit cadet. Que faut-il faire pour permettre aux deux images de cohabiter pacifiquement et au Beaujolais de communiquer à la fois sur le côté festif de son vin nouveau et sur la qualité indéniable de ses crus ?
Un élément de réponse se trouve peut-être dans la promotion des vins nouveaux élaborés par les vignerons les plus talentueux de la région. J’ai pour ma part succombé au fruit croquant et juteux de la délicieuse cuvée Les Griottes 2009 de Pierre-Marie Chermette, qui m’a fait découvrir le Beaujolais Nouveau de cette année sous un jour différent. Et si ceux qui savent bien faire mettaient tout leur talent à l’œuvre pour le Beaujolais Nouveau ? On permettrait ainsi à nombre de consommateurs de découvrir, à travers un vin dont on vante à juste titre l’accessibilité, le talent de vinificateurs qui travaillent d’arrache-pied pour faire connaître toute la richesse de la région et de ses crus.
C’est du reste dans cet esprit que nous avions travaillé à promouvoir les nouveaux du trio Jean-Paul Brun, Jean-Claude Lapalu et Jean-Marc Burgaud pour Lafayette Gourmet (voir la campagne de teasing ici et le visuel institutionnel ici) en cherchant à rompre avec les idées reçues. Car il n’y a pas UN Beaujolais Nouveau mais bien DES Beaujolais Nouveaux et autant de Beaujolais Nouveaux que de vignerons pour les élaborer.
Pour stopper la chute libre de la perception de valeur et raviver l’engouement pour le Beaujolais Nouveau et la région toute entière, il faut sans doute communiquer sur le talent des vignerons qui arrivent à élaborer des vins festifs et faciles d’accès pour le 3e jeudi de novembre et des crus fins et raffinés pour le reste de l’année… Particulièrement lorsque le crédo actuel (lire Le Beaujolais en quête d’une nouvelle image pour enfin sortir de la crise) est de faire du vin nouveau « le porte-drapeau » de la qualité des autres vins !
Que l’arrivée du Beaujolais Nouveau soit une fête est une bonne chose en soi (surtout dans ce mois de novembre souvent si terne), mais il faut s’assurer qu’il donne aussi envie aux consommateurs de partir à la découverte des autres crus de la région, du Moulin-à-Vent au Fleurie, en passant par les jolis blancs vifs et frais qu’on a tendance à oublier…
Philippe-Alexandre
Rédigé à 15:14 dans Cible "jeunes", Marketing, Tribune, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Dernière date de la deuxième session des Apéros Vintage de Bordeaux, ce soir à 19h chez Jeannette (Paris X). Je ne saurais trop conseiller aux parisiens d'y faire un tour : lors de l'édition précédente, c'est la soirée chez Jeannette qui nous avait, de loin, semblé la plus réussie.
Quelques changements à signaler dans cette deuxième session et en particulier le fait que le verre de vin est devenu payant (2€). Une obligation juridique ? En tous cas un moyen de faire en sorte que la découverte du produit revendiquée par les organisateurs se fasse de manière plus intelligente : on n'apprécie pas de la même manière un produit selon qu'il est distribué gratuitement ou qu'on doive le payer, aussi modique soit la somme.
Si le bilan de cette deuxième session semble positif en termes de fréquentation, les questions que je soulevais lors de ma note précédente sur le sujet -lire ici- restent d'actualité : l'idée est très bonne, le procédé bien mené, en revanche je suis curieuse de savoir dans quelle mesure le double objectif de désacralisation de l'image des vins de Bordeaux et de recrutement de futurs consommateurs commence à être atteint, d'autant que le résultat est difficilement mesurable. En attendant, rendez-vous ce soir chez Jeannette !
Rédigé à 10:30 dans Cible "jeunes", Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La Grande-Bretagne devient une féroce compétitrice dans la course à la bêtise lorsqu'il s'agit de prendre des mesures absurdes pour empêcher tout contact avec le vin chez les jeunes.
La brève parue sur le site de Decanter et reprise ailleurs sur la blogosphère a de quoi étonner : la chaîne de supermarchés britannique Morrison's aurait refusé de vendre du vin à une personne majeure, sous prétexte qu’elle était accompagnée par des adolescents mineurs. Elle aurait également interdit à un jeune de 14 ans de transporter jusqu’à la voiture de ses parents un sac de courses, prétextant que le sac contenait de l’alcool !
Certes, la tendance des jeunes Britanniques à se livrer au binge drinking a de quoi inquiéter les pouvoirs publics, qui tentent de restreindre l’accès aux boissons alcoolisées pour les mineurs. Mais une réaction aussi drastique de la part de certains distributeurs peut difficilement être considérée comme la voie à suivre pour inculquer aux jeunes une attitude de responsabilité face à l’alcool. Et l'on reparle interdiction versus éducation dans le domaine de la dégustation d'alcool... lire la note à ce sujet ici.
Le phénomène est paradoxal en Grande-Bretagne : alors qu'une partie de la jeunesse britannique pratique l'alcoolisation à outrance, les grandes écoles du pays ont parmi les clubs d’œnologie qui forment des dégustateurs hors pair, un moyen d'instaurer les bases d’une consommation raisonnable chez d'autres jeunes. De plus, le pays ne regorge-t-il pas de grands spécialistes et d’éminents journalistes qui font tout ce qui est en leur pouvoir pour faciliter l’accès au vin et éduquer les consommateurs ?
Certes, on parle ici de deux types de "jeunes" différents. Mais on peut malgré tout se demander comment faire en sorte que deux types de consommation et surtout deux types d'attitudes vis-à-vis de la consommation d'alcool trouvent un terrain d'entente. Les efforts des uns ne risquent-ils pas d'être anéantis par l'attitude parfois intégriste et zélée des autres ? J’ose espérer que non…
On dit souvent que le mieux est l’ennemi du bien… Dans le cas de Morrisson's, on dirait que l’acharnement à vouloir être plus royaliste que la Reine débouche sur l’expression d’un fanatisme absurde dans l’application de la loi. Difficile de poursuivre avec succès le travail de sensibilisation et d’éducation mené les acteurs de la filière vin si les distributeurs jouent un jeu inverse…
Philippe-Alexandre
Photos SD, droits réservés
Rédigé à 10:36 dans Cible "jeunes", Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le monde du vin a décidément la cote au pays de l’Oncle Sam… Après Wine Tycoon, un jeu vidéo pour PC qui propose de devenir un magnat du vin, voici que débarque The Winemakers, la toute première série de télé réalité dédiée au monde du vin !
La série présente les aventures de 12 participants réunis par la passion du vin et sera diffusée cet automne sur PBS, la chaîne de télévision publique américaine. Au programme, tous les classiques de la télé réalité : épreuves et défis portant autant sur les techniques de vinification que sur le marketing et la communication, éliminations par un jury composé de spécialistes -dont Doug Frost, Master of Wine et Lettie Teague, collaboratrice de Robert Parker et rédactrice en chef du magazine Food & Wine- et bien sûr, un grand prix alléchant. Le gagnant de la première édition aura ainsi la possibilité de commercialiser 15 000 caisses de sa propre marque de vin et participera avec ses camarades à une tournée de dégustation à travers les États-Unis.
L’engouement pour le projet est tel que les préparatifs de la deuxième saison ont déjà commencé : le tournage se fera dans la vallée du Rhône et l’un des 16 candidats sera retenu grâce à l’intérêt qu’il ou elle saura générer autour de sa vidéo de candidature sur les réseaux sociaux. Une façon originale d’intégrer le côté participatif du Web 2.0 à la télé réalité.
Les partenaires du projet sont nombreux, de la célèbre maison californienne Beringer à Crushpad où les participants ont procédé aux vinifications -sur Crushpad lire aussi mes notes ici, ici et ici-, en passant par le français Inter Rhône, qui inscrit cette action dans son extensif plan de communication destiné aux US.
Par ailleurs, et puisque nous parlons télé, difficile de passer sous silence le projet français Edonys, « première chaîne internationale dédiée aux produits de la vigne ». Le projet attend l’aval du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel avant de pouvoir être lancé. La décision du CSA est particulièrement attendue puisque le concepteur du projet a demandé à ce qu’Edonys ne soit pas assujetti à la réglementation française, invoquant le fait « qu’il était essentiel de pouvoir effectuer la promotion des vins et vignobles sur l’antenne d’Edonys ». Assistera-t-on à un précédent autorisant un média à ne pas respecter la loi Evin ? La décision devrait tomber le mois prochain : à suivre…Rédigé à 10:46 dans Cible "jeunes", Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous participons cette année à l'événement et programme de conférences LE WEB 09 qui se tiendra à Paris les 9 et 10 décembre prochain au CENTQUATRE. Au plaisir donc de vous y croiser !
Lieu d'échanges et de débats sur les dynamiques & [r]évolutions web 2.0, ce forum réunit de nombreuses sommités et gourous d'internet et des médias numériques à l'international, avec comme chaque année un programme de conférences très dense.
Ce lieu sera de nouveau une caisse de résonance particulière pour témoigner des enjeux et de l'impact de ces nouveaux médias et canaux dans la communication des marques en général. Nous y porterons bien sûr un regard spécifique appliqué au marketing des vins, champagnes et spiritueux, en écho notamment aux notes Vin 2.0 publiées cette année sur les réseaux sociaux du vin (Cf. Cas marketing / Livre blanc).
A ce titre, il convient de relever la participation en 'Key Speaker' du désormais iconique mais encore accessible Gary Vaynerchuk @ Wine Library TV, présenté tout de même comme le "7-figure book deal wine blogger"... !
A suivre en direct sur SOWINE/Twitter, via SOWINE/Facebook et sur ce blog bien sûr.
Rédigé à 15:28 dans Actualités SOWINE, Cible "jeunes", Innovation, Marketing, Tendances, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Une initiative que je trouve particulièrement intéressante : du 11 au 14 novembre, la marque du groupe Heineken Desperado s’installera sur la Mezzanine du Palais de Tokyo à Paris.
Pour l'occasion, 30 magazines (dont Les Inrocks) ont revisité la signature de la campagne média "Imagine" de la marque, et les artistes du collectif le "9ème Concept" proposent leur regard sur les bouteilles hors série de Desperados. Ils animeront en parallèle des ateliers de performances live.
En visiteuse assidue du Palais de Tokyo, j'irai bien entendu voir l'exposition, curieuse de découvrir comment publicité et alcool s'affichent ici pour se mettre au service de l'art contemporain.
Marques d'alcool et art contemporain, lire aussi mes notes à ce sujet ici, ici, ici et ici.
Rédigé à 10:22 dans Art, Bière, Cible "jeunes", Inspirations, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Sixième édition parisienne du Whisky Live jusqu'à hier, la grand messe des scotches, bourbons et autres whiskies, avec pour thème cette année le multimédia -les organisateurs souhaitant "explorer les différentes possibilités offertes par le numérique, par les applications interactives et par d'autres supports innovants afin que l'expérience sensorielle autour de la dégustation s'en trouve décuplée". Belles découvertes côté whiskies, déception côté promesse multimédia.
Parmi les concepts intéressants : celui de la dégustation «audio», l'occasion pour les amateurs de goûter un verre de Glenmorangie Signet tout en étant plongés dans un univers sonore unique, mettant en valeur les méthodes d’élaboration et les techniques de dégustation propres au whisky. Une bande son d'une dizaine de minutes offrant une bonne formation à la dégustation du whisky : une approche certes très conceptuelle, mais qui a le mérite d’utiliser la technologie au profit de l’optimisation de l’expérience de dégustation.
A part ça, dommage que l'offre multimédia se soit pour l'essentiel résumée aux écrans plats disposés un peu partout, tactiles pour certains d’entre eux, présentant des vidéos ou des images sur l’histoire d’une marque ou sur les différentes étapes de l’élaboration du whisky. Rien de révolutionnaire. Et un profil Twitter qui n’a pas tweeté une seule fois du weekend…
Côté approche produit pure, j'ai particulièrement apprécié l’atelier sur les accords mets-whisky, proposé par les Classic Malts. Une approche dynamique et fraîche sur un sujet classique peut se montrer parfaitement efficace. Je recommande un Glenkinchie 12 ans avec une madeleine à la gelée d’oranges pour savoir de quoi il en retourne !
Finalement, le Whisky Live est un salon avant tout plaisant et efficace pour la pléthore de produits en dégustation, venus des quatre coins du monde, pour l’ambiance qui en émane et pour son organisation très professionnelle. La promesse événementielle quant à elle ne répond pas aux attentes immédiates du visiteur, surtout s'il est un tant soit peu amateur de nouveautés technologiques et autres applications web 2.0 sur le sujet spiritueux. Elle a cependant le mérite d'inscrire le salon dans une dynamique de modernisation de l'image du produit et de rajeunissement de la cible. A suivre...
Philippe-Alexandre
Rédigé à 14:26 dans Cible "jeunes", Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En pleine saison des foires aux vins, c’est désormais inévitable, toutes les enseignes de la grande distribution essaient d’attirer l’attention des amateurs sur leur sélection de crus à ne pas manquer. Pour certaines, toutefois, on a l’impression que la Foire aux Vins de septembre demeure un mal nécessaire, une forme d’obligation qu’on ne prend plus aucun plaisir à remplir, une sorte de réunion de famille avec beaucoup de sourires qui sonnent faux. Difficile alors de susciter un véritable intérêt pour l’opération et de faire abonder les chalands qui viendront vider les linéaires du rayon vins.
C’est dans ces moments qu’une approche globale de style « lifestyle » peut faire mouche. Je pense à Monoprix qui a réussi à se démarquer des autres grandes enseignes en adoptant une philosophie en phase avec le mode de vie et de consommation de ses clients.
On se rend bien sûr chez Monoprix pour y faire ses courses par obligation alimentaire, comme tout le monde, mais aussi pour ce petit plus, cette approche ami-ami développée par l’enseigne depuis quelques temps déjà. Que l’on pense au magazine tendances Monop’, publié quatre fois par an autour d’une thématique précise -ce mois-ci, la Hollande ; au nouveau site de tendances de l'enseigne, Fresh'n'Fashion -j'en recommande vivement la version application I-Phone ; ou encore au jury de consom-acteurs Monoprix Gourmet présidé par Bettane & Desseauve -lire la note à ce sujet ici-, on ne peut pas nier les efforts fournis par Monoprix pour faire partie du quotidien de ses clients... avec succès, à en juger par le nombre de groupes du type "Monoprix c'est ma deuxième maison" qui existent sur Facebook !
Bien évidemment, dans un contexte comme celui de la Foire aux Vins, cette philosophie a ses avantages puisqu’elle confère d’emblée une forme certaine de sincérité et de légitimité quand vient le temps de proposer et de faire découvrir des vins aux consommateurs. Les promotions quotidiennes -3 bouteilles pour le prix de 2- ou la mise en avant des vins élus par le jury Monoprix Gourmet s’inscrivent alors dans un cadre beaucoup plus large et semblent naturelles, surtout lorsqu’on les compare aux initiatives d’autres enseignes qui ne soignent pas vraiment la sélection de leur rayon vins 11 mois sur 12 et qui essaient de nous convaincre de leur bonne foi le mois de septembre venu.
Dans le contexte des foires aux vins de cet automne, la fourmi Monoprix, ayant bien travaillé toute l’année, fait un beau pied de nez aux cigales de la GD et arrive même à être crédible dans le rôle de caviste de quartier. Si vous n'y êtes pas encore allé, vous avez encore deux jours pour en profiter : rendez-vous dans votre Monoprix pour les belles découvertes et les bonnes affaires de la Foire aux Vins, jusqu'au 20 septembre.
Rédigé à 14:51 dans Actualités SOWINE, Cavistes, Cible "jeunes", Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 17:07 dans Actualités SOWINE, Ah les Femmes !, Cavistes, Cible "jeunes" | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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L'univers du vin n'échappe pas aux spécificités culturelles, fort heureusement, cela fait partie de son charme. En cette période de choix de destinations de vacances, un petit aperçu de manières bien différentes d'aborder la communication autour du vin selon que l'on se trouve en France, aux Etats-Unis ou en Espagne...
J'ai été amusée de lire récemment l'information selon laquelle l’état de l’Alabama, aux États-Unis, a interdit la vente du vin Cycles Gladiator pour cause d’étiquette jugée rien de moins que pornographique. L'objet du délit : cette illustration de 1895 du peintre français G. Massias.
Une pudeur toute américaine, qui rappelle le cas de château Mouton-Rothschild, contraint de prévoir une étiquette « vierge » pour commercialiser son millésime 1993 aux États-Unis, le dessin au fusain d’une jeune femme nue (Balthus) choisi pour habiller le flacon n’ayant pas reçu l’aval du gouvernement américain.
Dans le cas des vins Cycles Gladiator cependant, la presse américaine a largement relayé l'information, se moquant de la décision de l'organisme de contrôle des boissons alcoolisées de l'Alabama. Une réaction plutôt rassurante (même si côté contraintes législatives et sur d'autres critères, la France n'a rien à envier à personne). Je ne crois pas qu'il s'agisse là d'une nouvelle façon de diaboliser le vin, mais d'une perspective culturelle qui autorise certains univers de communication et en interdit facilement d'autres, fonction du degré d'appréciation délictuel.
A ce titre, et toujours concernant la dimension sexuelle ici dénoncée, faut-il imaginer que non seulement l'iconographie mais aussi la terminologie de certains vins soit à terme également bannie lorsqu'elle est trop évocatrice ? Quid du nouveau wording choisi par certain producteurs anglo-saxons pour désigner leurs vins nouvellement élevés sans passage par les fûts de chêne -crise économique oblige, certains vignerons réduisent leurs coûts de production et n'utilisent plus les onéreux fûts de chêne neufs ? Les classiques «Unoaked» et «Inox» côtoient en effet maintenant de plus évocateurs «Virgin», «Naked» et «Nude». Je vous invite par ailleurs à lire l'intéressant billet d'Eric Asimov du NY Times paru la semaine dernière sur le thème "Could the Recession Change the Taste of California Wine".
Que ce soit pour les pourfendeurs de consommation d'alcool ou pour ceux qui préconisent une consommation responsable, alcool et communication ne font pas bon ménage lorsqu'ils abordent certains thèmes sensibles comme la santé, la conduite, la performance sportive ou intellectuelle, la réussite sociale et sexuelle, et ce avec des degrés d'appréciation et d'application différents selon les pays. La consommation des mineurs est bien évidemment également concernée. Toujours aux États-Unis, on se souvient du projet de lancement d'un vin pour la sortie du film Ratatouille, à l'effigie du petit héros Rémy, qui avait fait cas d’école en 2007 : le vin ne s’était jamais retrouvé sur les tables, sous la pression des associations et du California Wine Institute -voir ma note No Mickey Wine : Disney bat en retraite.
Une décision qui aurait probablement rencontré un écho similaire en France sur un sujet aussi sensible -consommation des mineurs voire, ici, influence du produit sur les enfants. Que penser alors de l'étiquette du vin de l'État de Washington L'Ecole n°41, qui représente la winery sous forme d'un dessin enfantin? Je me souviens d'avoir été réellement surprise à la découverte de cet habillage dans les linéaires lors de ma visite des vignobles d'Oregon et de Washington l'an dernier... lire ma note à ce sujet ici.
Cela dit, la question se pose aussi de savoir où commence l'éducation des jeunes -voire des enfants- sur le sujet "alcool" et à quel moment le fait de communiquer devient influence néfaste. N'y a-t-il pas un sens à parler de vin à des populations réceptives en les éduquant sur le sujet, en leur apprenant la bonne manière de consommer, en partageant avec elles la dimension culturelle du produit, a fortiori dans des pays historiquement producteurs ?
A ce titre, je trouve particulièrement symbolique que ce soit le livre espagnol pour enfants El Estornino Saturnino en la Tierra del Vino qui ait remporté le prix du meilleur livre sur le vin aux Gourmand World Cookbooks Awards organisés récemment... à Paris. Comme quoi, on peut juger convenable que les enfants aient un contact privilégié avec la vigne et le vin dès un jeune âge. Par l’entremise d’un livre qui raconte l’année passée dans la Rioja d’un oiseau blessé recueilli par un viticulteur, les petits Espagnols sont exposés à la réalité viticole de leur pays sans que les autorités concernées ne montent l’affaire en épingle sur l’autel de la santé publique.
Je serais agréablement surprise que le livre vienne à être traduit et édité en France...
Rédigé à 15:16 dans Cible "jeunes", Insolites, Loi Evin, Packaging, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Une initiative intéressante du CIVB (Comité Interprofessionnel des Vins de Bordeaux) mise en place à Paris tous les mardis du mois de juin, et qui sera renouvelée dès le mois d'octobre prochain : les Apéros Vintage de Bordeaux.
L'idée : faire déguster chaque semaine des vins de Bordeaux à une cible jeune dans des bars "branchés" parisiens. Lieux choisis avec soin -L'Andy Wahloo, Le Progrès, Les Disquaires, Chez Jeannette et Le Plastic-, programmation rock et animations en conséquence. Une opération visant clairement à désacraliser le vin de Bordeaux et à démontrer à la cible "jeunes" qu'elle aussi peut boire ce vin à l'image classique et haut de gamme, y compris en dehors des dîners et autre occasions de consommation traditionnelles.
L'initiative est intéressante en ce qu'elle propose une désacralisation du vin de Bordeaux et s'adresse à une nouvelle cible -travaillée par ailleurs à d'autres niveaux par le CIVB et l'Ecole du Vin. On peut y voir deux objectifs principaux :
Une forme de réponse aux questions : qui a dit qu’il fallait être amateur de vins pour apprécier un verre de Bordeaux ? Qui a dit que le Bordeaux ne se dégustait qu’au cours d’un repas traditionnel ? Qui a dit qu’un bon vin de Bordeaux devait forcément être hors de prix pour être bon ? Et sous-entendue dans l'accroche : "les vins de Bordeaux : des vins « branchés » qui vont vous étonner !"
A partir de là, l'opération "Apéros Vintage de Bordeaux" est cohérente et plutôt bien menée : des lieux branchés, du vin de Bordeaux -blanc, rosé, rouge et crémant au choix- servi gratuitement et à volonté (à condition d'accéder au bar) de 19h à 21h, une signalétique graphiquement bien pensée et assez visible -affiches, T-shirts et verres en particulier-, une programmation rock et des happenings plus ou moins percutants, le tout dans une ambiance décontractée et festive.
Les différents Apéros Vintage ont indéniablement rencontré le succès en termes de fréquentation -attention à l'image cependant quand, trop rapidement dans la soirée, il n'y a plus ni verres, ni vin, ni place. Et ils ont sans aucun doute plu à la cible -c'est toujours agréable de se faire offrir des coups à boire. Je me pose quand même plusieurs questions du point de vue de la stratégie et des objectifs :
A vouloir trop désacraliser le vin, ou à vouloir recruter une cible qui potentiellement, parce qu'on l'aura captée tôt, restera fidèle à la marque, ne prend-on pas le risque de ternir cette image ou de donner une image inappropriée ? Je me souviens du choix stratégique de la maison de champagne Canard-Duchêne qui, il y a quelques années, avait préempté le territoire de consommation des soirées et autres galas de Grandes Écoles. Une initiative louable, dans l'espoir que les jeunes -et par définition futurs- consommateurs retiennent la marque comme celle qui les aura accompagnés dans leurs "plus belles années". Problème : quelques années plus tard, lorsque ces cibles deviennent acheteuses de champagne parce qu'amatrices, intégrées socialement et à fort pouvoir d'achat, elles se souviennent de la marque comme d'une marque "cheap" qui a accompagné leurs soirées beuveries et s'orientent vers des marques à valeur perçue plus premium...
Concernant les Apéros Vintage de Bordeaux, le pari me semble réussi du point de vue popularité et plaisir -de bons moments passés, dans une ambiance décontractée et animée -avec une mention spéciale pour la soirée Chez Jeannette, particulièrement réussie à tous points de vue. S'agissant des producteurs de Bordeaux, je trouve cependant dommage que ce succès populaire se fasse, de fait, au détriment de la dégustation et de l'apprentissage : on ne vient pas pour « déguster » et découvrir d'autres vins de Bordeaux, on vient pour boire et passer un moment sympa. Et finalement, peu importe qui organise et offre les coups à boire !
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Un peu de poésie gustative...
"Ce matin j'ai vu une pomme
Assoupie sous une libellule
Drôle d'endroit pour faire la bulle !
En équilibre sur la branche
Elle jouait les funambules
Dorée par le soleil
Drapée dans son sommeil
Elle attendait, souriant au vent
L'éternel recommencement"
Une fois n'est pas coutume sur ce blog, c'est un bien joli produit sans alcool que je présente aujourd'hui. Bon Pommillon, créé par la maison Le Paulmier, artisan normand de la pomme, est le premier jus de pommes bio pétillant sans alcool haut de gamme : une boisson naturelle biofestive issue de l'assemblage de trois variétés de pommes aromatiques, sans sucres ajoutés.
Je trouve l'idée de la maison Le Paulmier particulièrement séduisante :
Bon Pommillon est aussi la preuve que la place des petits producteurs indépendants dans l'univers très marketé du food et du drink a encore de beaux jours devant elle, à instar d'un Michel & Augustin, pour ne citer qu'eux. Preuve en est le succès de référencement de Bon Pommillon, vendu par les meilleures épiceries et lieux de consommation à Paris et ailleurs, dont Colette -voir la liste des points de vente ci-dessous.
Je suis impatiente de goûter les autres produits des collections Le Paulmier, à suivre donc. En attendant, je ne saurais trop vous recommander de tester Bon Pommillon. Bonne dégustation !
Rendez-vous avec Bon Pommillon :
COLETTE - 213 rue Saint Honoré - Paris 1
Bread & Roses - 17 rue de Fleurus - Paris 6
Épicerie des Saints Pères - 23 rue des Saints Pères - Paris 6
Épicerie Fine Rive Gauche - 8 rue du Champ de Mars - Paris 7
Maison Carton - 150 avenue Victor Hugo - Paris 16
Bio Prestige - 92 rue des Batignolles - Paris 17
Rédigé à 12:18 dans Actualités SOWINE, Cible "jeunes", Gourmandises, Lancement produits, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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