Rédigé à 10:43 dans Actualités SOWINE, Advertising, Architecture, Art, Bière, Branding, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Moustache, Oenotourisme, Packaging, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Alors que vient de s'ouvrir l'édition 2014 du salon Vinexpo Asia-Pacific, je ne saurais trop conseiller à tous ceux qui s'y rendent de passer sur le stand de Château la Favière, qui propose aux visiteurs de partager une expérience pour le moins inhabituelle : une dégustation couplée à une découverte musicale personnalisée, choisie par le visiteur en fonction du vin qu'il déguste.
Au programme : trois morceaux composés en exclusivité pour La Favière. Trois créations fidèles au rythme des vins proposés : Muse, Château La Favière et Intégrale pour une parfaite symbiose avec la dégustation. Les partitions des airs musicaux ont été pensées pour suivre la progression de la dégustation dès les premières notes aromatiques et mettre l’ensemble des sens en éveil. Ici, l’objectif est de découvrir la mélodie du vin et d’en capter les moindres inflexions.
si je trouve l'idée de l'expérience musicale particulièrement pertinente dans un contexte "salon" où la capacité de différenciation sur un stand est primordiale, c'est surtout la cohérence de la communication du domaine qui m'interpelle ici : la musique fait partie intégrante de l'histoire du Château depuis ses début, et se décline de manière évidente sur l'ensemble de son univers de communication : des étiquettes des flacons aux contenus du discours en passant par le site internet, la découverte des trois vins du domaine se fait en musique, au rythme des mélodies du vin.
Retrouvez Château La Favière sur Vinexpo Hong Kong le Hall 3 (niveau 3), STAND JK 50-15 et sur www.lafaviere.fr.
Rédigé à 17:32 dans Actualités SOWINE, Art, Innovation, Inspirations, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Depuis le 3 février dernier, la marque de whisky Ballantine’s (groupe Pernod) propose à chacun de réveiller son esprit entrepreneurial pour imaginer son concept de bar idéal. À chacun ? En réalité, ce sont surtout les jeunes entrepreneurs qui sont la cible de cette opération de brand content ingénieuse.
Le principe est simple : les jeunes talents créatifs désireux de relever le challenge du « Bar Project » sont invités à déposer leur candidature sur la page Facebook de Ballantine’s France jusqu’au 22 mars. Un jury d’experts – composé de Mathieu Deslandes (Directeur Marketing Ballantine’s France), Simon Baldeyrou (Directeur Général Deezer France), Hirmane Adoulhakime (Directeur Artistique Chacha Club) et Laura Leonard (Scénographe et Architecte d’intérieur) – sélectionnera, le mois d’avril venu, trois projets se distinguant par leur créativité, leur attractivité, et bien sûr leur lien avec l’univers Ballantine’s. Au mois de mai, les projets des finalistes seront soumis aux votes des fans, qui désigneront le grand vainqueur le 17 juin prochain. Ce dernier verra son concept se concrétiser, pendant un peu plus d’un mois, avec l’ouverture d’un bar éphémère au premier étage du Chacha Club (Paris 1er).
Alors, séduite la jeunesse ? Il faut dire que Ballantine’s ne lésine pas sur les moyens pour créer le lien avec ses ambassadeurs de demain. Dans la démarche d’abord, le fait de lancer un défi ambitieux, à une génération que l’on se plaît à qualifier d’aventureuse et à qui l’on prête un véritable engouement pour l’entreprenariat (d’aucuns diront nouveau Saint Graal), s’apparentant à une réelle recherche d’insight. Dans le choix des canaux ensuite, Internet et plus particulièrement les réseaux sociaux incarnant le principal terrain de jeu des digital natives. Dans l’univers de communication enfin, en témoignent les illustrations stylisées sobres et chics dans l’air du temps (G.H.Mumm n’est pas loin dites-vous ?), mais aussi le discours de la marque orienté « jeunes ».
Jolie façon d’enrichir son univers de marque « l’air de rien », l’opération est aussi le moyen pour la marque de développer son storytelling. Elle n’a ainsi de cesse de rappeler, dans sa communication, l’esprit créatif et entrepreneurial de son fondateur, dont est inspiré le concours « Le Bar Project ». Un bon moyen également pour Ballantine’s de rappeler qu’elle accompagne depuis quelques années de nombreux réseaux de jeunes entrepreneurs… La cohérence comme maître mot. Une opération originale, intelligente et bien pensée. Il vous reste jusqu'à demain pour y participer !
-Laëtitia
Rédigé à 12:06 dans Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
J-10 ! Dans une semaine, du 24 Février au 26 Février 2014, VINISUD ouvrira ses portes à Montpellier.
Salon référence des vins du Sud et de la Méditerranée, VINISUD rassemble la majorité des producteurs de vins méditerranéens et acheteurs professionnels de tous les continents, contribuant ainsi à ouvrir la Méditerranée aux nouveaux marchés du vin !
La SOWINE Team sera présente pour toute la durée du salon afin d'animer le Pavillon 2.0 de VINISUD situé au coeur du salon Hall B3, allée B, Stand 12. Réjouissances et Wifi garantis !
Comme en 2012, il s'agit d'un espace dédié à la communication digitale sur le vin qui rassemblera les visiteurs autour d'ateliers dédiés à la convergence du web et des vins de la Méditerranée et offrira aux blogueurs internationaux un lieu privilégié pour se retrouver, échanger et communiquer. Le Pavillon 2.0 héberge également la Web TV de VINISUD qui relaiera notamment des Garnds Entretiens avec des personnalités clés du monde du vin.
Pour préparer votre visite, voici le programme détaillé des Ateliers et conférences qui se tiendront sur le Pavillon 2.0 pendant toute la durée du Salon.
D'ici là, retrouvez toute l'actualité des vins de la Méditerranée sur le blog VINISUD.
Toujours pour préparer votre venue, voici la liste des Master Classes et le programme des dégustations :
Rédigé à 12:28 dans Actualités SOWINE, Innovation, Inspirations, Lancement produits, Loi Evin, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Le VITeff est le Salon International des Technologies des vins Effervescents (The Sparkling Wine Technology Exhibition), c’est le seul salon international dédié uniquement à ces techniques.
Lieu d’échanges et de réflexions, le VITeff, c’est aussi un Forum international qui en fait le rendez-vous incontournable pour l’ensemble des acteurs de la filière.
Pour sa 12ème édition, le VITeff a inauguré ce matin un nouvel espace interactif au nom évocateur : le « Pavillon 2.0 ».
Cet espace inédit propose une programmation riche et conviviale pendant les 4 jours du salon.
Rassemblant 3 espaces en un lieu unique d’échanges, l’objectif du Pavillon 2.0 est de donner les clés aux acteurs de la filière des vins effervescents afin qu’ils puissent identifier les défis mais aussi anticiper les opportunités que l’émergence du web 2.0 et des dernières technologies numériques (QR-Code, réalité augmentée, etc.) fait naître.Glissé entre le Plateau TV et l’Espace Lab, vous pouvez, sur l’Espace Lounge, échanger et rencontrer blogueurs français et internationaux, ou des start-up locales 2.0, et profiter d’un temps de calme pour faire du "business" en toute décontraction.
Le Plateau TV est également installé sur le Pavillon. Pour suivre l'actualité en temps réel, les vidéos sont partagées sur l’ensemble des réseaux sociaux (la chaîne Youtube, la Page et l’événement Facebook et le compte Twitter).
Tous les jours dès 10h, sur l’Espace Lab
des formations courtes de 30 min sont proposées aux visiteurs et aux
exposants. Les thèmes abordés sont axés sur la maîtrise et la
compréhension des nouvelles technologies au sein d’une exploitation et
sur leur utilisation optimale.
N'hésitez pas à nous rendre visite sur le Pavillon 2.0, une partie de la SOWINE Team est sur place et participe à son effervescence pendant toute la durée du salon !
Rédigé à 16:31 dans Actualités SOWINE, Champagne, Innovation, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
On n’a de cesse de le constater : l’épicentre de la croissance dans l’industrie des spiritueux s’est déplacé vers l’Est ! L’étude « L2 Digital IQ Index®: Spirits APAC » - dont l’objectif est d’évaluer la puissance digitale de 57 marques de spiritueux en Chine, au Japon et à Taïwan -, a ainsi dévoilé en mai dernier que la croissance globale de l’industrie des boissons s’élevait à 2,4% en 2012, versus 5,2% au sein de la zone Asie Pacifique. L’accroissement des ventes de spiritueux premiums dans la région représente, en outre, le double de celui de spiritueux standards … De quoi faire rêver les marques d’alcool, qu’elles soient locales ou globales !
Mais la faculté d’adaptation
des acteurs qui souhaitent pénétrer le marché Asie Pacifique est de mise ;
ne s’implante pas qui veut... Plusieurs traits saillants distinguent ainsi le
marché des spiritueux Asie Pacifique :
De belles opportunités en somme, au nombre desquelles le potentiel d’innovation, de l’e-commerce et des stratégies CRM, couplées à la menace de la contrefaçon qui s’étend, au grand dam des marques de luxe et artisanales, à la quasi-totalité des secteurs.
Dans l’ensemble et malgré les opportunités offertes, le marché Asie Pacifique reste néanmoins largement sous-investi par les marques de spiritueux, dont le bilan en matière de digital est plutôt décevant. En effet, actuellement, une marque globale sur cinq ne possède pas de site en chinois, tandis que deux tiers des marques n’éditent pas de contenus vidéo sur leur site japonais (et ce malgré le fait que la consommation de vidéos par les japonais soit 50% plus élevée que la moyenne…). L’outil mobile, must-have dans cette région, est également négligé : moins d’un quart des marques proposent une version de leur site web dédiée mobile et seulement une poignée d’entre elles ont lancé des applications dans le langage local.
Finalement, seule la marque de cognac Hennessy réussit à tirer clairement son épingle du jeu, puisque selon l’étude, il s’agit de la marque la plus compétente en digital à la fois en Chine, au Japon et à Taïwan. A noter la belle performance de Johnnie Walker, n°2 en Chine et à Taïwan (le n°2 au Japon étant le whisky Jack Daniel’s). Figurent également dans le top 5, tous pays confondus, Rémy Martin, Campari, Absolut Vodka, Moutai, Glenmorangie et Ballantine’s.
En substance, l’étude met donc
en exergue le fait que la conquête de nouveaux marchés asiatiques passera, et
ce n’est plus un secret, par le développement du pan digital des marques :
une belle marge de progression pour l’avenir donc.
-Laëtitia
Rédigé à 17:09 dans Branding, Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Cette année encore, le Festival International de la Publicité de Cannes a décerné ses Lions et autres Grand Prix, une occasion pour nous de réaliser notre petite enquête annuelle (retrouvez ici l'édition 2012) sélectionnant les plus belles récompenses pour desceller les campagnes les plus créatives dans l’univers des alcools… Alors, toujours en berne l’inventivité des marques de vins & spiritueux ?
Pas tant que ça... pour les bières ! Sans grande surprise, les marques de cervoises rivalisent d’inventivité pour immerger toujours plus leur consommateur dans une expérience de marque.
Tendance qui se dessine depuis quelques années maintenant, l’implication des fans au cœur du système publicitaire est à son comble cette année et apporte un véritable souffle de fraîcheur à une communication souvent déployée autour des mêmes poncifs de boisson virile et simple à consommer.
HEINEKEN, très bel exemple de ce marketing participatif, remporte ainsi le Grand Prix de ce Festival dans la catégorie « Creative Effectiveness » avec sa campagne intégrée « Legendary Journey ». Originale et décalée, l’opération multicanale replace le consommateur au centre des attentions : héros de sa propre vie, le consommateur HEINEKEN devient une Légende. L’idée créative est alors de déployer cet insight en montrant des démonstrations de sa « Legendary Behaviour ». Après un spot publicitaire présentant la « Legendary Date » d’un jeune homme, les fans de la page Facebook ont été invités, à leur tour, à faire preuve d’une « Legendary Attitude » en participant à l’opération #Serenade… Les fans devenant acteurs de la campagne ont pu faire leur demande de rendez-vous galant à travers une « Sérénade » écrite par eux et jouée en direct par le même orchestre du spot télévisuel sur un show de 8 heures diffusé sur Youtube.
Dans cette mouvance également, la marque de bière CARLSBERG ne manque pas d’imagination pour plonger son consommateur dans une véritable expérience. Avec son film viral « Poker », récompensé d’un Lion de Bronze, la marque réinjecte toujours plus de valeurs humaines dans sa communication en axant le message sur l’amitié. Le pitch ? Au milieu de la nuit, un groupe de jeunes passe un appel à leurs meilleurs amis respectifs pour venir les sortir d’une partie de poker qui a mal tourné. Leur requérant d’apporter 300 euros pour les sortir d’affaire, les meilleurs amis doivent alors passer l’étape d’une mise en scène des moins rassurantes pour venir aider leur ami en détresse. Arrivés au bout de leur peine et du défi lancé par leur camarade, le meilleur ami se voit alors surpris et récompensé d’une bière bien méritée… « Standing up for a Friend » apparait et signe cette expérience qui replace les instants partagés entre amis au cœur de la promesse de la marque.
Implication et participation du consommateur se retrouvent également cette année dans le film de 90 minutes « The Movie Out Here » de la marque de bière la plus iconique du « Western Canada » KOKANEE. Lion d’Or dans la catégorie Brand Content et Entertainement, cette comédie produite par KOKANEE célèbre encore une fois le succès des marques empruntant leur codes aux supports de loisirs traditionnels. Ici, l’engagement des consommateurs est total : choisis sur casting par la marque pour devenir les acteurs de cette « buddy comedy » (rendant hommage au Western Canadien typique), les fans jouent et vont jusqu’à proposer leurs propres accessoires, voter pour le bar qui figurera dans le film et participer à la bande originale. Une campagne intégrée réellement réussie qui trouve ses relais sur tous les canaux de communication : au cinéma, à la télévision mais aussi à la radio, en retail, in-bar, online, sur les médias sociaux et à travers des opérations RP.
Pas de tendance particulière pour le film « Beer Chase » de la marque CARLTON & UNITED BREWERIES récompensée du Lion d’Or dans la catégorie Films Alcools mais un sourire aux lèvres qui nous fait l’évoquer ici. Fidèle à l’humour qui caractérise souvent les campagnes de marque de bières, CARLTON utilise le bon vieux ressort publicitaire de l’hyperbole pour nous vanter les mérites de sa boisson et nous amuse avec une course poursuite très eighties et des plus absurdes.
Autre alcool, autre style, autre Lion d’Or : ABSOLUT s’est encore une fois surpassé dans l’hyperpersonnalisation à travers son opération ABSOLUT UNIQUE primée cette année dans la catégorie Design. Habituée des innovations packagings avec des éditions limitées mythiques comme Absolut Disco, Absolut Rock ou encore Absolut Illusion, en 2012, la marque de vodka est allée plus loin encore dans la redéfinition de l’édition limitée. L’idée ? Créer 4 millions de bouteilles uniques faisant de chacune d’elles une véritable édition limitée en soi. Chacune d’elle a ses propres couleurs pop et son numéro : une manière d’offrir l’exclusivité à chaque consommateur. Revisitant la manière de produire ces flacons et de traiter la décoration de leur verre, la marque a su encore une fois rendre toujours plus iconique son packaging.
Côté vin, sans grande surprise, la créativité n’est pas à son comble cette année encore, nous avons cependant relevé la communication globale originale et intéressante du domaine NINE SUNS de la famille Chang implantée dans la région de la Nappa Valley. En collaboration avec Landor Associates, la marque a développé une communication subtile et inattendue autour de l’héritage chinois de la famille. Dans un film institutionnel, l’histoire de NINE SUNS est déployée tout en poésie justifiant les choix graphiques choisis pour incarner la marque. Le storytelling onirique évoquant l’art et la science de l’élaboration d’un vin au prisme de la culture asiatique modernise les codes du vin et fait entrer les supports de communication du domaine NINE SUNS dans un design contemporain et disruptif. Une communication remarquable et surprenante qui a valu un Lion d’Or dans la catégorie Design Produits.
-Clémentine
Rédigé à 13:18 dans Advertising, Bière, Branding, Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Êtes-vous SO Vine ?
Rachetée par Twitter fin 2012, Vine est une application de partage de vidéos permettant de filmer des séquences d'un maximum de 6 secondes et de les partager sur la plateforme de microblogging. L'application est disponible pour le moment sur iPhone et iPod Touch.
Tout comme sur Twitter où les messages sont limités à 140 caractères, Vine propose donc un format court pour les vidéos. Et ces vidéos qui tournent en boucle, ont un côté Gif très amusant. Et très en vogue !
#insidesowine #wine #champagne #spirits vine.co/v/bw37irBPH55
— SOWINE (@SOWINE) March 12, 2013
Nous ne pouvions pas ignorer le phénomène, car au-delà l’homonymie, on comprend bien le potentiel même sur un format condensé des contenus vidéos pour l’univers des vins et spiritueux, agissant sur un territoire d’expression expérientiel et naturel pour raconter les marques, les vins, les maisons, les histoires, les producteurs, les dégustations, les rencontres, les événements.
En complément de Facebook, d'instagram, de Twitter et de Pinterest, les marques s’offrent ainsi du contenu supplémentaire à valeur ajoutée et une viralité potentielle, à condition que le contenu soit bon. Or ce qui s’affirme très rapidement sur la plateforme, c’est aussi la créativité. Des tweets vraiment captivants en 140 caractères c’est de l’art, mais une vidéo de 6 secondes ouvre le champ exploratoire et les possibilités ! Une bonne direction artistique, une bonne idée pour se différencier, et la vidéo en boucle peut se rapprocher de l’effet connu du Gif, voire du slow motion que les marques affectionnent depuis deux ans.
Il n'est pas prévu de pouvoir "Viner" des vidéos trouvées sur le web. Vine a été créé pour faire du microblogging et non de la curation. Pour de la curation vidéo ou photo, Pinterest est déjà très installé. En revanche, une fois la vidéo réalisée, on peut la localiser grâce à l’API Foursquare, la commenter, la poster à grand renfort de hashtags, et la partager sur Facebook !
Certaines marques ont déjà expérimenté Vine et quelques publicités circulent sur Twitter. La première fut Toyota Espagne avec son mini film montrant une voiture miniature sortant de son iPad...
Et l'effet Vine a été particulièrement spectaculaire et marquant à l'occasion de la fashion week. Les fans, blogueurs et magazines de mode aux premiers rangs des défilés ont largement relayé leurs vidéos sur Vine.
Le service concurrence frontalement des applications déjà installées sur le marché comme Socialcam qui espérait devenir l'Instagram de la vidéo. Google tente également de percer le marché du partage de vidéo avec son application Youtube Capture lancée en décembre sur iOS qui permet de filmer et de partager directement une vidéo sur son compte Youtube et sur les réseaux sociaux.
Alors, on Vine ?
Rédigé à 12:33 dans Champagne, Innovation, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Le magazine Stratégies rapporte aujourd'hui dans sa newsletter l'initiative publicitaire de la marque FANTA qui a décidé, pour faire connaître un nouvel arôme, de littéralement faire goûter le produit au consommateur d'une manière très originale.
L'agence Ogilvy One Middle East de Dubai a pour cela conçu une publicité comestible : imprimée et glissée dans un blister, la page entière peut être arrachée du support dans lequel elle se trouve, être partagée et dégustée.
Une idée singulière qui n'est pas sans rappeler la publicité Volkswagen Golf R réalisée par Ogilvy Cape Town en 2011, et qui proposait déjà au consommateur de "manger la route".
En voilà une bonne idée : à quand la délectation de la dégutation d'un vin ou d'un spiritueux directement depuis la publicité, imprimée par exemple à l'encre Bordeaux ? Toujours mieux que l'encre sympathique... Et bien amené, ce sera même Loi Evin. Car quelle autre mission donner à la publicité que de créer une occasion de dégustation du produit promu ?
Rédigé à 12:28 dans Advertising, Innovation, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Loi Evin, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Nous avons toujours beaucoup d'amour pour nos clients et d'enthousiasme pour les projets que nous conduisons avec eux...
Certaines réalisations sont toutefois marquées d'une saveur particulière, qui tient à de nombreux facteurs, aux nombres desquels bien sûr, la durée, l'ambition, la complexité, l'ampleur, le cadre d'intervention, le champ d'expression, mais aussi les équipes et la qualité des échanges nourris qui participent et contribuent à créer une alchimie particulière.
Le nouveau portail web de l'interprofession Inter Rhône réunit toute ces conditions. Fruit d'une longue et savoureuse collaboration, depuis l'audit et le diagnostic jusqu'à la formulation de la stratégie digitale et sociale, la rédaction du cahier des charges, le suivi de projet avec les équipes techniques et rédactionnelles : ce site nous renvoie à nos convictions avec le sentiment du travail bien exécuté -Merci à Octave & Octave et Angie pour leur complicité !
vins-rhone.com est une parfaite vitrine de notre démarche quotidienne sur le web, à la fois en termes de design et d'ergonomie, du point de vue de son ton et de son angle éditorial, mais aussi et surtout en matière de stratégie de contenus et d'engagement avec l'ensemble des points de contacts, qu'ils soient vignerons, blogueurs, ambassadeurs ou consommateurs. Avec une problématisation des enjeux consistant à traiter la question de l'identité numérique et de la prise de parole en contexte social et conversationnel, dans une logique multilingues, multi-pays, multi-cibles (adhérents, professionnels, consommateurs) et multi-communications puisqu'elles varient selon les pays ou zones géographiques.
Bien loin du site institutionnel, ce portail multilingue prodigue des informations exhaustives sur la Vallée du Rhone et ses vins, dans un traitement à la fois accessible et pointu, adpaté aux néophytes, amateurs et professionnels, sa construction s'appuyant sur quatre chaînes de contenus :
DÉCOUVRIR | VISITER | PARTAGER | MAGAZINE > Planète Rhône.
Un espace est bien sûr dédié à l’œnotourisme en Vallée du Rhône, également adapté dans une version mobile, appuyée par une cartographie et une iconographie riches, décalées et dynamiques.
Transversal au site, dans un esprit deuxpointzéro, tête de pont de la démarche conversationnelle et de la stratégie d'engagement sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Pinterest), le site dédie un espace entier au partage d’expérience : un véritable carrefour d’informations relayant les articles des bloggeurs du monde du vin et aggrégeant les blogs de vignerons.
Fer de lance de la stratégie de contenus du nouveau site, le magazine Planète Rhône, riche et dynamique, est actualisé régulièrement et offre de nombreux échanges en transversalité sur le site.
A travers les différentes rubriques de ce magazine, le portail donne ainsi la parole au vignoble mais aussi aux amoureux du Rhône à travers le monde, qu’ils soient spécialistes ou amateurs. Et bien sûr, toutes les pages permettent aux internautes de partager leur expérience et d’échanger sur les différents contenus, qu’ils soient rédactionnels ou visuels.
Une V1.0 qui a vocation à être en constante évolution... à suivre, donc !
Rédigé à 12:40 dans Actualités SOWINE, Innovation, Inspirations, Loi Evin, Marketing, Oenotourisme, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Dans notre note L'audace comme valeur de marque, je vous présentais la très belle campagne Bold Choices pour la marque de de bourbon Jim Beam avec l'acteur Willem Dafoe. Je vous propose de découvrir ici le nouvel opus, avec le même crédo, revisant cette fois le concept de la part des anges...
Destiné à accompagner la montée en gamme de la marque, ce spot publicitaire annonce le lancement de Jim Beam® Devil's Cut™ (lire article complet de Marketing Daily : Jim Beam Devil's Cut Spot: Another 'Bold Choice'). A noter bien sûr : l'approche intégrée du dispositif et en particulier la démarche d'engagement “Unsuspecting Guys” sur Twitter.
Rédigé à 09:02 dans Advertising, Branding, Innovation, Lancement produits, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
En écho à notre note sur Rémy Martin V, je vous propose de découvrir aujourd'hui un nouveau "produit dérivé" du cognac lancé par une grande maison, cette fois destiné à la cible féminine : Courvoisier Rosé.
Annoncée en juin et lancée sur le marché américain, cette innovation consiste en un mélange de cognacs jeunes et de vin rouge. Cette liqueur à la robe de couleur rose vif titre à 18% pour un goût revendiqué de "pêches, fraises, framboises et abricots". Le produit est destiné à une consommation en cocktails et n'est pas recommandé 'straight'.
Empruntant quelques codes au cognac, Courvoisier Rosé est valorisé dans la bouteille classique Joséphine, qui rappelle que Napoléon était connu pour favoriser les cognacs d'Emmanuel Courvoisier. En l'espèce, ce Courvoisier Rosé est plus pensé pour Madame...
Je suis curieux de voir le succès que rencontrera cette innovation spécialement markétée pour les femmes. A l'évidence, Courvoisier cherche comme d'autres maisons de Cognac -à l'heure du brand stretching- à se développer sur de nouvelles cibles et autour d'instants de consommation mixologie et cocktails que le Cognac originel peine à satisfaire.
A noter par ailleurs que ce développement sur la cible féminine est un objectif annoncé du groupe Beam -propriétaire de Courvoisier- en particulier sur le segment des Tequilas [Sauza et Hornitos], qui s'appuie également sur ces initiatives : Jim Beam Red Stag, un bourbon aux infusions de cerises noires ; Skinnygirl Cocktails, marque rachetée en mars 2011 proposant des cocktails en premix, prêt-à-servir et à faible teneur en calories (cosmo, margarita et sangria) ; Pucker Vodka, des premix vraiment très girly dans un packaging assez saisissant...
Enfin, s'agissant de la stratégie de développement de la marque Courvoisier, il est intéressant de relever que la maison s'est lancée sur un nouveau parti-pris: communiquer, à la manière des whiskies, sur l'âge de ses cognacs, en lançant récemment, en Amérique du Nord, The Connoisseur Collection composée d'un 12 ans et d'un 21 ans. Avec cette initiative rendue possible par un investissement effectué depuis plus de deux décennies en matière de traçabilité, Courvoisier fait le pari que les consommateurs de malts, habitiués aux classifications d'âge plutôt que de 'qualité' (comme VSOP ou XO) verront plus de transparence et d'attrait dans cette approche. Là aussi, il s'agira d'analyser, avec un peu de recul, si ce scénario s'est avéré payant et s'il a permis de recruter de nouveaux consommateurs.
Rédigé à 10:09 dans Ah les Femmes !, Branding, Cognac, Design, Innovation, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Packaging, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
La nouvelle avait fait grand bruit (relire Rémy Martin V sème te rouble) : en septembre 2010, la maison de cognac Rémy Martin annonçait le lancement sur le marché américain de Remy V (prononcer 'vie').
Se rattachant à la catégorie « non aged distilled grape spirit », ce spiritueux obtenu en filtrant à froid les raisins d'automne de la Petite et de la Grande Champagne, passé par des tonneaux en cuivre sans vieillissement, ne tombe pas dans la catégorie d’un Cognac.
Lancé avec les codes cognac de la marque au centaure, ce flacon blanc (même bouteille que celle du cognac VSOP en ultra-blanc) porte fièrement l'emblème du V et n'est donc pas un cognac blanc.
Testé auprès des consommateurs américains sur quelques états, déployé plus largement depuis, il se destine à la mixologie et aux barmen pour élaborer des cocktails ! Voir la page Facebook de cette : Clearly Interesting.
Je vous propose de découvrir ici le clip mui caliente "Lay it on me"de la reine du R'n'B Kelly Rowland - l'un des gros cartons de l'année. Dans cette vidéo vue plus de 9 millions de fois sur internet, Remy V fait une très belle apparition à 2'55. D'après La Charente Libre, ce placement de produit rappelle que les blacks américains et le monde du hip-hop restent une clientèle chouchoutée par les grands du cognac.
Je m'interroge sur la perception des Afro-Américains d'un produit ultra-white qui serait marketé spécialement pour eux. Cela me rappelle une autre histoire mais ici, nous ne sommes plus en cognac, mais en "eau de V". Tout est dans le message !
De mon côté, j'attends la version cocktail avec Jus de Tomate en co-branding avec True Blood. Gimme some V !!!
The new Remy V spirit masterfully blends the savoir faire and the aromatic richness of the Rémy Martin House with the smoothness and mixability of a clear spirit. The finest grapes found in the heart of Rémy Martin's vineyard are hand-selected and harvested only once a year, at the beginning of each fall. Small batches are slowly distilled in traditional copper pot stills throughout the winter, then ice-cold filtered. The eaux-de-vie is left to rest all spring in order to bring out full aromas and flavors. The finished product, the exclusively crafted Rémy Martin V, is not a cognac. Rather than aged in oak barrels - the final step in the cognac making process - the liquid goes through a proprietary 14F (-10C) ice cold filtration process, giving it is brilliant transparent color, unique aroma and subtle taste with hints of pear and fresh mint.
Rédigé à 10:54 dans Cognac, Design, Innovation, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Packaging, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Du flacon à l’étui en passant par l’étiquette, le design packaging des champagnes et des spiritueux a connu une véritable révolution ces dix dernières années.
Entre le flacon, l’étui écrin et celui offrant un véritable "plus produit" au consommateur, le packaging est devenu un outil de communication incontournable.
C'est sur cette thématique que nous intervenons le vendredi 21 octobre à 14h30 dans le cadre du LUXE PACK MONACO sur une conférence intitulée "Champagnes & spiritueux haut de gamme : la révolution du design packaging".
Avec comme fil conducteur, les réponses aux questions suivantes : Dans quelle mesure le packaging des champagnes et spiritueux sert-il la stratégie d’image des marques ? Quelle est l’influence du packaging sur l’acte d’achat ? Le packaging prend-il le pas sur le produit lui-même ? Quelles sont les perspectives au regard des contraintes économiques, environnementales et légales ?
Nous serons bien sûr ravis de vous croiser sur le salon, avant/après la conférence, n'hésitez pas à nous contacter auparavant.
Rédigé à 16:45 dans Actualités SOWINE, Branding, Champagne, Cognac, Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Vous vous souvenez sans doute de Pommillon, le premier jus de pommes bio pétillant sans alcool haut de gamme lancé il y a deux ans par Benoît Simottel, fondateur de la Maison Le Paulmier. Récompensé par un Coq d'Or du Guide des Gourmands, -LA référence des guides pour les gourmands, dont l'édition 2012 vient de paraître-, Pommillon était le premier né de sa collection de jus haut de gamme, suivi bientôt par Pépinelle, sa déclinaison en version rosé, aux infusions de fleurs.
De cette jolie histoire naît aujourd'hui Pépin le Brut, une boisson pétillante artisanale sans sucre ajouté, fruitée et acidulée, assemblage des baies, des fruits et des épices du monde : elle réunit canneberge, gingembre et pommes de France pour un cocktail coloré de saveurs fraîches et citronnées.
Avec l'arrivée de Pépin le Brut, la Maison le Paulmier complète idéalement sa Family Collection, autant de produits innovants, naturels et savoureux créés pour toute la famille. Tous travaillés avec le fruit des vergers, ils sont élaborés uniquement selon des méthodes traditionnelles.
Au-delà des produits, qui sont excellents, et de la pertinence de la gamme -deux autres collections complètent la Family Collection : la Collection du Bocage, qui regroupe son cidre et son poiré du bocage, et la Collection Gourmande, qui rassemble ses vinaigres et autres délicieux condiments-, ce que j'aime chez Le Paulmier, c'est la poésie qui entoure chacun de ses produits.
Véritable artisan du verger et du bocage, entièrement dédié à la sauvegarde de la biodiversité de sa Normandie d'origine, Benoît Simottel met toute son énergie non seulement dans l'élaboration de ses excellents produits mais aussi dans les jolies histoires qui les ont fait naître, pour le plus grand plaisir des petits et des grands. A (re)découvrir de toute urgence dans les meilleures épiceries fines en France, en Suisse et au Japon.
Rendez-vous avec PÉPIN le Brut :
La Grande Epicerie de Paris - 38 rue de Sèvres - Paris 7
Dmets Dvins - 15 rue d'Auteuil – Paris 16
L’épicerie - 23 rue des Saints Pères - Paris 6
Épicerie Rive Gauche - 8 rue du Champs de Mars - Paris 7
Liste complète des points de vente sur www.le-paulmier.com
Toutes les actualités Le Paulmier et autres idées de cocktails à suivre sur la page Facebook www.facebook.com/lepaulmier
Rédigé à 11:06 dans Actualités SOWINE, Gourmandises, Innovation, Patrimonial | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
La question des réseaux sociaux du vin, leur émergence -et leur déclin voire disparition pour certains d'entre eux-, est un sujet que nous suivons bien sûr attentivement à l'agence et sur ce blog. Il est d'ailleurs intéressant de noter les évolutions constatées depuis mars 2009 et même juin 2010. Pourtant, le mouvement de fond reste le même : positionner une offre de contenus et de services online permettant de servir et satisfaire la recherche d'informations émanant des consommateurs et amateurs de vin, une dynamique que met parfaitement en évidence le dernier baromètre SOWINE/SSI 2011.
En matière de plateforme sociale et communautaire, les enjeux sont toujours les mêmes : recherche de la taille critique, tant de membres que de base d'informations, utiles, pertinentes et qualifiées. Et rares sont les élus. A titre de best practice, l'américain CellarTracker compte plus de 162 000 membres, revendique plus de deux millions de notes de dégustations rédigées par ses utilisateurs -soit plus d''un million de vins référencés- assortis de nombreuses contributions de professionnels aggrégés, comme Jancis Robinson par exemple. De ce côté de l'atlantique, le belge Vinogusto -qui vient de s'associer avec Addega- reste le pilier européen en terme de trafic avec une base comptant plus de 223 000 vins, 32 000 producteurs et marchands référencés pour 166 000 contributions.
Dans ce sillage, voici donc un petit nouveau très prometteur : L'Avis du Vin (aka 'La Vie du Vin') lancé officiellement la semaine dernière par le groupe LE FIGARO. Un projet au long cours avec un ticket d'entrée qui n'est pas à la portée de toutes les start-ups puisque le groupe a déjà investi 2 millions d'euros dans ce développement au sein de son pôle 'diversification'.
Un modèle économique qui s'appuie sur deux sources principales de revenus : l'affiliation (à venir) avec des commissions perçues sur les ventes réalisées auprès de partenaires marchands affiliés et les rentrées publicitaires via une régie dédiée : C'Pages. Avec bien sûr une démarche en écosystème autour de la thématique du vin pour promouvoir, en levier, les activités d'édition, les soirées dégustations et l'oenotourisme by Le Figaro (voir notamment les croisières oenologiques).
Au-delà de l'impact médiatique du groupe et de sa capacité présumée naturelle à recruter des membres sur sa base installée de lecteurs, cette marque bénéfie, selon moi, de trois excellents atoûts pour réussir à s'imposer dans le landerneau vin du web français :
1/ une vision 'loisir' du sujet vin sur un positionnement privilégiant l'accessibilité et l'éducation via des clés d'entrée naturelles ou intuitives, sans recherche d'exhaustivité mais tournée vers l'aide à la décision.
2/une démarche magazine et éditoriale centrée sur la qualité et la récurrence du contenu, bénéficiant de la caution d'experts reconnus comme Bernard Burtschy ou Enrico Bernardo, comme d'autres personnalités, et capitalisant sur le rich-média, notamment les vidéos.
3/ une dynamique communautaire, permettant de tenir la promesse d'échange et de partage, et surtout de servir la création de contenus, notamment les commentaires de dégustation, par les membres eux-mêmes.
Nous souhaitons donc à L'Avis du Vin tous nos voeux de succès ! C'est un beau bébé que nous ne renierions pas chez SOWINE.
A noter, entre autres, parmi les initiatives connexes en France qu'il convient de saluer ici : Obiwine (aka le portail de diffusion de contenus filmés ludo-éducatifs destiné aux Vinternautes), Vinomaniac (aka The Rendez-vous of French wine lovers and professionals), WebCaviste (échange de conseils entre amateurs et professionnels du vin), Mon Vigneron (aka La communauté du vin et de l'oenotourisme), Taste A Wine (ex-Findawine, communauté de dégustateurs),TweetAWine (syndicateur de tweets sur le vin), Vindicateur (aka le Guide gratuit des meilleurs vins de France), Tout le vin (portail vin élaboré par/pour Castel), Oenovino (aka la découverte de l'oenologie par la dégustation de vin à domicile), Ecce Vino (aka le comparateur de goûts), Intothewine (aka le vin comme vous ne l'avez jamais bu).
Rédigé à 14:18 dans Innovation, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
J'ai déjà eu l'occasion de présenter les nombreuses innovations packaging initiées par la Maison Veuve Clicquot depuis une dizaine d'années -lire en particulier ma note "L'art de la consommation nomade par Veuve Clicquot", qui résume 10 ans de créations packaging chez Veuve Clicquot.
Fidèle à sa réputation, la Maison vient de lancer sa dernière création : le Clicq'Up, un seau à champagne repliable inspiré de l'art traditionnel japonais du pliage, l'Origami, et créé en collaboration avec le designer belge Mathias van de Walle.
Un accessoire qui convaincra sans aucune difficulté les fans de la marque comme ceux qui, de manière générale, n'apprécient que moyennement la gadgétisation d'un produit.
Personnellement, je suis totalement séduite :
Seul bémol : le nom -je ne suis jamais fan de l'utilisation déformée du nom d'une marque pour nommer un produit.
Je vous laisse apprécier la beauté de l'objet ici. De mon côté, je sais maintenant quel sera mon "seau-cadeau-objet de déco" préféré de l'été. Cheers !
Rédigé à 11:25 dans Branding, Champagne, Design, Innovation, Inspirations, Marketing, Packaging, Tendances | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
J'ai eu la chance d'être invitée il y a quelques jours par la Maison Ruinart à partager un repas très convivial, en petit comité, dans un lieu absolument magique à Paris, pour découvrir le nouveau coffret Interprétation créé par la Maison.
Point de nouvelle référence ni de nouveau millésime lancé à cette occasion, mais l'accompagnement de la cuvée Ruinart Blanc de Blancs -celle-là même qui, du point de vue marketing, est une vraie réussite, associant tous les codes d'une cuvée de prestige sans en être une, avec son joli flacon qui ne donne qu'une envie : déguster le vin très vite- l'accompagnement, donc, de la cuvée Blanc de Blancs par un coffret contenant 8 petites fioles d'extraits de parfums représentant les principaux arômes de ce vin.
Jasmin, citron, cédrat, ananas, pêche blanche, baies roses, gingembre, cardamome : c'est en mode "reconnaissance olfactive à l'aveugle" qu'on découvre les 8 senteurs sélectionnées par le Chef de Caves Frédéric Panaiotis et l'équipe de Nez qui a participé à l'élaboration du projet.
Sentir chaque petit flacon et tenter de retrouver dans les arômes dégagés par la cuvée chacun de ces marqueurs, voilà un challenge qui, s'il n'est pas toujours facile -personnellement j'ai eu du mal à reconnaître chacune de ces huit fragrances dans le vin-, n'en est pas moins ludique et par là-même plaisant. Sans compter le 9e contenant, caché dans le coffret, qui traduit l'interprétation olfactive de la cuvée par le Chef de Caves et le Nez.
Du point de vue marketing, le concept me semble pertinent à plusieurs titres.
D'une part, il propose au consommateur une vraie nouveauté dans l'expérience de la dégustation du champagne, en lui apportant une dimension à la fois ludique et décomplexante.
J'aime aussi l'idée que ce coffret renouvelle le genre en termes d'offre packaging : on est loin du gimmick et du coffret cadeau dont on ne sait que faire, l'offre se veut utile, éducative et réutilisable, et respecte pour autant les contraintes légales imposées.
Qui plus est, si le jeu des senteurs existait bien avant -voir Le Nez du Vin pour sa version la plus connue-, la qualité des parfums composés pour Ruinart, qui n'ont rien de senteurs synthétiques, positionne définitivement le coffret dans le domaine de l'ultra-qualitatif et de l'ultra haut de gamme.
Enfin, le coffret répond à un autre enjeu important : permettre la mémorisation sur la cuvée. En se prêtant au jeu, le novice apprend non seulement à mémoriser chacune des 8 senteurs -accessoirement, il a l'impression d'avoir gagné en intelligence grâce à la marque- mais se souvient également de ces marqueurs comme étant ceux qui dominent la cuvée.
L'idée est donc bonne, indéniablement. Elle soulève à mes yeux au moins deux questions : celle de l'achat -les consommateurs sont-ils prêts à payer davantage pour s'offrir (ou offrir) une mini-formation ludico-olfactive ? Et celle de l'usage : dans quel contexte les consommateurs vont-ils l'utiliser ? Un apéritif dégustation entre amis se prête-t-il à ce type d'exercice éducatif ?
Quoi qu'il en soit, l'expérience est intéressante et donne envie d'aller plus loin....
Rédigé à 17:30 dans Champagne, Innovation, Lancement produits, Luxe, Marketing, Packaging, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Parmi les cadeaux que j'ai reçus pour noël, en voilà un que j'ai trouvé particulièrement approprié : un compte ouvert sur www.mesvignes-sud-afrique.com qui me permet d'être locataire pour un an d'une parcelle de vignes en Afrique du Sud. Mon domaine : The Stables Wine Estate, dans la région des Midlands.
Je peux jour après jour observer l'évolution de ma parcelle, suivre l'élaboration de ma cuvée en direct, poser des questions à l'oenologue, voir la météo sur place... et d'ici quelques mois, je recevrai 10 bouteilles de vin du domaine, dont je peux d'ores et déjà personnaliser l'habillage à ma guise.
Photo SD, DR
Au-delà de l'approche purement liée au vin, l'offre, gérée par l'Office du Tourisme d'Afrique du Sud, permet également de découvrir le pays via le site internet dédié, de participer à des événemments liés à "la nation arc-en-ciel" et de participer à un tirage au sort pour gagner un voyage sur place.
Certes, le concept de "cyber vigneron" n'est pas nouveau (cf. notamment ma note Crushpad vs MesVignes : rat des villes et rat des champs), mais tel qu'il est pensé ici, je le trouve particulièrement intelligent :
Même si le site internet présente quelques bugs à la navigation, le concept m'a donc d'emblée séduite. Tout en étant consciente de la limite de l'exercice : à force d'être abonnée à des cyber concepts, j'ai de moins en moins le temps... d'y consacrer du temps. Et la dimension virtuelle de ce type de cadeau n'aide pas à se sentir véritablement investi sur le sujet, ce qui fut le cas pour moi ici : pour un cadeau offert il y a deux mois, et je n'avais jusque-là rendu que deux visites à ma parcelle.
Jusqu'à ce que je reçoive chez moi, il y a quelques jours, un cadeau de bienvenue, bien réel celui-là : un petit panier avec différentes spécialités culinaires du pays. Thé, liqueur, épices... de quoi me donner un avant-goût du pays... ou me rappeler d'excellents souvenirs. Et marquer le véritable début de mon investissement online sur le sujet.
Photo SD, DR
Rédigé à 11:08 dans Innovation, Inspirations, Marketing, Oenotourisme, Packaging, Vin, Vin 2.0, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Rédigé à 18:00 dans Actualités SOWINE, Advertising, Art, Bière, Branding, Champagne, Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Le mercredi 8 décembre, nous participons - à l'invitation de l’agence web Vinternet - à une journée de rencontres et de formations sur le vin 2.0
Nous y présenterons quelques enseignements clés tirés de notre baromètre 2010 SOWINE/SSI.
Cette conférence s’adresse exclusivement aux professionnels du vin dans une approche didactique agrémentée de témoignages, de formations et de cas concrets avec pour objectifs :
> Cerner les vrais enjeux des nouvelles technologies sur le marché du vin et en débattre ouvertement avec des acteurs réputés sur leurs marchés en France et à l’international
> Découvrir les nouvelles opportunités marketing et économiques qui s’offrent aux professionnels du vin
> Identifier les clés de succès et permettre à chacun de savoir comment les mettre en pratique
La séminaire reçoit en invité d’honneur l'illustre Gary Vaynerchuk, fondateur de Wine Library TV.
Voici le programme de cette journée de conférences et formations :
« Qu’est-ce qui a changé en 15 ans ? »
Débat animé par James de Roany (CNCCEF) avec Jacques Berthomeau, Bernard le Marois (Wine and Co) et Lionel Cuenca (iDealWine).
« Le bloggeur va-t-il détrôner Parker ? »
Débat animé par Sylvain Dadé (SOWINE) avec Marc Roisin (Vinogusto), Fabrice Le Glatin (VinsurVin), Antonin Iommi-Amunategui (Vindicateur.fr) et Emmanuel Delmas (sommelier-vins.com). Introduction avec quelques chiffres et tendances clés tirés du baromètre 2010 SOWINE/SSI.
« Pourquoi changer ? »
Questions-réponses avec Gary Vaynerchuk, fondateur de Wine Library TV, auteur du best seller « Why now is the time to crush it? »
« La prise de parole sur les réseaux sociaux > la communication conversationnelle »
Formation animée par Mélanie Tarlant (Champagne Tarlant), Anne-Victoire Monrozier (Miss Vicky Wine) et François Desperriers (BourgogneLive). Meilleures pratiques sur les blogs, facebook et twitter.
« Développer ses ventes avec les réseaux sociaux > le e-commerce de proximité »
Formation animée par Philippe Hugon (Vinternet), Thierry Desseauve (Bettane & Desseauve), Rowan Gormley (NakedWines.com), Jean-David Camus (Monogramme), Ryan O’Connell (Love That Languedoc). Meilleures pratiques sur le community management, la vente directe et l'oenotourisme.
Wine Library TV spécial LE VIN 2.0
En exclusivité une édition spéciale de Wine Library TV animée par Gary Vaynerchuk avec les vins du Live Tasting
« Ces nouvelles technologies qui changent notre rapport au vin »
Formation animée par Grégoire Japiot. (Les Militants Associés). Présentation des plateformes Taste a Wine (Damien Bonnabel), Haidu.net (Yair Haidu), Distribeo (Eliott Reilhac)
La journée se cloture, le soir, par un « Live Tasting » avec une dégustation de vins & champagnes et accord gastronomiques retransmis en temps réel sur le web 2.0
Infos pratiques et modalités d'inscription :
le site Le Vin 2.0
Le 8 décembre 2010 à Paris au Musée de la Chasse et de la Nature - nombre de places limité à 100 personnes
Rédigé à 10:09 dans Actualités SOWINE, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Innovation, Marketing, Oenotourisme, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
A l'heure où Rayon Boissons annonce que les vins bios (entendus les vins disposant d'un label AB) ne représentent que 0,9 % des ventes annuelles de vins tranquilles en GMS hypers et super en France (via Iri France) -avec une croissance de +60% contre + 3% pour l'ensemble du marché tout de même-, j'apprends (via TNS Sofres) le lancement en Belgique en ultra-frais de Belorigine par le groupe Danone. Sous cette marque Belorigine by Danone : des yaourts et desserts ne contenant que des ingrédients liés à l’univers gastronomique belge, tous fabriqués en Belgique : yaourts à la cerise, au vrai sirop de Liège ; mousses et pudding au Spéculoos et bien sûr des références au chocolat belge. Bref, un parfait exemple de 'Think Local, Buy Local''.
Cette initiative m'interpelle à plus d'un titre s'agissant des nouvelles tendances de consommation, dans le vin comme dans les spiritueux. Si la vague des vins bios -qui fait beaucoup débat dans la filière- se poursuit avec une demande croissante. La prochaine vague sera-t-elle celle d'une consommation endémique orientée 'locale' - phénomène bien connu en France ? Voir, à ce titre, l'initiative de The Urban Wine Company à Londres (lire synthèse ici) qui propose aux londoniens de boire anglais (Cf. notre note sur la dégustation de vins anglais : "English Wine Tasting in Paris").
Ce qui m'engage à considérer cette question prospective : comment bâtir une marque mondiale en s'appuyant sur des sourcings locaux ?
En effet, n'est-il pas plus environnementalement responsable d'acheter des produits locaux que des produits bios ayant traversé la planète ?
Une équation résolue dans les spiritueux par l'américain TRU Vodka qui intègre les deux dimensions : local et organique, avec un beau succès commercial au rendez-vous !
Rédigé à 10:44 dans Innovation, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
La publication de contenus vidéos sur le vin est en pleine
explosion sur le Web. Après l’engouement pour les blogs écrits, une nouvelle
famille de plateformes de communication prend actuellement son essor sur
Internet : les vlogs, ou video blogs.
Les
consommateurs, quant à eux, semblent vite avoir pris goût aux nouvelles
possibilités offertes par ce support de communication : selon le baromètre
SOWINE/SSI 2010 -lire ici-, la présence de contenu vidéo arrive en 3e place des critères les plus recherchés par les internautes
lorsqu’ils visitent des sites de producteur, tout juste derrière l’ergonomie du
site et la qualité des images.
Le monde anglo-saxon semble l’avoir bien compris depuis quelques années déjà. L’ami Gary Vaynerchuk, dont j'ai déjà parlé ici, ici et ici est bien évidemment une des figures de proue du mouvement, proposant, en plus de son billet vidéo quotidien, des dégustations en direct par l’entremise du site ustream. Même les réputés magazines Wine Spectator et Decanter sont entrés dans la danse, avec des contenus vidéos qui vont d’entrevues avec les vignerons aux dégustations commentées à des concours de vidéastes amateurs devant proposer une vidéo originale et amusante liée au monde du vin.
Du côté des francophones, le train a mis plus de temps à se mettre en marche mais le contenu qu’on y trouve n’en est pas moins intéressant. Que ce soit du côté des sites marchands -notamment Millésima qui propose des visites vidéos de plusieurs domaines ou des amateurs -impossible de passer à côté du vent de fraîcheur apporté par la Québécoise Aurélia Fillion et ses chroniques Bu sur le Web-, l’utilisation du média vidéo permet de dynamiser et de revitaliser le discours sur le vin. Dans la même veine jeune et énergique, soulignons les youwinecasts de youwineblog, ou encore le lancement récent de vinomaniac.tv, la première WebTV consacré entièrement aux vins français et à destination d’un public international, majoritairement anglophone. Ses deux créateurs, Sébastien Burel et Liz Foucher-Créteau, ont sillonné la France viticole et proposent, en plus des dégustations filmées au cours de leurs pérégrinations, de rencontrer des professionnels du secteur, qu’ils soient vignerons, chefs ou amateurs passionnés.
Cela dit, les réelles valeurs ajoutées amenées par la vidéo -possibilité de faire voyager le spectateur, de livrer un contenu qui soit monté et édité pour lui conférer un style impossible à instaurer à l’écrit, de proposer des rencontres humaines plus vivantes- doivent obligatoirement être intégrées dans le contenu mis en ligne, faute de quoi le rendu risque de tomber à plat. À cet égard, certains ont encore des progrès à faire, notamment ces publications qui, jusque là, n'utilisent la vidéo que pour redire tout haut ce qu’elles ont écrit déjà dans leurs pages.
Rédigé à 10:03 dans Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Loi Evin, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
SOWINE présentera en avant-première les résultats du baromètre SOWINE/SSI 2010 lors de sa conférence sur internet et les nouvelles techniques de communication, mardi prochain 23 février sur le salon VINISUD. La première étude détaillant l’influence des nouvelles technologies sur le comportement des consommateurs de vin en France !
J'en ai déjà parlé récemment -lire ici- : en quelques années, la maîtrise des nouvelles technologies est devenue un véritable enjeu de communication pour les marques. Etudes chiffrées comme constats empiriques confirment chaque jour la place primordiale occupée par internet et les médias sociaux dans la vie des consom’acteurs.
Comment faire face à ces nouveaux enjeux et s’adapter à ces dispositifs de communication ? Quelles opportunités ces outils offrent-ils aux domaines et aux marques ? Comment développer sa notoriété et ses ventes via les nouveaux médias ? Le baromètre SOWINE / SSI brosse un panorama complet du sujet et apporte des réponses concrètes aux questions que chacun se pose sur les rapports entre les consommateurs de vin en France et les nouvelles technologies.
Pour toutes les réponses, rendez-vous mardi 23 février 2010 à 11h - Conférence « Internet et les nouvelles technologies de communication : une révolution pour le marketing et le commerce du vin » - VINISUD – parc des expositions de Montpellier.Rédigé à 08:29 dans Actualités SOWINE, Champagne, Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances, Tribune, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
J'ai déjà eu l'occasion d'aborder la question des réseaux sociaux du vin -ici et ici- et de l'outil blog en particulier -ici et ici-, utilisé efficacement comme moyen de communication par certains vignerons et domaines. Personnellement, et sans les citer tous, je lis volontiers les commentaires d'Hervé Bizeul du Clos des Fées -ici-, ceux d'Annie du domaine Sauvat -ici-, ceux plus récents de l'équipe des Chercheurs de Vin -ici- et j'étais une fan de la première heure du blog de la famille Tarlant, précurseur des blogueurs vignerons, à (re)découvrir ici.
Toutes les études -comme les constats empiriques d'ailleurs- montrent que les marques ne peuvent faire l'économie des réseaux sociaux dans leurs moyens de communication : les consommateurs sont devenus des consom'acteurs et utilisent les blogs, forums et autres Facebook et Twitter pour obtenir un point de vue éclairé sur les marques et échanger des avis. Du point de vue de l'entreprise et des marques, il est devenu primordial de maîtriser les outils du web 2.0 pour créer et entretenir une relation privilégiée avec ses consommateurs, comme le démontrent et l'illustrent nos notes récentes en synthèse des conférences LEWEB'09 (tendances de fond, interventions marquantes, vin et grandes tendances technologiques : un mariage heureux ?).
Si les maisons de luxe sont très actives sur le sujet (cf. la très bonne étude Digital IQ Index) -même si leur intérêt est récent-, l'univers du vin et du champagne est plutôt à la traine. Avec des différences notables selon les moyens, les connaissances techniques, le temps et la réactivité vs force d'inertie de chacune. En l'espèce, la Maison Louis Vuitton est sans doute le meilleur exemple d'intégration, à la pointe dans sa communication institutionnelle digitale et l'exploitation de tous les réseaux sociaux.
A ce titre, je trouve particulièrement intéressant le lancement cette semaine de Making Dom Pérignon, le blog du Chef de Caves Richard Geoffroy. Humaniser la marque via son Chef de Caves, créer une relation privilégiée entre les lecteurs et le créateur, générer du rêve via les impressions de voyage, rencontres, notes de dégustation et autres commentaires personnels de l'homme : voilà un bon moyen de contourner l'obstacle du blog "de marque" -par définition commercial- en en faisant un blog personnel.
L'idée est indéniablement bonne, surtout dans un univers où les amateurs sont toujours avides de proximité, d'échange d'information et d'exclusivités. Dans un tout autre style mais avec tout autant d'efficacité, je citerais, parmi les "grands" du vin, le forum de Château Haut-Brion qui permet aux amateurs d'échanger directement avec l'équipe.
Le pari est aussi risqué : tenir un blog demande du temps et de l'énergie, et même si Richard Geoffroy est sans doute bien entouré pour alimenter son blog, le temps passé ici ne l'est pas en caves...
Parmi les conseils que je donne à mes clients lorsque je les accompagne sur ces démarches et dispositifs :
Il y en aurait d'autres, mais laissons le temps à Making Dom Pérignon de s'installer. En attendant, j'ajoute le blog à mes flux RSS !
Rédigé à 11:26 dans Champagne, Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Tendances, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Après les grandes tendances et la présentation des allocutions les plus marquantes, voici une troisième note sur LeWeb09 et ses enseignements.
Avec une question subsidiaire d'importance : quels sont les liens possibles entre l’univers des vins & spiritueux et celui des nouvelles technologies ? N'est-il pas paradoxal de vouloir combiner le monde virtuel et les nouvelles technologies avec un produit qui, par nature, ne peut s’apprécier que par une dégustation empirique dans le monde réel ?
Comme déjà évoqué ici et ici, une des tendances identifiées réside dans le besoin d’humaniser les nouvelles technologies, notamment en incitant les internautes à doubler leurs activités en ligne d’actions concrètes dans le monde réel. A partir de là, le lien entre le monde du vin et les nouvelles technologies devient plus évident.
L’exemple de Taste Live est à cet égard plutôt probant : des amateurs de vins de partout dans le monde se donnent rendez-vous sur le site à un moment précis pour partager via Twitter leurs impressions sur une bouteille sélectionnée à l’avance par les organisateurs, qu’ils dégustent chacun de leur côté, mais qu’ils partagent ensemble « virtuellement ». Ce procédé utilise les réseaux sociaux comme un moyen efficace de créer un environnement de convivialité au sein duquel les amateurs peuvent se rencontrer et échanger.
Gary Vaynerchuk, encore lui, a aussi réussi à exploiter ce filon en proposant à la vente des « secret packs », qu’il déguste « en direct » via son blog vidéo avec les fidèles qui se sont procuré les bouteilles sélectionnées par ses bons soins. Les amateurs ont alors l’occasion de déguster les vins retenus en même temps que leur charismatique idole et ainsi comparer son palais aux leurs.
Plusieurs cavistes en ligne, à l’instar de 1855.com, proposent des soirées de dégustation pendant lesquelles ils présentent au public certaines bouteilles issues de leur catalogue. Une façon efficace d’exister dans le monde réel et de nouer avec ses clients des liens encore plus tangibles, pour un site qui entretient déjà avec ses clients des relations privilégiées via internet.
Autant d'exemples prouvant que la relation entre monde virtuel et réel est possible dans l'univers du vin. Les stratèges du marketing et de la communication ont bien raison de vouloir intégrer les nouvelles technologies à leurs outils pour toucher et séduire les consommateurs, à condition de garder à l’esprit que les produits se dégusteront toujours dans le monde réel : les nouvelles technologies doivent servir à enrichir cette expérience empirique de dégustation et non la remplacer.
Si cette 'humanité' est donc nécessaire, comme nous l'avons déjà indiqué dans nos billets Cas marketing et Livre blanc, nous pouvons donc affirmer que ces nouvelles technologies et le développement des réseaux sociaux jouent d'ores et déjà un rôle sensible et stratégique dans la relation des marques de vins et spiritueux avec leurs consom-acteurs.
Et si le retour sur expérience en France demandera encore un peu de temps, Il faut vite monter dans le train, même si c'est celui des lève-tôt... !
Philippe-Alexandre, SOWINE
Rédigé à 19:01 dans Cible "jeunes", Innovation, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Rencontre exceptionnelle hier soir en très petit comité avec nul autre que Gary Vaynerchuk, LA nouvelle figure incontournable du vin aux États-Unis. Wine Library TV, son blog vidéo, est suivi par plusieurs dizaines de milliers de personnes chaque jour et Gary a même été nommé parmi les 50 personnalités les plus influentes du monde du vin par le magazine britannique Decanter et 18e « most influential man » du site masculin britannique askmen.com.
De passage à Paris pour LeWeb’09, Gary a enregistré un épisode de son blog vidéo quotidien devant nous et nous a présenté son tout dernier livre Crush it : «Why now is the time to cash in on your passion ». Son approche radicalement décalée de la dégustation a séduit l'auditoire, et nous avons profité avec grand plaisir de son énergie et de sa fougue légendaires ainsi que de ses enseignements sur l’expansion des horizons viniques de tout un chacun.
Nous sommes sortis enchantés de cette rencontre privilégiée et suivrons bien sûr avec grand intérêt son intervention cet après-midi en salle plénière de LeWeb (voir la note ici).
Rédigé à 10:27 dans Actualités SOWINE, Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Interviews, Livres, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
LE WEB 09, c'est parti !
L'événement incontournable pour échanger et débattre sur l'impact des nouvelles technologies, de l'émergence des réseaux sociaux, des dynamiques & [r]évolutions web 2.0, se tient aujourd'hui et demain à Paris au CENTQUATRE. Au plaisir donc de vous y croiser !
A suivre en direct sur SOWINE/Twitter, via SOWINE/Facebook et sur ce blog bien sûr.
Beaucoup de monde en salle plénière cette matinée pour écouter les 'Key Speakers' disserter sur les tendances de fonds - dans une approche parfois un peu technique - avec des retours sur expérience et des données très éloquentes sur cette révolution en marche forcée !
Nous attendons avec impatience le speech de notre ami Gary Vaynerchuk @ Wine Library TV, demain après-midi... Stay tuned. We'll keep you posted!
Rédigé à 13:23 dans Actualités SOWINE, Innovation, Inspirations, Marketing, Tendances, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Nous participons cette année à l'événement et programme de conférences LE WEB 09 qui se tiendra à Paris les 9 et 10 décembre prochain au CENTQUATRE. Au plaisir donc de vous y croiser !
Lieu d'échanges et de débats sur les dynamiques & [r]évolutions web 2.0, ce forum réunit de nombreuses sommités et gourous d'internet et des médias numériques à l'international, avec comme chaque année un programme de conférences très dense.
Ce lieu sera de nouveau une caisse de résonance particulière pour témoigner des enjeux et de l'impact de ces nouveaux médias et canaux dans la communication des marques en général. Nous y porterons bien sûr un regard spécifique appliqué au marketing des vins, champagnes et spiritueux, en écho notamment aux notes Vin 2.0 publiées cette année sur les réseaux sociaux du vin (Cf. Cas marketing / Livre blanc).
A ce titre, il convient de relever la participation en 'Key Speaker' du désormais iconique mais encore accessible Gary Vaynerchuk @ Wine Library TV, présenté tout de même comme le "7-figure book deal wine blogger"... !
A suivre en direct sur SOWINE/Twitter, via SOWINE/Facebook et sur ce blog bien sûr.
Rédigé à 15:28 dans Actualités SOWINE, Cible "jeunes", Innovation, Marketing, Tendances, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Si vous passez par la rue Montmartre à Paris, je vous invite vivement à rendre visite au nouveau caviste -et partenaire de l'agence- Divinidé qui vient d'y ouvrir, au n°57. S'inscrivant parfaitement dans la lignée des boutiques qui proposent une lecture moderne du vin -lire mes notes à ce sujet ici et ici-, Divinidé apporte à son tour de la lisibilité, de la simplicité, de la convivialité et de la fraîcheur à l'offre "cavistes" de la capitale.
Chez Divinidé, tout est fait pour simplifier l'accès au vin et la vie du client. Au-delà de l'esthétisme du lieu et des horaires adaptés à la vie parisienne, j'aime beaucoup la classification des vins par prix et instants de consommation : Plaisirs quotidiens, Belles occasions, Moments d'exception, Envies bio, Évadez-vous et Bulles festives, à laquelle s'ajoute une sélection de vins au frais. Pour aider à la décision, Guillaume, le caviste, propose ses vins du mois en dégustation gratuite grâce à sa machine Enomatic. Et cerise sur le gâteau, on trouve, certes, du vin chez Divinidé, mais aussi un large choix de petits cadeaux beaux et de qualité -bougies parfumées, huiles d'olives, condiments, confitures, objets déco. Ou comment arriver chez ses amis pour le dîner avec un petit cadeau original en plus de la bouteille de vin !
Si je fais un rapide bilan de l'offre cavistes sur Paris, qui opposerait les plus traditionnels aux plus modernes, on retrouve chez Divinidé tous les attributs de la cave "nouvelle génération" : vitrine toute en sobriété et en esthétisme, architecture intérieure de la boutique dans des codes épurés et design mais chaleureux, autres clés d'entrée que le seul choix par région d'origine, part belle accordée aux vins du monde. Une approche qu'on ne peut que féliciter mais qui demande malgré tout une certaine exhaustivité pour pouvoir répondre à la demande et aux habitudes parfois encore traditionnelles des clients. Et qui doit donc faire la part belle à l'éducation autour du vin et à la capacité de ces nouveaux cavistes à simplifier l'approche et à décomplexer le client face à ses choix, ses goûts et son acte d'achat.
Rédigé à 11:13 dans Ah les Femmes !, Cavistes, Innovation | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
En mars dernier, je me livrais à un petit panorama synthétique des initiatives variées en matière de réseaux sociaux du vin, en illustrant l'emprise grandissante de ce canal en matière de communication et marketing pour les maisons et vignerons.
Pour aller plus loin dans l'étude de cette démarche orientée vin 2.0, je vous engage à parcourir le livre blanc - Wine Social Media Report - édité par l'équipe américaine VinTank, le premier think tank digital dédié à l’industrie du vin.
En s’adressant à un auditoire composé principalement de wineries, les auteurs du rapport soulignent l’importance des réseaux sociaux en tant qu’outils de communication et, à terme, d’outils de vente.
En effet, les réseaux sociaux ont un niveau de « stickiness » (durée de visite) très élevé et permettent donc un contact prolongé et privilégié avec les marques qui prennent le temps de s’y implanter.
Le contenu généré par les réseaux sociaux est deux fois supérieur à celui généré par la presse écrite et les consommateurs font de plus en plus confiance à leurs pairs, au détriment des experts consacrés issus des médias traditionnels.
Selon le rapport, une stratégie de communication efficace pour une winery passe donc par une présence sur les trois grands réseaux généralistes que sont Facebook, Twitter et LinkedIn, répondant chacun à des besoins spécifiques.
Une présence leur parait aussi souhaitable sur certains réseaux spécialisés en vin, comme CellarTracker (pourtant un des sites à l'interface la plus anti-graphique que je connaisse) et VinCellar par exemple, selon le type de cible que l’on souhaite toucher.
La dernière partie du dossier traite des blogueurs et souligne toute l’importance dont ils jouissent désormais. Selon le site compete.com, les 20 blogueurs vin les plus suivis totalisent un auditoire plus grand que celui du site winespectator.com et connaissent une croissance rapide !
En substance, le rapport renvoie donc à notre crédo initié ici : la dynamisation du rapport avec le consommateur via les réseaux sociaux et une présence développée à travers les blogs n'est pas un épiphénomène mais un enjeu stratégique pour les marques et maisons de vins.
NB : notons que le phénomène n'échappe pas bien sûr à d'autres univers, mêmes les plus feutrés. Dans le secteur du luxe par exemple, l'entité américaine de Louis Vuitton a son fil sur Twitter depuis peu et a même capitalisé sur un buzz online pour le lancement en exclusivité sur le web de son dernier sac monogramme (à lire ici) ! Tout comme Dior dans le contexte de sa campagne mondiale The Lady Noire Affair qui annonçait la semaine dernière en exclusivité le deuxième volet de sa saga avec Lady Rouge. La maison Moët & Chandon avait quant à elle mené en mars dernier une incursion sur Twitter alias ChampagneCinema pour présenter sa nouvelle égérie en la personne de Scarlett Johansson.
Rédigé à 08:52 dans Innovation, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Tandis que Vinexpo battait son plein, une autre grande 'messe' internationale se tenait : le Grand Prix de la Publicité à Cannes avec sa remise de Lions et autres Grand Prix.
Comme nous avons eu l'occasion de le constater déjà les années précédentes, le niveau de la créativité publicitaire sur les alcools en général s'est avéré très décevant. Je vous engage à lire ou relire ma note sur le palmarès de l'édition 2007 et le bilan similaire de 2008 : création publicitaire toujours en berne pour les vins et les alcools.
Comme de coutume, seules les bières tirent leur épingle du jeu... Aucune récompense pour les spiritueux et bien sûr pas de droit de cité pour les vins ou les champagnes.
Bilan : un Lion d'or et un film assez drôle pour la bière australienne Boag's Draught.
Comme nous l'avions prophétisé dans la note 'Publicité dans les alcools : Heineken sort du placard', l'excellent film WALK-IN FRIDGE reçoit un Lion d'argent.
Lion d'argent aussi pour les trois films satiriques de la bière argentine Norte qui me laisse pourtant sur ma soif.
Outre les films publicitaires, le festival célèbre également les autres supports et médias. Là aussi la bière domine largement les débats.
Dans la section promo, un Lion d'or très mérité pour l'excellent programme TED696 dédié à la bière australienne Tooheys Extra Dry.
A signaler une campagne web astucieuse et fort réussie pour la bière Zoogami, avec un principe d'agrégation automatique de contenu images et vidéos très intéressant même si le temps de chargement pénalise beaucoup l'expérience. Retrouvez le 'pitch' ici.
Seule incursion des vins au palmarès, la section Design Lions qui récompense par un Lion d'or le beau travail design packaging de l'agence Jung Von Matt sur les vins autrichiens Gut Oggau.
Nous aurons l'occasion de revenir sur le sujet du pack et des étiquettes dans le domaine des vins et spiritueux qui constituent le seul territoire d'expression où la créativité graphique s'exprime effectivement.
Pour le reste, et même si l'univers des alcools est un terrain de communication sous contraintes (ce qui est plutôt favorable à la créativité comme l'a prouvé Georges Perec - lire aussi mes notes ici et ici), je m'étonne toujours de trouver si peu de communications forte, efficace et même pertinente - en particulier dans les champagnes - sujet qui m'est particulièrement cher - et magnifique territoire d'expression pour un marketing créatif et assumant sa différence. Timidité des annonceurs au conservatisme assumé ?
Rédigé à 10:37 dans Advertising, Bière, Branding, Innovation, Inspirations, Marketing, Spiritueux | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Lancement de Fair Vodka hier soir à Paris, la première vodka au monde à être issue du commerce équitable. La vodka Fair est le premier produit de la gamme de spiritueux élaborée et distribuée par The Fair Trade Spirits Company, une entreprise née de la volonté de deux tout jeunes entrepreneurs, Jean-François Daniel et Alexandre Koiransky, d'élaborer des spiritueux de la meilleure qualité à partir d'ingrédients issus du commerce équitable.
Il aura fallu une année de travaux de recherche et développement pour mettre au point la méthode permettant de brasser et de distiller le quinoa, céréale à partir de laquelle est élaborée Fair Vodka. Le quinoa qui entre dans la composition de Fair Vodka est cultivé par des petits producteurs sur l'Altiplano Bolivien, dans le respect du commerce équitable. The Fair Trade Spirits Company crée ainsi une vodka exceptionnelle, à la texture ronde et suave, en s'appuyant sur les qualités naturelles du quinoa, puis, pour sa distillation, sur le savoir-faire d'artisans cognaçais. Une vodka, qui plus est, portée par l'engagement des fondateurs en termes de valeurs humaines et solidaires.
C'est là que je trouve le concept particulièrement intéressant : Fair Vodka, et de manière plus générale The Fair Trade Spirits Company, arrive, avec beaucoup de naturel, à concilier les valeurs du luxe et de l'équitable, qu'on pourrait penser a priori antagonistes. Finalement, n'y a-t-il pas quelque chose de noble dans l'acte de se faire plaisir en achetant un spiritueux de la meilleure qualité tout en devenant "partie intégrante d'une chaine qui aide les coopératives de pays en voie de développement à recevoir une rétribution juste pour leur travail et le fruit de leurs récoltes" ? L'initiative est louable en tous cas, le dynamisme des fondateurs, communicatif, et la vodka... excellente.
A découvrir, entre autres -et c'est un heureux hasard, lire ma note à ce sujet ici- chez le caviste Elise & Antonin, 27 rue de Ponthieu à Paris 8e.
Rédigé à 10:18 dans Actualités SOWINE, Innovation, Lancement produits, Luxe, Spiritueux, Tendances, Vodka | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Face au succès rencontré par Facebook et MySpace, les réseaux sociaux se multiplient et se spécialisent, adressant des problématiques plus ciblées.
Bien sûr, les amateurs de vin ne sont pas en reste. Nous avons listé dans notre blogroll Wine 2.0 (ici à droite) près d'une vingtaine de sites qui se réclament de cette mouvance 'réseaux sociaux du vin' et qui se proposent de les mettre en relation pour constituer des communautés et tribus de vins.
BusinessWeek titrait il y a déjà quelques temps sur : Building a Facebook for Wine, avec un dossier assez complet sur ces déjà nombreuses initiatives, tachant d'identifier l'ADN du vainqueur.
Pourquoi cet engouement autour du vin ? Parce que le sujet s'y prête à merveille et que la tendance du 'transfert de pouvoir vers le consommateur' (lire aussi ici et ici) permet, sur ce sujet spécifique, à des amateurs et amoureux du vin d'échanger entre eux sur cette passion en fournissant des éclairages, des avis, des notes de dégustation et des outils d'aide à la décision que les blogs vins seuls ne permettent pas d'étancher.
C'est donc un nouveau souffle pour des consommateurs jusque-là condamnés à la recherche de référents (Parker et cie) et qui trouvent ici un appui naturel auprès de gens 'comme eux' pour étayer leur choix, apprendre, déguster et progresser dans leur connaissance du vin et des vins.
Si les fonctionnalités sont très diversifiées (commentaires de dégustation, comparateur de prix, blogs, gestion de cave, etc), rares sont les plateformes sites-réseaux qui semblent être en mesure d’offrir aux internautes une solution complète.
S’ajoute à cette difficulté celle du modèle économique : les réseaux peuvent-ils offrir des services intéressants, même en demeurant gratuits et ne risquent-ils de perdre en crédibilité et en objectivité s’ils acceptent de laisser entrer et interagir les producteurs sur leurs réseaux ?
Certains, comme vinobilia.com, se rapprochent de cet idéal, en proposant une approche 'wine as a lifestyle' avec des rubriques pédagogiques, une section magazine et un agenda.
Cependant, aussi complet puisse-t-il paraître, un réseau social ne peut être efficace et utile que s’il atteint une certaine taille critique de quelques milliers d’utilisateurs actifs, ce qui ne semble pas être le cas de la majorité d’entre eux.
Par ailleurs, plusieurs experts s’entendent sur le fait que les réseaux sociaux, dans leur dimension purement sociale de liens interpersonnels, ne devraient pas non plus dépasser une certaine taille critique maximale au-dessus de laquelle les relations créées commencent à perdre de leur pertinence.
Il faut également tenir compte du fait que la multiplication 'excessive' des réseaux sociaux ne facilite en rien l’accession à cette fameuse taille critique, les utilisateurs étant généralement réticents à multiplier les abonnements et ne souhaitant participer que sur les réseaux déjà bien établis.
Relevons enfin une certaine pauvreté dans les identités visuelles proposées, avec des principes de navigation et des choix d'ergonomie qui ne sont pas toujours optimisés.
Le réseau qui arrivera à combiner toutes ces caractéristiques (bonnes fonctionnalités, accompagnement sur mesure de l’internaute, taille critique idéale) saura peut-être s’imposer comme le véritable Facebook du vin…
Dans la recherche à la taille critique, gageons que le succès viendra certainement d'un phénomène de fusion au sein des principaux acteurs, assorti d'une dynamique marketing de création de trafic.
Rédigé à 12:20 dans Cible "jeunes", Innovation, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Dans la bataille que se livrent les producteurs de champagne et en particulier les grandes maisons pour développer leurs parts de marché via la mise en place de stratégies de niche (lire à ce sujet ici) et de montée en gamme (plusieurs notes à ce sujet ici), la maison Pommery vient de prendre une jolie avance en lançant sa cuvée Pop Earth : un champagne dont le raisin est issu de la viticulture raisonnée (appelée ici "viticulture durable"), conditionné dans une bouteille allégée en verre. L'étiquette est en papier recyclé et imprimée avec des encres à l'eau sans solvant, le tout est 100% recyclable et présenté sans étui pour limiter la production de déchets.
Ce lancement produit est une belle traduction des démarches mises en œuvre par la maison rémoise depuis plusieurs années en matière de développement durable. Pommery n'est pas la seule maison de Champagne à avoir mis en place une politique allant dans ce sens -cf. les actions de Veuve Clicquot qui intègrent très concrètement la dimension développement durable dans toutes ses actions au quotidien- mais elle est la première à en proposer la traduction directe au consommateur via l'une de ses cuvées.
Certes, on peut considérer qu'une telle cuvée émanant d'une grande maison est avant tout un produit markété -la cuvée Pop elle-même est un best-practice en la matière-, mais elle a le mérite de la primauté et permet à Pommery de s'inscrire dans l'esprit du consommateur comme une grande maison véritablement consciente de ses responsabilités vis-à-vis de l'environnement. Nul doute que le succès sera au rendez-vous. Personnellement, j'ai bien envie de goûter à cette nouvelle cuvée "au naturel" : le luxe n'est-il pas tout autant désirable lorsqu'il est bio ?
Question subsidiaire : suis-je la seule à entendre l'homonymie Pop Earth - Poppers ? Un choix assumé par la maison Pommery ?
Rédigé à 11:23 dans Champagne, Innovation, Lancement produits, Marketing | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
L'enseigne Monoprix bouge. Et pas seulement dans sa communication (en écho à sa nouvelle campagne présentée cette semaine en avant-première dans le magazine Stratégies et dont nous aurons l'occasion de reparler dans ce blog) ou dans le cadre du lancement de son site ecommerce : monoprix.com.
Son rayon vin bouge et Monoprix reconstruit méthodiquement la pyramide de ses marques propres dans une démarche initiée en 2004 avec Une Note de (lire note ici).
En octobre 2008, Monoprix annonçait en effet le renouvellement de sa gamme MDD de vins AOC (lire l'article de Rayon Boissons : Monoprix rénove ses vins AOC),
Cette gamme de 22 références (issues des principales appellations génériques) et distribuée sous la marque ombrelle La Cave en Ville est portée par le consultant-sélectionneur Olivier Dauga, Le Faiseur de Vin, et mentor de notre opération Les Vignerons Voyageurs de mars dernier (lire également les mémos ici et ici).
A noter, s'agissant du packaging de cette gamme, le travail pédagogique réalisé sur la contre-étiquette [avec le profil du vin sur une échelle graduée de 1 à 5 indiquant - pour les rouges si le produit est souple (1) ou corsé (5) - et pour les blancs la teneur en sucres].
En l'espèce, la maison continue donc d'innover sous l'impulsion de Jean-François Rovire, son responsable des achats vins, et l'enseigne annonce cette semaine dans le magazine LSA le lancement d'une gamme de vins MDD sélectionnés par les consommateurs.
En effet, depuis le mois de novembre, le distributeur invite - sous le haut patronage des dégustateurs Michel Bettane et Thierry Desseauve - des consommateurs et clients à des séances de dégustation en vue de créer cette gamme de vins signée Monoprix Gourmet (avec une sélectivité importante et un jury d'amateurs qualifiés d'intraitables).
Et là, je dis C-H-A-P-E-A-U. C'est bougrement malin et parfaitement dans la tendance. Nous avions déjà parlé ici d'initiatives connexes, orientées 'transfert de pouvoir vers le consommateur' en mode tryvertising ou vin 2.0.
Mais cette démarche, initiée en précurseur par la marque label French Addiction en mode entonnoir à travers son club de dégustation Ze Addicted Club (voir aussi notre papier compte-rendu sur le SIAL présentant leurs nouvelles étiquettes didactiques) trouve ici un écho particulier au sein de l'enseigne Monoprix.
Je trouve cela formidable à double-titre. Du point de vue marketing, le bénéfice communication pour le distributeur est clair avec ce message : "des vins sélectionnés par des gens comme vous", qui est, pour moi, beaucoup plus fort qu'un tampon Produit de l'année. Du point de vue du consommateur, le bénéfice tient dans cette démarche consistant à considérer les clients commes des êtres intelligents et en capacité de faire un choix sur le vin à l'aide d'outils didactiques permettant de progresser et d'apprendre à décoder les cuvées.
Côté chiffres, les MDD représentent - en 2008 - 18% du chiffre d'affaires vin de l'enseigne (100 millions d'euros) avec la répartition suivante attendue en 2010 : 40% sur Gourmet (50 références), 45% sur Une Cave en Ville (40 références en 2009) et 15% sur Une note de (20 références).
Reste maintenant à évaluer la proposition packaging pour ces 3 segments. Nous n'en resterons pas là mais, je vous laisse, je file chez Monop.
Rédigé à 18:46 dans Advertising, Branding, Cavistes, Innovation, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Packaging, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
En Grande-Bretagne, l'enseigne Tesco est en train de tester chez ses clients un concept fondé sur un ordinateur destiné à la cuisine, directement relié au site internet Tesco.com, qui se veut à la fois un portail marchand et la nouvelle porte du réfrigérateur, devenue interactive.
Le client peut y noter ses recettes, y tenir son agenda, gérer rapidement au quotidien sa liste de courses et ses horaires de livraison, faisant ainsi ses achats plus souvent.
Il peut également « épingler » des photos digitales et des messages sur l'écran et mettre en place des liens directs avec ses amis de Facebook.
Par ailleurs, Tesco propose de créer une communauté autour de son API en permettant aux développeurs et aux marques de réfléchir à de nouvelles applications qui pourraient venir étayer l'usage de ce nouvel ordinateur : on imagine ainsi la proposition de recettes dont les ingrédients seraient automatiquement ajoutés à la liste de courses, des jeux concours...
La fin du test est prévue en mars 2009. Dans le même ordre d'idées, certaines enseignes américaines (ShopRite et Meijer) proposent des widgets que les internautes installent sur leur page d'accueil. Selon les cas, ils recevront les prospectus hebdomadaires de l'enseigne, pourront gérer leur liste de courses, consulter et échanger des recettes, recevoir des coupons de marques nationales, des conseils.
Je m'interroge sur une cave à vin intelligente qui saurait, reliée au réfrigérateur, commander les vins en association avec les mets réfrigérés, qui pourrait, une fois paramétrée, s'assurer qu'il y a toujours du champagne au frais [notamment pour les anniversaires], qui serait force de proposition dans le choix des vins à déguster. Une idée à suivre... ou à anticiper ?
Source : Les Minutes Marketing
Rédigé à 10:47 dans Innovation, Insolites, Lancement produits, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Visite du SIAL il y a quelques jours, l'occasion d'étudier les tendances en matière d'alimentaire, et surtout la place accordée à l'innovation dans le secteur vins et spiritueux, présent dans un hall spécifique et via des animations et conférences dédiées.
Côté tendances, quelques lignes directrices qui confirment ce qui peut s'observer depuis quelques années maintenant : volonté de simplifier l'accès au produit, modes de dégustation individuels et nomades toujours d'actualité, conscience marketing des enjeux du développement durable et du respect de l'environnement dans l'offre produit, importance du rapport qualité prix pour le consommateur.
Côté innovations, peu d'offres révolutionnaires. On retrouve des acteurs qui font toujours preuve de leur volonté de se différencier, présents sur le marché depuis déjà quelques temps, comme Fruité Catalan (lire aussi ici).
Pour les propositions plus récentes, je citerai le vin en canettes Other Wine -j'ai déjà parlé de ce type de contenant pour le vin dans une note précédente, à lire ici. La proposition Other Wine, au-delà du discours sur la dégustation du produit, axé autour du plaisir -communication adaptée à la cible- a aussi l'avantage de l'esthétisme, avec un packaging graphique, sympathique et moderne, plutôt séduisant.
Autre acteur innovant présent sur le salon, French Addiction, qui présentait le nouvel univers graphique développé autour de ses produits, traduisant plutôt bien son ambition : simplifier l'accès au vin français. Une approche très visuelle et colorée qui met d'abord en avant les caractéristiques du vin (léger et épicé par exemple) dans un mode plutôt élégant, et fait de la dégustation un moment de plaisir et de découverte sans pour autant se prendre trop au sérieux.
Du côté des animations, j'ai été plutôt déçue par les espaces d'exposition consacrés à l'innovation dans l'alimentaire en général : des thèmes très intéressants sur le papier mais une mise en œuvre qui manque d'ambition. Dommage, car les intitulés étaient plutôt prometteurs, qu'il s'agisse de la Librairie Gourmande, de l'espace Tendances et Innovation, ou de l'invitation à découvrir "Food Design" ou "Food and Beauty".
J'ai en revanche assisté avec intérêt à certaines des conférences données dans le cadre du Wine Innovation Forum, revu avec plaisir Cécile Bonnefond, Présidente de Veuve Clicquot, présenter la politique d'innovation menée depuis plusieurs années -avec succès- par la maison rémoise -tous les détails ici, ici, ici, ici et ici- et écouté avec attention l'intervention de Jean-Charles Boisset, Directeur Général de Boisset, sur French Rabbit, le premier vin français en Tetra Pak, une proposition nomade et écolo dont j'avais parlé ici.
Avec tout cela, ma question de savoir quelle est aujourd'hui la place laissée ou accordée à l'innovation dans le secteur des vins et spiritueux français n'a pas réellement trouvé sa réponse. Sur le SIAL, on fait finalement assez vite le tour des nouveautés et des marques qui font preuve d'une véritable politique d'innovation et de créativité. Une frilosité liée à la conjoncture ? Aux attentes des consommateurs français, encore conservateurs ? Ou bien est-ce ma perception qui est faussée, liée à mes propres attentes, trop élevées pour un salon finalement surtout consacré à l'alimentaire ? Autre possibilité : le SIAL n'est finalement peut-être pas le lieu idéal pour constater les changement qui s'opèrent depuis quelques années sur le marché du vin ?
Au vu des exemples présentés régulièrement sur ce blog -qu'ils soient internationaux ou français, qu'ils concernent de petites ou de grandes structures-, je suis cependant persuadée que si, aujourd'hui peut-être encore, la place laissée à l'innovation dans le vin est, effectivement, peu visible sur le marché français, le potentiel est en revanche énorme. A suivre...
Rédigé à 10:24 dans Champagne, Design, Innovation, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Lors de mon passage au SIAL, j’ai pris en pleine figure la réalité du nouveau logo de la marque ombrelle destinée à mettre en avant l'industrie agroalimentaire française à l'étranger et à dynamiser son image......
J’avoue que cela m’a vraiment coupé l’appétit, un comble quand on est au SIAL. En effet, si la démarche en communication est parfaitement louable, l'expression visuelle me paraît, elle, ringarde et vide de sens.
A l’heure où le gouvernement français semble se diriger vers une demande de classement de sa gastronomie au patrimoine mondial de l’humanité auprès de l’Unesco, j'aurais aimé que la traduction graphique soit à la mesure de l'ambition... Je retrouve ici les mêmes travers que ceux ayant sans doute prévalu dans la création de l'insigne logo de la Présidence française du conseil de l'Union Européenne. A ce titre, je vous engage à lire l'éditorial d'Étienne Hervy, rédacteur en chef adjoint du magazine étapes, qui exprime bien cette vacuité formelle.
Car franchement, représenter, illustrer, exprimer la gastronomie avec une Tour Eiffel à la Paul Rand, y mettre une écharpe tricolore et placer la mention "France bon appétit" dans un jeu de typographies insipides... Au secours. Un vrai méli-mélo d'ingrédients fadasses pour un repas sans saveur qui reste malgré tout très indigeste.
En fait, je suis juste surprise de ne pas trouver un bon acronyme en guise de signature, genre OSPGF [pour Organisation de Soutien pour la Promotion de la Gastronomie Française] afin d'inscrire complètement ce logo dans une intemporalité très 70'... Bref, je suis vraiment sur ma faim. J’aurais aimé que le logo soit autrement signifiant avec une recherche formelle à la mesure des enjeux.
Un site dédié www.franceagroalimentaire.com (à ce jour inaccessible) viendra soutenir le programme Je lui souhaite de créer de l'envie, du désir et du rêve. C'est pas gagné gagné.
Enfin, au risque de jouer les collets montés, je n'insiste pas sur la dispute des bonnes manières selon lesquelles le terme 'Bon appétit' est honni : en effet, il n'est pas bienvenu d'accentuer le côté animal de l'homme. Un repas est avant tout un art de la table en bonne compagnie, et non pas un instinct primaire. Dire 'Bon appétit' reviendrait à dire "bon estomac" ou "bon transit intestinal".
En somme, je trouve que ce logo est en bien phase avec cette idée : primaire. Et trop premier niveau, voire triste.
Rédigé à 11:37 dans Advertising, Branding, Design, Innovation, Marketing, Packaging, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
For those of you who are neither French nor living in France, I warmly recommend a visit to the brand new Perrier-Jouët international website www.perrier-jouet.com. A truly amazing and innovative champagne experience through the web, and a beautiful translation of Perrier-Jouët's artistic sense, creativity and new positioning- a few months after the launch of the cuvée By&For (read here), the first taylor-made Champagne ever. Enjoy !
Rédigé à 11:02 dans Actualités SOWINE, Champagne, Design, Innovation, Inspirations, Luxe, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Faire vivre une Expérience : voilà le leitmotiv partagé par certaines marques, en particulier dans l'univers du luxe, qui proposent depuis quelques semaines une nouvelle version de leur site internet. Une manière innovante d'aborder la communication en ligne pour de grandes maisons qui ont compris que l'intérêt d'un site va au-delà du partage unilatéral d'informations -et que l'essence même d'une communication sur internet pour une marque de luxe n'est pas d'informer, mais de faire rêver. De sites institutionnels qui ressemblaient jusque là à des brochures en ligne, on passe aujourd'hui à des sites vitrines et vivants, un moyen pour les marques de partager leurs valeurs et de faire pénétrer l'internaute dans un univers en l'invitant au rêve et à l'émotion, et surtout en le conviant à y revenir régulièrement.
Parmi les maisons de luxe, c'est Hermès qui a ouvert le bal de ces refontes récentes, avec un site en flash -pas toujours évident- qui se veut intuitif et poétique, un patchwork d'expériences pour instaurer un relationnel fort entre la marque et l'internaute.
Parmi les maisons de champagne, Roederer propose depuis peu un site qui va au-delà de l'information brute et invite le lecteur à partager sa vision de la Création Artistique, via les opérations de mécénat mises en place par la maison -exposition Sophie Calle à la BNF actuellement- et via le cycle de vie de la vigne, mis en scène de manière très esthétisante. Le site peut dérouter tant il sort des codes habituels de la navigation, mais il a le mérite de positionner la maison Roederer dans un univers spécifique et très personnel.
Enfin, dernière proposition en date : le tout nouveau concept online du Bon Marché, treeslbm.com : un site marchand, véritablement innovant dans son architecture -design réalisé par le couple Kuntzel+Deygas, auteurs du très remarqué générique du film Catch Me If You Can, contributeurs également pour la maison Veuve Clicquot, et dont j'avais déjà parlé ici-. La volonté du Bon Marché est effectivement de ne pas proposer simplement une réplique en ligne du magasin, mais d'être une traduction de l'univers, des valeurs et de l'ADN de la marque, en offrant un contenu éditorial riche et des exclusivités et services innovants -avec accès réservé, via un code.
Treeslbm.com (un arbre métallique sert d'axe central à la navigation, d'où le nom) est positionné comme un outil à part, un "espace autonome d'expression" et place l'internaute au cœur de la marque. Au-delà de l'esthétique, le discours -joliment formulé- de présentation de ce nouveau concept est également intéressant, qui annonce clairement l'intention : "Le Bon Marché Rive Gauche crée un nouveau rendez-vous, un site unique pour une expérience différente, un site qui se déploie au rythme des saisons du Bon Marché, un site vivant en perpétuelle évolution, un site pour cultiver les connivences et appréhender le rare".
Surprenant, aérien, décalé, innovant, esthétique : Treeslbm.com est vraiment une réussite. A voir absolument, en attendant la prochaine expérience : le nouveau site de La Grande Epicerie.
Rédigé à 11:58 dans Cavistes, Champagne, Innovation, Inspirations, Luxe | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Je vous présentais il y a quelques mois (ici) Wine In Tube -WIT-, système innovant de présentation du vin en tubes de petite contenance, idéal pour la dégustation sous forme d'échantillons -un concept qui, bien marketé, peut sans aucun doute engendrer de nouveaux modes de consommation et amener au vin des consommateurs néophytes.
Un an après le lancement de Wine In Tube, le concept est proposé ce mois-ci chez Colette, via la marque Wineside qui y propose un extrait de ses vins "issus des plus grandes AOC".
Même si la majorité des clients de WIT sont des producteurs de vin qui utilisent les tubes comme échantillons de dégustation, le concept sert également les spiritueux -cognac, armagnac et whisky- et a été repris par certains producteurs d'huile d'olive. Autre nouveauté et adaptation à la demande : des tubes de contenances variables, de 4 à 10 cl.
Une réussite donc pour ce concept innovant. A quand une mise à la disposition des amateurs pour une consommation off premise ?
Rédigé à 20:37 dans Cognac, Design, Innovation, Spiritueux, Vin, Whisky | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Alors que les russes et les polonais se disputent l'origine historique de la vodka, axant très souvent leur communication sur cette authenticité et légitimité -lire ici-, des vodkas d'origines les plus variées voient de plus en plus souvent le jour sur un marché déjà bien encombré mais toujours en croissance.
J'avais déjà écrit à ce sujet ici, présentant une liste non exhaustive de vodkas aux goûts et concepts originaux, depuis la française Grey Goose, précurseur sur le terrain des spiritueux "oxymores" -ces produits dont l'origine est a priori éloignée voire opposée à celle qu'on pourrait attendre-, jusqu'aux arômes de litchi de KAI VODKA, élaborée au Vietnam, ou encore WOKKA SAKI, un mélange de vodka anglaise et de saké importé du Japon.
Les producteur n'hésitent donc plus à revendiquer une origine très éloignée de la source historique : France avec GREY GOOSE, CÎROC ou IDÔL, Etats-Unis avec 44°NORTH ou encore HANGAR ONE, Islande avec REIKA, Canada avec PEARL, Ecosse (où l'on attendrait plus volontiers du whisky) avec VALT (« Single Malt Scottish Vodka »), Pays-Bas avec KETEL ONE, Suisse avec XELLENT, Australie avec BOOMERANG VODKA -lire ici- et bien sûr Suède avec ABSOLUT et Finlande avec FINLANDIA.
L'origine géographique "oxymore" du produit n'est cependant plus le seul argument sur lequel s'appuie la communication de ces produits : il s'agit aussi, de plus en plus souvent, de mettre en valeur les ingrédients originaux entrant dans la composition de telle ou telle vodka. Loin du seigle, du blé, de la betterave ou encore de la pomme de terre ou du maïs, ingrédients traditionnels du produit, les français ont été les premiers à produire des vodkas à base de grains de raisin, trouvant là toute légitimité pour communiquer sur leur savoir-faire en la matière.
La porte ouverte à l'élaboration de vodkas à base d'autres ingrédients, encore plus inattendus, comme le prouve le lancement de QINO ONE, une vodka élaborée à base de graines de quinoa, une céréale traditionnellement cultivée en Amérique du Sud -ici en Bolivie. Une idée originale, même si l'approche "me too" vis-à-vis de Grey Goose -Qino One a été créée par des français et est élaborée, comme sa consœur, dans la région de Cognac- peut gêner : suffit-il de reprendre une recette marketing éprouvée pour engendrer un succès commercial équivalent ? L'existence de Qino One a cependant le mérite de suciter la curiosité, à la fois sur le produit en tant que tel, et sur la question de savoir quelles autres vodkas oxymore seront amenées à voir le jour prochainement... Des idées, des suggestions ?
Rédigé à 14:44 dans Innovation, Spiritueux, Vodka | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Après le vin en tubes -lire ici-, en verres operculés -lire ici-, en Tetra Pak ou encore en bouteilles aluminium ou plastique PET -lire ici-, voici deux "nouveaux" contenants pour le vin : la canette et le sachet souple.
Le vin en canette existe depuis pas mal de temps déjà mais revient régulièrement sur les linéaires, sur les lieux de consommation et surtout dans la presse, au gré des lancements de nouveaux produits -et de la volonté du producteur qui fait ce choix de développer sa notoriété. Pour les puristes, le plus surprenant viendra sans doute de ce que l'initiative émane, certes, de marchés novateurs dans leur rapport au vin -États-Unis, Australie et Belgique en tête-, mais aussi de producteurs français.
Quant au conditionnement en sachet souple, c'est un peu la version individuelle du Bag-In-Box. Avec l'élégance en plus quand on voit l'exemple du Wine Pouch développé par Astrapak en Afrique du Sud, en exclusivité pour la marque Versus dans un premier temps -découvert sur le blog lapossibilitedunpack.
Les deux propositions jouent sur les mêmes codes que les autres contenants cités précédemment : consommation nomade et individuelle, aspects pratique et écologique de l'objet. Du point de vue de l'innovation technique, le sachet souple permet de conserver le vin pendant un mois après ouverture, et la canette préserve le vin de l'oxydation. Des propositions destinées à marquer le coup médiatiquement mais pour lesquelles on peut légitimement se poser la question de l'avenir commercial, sur le marché français en particulier, encore assez réticent à l'achat et à la consommation de ce type de produit.
Rédigé à 07:13 dans Innovation, Packaging, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
De passage sur le salon Grand Tasting, "le rendez-vous des amoureux du vin" organisé par Thierry Desseauve et Michel Bettane- qui avait lieu vendredi et samedi derniers au Carrousel du Louvre à Paris, j'ai revu avec grand plaisir l'équipe du Faiseur de Vin, Cathy Socassau et Olivier Dauga.
Le Faiseur de Vin, c'est une approche décalée et non conventionnelle autour du vin : Olivier est consultant depuis plus de vingt ans et élabore des produits accessibles et de qualité, avec une approche plaisir qui me parle -et je ne suis pas la seule. En décomplexant le visiteur/consommateur et en proposant ses créations dans une atmosphère chaleureuse et hyper accueillante, Olivier et Cathy bousculent les codes et donnent une autre image du vin français en général et de la région bordelaise en particulier, d'où ils sont originaires.
En retrouvant cette année encore le Faiseur de Vin dans l'atmosphère élégante et feutrée du musée du Louvre, je suis ravie de constater que Thierry Desseauve et Michel Bettane se donnent la liberté d'associer des points de vue différents sur le vin, pourvu que la qualité soit au rendez-vous. Preuve qu'il y a la place dans l'univers traditionnel du vin français pour les initiatives hors normes d'un agitateur d'idées vinicoles.
Rédigé à 09:59 dans Innovation, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Voici une innovation dans l'univers du vin qui me paraît des plus intéressantes : le vin en tube. C'est la société WIT (Wine In Tube), créée par Laurent de Castro, spécialiste en viticulture et oenologue, qui présente ce nouveau mode d'échantillonage du vin : des tubes en verre transparent de 6cl présentés dans un étui, à la manière d'une cave à cigares.
Proposé aux professionnels du vin pour leurs dégustations -il résout les problèmes de stockage et de gaspillage-, ce concept est à la fois innovant, utile et esthétique, au point que je le verrais bien mis à disposition du grand public : après le vin en canettes et au verre, voilà un nouveau contenant individuel qui a l'avantage d'être design et de donner envie ! Le principe de présentation sur le modèle du cigare est également séduisant : une sympathique manière de donner à ses invités le choix quant au vin qu'ils vont déguster !
Ce concept me rappelle celui développé en 2001 par Rémy Martin, avec son flacon Rémy Space -conçu par l'agence Cent Degrés-, un cognac en édition limitée, pensé pour pouvoir être dégusté dans l'espace grâce à son contenant pressurisé (ici, le tube est en plastique).
Et toujours dans l'univers du cognac, on peut aussi citer la marque NYAK qui propose ses produits dans des tubes de verre. Définitivement une belle manière de se différencier, que ce soit dans l'univers du vin ou dans celui des spiritueux.
Rédigé à 07:27 dans Cognac, Design, Innovation, Spiritueux, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Consommer moins, consommer mieux : vous avez peut-être déjà vu sur certaines compagnies aériennes ou dans le TGV des verres de vin pré-remplis et fermés par un opercule, proposés à l'unité -disponibles également dans certains magasins, en particulier dans la version citadine et parisienne de Monoprix, Daily Monop', au rayon vente à emporter, entre les sandwiches et autres salades composées.
Si le produit n'est pas nouveau, il était au départ surtout destiné à la restauration hors domicile et au catering, et après avoir mis semble-t-il un certain temps à s'imposer, il gagne aujourd'hui en parts de marché, en grandes surface avant tout -évolution liée à l'individualisation et à la baisse de la consommation depuis plusieurs années, mais aussi au choix d'une consommation nomade, pour une cible "célibataires urbains branchés" bien définie. Preuve aussi qu'on peut transformer une menace (baisse de la consommation) en force, en proposant un produit attractif (même si certains penseront inévitablement au verre à moutarde) et à condition de respecter la qualité du produit -qui passe aussi par la qualité du packaging : la société 1/4VIN, à l'origine de la machine de conditionnement du produit en France, a pour ce faire mis en place un procédé complexe de fermeture qui permet de conserver le vin pendant douze mois.
La France n'est évidemment pas la seule à avoir lancé ce type de produit, et les marchés anglo-saxons sont très présents sur le créneau, avec un marketing visiblement plus abouti. Sur le marché américain, Francis Ford Coppola propose un Cabernet Sauvignon et un Pinot Gris by the glass, mais c'est surtout du côté de la Grande Bretagne qu'il faut regarder : la compagnie britannique Al Fresco Wines a lancé l'été dernier le Tulipak, un verre de vin en plastique biodégradable -pour ce qui est de l'argument écologique- proposé en trois déclinaisons : chardonnay, shiraz et rosé d'Australie Méridionale -pour l'argument innovation et modernité des vins du nouveau monde, sur un marché porteur. Enfin, je n'ai pas goûté le vin, mais je trouve l'accroche particulièrement impactante : "Don't Handle with Care", autrement dit "A ne pas manipuler avec précaution", qui fait référence à l'avertissement habituellement présent sur les caisses de vin et traduit bien l'avantage induit du produit.
Voici donc une présentation innovante du produit, au même titre que les nouveaux contenants type briques tetra pak, bouteilles en aluminium ou en plastique et autres bag-in-box. Des concepts qui se sont multipliés ces dernières années et qui présentent l'avantage de la différenciation même si, en termes d'image, la perception qualitative a parfois du mal à s'imposer, en France en particulier.
Rédigé à 07:10 dans Innovation, Marketing, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Depuis quelques années, la Maison Boisset fait partie des acteurs les plus innovants dans le monde du vin : on peut certes trouver la méthode iconoclaste, mais le fait est que rares sont les Maisons de vin françaises à proposer autant d'innovations marketing chaque année, n'hésitant pas à casser les codes et à bousculer les idées reçues.
Parmi les faits d'armes de la Maison bourguignone, le plus célèbre d'un point de vue marketing est sans doute French Rabbit, une gamme de vins de cépages proposée dans un contenant pour le moins surprenant : le Tetra Pak. Un peu déroutant de déguster le format individuel (250ml) à la paille, mais en format 500ml ou 1l, l'approche écolo et nomade (pas besoin de tire-bouchon, pack incassable et entièrement recyclable) me séduit indéniablement.
Parmi les autres produits lancés récemment, on peut citer Lulu B (un vin décomplexé qui vise prioritairement les jeunes sur les marchés étrangers), Amaé, un apéritif destiné aux femmes (en bouteille rose...), Yellow Jersey, un vin proposé en bouteille plastique recyclable, et le dernier né de la marque Momessin : un beaujolais en bouteille... aluminium cette fois, ces deux derniers produits se plaçant dans la foulée du pack écolo cité plus haut.
Après toutes ces innovation packaging, mon attention est plutôt attirée par le concept de la vodka Idôl, lancée en 2005 sur le marché américain : la première vodka élaborée à base de pinot noir et de chardonnay (cépages nobles de la Bourgogne). La nouveauté se situant au niveau du contenu cette fois, et moins sur le contenant, cela justifie d'autant plus, pour ce qui me concerne, la curiosité et l'envie de goûter !
Enfin, et l'initiative mérite d'être saluée, Boisset s'apprête à mettre sur le marché deux grands crus en capsule à vis. Dans un contexte international largement ouvert à ce type de bouchage, et après avoir souvent fréquenté et apprécié la capsule à vis dans mes dégustations à l'étranger, je suis impatiente de découvrir ces cuvées en France. Dommage qu'elles soient prioritairement destinées aux marchés britannique et américain...
Rédigé à 08:59 dans Branding, Innovation, Lancement produits, Marketing, Packaging, Spiritueux, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |