Rédigé à 10:43 dans Actualités SOWINE, Advertising, Architecture, Art, Bière, Branding, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Moustache, Oenotourisme, Packaging, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J-10 ! Dans une semaine, du 24 Février au 26 Février 2014, VINISUD ouvrira ses portes à Montpellier.
Salon référence des vins du Sud et de la Méditerranée, VINISUD rassemble la majorité des producteurs de vins méditerranéens et acheteurs professionnels de tous les continents, contribuant ainsi à ouvrir la Méditerranée aux nouveaux marchés du vin !
La SOWINE Team sera présente pour toute la durée du salon afin d'animer le Pavillon 2.0 de VINISUD situé au coeur du salon Hall B3, allée B, Stand 12. Réjouissances et Wifi garantis !
Comme en 2012, il s'agit d'un espace dédié à la communication digitale sur le vin qui rassemblera les visiteurs autour d'ateliers dédiés à la convergence du web et des vins de la Méditerranée et offrira aux blogueurs internationaux un lieu privilégié pour se retrouver, échanger et communiquer. Le Pavillon 2.0 héberge également la Web TV de VINISUD qui relaiera notamment des Garnds Entretiens avec des personnalités clés du monde du vin.
Pour préparer votre visite, voici le programme détaillé des Ateliers et conférences qui se tiendront sur le Pavillon 2.0 pendant toute la durée du Salon.
D'ici là, retrouvez toute l'actualité des vins de la Méditerranée sur le blog VINISUD.
Toujours pour préparer votre venue, voici la liste des Master Classes et le programme des dégustations :
Rédigé à 12:28 dans Actualités SOWINE, Innovation, Inspirations, Lancement produits, Loi Evin, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Voici un focus sur ROBERT & MARCEL : la nouvelle image développée pour la Cave des vignerons de Saumur, née d’un travail collaboratif de deux années entre SOWINE et tous les vignerons de la Cave. Naming, plateforme de marque, mais aussi design packaging, site internet, supports de communication, vidéos, campagne de publicité, oenotourisme, événementiel : l’ensemble de nos expertises a trouvé un écho dans ce projet au long cours.
LE CONTEXTE : devenue au fil des ans un acteur majeur des vins de Loire, la Cave des vignerons de Saumur, coopérative viticole depuis 1957, plus important point de vente à la propriété du Val de Loire, décide de faire peau neuve. Retour sur deux années de collaboration denses et fructueuses… avec comme étalon le film réalisé pour le lancement de la marque à découvrir ici.
Créer une marque à forte valeur ajoutée, source de différenciation et reflet de la personnalité et du travail des vignerons, tel était l’objectif premier donné à SOWINE.
C’est après un audit patrimonial et la formulation d’une recommandation stratégique donnant lieu à un nouveau positionnement que la cave a tout naturellement décidé de donner naissance à Robert & Marcel, baptisée ainsi en référence à Robert et Marcel Neau, personnages historiques et emblématiques de la cave.
Plus qu’à deux hommes, c’est à l’ensemble des vignerons coopérants que la cave rend ainsi hommage. En témoigne la série de portraits en noir et blanc réalisés par SOWINE, qui ponctue désormais toute la communication de la marque. Quoi de mieux qu’une coopérative qui met en avant les hommes et les femmes qui la portent pour saluer la qualité des vins qu’elle élabore ?
Une fois le nouveau nom choisi, c’est sur l'image et les valeurs intrinsèques de la cave que nous nous sommes penchés, afin de développer une marque aux attrubuts clairs et distinctifs.
Pour cela, l’agence de design graphique Bornstein & Sponchiado, a conçu pour SOWINE une typographie inspirée des années 1950 : dans un cercle, symbole de l’unité des hommes et de la continuité de leur collaboration, est ainsi apposé le nom de la marque ROBERT & MARCEL. 1957, l’année de création de la cave, et St-Cyr-en-Bourg, son origine géographique, sont également mis en valeur. Enfin, l’abréviation & Co. se veut le rappel à la fois de la compagnie, des coopérants et des copains qui sont au fondement de la cave et que l'esperluette réunit !
Un univers visuel décliné ensuite sur l’ensemble des supports de communication de la cave : brochures institutionnelle et environnementale, fiches et catalogue produits, site internet, signalétique de la boutique, vidéo teasing et vidéos de lancement mais aussi l'ensemble du packaging.
L’expertise et le savoir-faire SOWINE s’appuient sur une connaissance approfondie des typologies consommateurs et de leurs attentes.
Afin de développer la vente directe au sein de la nouvelle boutique Robert & Marcel, nous avons rationalisé l'offre en privilégiant une segmentation courte avec quatre gammes valorisant différents instants de consommation : une approche immédiate et lisible pour le consommateur de l’exhaustivité et de la qualité des appellations du saumurois.
Dans cette démarche, et avec l’objectif de moderniser l’image des produits et de déployer la marque ombrelle Robert & Marcel sur l’ensemble des références, nous avons conçu huit identités packaging distinctes ; des bouteilles aux BIB, du vin tranquille aux bulles, du jus de raisin au vin bio. 4 gammes, 8 identités, 30 packs, 50 références, des étiquettes, des colerettes, des coiffes, des capsules, des cartons d’expédition, des étuis… avec une attention particulière portée au nom des cuvées.
Conçu pour répondre au mieux aux différents besoins de la coopérative -informer, conseiller, séduire et vendre- le site Internet www.robertetmarcel.com se présente comme un moyen de rapprocher la cave coopérative et le consommateur, mais aussi de simplifier l’acte d’achat.
Dans une approche guidée par trois axes -informatif, pratique et esthétique-, le site s’illustre par les photographies grand format et les vidéos réalisées par SOWINE, sur fond de couleurs vives et chaudes qui promettent à l’internaute une lecture fluide et intuitive, avec un soin tout particulier porté à la conception-rédaction et à la mise en avant de titres accrocheurs.
Le site web transactionnel fait la part belle à sa boutique en ligne, qui valorise les quatre gammes de la marque : Plaisirs Quotidiens, Belles Occasions, Moments d’Exception et Bio Coq'Licot, mais aussi les produits « du mois ». La sélection du consommateur est facilitée par un module de recherche avancée. Cette nouvelle vitrine est le pendant numérique du nouveau cellier de vente de la Cave, dans un dispositif multicanal complété par une activation sur les réseaux sociaux.
Portée par une dynamique de développement des ventes directes et une volonté de soutenir un projet œnotouristique ambitieux, Robert & Marcel se dote, dans cette première étape, d'une nouvelle boutique, démarche que nous avons accompagnée avec une réflexion portée sur son aménagement, à l'implantation des gammes et la signalétique.
SOWINE s’est également investie sur la conception de la campagne de lancement, avec un premier indice de rentrée autour de l’événement Swing Marcel puis de nouveaux indices avec la campagne de teasing en affichage, en PQR et au cinéma à Saumur faisant la part belle à l’image des vignerons, avant la révélation finale le 15 novembre au sein de la nouvelle boutique, avec en porte-étendard un superbe Camion-Bar Citroën HY portant les valeurs de proximité de la marque Robert & Marcel.
Merci à toute l'équipe de la Cave : Marc, François, Bruno, Eric, Sabrina, Marie, Fabien, Rémy, Henri, Manon, Yannick, et bien sûr à l’ensemble des vignerons coopérants !
Merci à nos compagnons de route : Adrienne, Alison, Peter, Christine, Chloé, Fabienne, Fanny, Flora, Julie B., Julie P., Lola, Laura, Laurent, Manon, Marca, Marie, Mathieu, Pierre S., Pierre U., Robert, Sabine, Sébastien, Vincent, Virginie…
Conception graphique du logotype, de la typographie, de l’identité visuelle : Bornstein & Sponchiado - Design graphique, Paris
Rédigé à 09:42 dans Actualités SOWINE, Advertising, Branding, Design, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Oenotourisme, Packaging, Patrimonial, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rares sont les soirées qui vous transportent dans une atmosphère particulière avec autant de véracité.
Pour la 4ème année consécutive, à l’occasion de la Saint-Hubert, le ABERLOUR HUNTING CLUB, restaurant éphémère, ouvre ses portes pour trois soirées exceptionnelles, les 5, 6 et 7 novembre prochain, dans un lieu unique et féérique.
Au cœur des Buttes Chaumont à Paris, le Pavillon du Lac se transforme, le temps de trois soirées, en cabinet de curiosités recelant d’objets d’arts cynégétiques. Niché dans le parc encore feuillu des Buttes Chaumont, le Pavillon du Lac devient pavillon de chasse aux couleurs de l’Ecosse accueillant les amateurs dans un cadre intime pour une dégustation en accord avec la haute gastronomie du gibier ses Single Malts d’exception.
L’environnement est plus vrai que nature, et l’atmosphère est véritablement celle d’un salon chaleureux où l’on aimerait volontiers allumer un feu en ces soirs frileux. Dans cette ambiance naturellement amicale, les artisans d’arts de la chasse à l’origine des objets rares du coffret ABERLOUR Signature présentent leur talent et leurs œuvres aux convives ravis…
La dégustation des trois Single Malts 18 d’âge du coffret annuel se fait également en prologue du dîner. Cette année, c’est la Double Maturation en fûts de Sherry et de Bourbon que la distillerie met à l’honneur au travers de son coffret en édition limitée de 15 pièces seulement : ABERLOUR Signature.
Invitation à la rencontre de curiosités de l’univers de la chasse et de savoir-faire rares et uniques, cette édition est avant tout un rendez-vous avec la passion d’artisans d’excellence.
Du travail minutieux et rigoureux du Master Distiller ABERLOUR s’exprimant dans les trois Single Malts du coffret dégustés en introduction au dîner, en passant par la patience et la précision des artisans d’arts créateurs des objets inédits du coffret ABERLOUR Signature, jusqu’à la haute maîtrise de la gastronomie d’Eric Pras chef triplement étoilé orchestrant ces trois dîners hors du commun, le ABERLOUR HUNTING CLUB célèbre cette année le savoir-faire artisanal forgé par le temps et l’expérience.
Sans aucun doute, ABERLOUR signe là l'une des plus belles éditions de son restaurant éphémère.
Aberlour Hunting Club restaurant éphémère, les 5, 6 et 7 novembre 2013 au Pavillon du Lac, Buttes Chaumont à Paris. 150 euros la place, réservations sur www.aberlour.com
Rédigé à 09:39 dans Actualités SOWINE, Design, Gourmandises, Inspirations, Lancement produits, Luxe, Marketing, Packaging, Patrimonial, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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(Petit souvenir rapporté de notre tour du monde des vignobles)
J’étais interviewée récemment par le magazine Formes de Luxe sur le thème de la féminisation des codes dans l’univers des vins et spiritueux. L’occasion de revenir sur un sujet déjà largement abordé sur ce blog : lire ici, ici et ici.
Comme chaque année à cette saison, on assiste à une déferlante de promotions de boissons à la fraîcheur, à la couleur et à la pétillance estivales. Les aromatisés sucrés et fruités n’ont jamais tant fleuri dans les rayons des grandes surfaces que ces deux dernières années. Et les packagings toujours plus féminisés ne sauraient mentir : la femme est bien la (nouvelle) cible privilégiée du secteur des vins & spiritueux. Logique, puisque 51% des consommateurs de vin et de champagne sont... des consommatrices.
Qu’ils se placent dans une forme de communication girly, romantique, haute-couture ou ciblant la citadine, les vins et spiritueux semblent vouloir épouser la silhouette et l’identité de leur cible pour mieux la séduire –à l’instar de la cuvée Lady Style du champagne Malard. Inexorablement, on observe un développement non seulement des alcools adaptés aux « goûts féminins » -rosés, effervescents, aromatisés, alcools sucrés & cocktails colorés- mais aussi une « accessoirisation » de leurs contenants pour cibler une clientèle de femmes a priori (!) davantage sensibles à des codes esthétiques qu’à la valeur intrinsèque des vins.
Fruité, sucré & féminité !
L’univers des cocktails fait figure de précurseur en la matière : les cocktails saveurs litchi, pomme, poire et pamplemousse font florès, avec des exemples parlant comme les cocktails pétillants Soho de la marque Pernod. Après le succès de Soho Gloss, déjà condensé de « girly-tude » avec sa teinte framboise vive, la marque au parfum d’Asie mise sur une communication pastelle et aquarelle pour lancer ses deux nouvelles références acidulées « Hanami » et « Misao ». Une image de douceur et de raffinement qui invite davantage à un pique-nique chic au soleil entre filles qu’à une ambiance de fête nocturne…
Autre invitation au soleil d’un apéro en terrasse : le tout nouveau 51 Rosé aux extraits de fruits rouges à savourer en piscine. Cette innovation de la marque d’anisé est très maligne : parfaitement tournée vers une cible féminine, elle lui donne, clé en main, les « styles de consommation », avec notamment des accords avec « un barbecue chic » ou des « sushis raffinés, simples et légers ».
L’alcool, une tendance mode comme une autre ?
Qui l’eût cru ? Alors que les goûts deviennent plus « féminins » par leur fruité et leur sucrosité, la communication qui accompagne cette direction ne cesse de s’approcher d’une ligne éditoriale de presse féminine délivrant des « modes d’emploi » didactiques de consommation. En témoigne tous les « conseils pour déguster un apéritif » listés en neufs étapes par 51 Rosé, ces nouveaux alcools s’inscrivent totalement dans la tendance de recherche d’expérience avant tout. Ce qui semble être consommé dès lors, c’est la proposition d’un « instant » avec ses codes et ses « protocoles » plus ou moins élaborés. Un mode de communication particulièrement appétant pour la cible féminine dont l’univers serait a priori beaucoup plus onirique et enclin à aimer le récit, l’imaginaire.
Des codes hors des sentiers battus pour une promesse d’expérience de consommation inédite
On dégusterait ainsi un rosé pamplemousse comme on consomme un magazine ? Les femmes ne seraient-elles que des consommatrices frivoles sensibles à une jolie étiquette ? La réalité n’est évidemment ni aussi simple ni (heureusement) aussi misogyne –pour en débattre, je vous recommande chaudement l’interview de Sandrine Goeyvaerts par Antonin Iommi-Amunategui « Vin de femmes ? Mes couilles, oui ! ». Prenons plutôt le parti optimiste (et féministe ?) de dire que les femmes, plus enclines à apprécier l’esthétique apportée à la communication des vins & spiritueux, sont, tout au plus, davantage sensible à la modernité ! Les alcools cherchent alors l’agrément féminin en allant quérir des codes nouveaux hors de l’univers classique des spiritueux.
Petit état des lieux
Depuis quelques années, les bouteilles s’inspirent du bijou - comme le gin Pink 47 dont la bouteille aux allures de pierre précieuse démultiplie les reflets roses de son étiquette ; de la haute couture - en atteste l’édition limitée du champagne Piper-Heidsieck par Jean-Paul Gaultier ; du flacon de parfum - à l’instar de l’audacieuse fiole rose de la « sparkling » liqueur Nuvo qui évoque davantage le packaging de la fragrance « Very Irrésistible » de Givenchy que celle d’une liqueur plus classique. Jusqu’à se travestir en accessoire de mode à l’image du « Shopping Bag LE KIR® » de la maison Lejay Lagoute qui, lancé cette année, assume totalement et avec réussite son envie de séduire en priorité ces demoiselles par son « look glamour ». Ou comment valoriser sa cible en lui proposant un produit idéal tant en termes de contenu que de contenant, en tirant clairement les codes de la catégorie vers le haut.
Des exemples qui prouvent la réussite du mélange des genres auprès d’une cible féminine. Il me semble quand même qu’au-delà d’un plaisir esthétique effectif que ces approches procurent à ces dames, ces exemples en disent davantage sur les attentes du consommateur (postmoderne ?) en général que sur les seules attentes de la femme. En effet, comme autant de marqueurs d’une tendance qui se dessine dans notre société, ces alliances de codes d’univers différents soulignent toujours davantage la quête fondamentale d’expérience de la part des consommateurs modernes qui ne se satisfont plus uniquement du produit mais sont en recherche d’expériences, d’histoires, de moments uniques à partager. Autant de moyens de créer du lien. A ce titre, le lancement le 16 juin prochain lors du salon Vinexpo de Vinealove, le premier site de rencontres autour du vin, n’est peut-être pas si anecdotique…
Rédigé à 12:22 dans Ah les Femmes !, Lancement produits, Spiritueux, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le magazine Stratégies rapporte aujourd'hui dans sa newsletter l'initiative publicitaire de la marque FANTA qui a décidé, pour faire connaître un nouvel arôme, de littéralement faire goûter le produit au consommateur d'une manière très originale.
L'agence Ogilvy One Middle East de Dubai a pour cela conçu une publicité comestible : imprimée et glissée dans un blister, la page entière peut être arrachée du support dans lequel elle se trouve, être partagée et dégustée.
Une idée singulière qui n'est pas sans rappeler la publicité Volkswagen Golf R réalisée par Ogilvy Cape Town en 2011, et qui proposait déjà au consommateur de "manger la route".
En voilà une bonne idée : à quand la délectation de la dégutation d'un vin ou d'un spiritueux directement depuis la publicité, imprimée par exemple à l'encre Bordeaux ? Toujours mieux que l'encre sympathique... Et bien amené, ce sera même Loi Evin. Car quelle autre mission donner à la publicité que de créer une occasion de dégustation du produit promu ?
Rédigé à 12:28 dans Advertising, Innovation, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Loi Evin, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Dans notre note L'audace comme valeur de marque, je vous présentais la très belle campagne Bold Choices pour la marque de de bourbon Jim Beam avec l'acteur Willem Dafoe. Je vous propose de découvrir ici le nouvel opus, avec le même crédo, revisant cette fois le concept de la part des anges...
Destiné à accompagner la montée en gamme de la marque, ce spot publicitaire annonce le lancement de Jim Beam® Devil's Cut™ (lire article complet de Marketing Daily : Jim Beam Devil's Cut Spot: Another 'Bold Choice'). A noter bien sûr : l'approche intégrée du dispositif et en particulier la démarche d'engagement “Unsuspecting Guys” sur Twitter.
Rédigé à 09:02 dans Advertising, Branding, Innovation, Lancement produits, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En écho à notre note sur Rémy Martin V, je vous propose de découvrir aujourd'hui un nouveau "produit dérivé" du cognac lancé par une grande maison, cette fois destiné à la cible féminine : Courvoisier Rosé.
Annoncée en juin et lancée sur le marché américain, cette innovation consiste en un mélange de cognacs jeunes et de vin rouge. Cette liqueur à la robe de couleur rose vif titre à 18% pour un goût revendiqué de "pêches, fraises, framboises et abricots". Le produit est destiné à une consommation en cocktails et n'est pas recommandé 'straight'.
Empruntant quelques codes au cognac, Courvoisier Rosé est valorisé dans la bouteille classique Joséphine, qui rappelle que Napoléon était connu pour favoriser les cognacs d'Emmanuel Courvoisier. En l'espèce, ce Courvoisier Rosé est plus pensé pour Madame...
Je suis curieux de voir le succès que rencontrera cette innovation spécialement markétée pour les femmes. A l'évidence, Courvoisier cherche comme d'autres maisons de Cognac -à l'heure du brand stretching- à se développer sur de nouvelles cibles et autour d'instants de consommation mixologie et cocktails que le Cognac originel peine à satisfaire.
A noter par ailleurs que ce développement sur la cible féminine est un objectif annoncé du groupe Beam -propriétaire de Courvoisier- en particulier sur le segment des Tequilas [Sauza et Hornitos], qui s'appuie également sur ces initiatives : Jim Beam Red Stag, un bourbon aux infusions de cerises noires ; Skinnygirl Cocktails, marque rachetée en mars 2011 proposant des cocktails en premix, prêt-à-servir et à faible teneur en calories (cosmo, margarita et sangria) ; Pucker Vodka, des premix vraiment très girly dans un packaging assez saisissant...
Enfin, s'agissant de la stratégie de développement de la marque Courvoisier, il est intéressant de relever que la maison s'est lancée sur un nouveau parti-pris: communiquer, à la manière des whiskies, sur l'âge de ses cognacs, en lançant récemment, en Amérique du Nord, The Connoisseur Collection composée d'un 12 ans et d'un 21 ans. Avec cette initiative rendue possible par un investissement effectué depuis plus de deux décennies en matière de traçabilité, Courvoisier fait le pari que les consommateurs de malts, habitiués aux classifications d'âge plutôt que de 'qualité' (comme VSOP ou XO) verront plus de transparence et d'attrait dans cette approche. Là aussi, il s'agira d'analyser, avec un peu de recul, si ce scénario s'est avéré payant et s'il a permis de recruter de nouveaux consommateurs.
Rédigé à 10:09 dans Ah les Femmes !, Branding, Cognac, Design, Innovation, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Packaging, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La nouvelle avait fait grand bruit (relire Rémy Martin V sème te rouble) : en septembre 2010, la maison de cognac Rémy Martin annonçait le lancement sur le marché américain de Remy V (prononcer 'vie').
Se rattachant à la catégorie « non aged distilled grape spirit », ce spiritueux obtenu en filtrant à froid les raisins d'automne de la Petite et de la Grande Champagne, passé par des tonneaux en cuivre sans vieillissement, ne tombe pas dans la catégorie d’un Cognac.
Lancé avec les codes cognac de la marque au centaure, ce flacon blanc (même bouteille que celle du cognac VSOP en ultra-blanc) porte fièrement l'emblème du V et n'est donc pas un cognac blanc.
Testé auprès des consommateurs américains sur quelques états, déployé plus largement depuis, il se destine à la mixologie et aux barmen pour élaborer des cocktails ! Voir la page Facebook de cette : Clearly Interesting.
Je vous propose de découvrir ici le clip mui caliente "Lay it on me"de la reine du R'n'B Kelly Rowland - l'un des gros cartons de l'année. Dans cette vidéo vue plus de 9 millions de fois sur internet, Remy V fait une très belle apparition à 2'55. D'après La Charente Libre, ce placement de produit rappelle que les blacks américains et le monde du hip-hop restent une clientèle chouchoutée par les grands du cognac.
Je m'interroge sur la perception des Afro-Américains d'un produit ultra-white qui serait marketé spécialement pour eux. Cela me rappelle une autre histoire mais ici, nous ne sommes plus en cognac, mais en "eau de V". Tout est dans le message !
De mon côté, j'attends la version cocktail avec Jus de Tomate en co-branding avec True Blood. Gimme some V !!!
The new Remy V spirit masterfully blends the savoir faire and the aromatic richness of the Rémy Martin House with the smoothness and mixability of a clear spirit. The finest grapes found in the heart of Rémy Martin's vineyard are hand-selected and harvested only once a year, at the beginning of each fall. Small batches are slowly distilled in traditional copper pot stills throughout the winter, then ice-cold filtered. The eaux-de-vie is left to rest all spring in order to bring out full aromas and flavors. The finished product, the exclusively crafted Rémy Martin V, is not a cognac. Rather than aged in oak barrels - the final step in the cognac making process - the liquid goes through a proprietary 14F (-10C) ice cold filtration process, giving it is brilliant transparent color, unique aroma and subtle taste with hints of pear and fresh mint.
Rédigé à 10:54 dans Cognac, Design, Innovation, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Packaging, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Envie d'un dîner unique dans un cadre non moins exceptionnel ? Depuis ce matin, vous pouvez réserver votre table pour la seconde édition du Aberlour Hunting Club !
Le restaurant éphémère ABERLOUR HUNTING CLUB, c'est l'événement gastronomique de l'automne. Du 3 au 5 novembre 2011, à l’occasion de la Saint-Hubert, le ABERLOUR HUNTING CLUB ouvre à nouveau ses portes au grand public -lire mon billet concernant l'édition de l'an dernier- pour trois soirées uniques dédiées à la Chasse Royale.
Cette année, le ABERLOUR HUNTING CLUB installe ses quartiers chez Gordon Ramsay au Trianon Palace à Versailles, restaurant deux étoiles au Guide Michelin, privatisé pour l’occasion. Situé en bordure des prestigieux jardins du Domaine Royal de Versailles, le restaurant éphémère offre le cadre propice à la dégustation d’une gastronomie alliant prestige et tradition, sur le thème de la chasse.
VARIATIONS SUR LA GASTRONOMIE DU GIBIER
Lors de ces trois soirées uniques, ABERLOUR invitera les amateurs de fine gastronomie et de Single Malts d’exception à découvrir un menu spécialement créé par le célèbre Chef étoilé Simone Zanoni, disciple du Chef écossais Gordon Ramsay. Lors d’un moment exclusif de dégustation, les convives découvriront l’association subtile des saveurs écossaises de la gastronomie de gibier et de Single Malts : chevreuil mariné aux baies de genièvre, homard écossais mariné et cuit au « 15 ans d’âge », légumes croquants d’antan et crème de haddock fumé, grouses rôties à la noisette torréfiée, fricassée d’artichauts et cèpes…
L’ART DE LA DÉGUSTATION
Alors que l'édition 2010 proposait la dégustation exceptionnelle du millésime 1967, le plus ancien fût de la distillerie, cette nouvelle édition révélera en avant-première le prestigieux coffret EXCLUSIVE ARCHIVE COLLECTION : quatre précieux flacons de Millésimes d’exception 1967 – 1969 – 1980 – A’Bunadh, présentés dans une malle écrin, signée des ateliers T.T TRUNKS.
Coffret EXCLUSIVE ARCHIVE COLLECTION, l’Art de la Dégustation par ABERLOUR édité en série limitée, numérotée, disponible à la vente, chez Lavinia, Fauchon et La Maison du Whisky à partir du mois d'octobre.
ABERLOUR HUNTING CLUB, les jeudi 3, vendredi 4 et samedi 5 novembre 2011 au Trianon Palace Versailles, A Waldorf Astoria Hotel. Dîner sur réservation uniquement, 190 € par personne, limité à 40 convives par soir, réservations en ligne sur www.aberlour.com
Rédigé à 09:45 dans Actualités SOWINE, Gourmandises, Inspirations, Lancement produits, Luxe, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Il est des voyages qui ne s'oublient pas... la visite de la distillerie Penderyn, au Pays de Galles, est de ceux là ! « The smoothest wysgi* on earth » était présenté le week-end dernier au Whisky Live, LE salon référence des whiskies et autres spiritueux fins -lire ma note avec l'agenda de rentrée ici- : une invitation à la découverte de l'unique distillerie du Pays de Galles et de son précieux nectar...
Niché dans les contreforts des Brecon Beacons, parc national reconnu pour ses paysages à couper le souffle, le petit village gallois de Penderyn est le lieu parfait pour abriter une distillerie. Une source d’eau claire, de l’orge de toute première qualité et un alambic spécialement conçu pour produire un alcool d’une grande complexité et d’une profondeur exceptionnelle : tous les éléments indispensables à l’élaboration d’un whisky d’exception y sont réunis ! C’est dans ce cadre si particulier qu’une nouvelle page de l’Histoire de la distillation au Pays de Galles, éteinte depuis plus d'un siècle, s’est écrite il y a quelques années, avec la naissance de la distillerie Penderyn, fondée sur l'impulsion d'un groupe d'amis désireux de réaliser son rêve : relancer la production de whisky gallois.
Sous l’oeil attentif de la distillatrice Gillian Macdonald, la Distillerie PENDERYN élabore l’un des single malts les plus rares et les plus délicats au monde. Un seul fût de ce précieux nectar est produit chaque jour. Grâce à un alambic unique en son genre, créé spécialement pour PENDERYN par David Faraday, descendant du célèbre scientifique Michael Faraday, le processus de distillation très particulier de la distillerie confère aux Single Malts PENDERYN leur caractère généreux et leur complexité, tout en douceur et en légèreté.
Qu’ils soient tourbés, vieillis en fûts de madère ou de sherry, tous les Single Malts Penderyn sont élaborés artisanalement et embouteillés uniquement lorsqu’ils ont atteint la maturité optimale. Véritables Single Malts de connaisseurs, les wysgis Penderyn sont disponibles en très petites quantités, en formats bouteille (70cl) et découverte (3x5cl). Un cadeau original pour les Fêtes de fin d’année.
Single Malts PENDERYN Madeira, PENDERYN Sherrywood et PENDERYN Peated.
Prix publics constatés de 41€ à 59€, en vente chez les cavistes et sur whisky.fr
www.welsh-whisky.co.uk
*whisky en gallois
Rédigé à 09:09 dans Actualités SOWINE, Inspirations, Lancement produits, Oenotourisme, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Dans le monde du champagne, il est des cuvées très spéciales qui méritent un traitement particulier. Bollinger R.D. est de celles-ci.
Petit retour en arrière : c'est au début des années 1950 qu'Elisabeth Bollinger a l'idée de proposer des cuvées millésimées dégorgées tout récemment. Le vin mûrit alors et s'épanouit pleinement sur lies tout en préservant une fraîcheur extraordinaire : le Bollinger R.D. est né ! Récemment Dégorgé devient ainsi une exclusivité déposée par Champagne Bollinger.
Le 8 juillet prochain, la Maison Bollinger célèbrera le demi-siècle de cette cuvée icône et organisera à Paris une dégustation unique dans un lieu encore tenu secret. A cette occasion, un petit nombre de convives sera réuni pour partager cette expérience exceptionnelle. Et pour la toute première fois, la Maison Bollinger ouvrira les portes de son univers à cinq amateurs, conviés à participer à cet événement à l’issue d’un concours international : « LIFE CAN BE PERFECT ».
C’est par l’entremise de petites annonces publiées à partir d'aujourd'hui dans 10 quotidiens internationaux que les amateurs du monde entier pourront prendre connaissance de ce concours international. Caché dans la petite annonce, un QR code aux couleurs de la marque redirigera les participants sur le site Internet dédié à l’événement, où ils seront invités, jusqu’au 21 juin 2011, à décrire un moment d’exception : leur moment « LIFE CAN BE PERFECT».
Toutes les créations seront ensuite soumises à l’approbation du Jury Bollinger qui dévoilera, le 27 juin 2011, le nom des 5 heureux élus. Ceux-ci seront reçus par la Maison Bollinger à Paris le 8 juillet prochain, pour y vivre une journée unique autour de la célébration de la cuvée Bollinger R.D.
"Belle Maison de Champagne recherche 5 amateurs de flacons récemment dégorgés pour souligner le demi-siècle de sa cuvée icône à Paris, le 8 juillet 2011. Rendez-vous sur www.lifecanbeperfect.com"
A vos smartphones, prêts, participez !
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Des people ultra people, un tapis rouge, la Côte d’Azur, des palmiers, la Croisette, des strass, des paillettes, du cinéma. Le mythe du festival de Cannes… The place to be du mois de mai !
Alors que vient de s'achever l'édition 2011 du Festival, où nous avons passé quelques jours, voici quelques observations in situ, avec cette question : comment évolue la place occupée par les marques de champagne et de spiritueux sur un événement à visibilité mondiale où chacun cherche à faire sa place ?
A peine le pied posé à Cannes, direction la Quinzaine des Réalisateurs où la bière de spécialité belge Duvel est partenaire de l’événement. Remise des Carosses d’Or, projection du film belge La Fée de Fiona Gordon suivi d’une soirée à la Villa des Inrocks. Avec une très belle visibilité pour Duvel : pas facile pour une bière de s’imposer dans le milieu, mais quand on est le champagne de la bière…
Toujours à la Villa des Inrock, direction le bar Belvedere, qui trône au milieu du jardin, vedette de la soirée aux côtés de Julien Doré venu chanter pour l’occasion.
Au Carré Grey Goose, c'est le cocktail La Perle, en forme d’huitre, qui est proposé à la dégustation. Situé en plein cœur de la croisette, le Carré Grey Goose s’offre une visibilité à faire pâlir la concurrence... Avec une fréquentation intensive dès la nuit tombée !
Quid des habitudes de consommation en boîtes de nuit ? Les plus grands noms des nuits françaises se délocalisant à Cannes durant le festival - du Baron au VIP Room en passant par le Nikki Beach, toutes les marques cherchent à être référencées dans les meilleurs emplacements.
Direction le VIP Room pour vérifier ce qu'il en est avec la soirée Belvédère. Un accueil extrêmement chaleureux, un Jéroboam arborant un joli nœud papillon platine cette année : Belvédère est présent à Cannes pour la 5ème année consécutive, avec toujours autant d'imagination -lire ma note à ce sujet sur l'édition 2010 ici- et de succès en termes de visibilité. Autre exemple, Dom Pérignon qui révélait cette année en exclusivité festival de Cannes ses nouvelles bouteilles lumineuses dédiées au monde de la nuit.
Côté rituels de dégustation, l'éternel fossé entre le discours des marques, qui prônent d'adopter des rituels de dégustation qualitatifs, et la pratique des consommateurs : autour de moi, les magnums fusent, plus souvent consommés en mode "arrosage" des clients que pour être dégustés de manière classique.
Le festival de Cannes est définitivement le lieu et le moment idéal pour toutes les marques qui souhaitent êtres vues... et qui en ont les moyens. Le retour sur investissement réel: une clientèle internationale, sans limites et prescriptrice, pour 10 jours d'effervescence consommatrice qui peuvent s’avérer extrêmement décisifs en termes d'image pour une marque. Preuve en est que la plupart des grandes marques y sont : au-delà de celles dont j'ai parlé ici, j'aurais pu en citer beaucoup d'autres, de Martini à Chivas en passant par Nicolas Feuillatte. Et d'autres qui n'y sont pas profitent en toute logique de cette actualité festive pour annoncer le lancement de nouveaux produits.
Si les résultats sont souvent probants pour les marques qui ont les moyens de s'y inscrire dans la durée, l'effet "montée des enchères" d'une année sur l'autre est indéniable, chaque marque cherchant les solutions les plus impactantes pour obtenir toujours plus de visibilité. Une efficacité en termes d'image à la hauteur des investissements consentis... à condition de ne pas se perdre dans les strass et paillettes ! - Coralie
Cocktail Grey Goose La Perle :
Servi dans un verre en cristal inédit, le cocktail se présente sous la forme d'une huître ouverte : 4cl de Grey Goose l'Originale et une perle nacrée de glace parfumée à la fleur de jasmin.
Cocktail Belvedere Cérémonie :
4 cl de vodka Belvedere pure
7 cl de thé blanc rose lotus
2 cl de jus de framboise
2 cl de jus de lychee
1 quartier de citron vert
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J'ai eu la chance d'être invitée il y a quelques jours par la Maison Ruinart à partager un repas très convivial, en petit comité, dans un lieu absolument magique à Paris, pour découvrir le nouveau coffret Interprétation créé par la Maison.
Point de nouvelle référence ni de nouveau millésime lancé à cette occasion, mais l'accompagnement de la cuvée Ruinart Blanc de Blancs -celle-là même qui, du point de vue marketing, est une vraie réussite, associant tous les codes d'une cuvée de prestige sans en être une, avec son joli flacon qui ne donne qu'une envie : déguster le vin très vite- l'accompagnement, donc, de la cuvée Blanc de Blancs par un coffret contenant 8 petites fioles d'extraits de parfums représentant les principaux arômes de ce vin.
Jasmin, citron, cédrat, ananas, pêche blanche, baies roses, gingembre, cardamome : c'est en mode "reconnaissance olfactive à l'aveugle" qu'on découvre les 8 senteurs sélectionnées par le Chef de Caves Frédéric Panaiotis et l'équipe de Nez qui a participé à l'élaboration du projet.
Sentir chaque petit flacon et tenter de retrouver dans les arômes dégagés par la cuvée chacun de ces marqueurs, voilà un challenge qui, s'il n'est pas toujours facile -personnellement j'ai eu du mal à reconnaître chacune de ces huit fragrances dans le vin-, n'en est pas moins ludique et par là-même plaisant. Sans compter le 9e contenant, caché dans le coffret, qui traduit l'interprétation olfactive de la cuvée par le Chef de Caves et le Nez.
Du point de vue marketing, le concept me semble pertinent à plusieurs titres.
D'une part, il propose au consommateur une vraie nouveauté dans l'expérience de la dégustation du champagne, en lui apportant une dimension à la fois ludique et décomplexante.
J'aime aussi l'idée que ce coffret renouvelle le genre en termes d'offre packaging : on est loin du gimmick et du coffret cadeau dont on ne sait que faire, l'offre se veut utile, éducative et réutilisable, et respecte pour autant les contraintes légales imposées.
Qui plus est, si le jeu des senteurs existait bien avant -voir Le Nez du Vin pour sa version la plus connue-, la qualité des parfums composés pour Ruinart, qui n'ont rien de senteurs synthétiques, positionne définitivement le coffret dans le domaine de l'ultra-qualitatif et de l'ultra haut de gamme.
Enfin, le coffret répond à un autre enjeu important : permettre la mémorisation sur la cuvée. En se prêtant au jeu, le novice apprend non seulement à mémoriser chacune des 8 senteurs -accessoirement, il a l'impression d'avoir gagné en intelligence grâce à la marque- mais se souvient également de ces marqueurs comme étant ceux qui dominent la cuvée.
L'idée est donc bonne, indéniablement. Elle soulève à mes yeux au moins deux questions : celle de l'achat -les consommateurs sont-ils prêts à payer davantage pour s'offrir (ou offrir) une mini-formation ludico-olfactive ? Et celle de l'usage : dans quel contexte les consommateurs vont-ils l'utiliser ? Un apéritif dégustation entre amis se prête-t-il à ce type d'exercice éducatif ?
Quoi qu'il en soit, l'expérience est intéressante et donne envie d'aller plus loin....
Rédigé à 17:30 dans Champagne, Innovation, Lancement produits, Luxe, Marketing, Packaging, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le roi du porno US entre dans le jeu des spiritueux. L'acteur Ron Jeremy, qui a figuré dans plus de mille films pornographiques depuis la fin des années 70, vient d'attacher sa gloire à un rhum panaméen de 7 ans d'âge habilement nommé Ron De Jeremy (ron = rhum en espagnol).
Elaboré par une autre légende, le Master Blender cubain Francisco "Don Pancho" Fernandez, le rhum sera commercialisé en série limitée de bouteilles numérotées avec la baseline : The Adult Rum,
Voici la description organoleptique proposé sur le site web : "The oak comes through robustly and satisfyingly, yet gently enough to allow hints of vanilla and raw sugarcane to reveal themselves. The finish is elegant and long".
Nous attendons avec impatience le Rocco Limoncello... (beaucoup plus puissant que le Danny D).
Rédigé à 09:53 dans Advertising, Branding, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Rhum, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Des marques pour se démarquer : la notion de marque dans le vin en France peut-elle s’étendre à autre chose qu’une conception purement commerciale ?
Intéressante table ronde il y a quelques jours à l’OIV sur le sujet des marques de vin en France. Au cœur de la rencontre animée par Bernard Burstchy, des producteurs, des journalistes et un public de professionnels qui ont cherché à savoir si la notion de marque était compatible avec la vision française du vin.
Le débat a été lancé sur une définition certes valable mais tout de même un peu étriquée de la notion de marque. Si les critères de volume, de notoriété, de régularité de la qualité et d’investissements conséquents en marketing / communication peuvent effectivement servir à définir ce qu’est une marque de vin, il m’a semblé un peu dommage que le débat ne se soit pas étendu plus amplement sur la capacité de certains acteurs de la filière, ceux qui en ont souvent le plus cruellement besoin, à penser la communication autour de leurs AOC – voire de leurs cépages – comme le font les responsables de grandes marques commerciales.
Ce qui me pousse à réfléchir à un sujet connexe : la notion de marque dans le monde du vin devrait-elle se résumer aux seules marques commerciales de type Roche Mazet et Vieux Papes ou ses attributs ne sont-ils pas extensible aux sacro-saintes notions de terroir et de cépage ?
Que les terroirs et les cépages soient de propriété publique, comme le soulignait à juste titre Yves Bénard lors de la table ronde, tout le monde en conviendra : laissons à l’INAO, un organisme public, le soin de statuer sur les notions de typicité, de volume et de régularité de la qualité qui définissent les AOC et leurs assemblages, avec les quelques ratés et dérives que cela peut comporter. Mais ne revient-il pas aussi aux producteurs, aux ODG et autres interprofessions, des organisations relevant au moins en partie du domaine privé, quelle que soit leur taille, de veiller à accroître la notoriété de leurs particularités et de leurs terroirs respectifs ?
Ce travail passe forcément par une utilisation judicieuse des mêmes techniques qui ont servi à construire le succès commercial des marques, à savoir une communication bien pensée qui sait quels leviers actionner pour faire passer son message de façon efficace auprès des consommateurs et qui se donne les moyens – financiers et autres – de ses ambitions.
Peut-être cette incapacité à voir dans l’approche propre à la marque un possible vecteur de communication efficace pour autre chose qu’une société commerciale de grand volume est-elle révélatrice d’un mal proprement hexagonal ? Les vignerons du Nouveau Monde, et quelques rares exceptions françaises, ont à ce titre plus d’une leçon à donner aux Français sur la possibilité de développer une approche de marque qui n’atteint en rien la légitime raison d’être des cépages -lire la note sur le malbec à Cahors- ou des terroirs - lire la note sur Napa Vintners...
Philippe-Alexandre
Rédigé à 14:42 dans Actualités SOWINE, Lancement produits, Marketing, Tendances | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Le concept de boutique éphémère, largement et depuis longtemps utilisé dans l'univers de la mode, gagne ses galons dans celui des alcools et en particulier de la bière.
Les brasseurs, toujours très actifs en termes de communication, se prennent au jeu de l'événementialisation de leur marque sur une courte durée et en un lieu unique : en témoignent les deux manifestations parisiennes organisées plus tôt cette année par les brasseurs Kronenbourg et Heineken -L'Atelier des Brasseurs et L'atelier des Champs- ou encore l’espace éphémère la Table du Pélican proposé ce mois-ci par la marque Pelforth (groupe Heineken).
Les avantages d’une boutique éphémère sont nombreux pour les marques : sans avoir à consacrer un budget démesuré à la location longue durée d’un bien immobilier -qui plus est, souvent difficile à trouver sur les artères huppées des capitales-, elles peuvent occuper, l’espace de quelques semaines, un emplacement choisi et plonger les consommateurs dans leur univers de marque tout en contrôlant parfaitement la communication sur leurs produits.
Autre avantage de la boutique éphémère : elle est pour la marque une occasion de prise de parole événementielle génératrice de retombées presse et permet de susciter un véritable intérêt auprès des consommateurs en créant du buzz.
L'univers de la mode et du luxe en particulier s'appuie depuis longtemps sur ce concept : la marque Comme des Garçons en est le meilleur exemple, avec ses "Guerilla store" qui fleurissent autour du monde depuis plusieurs années. D'autres marques s'appuient sur ce concept, que ce soit à l'occasion des collections -Thierry Mugler à Paris ou Azzaro à Londres- ou d'un anniversaire -Cacharel à Paris à l'occasion des 50 ans de la marque, ou plus récemment, Danone avec sa boutique Chez Danette installée pendant une dizaine de jours à Paris pour les 40 ans de la marque.
Concernant les brasseurs, si Kronenbourg et Heineken ont créé l'événement quasi au même moment plus tôt cette année, les deux marques ont toutefois choisi des angles de communication différents pour valoriser efficacement leur implantation temporaire.
Du côté de Kronenbourg, l'Atelier des Brasseurs rue de Rivoli avait pour objectif principal de lancer une nouvelle référence dans la gamme : la Sélection des Brasseurs, une bière blonde "fraîche et savoureuse", imaginée sur l'observation qu’il y a bel et bien une place pour "une bière plus aromatique que la Kronenbourg classique, mais moins amère que la 1664".
Pour théâtraliser son lancement et communiquer auprès des consommateurs, Kronenbourg avait choisi d’investir en plein cœur de Paris un espace dédié à cette nouvelle référence, avec une scénographie faisant la belle part à la dimension humaine : ces hommes et ces femmes qui élaborent les différentes bières du brasseur alsacien, mis en avant via de grands portraits en noir et blanc. Une belle manière de donner un visage humain à la marque, dans la lignée de sa dernière campagne de communication.
Du côté de Heineken, l'Atelier des Champs sur les Champs Élysées proposait une série d’ateliers en comité restreint dans un lieu "éphémère et inattendu" à Paris : -"champs d’orge et de houblon en plein cœur de la capitale, tables en bois brut, murs végétaux [...], un jardin suspendu dans Paris" : la promesse était effectivement plutôt alléchante !
L'approche était plus poussée et les explications techniques, mais le concept demeurait très convivial pour ceux qui ont eu la chance d’y participer. Le lieu jouait à fond la carte de l'exclusivité : l'inscription préalable sur le site internet était obligatoire, le nombre de places limité et aucune signalétique n’indiquait l’accès à l’espace occupé par la marque, impossible donc pour les non-initiés d’entrer en contact avec l’univers de la marque par hasard, au gré d’une ballade sur les Champs.
Autre différence chez Heineken : le concept s’appuie au départ sur la notion d’éphémère avec l’Atelier des Champs mais l’expérience a pour vocation de durer : un jeu concours était organisé dans la foulée, permettant aux amateurs de voter sur un site web dédié pour leur bière préférée, qui a aboutit à l’élaboration d’une bière « dont le profil aromatique a été défini par le vote des internautes », lancée en édition limitée et présentée lors d’une soirée « Bière des Champs » organisée le mois dernier à Paris.
Pelforth, avec sa Table du Pélican, propose quant à elle au grand public de partager un repas en dégustation avec un verre de Pelforth pour un prix unique de 18€ : trois menus -une entrée légère, une carbonnade flamande au pain d’épices goûteuse et un dessert au spéculoos pour le premier des trois menus- et le choix entre l’une des trois couleurs de bière. L’attrait du concept ne réside pas tant dans sa dimension gastronomique que dans son côté sympathique et son accessibilité, tant au niveau budgétaire que dans la communication à destination du public, via une page Facebook pratique pour réserver ses places. Le renouvellement hebdomadaire du menu sur la période d’existence du restaurant permet aux consommateurs de réitérer l’expérience.
Concernant le vin, en France, les exemples tardent à apparaître. Prise de parole événementielle efficace, occasion unique de toucher de nouveaux publics et de présenter de nouveaux produits, bon moyen de tester de nouveaux marchés à moindre coût, dispositif adéquat pour instaurer une relation privilégiée entre la marque et ses consommateurs : certes, les contraintes d'une boutique éphémère sont plus importantes en France que dans d'autres pays quand il s'agit de marques d'alcool, mais à voir les possibilités offertes par ce type de manifestation et les avantages induits, impossible de ne pas se demander quels seront les premiers acteurs de la filière vinicole française qui à leur tour créeront l'événement autour de lieux éphémères pour partager leur univers de marque.
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Monoprix vient de dévoiler les nouveaux packagings des références de sa marque M rebaptisée Monoprix. Et me voilà la plus heureuse des consommatrices et des marketeuses.
Je résume : comme toutes les enseignes, Monoprix a sa marque de distributeur d'entrée de gamme, baptisée M. Partant du constat que cette marque était "sans aspérités face aux marques nationales dont elle était un me-too en termes de design", dixit Hubert Hemard, directeur général adjoint en charge du marketing chez Monoprix, l'enseigne décide de revoir le packaging de ses 2000 références.
C'est l'agence Havas City -créée sur mesure pour Monoprix- qui se voit confier ce travail, avec un clair objectif de différenciation. Le résultat : des produits au design tellement impactant, graphique et esthétique qu'on n'a qu'une envie, les exposer en bonne vue chez soi en format déco plutôt que de les ranger dans ses placards. A la manière des boîtes de soupe Campbell's, presque devenues objets de déco après leur warholisation.
Les produits sont nommés plutôt que montrés et le packaging fait la part belle aux couleurs, aux mots et aux jeux de mots -le beurre, "goûté et approuvé par le petit chaperon rouge"-, dans la lignée de la dernière campagne Monoprix -lire ici ma note "Monoprix innove et se transforme".
Quel bonheur de voir enfin une enseigne -avec une vraie puissance de frappe- repenser ses produits en laissant une vraie place au design, avec pour conséquence le beau offert aux consommateurs en grand format -il y a quand même 2000 références à collectionner !
Ce parti pris marqué apporte une vraie fraîcheur dans l'univers de l'alimentaire et en France -ce type de déclinaison jouant sur le design des mots est plus courant dans certains pays anglo-saxons et en particulier en Grande Bretagne- et introduit une dimension conversationnelle -chaque produit raconte une histoire- et une vraie connivence avec le consommateur, en mode codage / décodage des jeux de mots (question subsidiaire : mais qui donc est le Monsieur blagues Monoprix chez Havas City ?).
Pour reprendre la citation de Rémi Babinet, président et fondateur d'Havas City, interrogé par Stratégies : "chaque produit doit être beau, intelligent, vecteur du langage de Monoprix. Vouloir le beau et la qualité pour le plus grand nombre, c'est une forme de respect pour le consommateur". La consommatrice que je suis y croit, la marketeuse aussi. Ici, le consommateur se sent respecté non seulement parce qu'on lui offre du beau mais aussi parce qu'on part du principe qu'il est intelligent. C'est beau, ça fait rêver et ça donne envie d'acheter. A quand une déclinaison Monoprix sur le vin ?
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Lors du dernier salon Whisky Live à Paris, j'ai eu la chance d'être invitée par la Maison du Whisky à déguster le plus âgé et le plus rare des whiskies de la gamme Balblair : Balblair 1965. C'est en présence du Master Distiller John MacDonald et dans le cadre privilégié du restaurant Nomiya au Palais de Tokyo que j'ai découvert ce whisky rare -350 bouteilles ont été éditées et seuls quelques flacons sont encore disponibles. Au-delà de la qualité du produit, ce moment particulier me permet de confirmer qu'une dégustation est d'autant plus réussie lorsque tous les ingrédients sont réunis pour la transformer en véritable expérience : lieu magique, accord gastronomique et présence du Master Distiller pour renforcer le discours produit participent pleinement au rêve !
Au titre des whiskies parmi les plus rares -et les plus chers- mis sur le marché, le record revient depuis quelques jours à la distillerie The Dalmore, qui vient de finaliser la vente de deux flacons de ses whiskies collectors The Dalmore Trinitas pour la modique sommes de 100 000 livres Sterling chacune. Seules trois bouteilles de cette version très rare de The Dalmore Trinitas, âgé de 64 ans, sont mises en vente : les deux premières ont été achetées aux Etats-Unis par un amateur de whisky de luxe et au Royaume-Uni par un célèbre investisseur dans le whisky. La troisième bouteille sera commercialisée à Londres à la fin du mois d'octobre lors d’une vente exclusive au Salon du Whisky. Selon les experts cités par la marque, "si la bouteille était vendue au verre dans des restaurants et des clubs exclusifs, elle pourrait rapporter jusqu’à 20 000 Livres Sterling pour un petit verre typique de 5cl !"
La distillerie Aberlour a quant à elle choisi de rendre accessible la dégustation de son millésime 1967, issu du plus ancien fût de la distillerie, mis en bouteille à la force du fût -Cask Strength- et titrant à 47,9°: Aberlour le propose à la dégustation en introduction des dîners du Aberlour Hunting Club, restaurant éphémère qui ouvrira ses portes pour 5 soirs seulement, du 3 au 7 novembre 2010, en plein coeur de Paris -lire ma note Le ABERLOUR HUNTING CLUB restaurant éphémère, l'événement gastronomie de cet automne. Un Single Malt rare qui s'apprécie selon le véritable rituel de dégustation écossais : Aberlour 1967 est également proposé à la vente, en France seulement, dans un luxueux coffret créé en association avec la cristallerie Saint-Louis et et édité à 25 exemplaires. Dans ce coffret gibecière, le flacon est accompagné de 4 verres de la collection Excellence en cristal Saint-Louis, d'un plateau de service et d'un doseur en cristal spécifiquement développé par la cristallerie pour ce millésime, permettant l'ajout d'eau du Speyside dans l'exacte proportion, pour une dégustation optimale.
Enfin, pour ceux qui voudraient sortir des sentiers battus, je recommande la collection Closed Distilleries de Part des Anges : pour cette fin d'année, le distributeur de champagnes et spiritueux d'exception spécialisé dans la recherche de produits rares, parmi lesquels des whiskies issus de distilleries fermées, propose 5 nouveaux Single Malts écossais tous issus de fûts uniques, proposés en quantité limitée à 250 bouteilles. Parmi eux, un Caledonian de 1965. La mémoire retrouvée, pour le plaisir des plus fins connaisseurs !
Coffret gibecière Aberlour 1967, 25 coffrets disponibles à la vente, chez Lavinia et à La Maison du Whisky. Prix de vente conseillé : 9 000 € ; Balblair 1965 et collection Closed Distilleries de Part des Anges disponibles à La Maison du Whisky et sur www.whisky.fr
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Je m'en faisais l'écho sur notre page Facebook : le lancement en septembre dernier du film buzz de l'été 'LEMON DROP' par Absolut Vodka / www.lemondrop-movie.com avec un dispositif viral centré sur sa fan-page au plus de 540 000 fans.
Ce film de 10 min (featuring Ali Larter) dans l'esprit série B à la sauce Kill Bill / Tarantino bien décalée propose une belle direction artistique sur ce crédo 'She's sweet > She's sour' et un pitch à la mesure : "When her beloved kittens are mysteriously taken from her, this sweet girl next door ...will turn sour doing whatever it takes to track them down. With Lemon Drop on the case, SWEET NEVER HURT SO GOOD."
Comme je l'avais relevé dans l'étude du palmarès du Grand Prix de la Publicité à Cannes (relire ma note Créativité publicitaire dans les spiritueux et les bières à ce sujet), les campagnes et les films se destinent à des programmes de plus en plus centrés sur la caisse de résonance des réseaux sociaux (Cf le phénomène Old Spice Guy : 'la série publicitaire qui révolutionne le marketing viral').
Dans la même veine rétro, je vous engage vivement à visionner l'excellent et nouveau film court de la série 'She is a Thing of Beauty' réalisé par Wes Anderson & Roman Coppola pour Stella Artois. Ce territoire vintage 60' déjà préempté par la marque de bière (lire notre ma sur Le Recyclage de Luxe Show et voir le film hommage à la Nouvelle Vague "Claude vs. Pierre") connaît donc ici un nouvel opus assez magistral. Enjoy!
Rédigé à 11:12 dans Advertising, Bière, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vodka | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Interbrand vient de publier cette semaine son classsement 2010 des marques les plus performantes. Si ce dossier couronne avant tout les valeurs technologiques qui trustent six des dix premières places : IBM (#2), Microsoft (#3), Google (#4), Intel (#7), Nokia (#8) et HP (#10), c'est Coca-Cola qui prend la première place.
S'agissant des marques d'alcool, voici les sept qui figurent dans ce Top 100 (mais plutôt en fin de tableau) avec une synthèse proposée pour expliquer cette place au classement et cette valorisation fondée sur 10 critères :
#30 / Budweiser : la bière américaine emblématique est demeurée relativement stable au fil des ans. Budweiser excelle à valoriser les éléments tirés de son passé comme The Budweiser Clydesdales, et à les rendre plus actuels et pertinents. Même si elle est plus dans un rôle de suiveur que d'innovateur, la marque a également bien réagi aux tendances avec la création de sa best-seller Bud Light, ainsi que les BL Golden Wheat, Select 55 et Budweiser 66 au Royaume-Uni. Malgré une tentative de mondialisation lors de la Coupe du Monde de la FIFA et des efforts de pénétration en Asie, elle continue d'être très américano-centrée sachant que son positionnement comme produit « américain » n'a pas la même pertinence dans toutes les zones géographiques.
#78 / Jack Daniel’s : fondée en 1866, la plus ancienne distillerie d'Amérique apparaît pour la première fois sur ce classement en raison d'une plus grande transparence sur ses performances. Jack Daniel’s a mis l'accent sur des marchés en développement comme l'Inde et la Russie, où elle prévoit une forte croissance. La marque a également connu un gros buzz et atteint une nouvelle cible de consommateur grâce à KE$HA, révélation pop-trash 2010. Par ailleurs, Jack Daniel's poursuit son brand stretching via les sauces TGI Friday, une ligne de vêtements et l'octroi de licences - un effort qui reste cohérent en matière d'identité visuelle, mais qui érode légèrement la valeur de la marque par ce positionnement produits moins haut de gamme.
#79 / Möet & Chandon : la maison de champagne continue d'être associée au glamour, à la célébrité et au prestige. Et cela s'exprime dans tous les points de contacts, y compris dans sa citoyenneté d'entreprise, ses actions de mécénats artistiques ou de collectes de fonds pour des organismes de bienfaisance. La marque a gardé toute sa pertinence, avec le succès d'une campagne mettant en scène Scarlett Johansson et une présence remarquée aux Oscars - ainsi que l'ouverture à de nouveaux marchés.
#85 / Corona : grâce à une plus grande transparence quant à sa performance cette année, Corona, bière numéro #1 au Mexique et quatrième bière la plus vendue dans le monde, fait ses débuts dans ce classement. La marque est récompensée pour sa plateforme de communication "Experience The Extraordinary", sa proactivité sur les réseaux sociaux, ses sites web très interactifs -avec notamment l'application "photoslices". En revanche, son positionnement pose un problème de saisonnalité (consommation réservée aux mois chauds). A noter la nouvelle concurrence de Bud Light Lime, en particulier aux Etats-Unis avec un pricing plus attractif.
#89 / Smirnoff : malgré un packaging en légère contradiction avec son positionnement de marque « Be There » [Smirnoff, the world's #1 vodka invites you to be restless, to be inventive, to be extraordinary, to be able to say 'I was There'.], la marque disponible dans 130 pays maintient son leadership mondial. Smirnoff reste tourtefois en position de suiveur plus que de chef de file : plutôt que d'innover sur de nouveaux produits originaux, Smirnoff suit l'exemple d'Absolut en introduisant trois nouvelles saveurs : Smirnoff Black, Smirnoff Lime et Smirnoff Green Apple qui ont d'ailleurs obtenu de bons résultats sur tous les marchés. La marque communique en sponsoring d'événements divers comme les "pool parties" et autres concerts live, et est très active sur Facebook via des pages locales et spécifiques à chaque produit.
#92 / Johnnie Walker : année après année, la silhouette iconique continue de renforcer le positionnement de la marque sur le thème du voyage et renforçe une perception d'authenticité. Nouvel entrant dans ce classement, Johnnie Walker a réellement embrassé les réseaux sociaux, intégrés au coeur de sa plateforme de communication, à l'aide d'un film avec Robert Carlyle, qui retrace l'histoire de la marque, et une sensibilisation continue sur Facebook par le biais de sa Striding Man Society. Reste à voir ce que seront les conséquences et l'impact en communication de l'arrêt de son usine historique de production à Kilmarnock...
#93 / Heineken : la marque a entrepris une démarche de repositionnement, d'une image de bière de qualité au riche patrimoine de marque vers une posture plus sportive, ludique et innovante - un effort qui lui permet d'accéder à ce classement cette année. Le mini fût portable et la tireuse à domicile sont deux exemples illustrant cette tendance. La marque a également investi avec un franc succès dans l'accueil des visiteurs à travers son site historique d'Amsterdam et l'expérience Heineken. Par ailleurs, la bière a mis l'accent sur des développements en Amérique latine ainsi que des campagnes de guérilla marketing mettant en vedette les réseaux sociaux.
A titre de comparaison, et sur des critères de valorisation différents, le palmarès 'The Power 100' aka The World's Most Powerful Spirits & Wine Brands, a placé cette année Smirnoff en tête de son classement, suivie de #2 Johnnie Walker, #3 Bacardi, #4 Martini, #5 Hennessy, #6 Jack Daniel's, #7 Absolut, #8 Chivas, #9 Captain Morgan et #10 Ballantine's.
Dans cette étude qui s'appuie sur un panel d'experts, toutes les marques du Top 10 ont perdu en valorisation et autant de valeur que toutes les autres marques réunies. Ce symptôme de récession prouve l'adage "plus vous êtes grand, plus vous tombez de haut", avec des consommateurs ayant réagi contre les grandes marques pour migrer vers de nouvelles alternatives moins chères.
Trusté par les marques de whisky et de vodka, le classement témoigne aussi de dynamiques de hausses et de baisses sensibles :
A noter enfin, et pour cause, la sortie du palmarès de plusieurs marques de champagne : Dom Pérignon, Lanson, Nicolas Feuillatte et Taittinger.
Rédigé à 13:15 dans Bière, Branding, Champagne, Lancement produits, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (1)
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J'ai testé hier la dégustation de champagne Piper Heidsieck dans la flûte -que dis-je, le Stiletto- Louboutin. Très surprenant mais pas déplaisant au final. Certes, le contexte doit s'y prêter : ambiance fashion week garantie. Mais finalement, le résultat a le mérite de casser les codes. J'apprécie la cohérence avec ce qu'avaient fait Viktor & Rolf pour la marque -lire ici-, et je trouve pertinente la dimension transgressive de la proposition, pourvu que cette transgression soit dans l'ADN de la marque, ce qui semble être le cas. Avec à chaque fois une association plutôt bien choisie et qui sert la marque : de vrais créateurs avec des parti-pris forts et un univers bien marqué. Dans un contexte où ce champagne s'apprécie en tant que produit de fête et non pour ses qualités organoleptiques, cela se tient. Je reste curieuse de savoir dans quelle mesure cela sert les ventes.
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Première maison à avoir lancé la mode du champagne en cocktail avec son Nectar Imperial on Ice -lire ma note à ce sujet ici-, et après la Bulle de Fruits Moët, nouveau rituel de dégustation présenté lors du dernier festival de Cannes, Moët & Chandon vient de dévoiler son tout nouveau produit, le Moët Ice Imperial, le premier champagne élaboré pour être dégusté sur glace.
Ce mode de consommation dérangera sûrement les puristes, mais je trouve plutôt malin que la maison sparnacienne propose un nouveau rituel par le biais d'une cuvée spécifique -autrement dit, Moët & Chandon n'invite pas à consommer tous les champagnes de cette manière mais seulement la cuvée appropriée. Par ailleurs, le design de la bouteille, tout en blanc, est plutôt réussi. Je reste en revanche curieuse de savoir quelles sont les spécificités organoleptiques du vin qui le rendent idéal pour une consommation sur glace.
Rédigé à 09:37 dans Champagne, Cible "jeunes", Lancement produits, Marketing, Packaging | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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A l'heure où Rayon Boissons annonce que les vins bios (entendus les vins disposant d'un label AB) ne représentent que 0,9 % des ventes annuelles de vins tranquilles en GMS hypers et super en France (via Iri France) -avec une croissance de +60% contre + 3% pour l'ensemble du marché tout de même-, j'apprends (via TNS Sofres) le lancement en Belgique en ultra-frais de Belorigine par le groupe Danone. Sous cette marque Belorigine by Danone : des yaourts et desserts ne contenant que des ingrédients liés à l’univers gastronomique belge, tous fabriqués en Belgique : yaourts à la cerise, au vrai sirop de Liège ; mousses et pudding au Spéculoos et bien sûr des références au chocolat belge. Bref, un parfait exemple de 'Think Local, Buy Local''.
Cette initiative m'interpelle à plus d'un titre s'agissant des nouvelles tendances de consommation, dans le vin comme dans les spiritueux. Si la vague des vins bios -qui fait beaucoup débat dans la filière- se poursuit avec une demande croissante. La prochaine vague sera-t-elle celle d'une consommation endémique orientée 'locale' - phénomène bien connu en France ? Voir, à ce titre, l'initiative de The Urban Wine Company à Londres (lire synthèse ici) qui propose aux londoniens de boire anglais (Cf. notre note sur la dégustation de vins anglais : "English Wine Tasting in Paris").
Ce qui m'engage à considérer cette question prospective : comment bâtir une marque mondiale en s'appuyant sur des sourcings locaux ?
En effet, n'est-il pas plus environnementalement responsable d'acheter des produits locaux que des produits bios ayant traversé la planète ?
Une équation résolue dans les spiritueux par l'américain TRU Vodka qui intègre les deux dimensions : local et organique, avec un beau succès commercial au rendez-vous !
Rédigé à 10:44 dans Innovation, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Comme d'autres marques de spiritueux, la vodka Belvedere s'installe sur la Croisette à partir d'aujourd'hui, et ce pour toute la durée du festival de Cannes.
L'objectif de toutes les marques présentes lors d'un événement comme celui-ci est bien sûr d'obtenir de la visibilité... mais encore faut-il arriver à se différencier pour sortir du lot et créer l'événement.
Et là, je dois dire que la marque Belvedere frappe fort en profitant de l'occasion pour lancer la Belvedere Crush-ed Case. La malle est signée cette année -après Mark Ronson, André, Jade Jagger et Terry Richardson- par la mythique Grace Jones. Un choix que je trouve absolument génial : Grace Jones, c'est l'icône par excellence, toute en animalité et en excès, en mystère et en sensualité. Qu'on aime ou pas, elle représente un imaginaire qui ne laisse personne indifférent.
Pour accompagner le lancement de la Belvedere Crush-ed case, la vodka a développé une stratégie multi-niveaux qui me paraît très pertinente : la malle, éditée en série limitée (= le luxe de la rareté) comprend l'ensemble de la gamme
Belvedere, dont la nouveauté, Belvedere Silver (= le produit), accompagné de sa paille en argent Christofle (= l'article de service version artisanat de luxe) et d'une recette de cocktail, le Belvedere Crush-ed Cocktail (= le mode de consommation).
Côté événement, une soirée au VIP Room, un concert privé de Grace Jones au Baron, et deux occasions pour les fans de déguster des cocktails les pieds dans le sable -dans des lieux tenus secrets jusqu'au dernier moment- : Belvedere Crush-ed Sunset et Belvedere Crush-ed Sunrise. Pour ces deux dernières soirées, Belvedere propose aux DJ fans de se voir confier les platines via la sélection des playlists envoyées au préalable (= partage du pouvoir + relation de proximité avec le consommateur).
Je suis tout autant enthousiaste sur le choix de Grace Jones que sur la pertinence et la cohérence du dispositif de communication, qui crée l'envie tout en conjuguant relation privilégiée avec le consommateur et nécessité de se distinguer pour prendre une part de voix dans un contexte événementiel très concurrentiel.
Je me demande seulement pourquoi la Crush-ed Case est éditée en 10 exemplaire seulement. A défaut de me rendre à Cannes ou de pouvoir acquérir la Crush-ed Case, je me rattraperai sur le Crush-ed cocktail, c'est sûr !
Rédigé à 09:12 dans Lancement produits, Luxe, Marketing, Packaging, Spiritueux, Vodka | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Les Fêtes approchent à grands pas : les grands magasins ont sorti leurs décorations et tous ceux qui ont été sages commencent à se demander ce qu’ils trouveront sous le sapin. Cette année encore, au vu de la pléthore de cadeaux autour du vin, il semblerait que la noble boisson ait la cote. Petit survol des immanquables à demander au Père Noël.
Pour les néophytes qui souhaitent exercer leur palais, les coffrets de dégustations permettant de comparer plusieurs styles de vins différents demeurent une valeur sûre. Les coffrets Vivabox proposés chez Nicolas proposent entre autres de découvrir des vins élaborés à partir de cépages différents ou encore d’approfondir ses connaissances en goûtant cinq vins issus d’une même région. Autre possibilité résolument tendance, le coffret cocktail qui permet de s’initier à la mixologie avec des mignonnettes de spiritueux et un recueil de recettes.
Pour les dégustateurs aguerris ou blasés, le château Rollan de By propose un coffret prestige qui permet de saisir toutes les nuances de l’assemblage d’un cru bourgeois du Médoc. Quatre bouteilles des quatre cépages en exploitation à la propriété (Cabernet Sauvignon, Merlot, Cabernet Franc et Petit Verdot) pour réaliser soi-même son assemblage et surtout comprendre le rôle de chaque cépage dans l’élaboration du vin.
Toujours aussi populaires, les boîtes cadeaux multiplient les offres ayant trait au vin cette année. À la plutôt classique Wonderbox qui permet de recevoir chez soi des bouteilles sélectionnées par un sommelier, Smartbox oppose au moins 3 boîtes cadeaux qui permettent de découvrir les bars à vin de sa région, de participer à un atelier d’œnologie dans une école de dégustation ou encore de partir en weekend pour un séjour sur une route des vins.
Pour l’amateur dont la cave est déjà bien remplie, l’expérience de pouvoir posséder ses propres pieds de vigne pour l’année se révèle des plus alléchantes. Les sites mesvignes.com et crushpad.fr offrent la possibilité de suivre de près (et de participer à) tous les travaux qui mènent à l’élaboration d’un vin sur une année et de recevoir chez soi le fruit de ses efforts sous la forme de bouteilles. Un cadeau qui est sûr de plaire à tous les viticulteurs en herbe. Lire aussi mes notes sur le sujet ici, ici et ici.
Finalement, même ceux qui ne boivent pas peuvent s’amuser avec des cadeaux ludiques autour du vin. Le classique Nez du Vin de Jean Lenoir, l'outil par excellence pour s’exercer à découvrir et reconnaître les arômes du vin, propose plusieurs coffrets qui permettent de tester et de former l’odorat de tous.
Pour les fans du genre, le Trivial Pursuit spécial vins promet de donner du fil à retordre même aux plus grands experts avec ses centaines de questions sur l’histoire et la dégustation. Et pour les ados accros aux jeux vidéo, Wine Tycoon propose de construire son propre empire viticole, de l’achat de parcelles à la construction des infrastructures, en passant par l’embauche de vendangeurs.
Enfin n'oublions pas les offres coffrets et abonnements de nos amis de VinoTinto, lancées l'année dernière -lire ici-, à acheter en ligne sur www.vinotinto.fr.
Un choix très vaste pour faire plaisir aux amateurs de vin, auquel s’ajoutent les nombreux livres et guides publiés cet automne sur le sujet, dont je parlerai prochainement.
Coffrets Vivabox, de 19,90€ à 109,90€
Rollan de By, 400€ le coffret de 4 bouteilles
Coffrets Wonderbox et Smartbox, de 29,90€ à 149,90€
MesVignes, à partir de 194€
Rédigé à 14:21 dans Lancement produits, Packaging, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Belle reconnaissance pour la Maison Le Paulmier, client de l'agence, récompensée lundi 21 septembre par un Coq d’Or du Guide des Gourmands pour son jus de pommes bio pétillant sans alcool Bon Pommillon, que je vous avais présenté ici.
Les Coqs d’Or du Guide des Gourmands, remis dans les salons de l’hôtel Bristol à Paris, récompensent chaque année les meilleurs produits d’artisans respectueux du goût et des terroirs. Bon Pommillon a séduit le jury qui distingue ainsi une boisson artisanale et festive, rafraîchissante et acidulée, élaborée dans le respect du fruit et de la biodiversité du verger.
Au-delà de Bon Pommillon, la Maison Le Paulmier propose une gamme de produits innovants et savoureux, élaborés à partir des fruits du verger et travaillés selon les méthodes traditionnelles, que je vous invite à découvrir sur le site www.le-paulmier.com. Benoit Simottel, artisan fondateur de la Maison Le Paulmier, puise son inspiration chez le Maître Julien Le Paulmier, auteur du «Premier Traité du Sidre» publié en 1588.
Retrouvez également les produits de la Maison Le Paulmier sur le Salon des Coqs d’Or du Guide des Gourmands les 28 et 29 novembre 2009 - Hôtel Pullman Paris Rive Gauche, 8-12 rue Louis Armand, Paris 15.
Rédigé à 09:33 dans Actualités SOWINE, Gourmandises, Lancement produits, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je suis toujours plutôt enthousiaste sur les innovations de la maison Veuve Clicquot : que ce soit en termes de produits, de packaging, de merchandising ou sur ses outils de communication, Veuve Clicquot manie toujours habilement l'audace et la modernité tout en respectant l'authenticité et la qualité de ses produits -lire mes notes concernant Veuve Clicquot ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici et ici.
Alors que la Maison vient de lancer sa DesignBox, "le nouveau coffret éco-friendly de Veuve Clicquot", me voilà pour le coup interloquée par la manière dont la Maison a choisi de communiquer sur le sujet : à la seule lecture de l'argumentaire présentant le produit sur le site internet de la marque, je n'arrive pas à savoir réellement en quoi ce coffret est "éco-friendly". La seule info livrée est qu'avec la DesignBox, "la maison a inventé le premier coffret industrialisable éco-friendly [...] dont le développement a nécessité de longs mois de recherche". Et aussi : "consciente des enjeux écologiques de ce nouveau siècle et du devoir de responsabilité collectif, Veuve Clicquot a mis en place une charte environnementale qu'elle applique à l'ensemble de ses activités, dont le packaging".
Du point de vue du consommateur, je me dis que l'argumentaire aurait mérité d'être plus explicite :
A mon sens, la communication autour du lancement de la DesignBox aurait dû évoquer la politique de Veuve Clicquot en matière de développement durable en filigrane et comme une évidence plutôt que d'en être le prétexte. Une communication décevante... dommage pour le produit, qui semble par ailleurs répondre à des critères de praticité et d'esthétisme en cohérence avec les autres innovations Veuve Clicquot.
Rédigé à 12:13 dans Champagne, Design, Lancement produits, Packaging | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Un peu de poésie gustative...
"Ce matin j'ai vu une pomme
Assoupie sous une libellule
Drôle d'endroit pour faire la bulle !
En équilibre sur la branche
Elle jouait les funambules
Dorée par le soleil
Drapée dans son sommeil
Elle attendait, souriant au vent
L'éternel recommencement"
Une fois n'est pas coutume sur ce blog, c'est un bien joli produit sans alcool que je présente aujourd'hui. Bon Pommillon, créé par la maison Le Paulmier, artisan normand de la pomme, est le premier jus de pommes bio pétillant sans alcool haut de gamme : une boisson naturelle biofestive issue de l'assemblage de trois variétés de pommes aromatiques, sans sucres ajoutés.
Je trouve l'idée de la maison Le Paulmier particulièrement séduisante :
Bon Pommillon est aussi la preuve que la place des petits producteurs indépendants dans l'univers très marketé du food et du drink a encore de beaux jours devant elle, à instar d'un Michel & Augustin, pour ne citer qu'eux. Preuve en est le succès de référencement de Bon Pommillon, vendu par les meilleures épiceries et lieux de consommation à Paris et ailleurs, dont Colette -voir la liste des points de vente ci-dessous.
Je suis impatiente de goûter les autres produits des collections Le Paulmier, à suivre donc. En attendant, je ne saurais trop vous recommander de tester Bon Pommillon. Bonne dégustation !
Rendez-vous avec Bon Pommillon :
COLETTE - 213 rue Saint Honoré - Paris 1
Bread & Roses - 17 rue de Fleurus - Paris 6
Épicerie des Saints Pères - 23 rue des Saints Pères - Paris 6
Épicerie Fine Rive Gauche - 8 rue du Champ de Mars - Paris 7
Maison Carton - 150 avenue Victor Hugo - Paris 16
Bio Prestige - 92 rue des Batignolles - Paris 17
Rédigé à 12:18 dans Actualités SOWINE, Cible "jeunes", Gourmandises, Lancement produits, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Lancement de Fair Vodka hier soir à Paris, la première vodka au monde à être issue du commerce équitable. La vodka Fair est le premier produit de la gamme de spiritueux élaborée et distribuée par The Fair Trade Spirits Company, une entreprise née de la volonté de deux tout jeunes entrepreneurs, Jean-François Daniel et Alexandre Koiransky, d'élaborer des spiritueux de la meilleure qualité à partir d'ingrédients issus du commerce équitable.
Il aura fallu une année de travaux de recherche et développement pour mettre au point la méthode permettant de brasser et de distiller le quinoa, céréale à partir de laquelle est élaborée Fair Vodka. Le quinoa qui entre dans la composition de Fair Vodka est cultivé par des petits producteurs sur l'Altiplano Bolivien, dans le respect du commerce équitable. The Fair Trade Spirits Company crée ainsi une vodka exceptionnelle, à la texture ronde et suave, en s'appuyant sur les qualités naturelles du quinoa, puis, pour sa distillation, sur le savoir-faire d'artisans cognaçais. Une vodka, qui plus est, portée par l'engagement des fondateurs en termes de valeurs humaines et solidaires.
C'est là que je trouve le concept particulièrement intéressant : Fair Vodka, et de manière plus générale The Fair Trade Spirits Company, arrive, avec beaucoup de naturel, à concilier les valeurs du luxe et de l'équitable, qu'on pourrait penser a priori antagonistes. Finalement, n'y a-t-il pas quelque chose de noble dans l'acte de se faire plaisir en achetant un spiritueux de la meilleure qualité tout en devenant "partie intégrante d'une chaine qui aide les coopératives de pays en voie de développement à recevoir une rétribution juste pour leur travail et le fruit de leurs récoltes" ? L'initiative est louable en tous cas, le dynamisme des fondateurs, communicatif, et la vodka... excellente.
A découvrir, entre autres -et c'est un heureux hasard, lire ma note à ce sujet ici- chez le caviste Elise & Antonin, 27 rue de Ponthieu à Paris 8e.
Rédigé à 10:18 dans Actualités SOWINE, Innovation, Lancement produits, Luxe, Spiritueux, Tendances, Vodka | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Dans la bataille que se livrent les producteurs de champagne et en particulier les grandes maisons pour développer leurs parts de marché via la mise en place de stratégies de niche (lire à ce sujet ici) et de montée en gamme (plusieurs notes à ce sujet ici), la maison Pommery vient de prendre une jolie avance en lançant sa cuvée Pop Earth : un champagne dont le raisin est issu de la viticulture raisonnée (appelée ici "viticulture durable"), conditionné dans une bouteille allégée en verre. L'étiquette est en papier recyclé et imprimée avec des encres à l'eau sans solvant, le tout est 100% recyclable et présenté sans étui pour limiter la production de déchets.
Ce lancement produit est une belle traduction des démarches mises en œuvre par la maison rémoise depuis plusieurs années en matière de développement durable. Pommery n'est pas la seule maison de Champagne à avoir mis en place une politique allant dans ce sens -cf. les actions de Veuve Clicquot qui intègrent très concrètement la dimension développement durable dans toutes ses actions au quotidien- mais elle est la première à en proposer la traduction directe au consommateur via l'une de ses cuvées.
Certes, on peut considérer qu'une telle cuvée émanant d'une grande maison est avant tout un produit markété -la cuvée Pop elle-même est un best-practice en la matière-, mais elle a le mérite de la primauté et permet à Pommery de s'inscrire dans l'esprit du consommateur comme une grande maison véritablement consciente de ses responsabilités vis-à-vis de l'environnement. Nul doute que le succès sera au rendez-vous. Personnellement, j'ai bien envie de goûter à cette nouvelle cuvée "au naturel" : le luxe n'est-il pas tout autant désirable lorsqu'il est bio ?
Question subsidiaire : suis-je la seule à entendre l'homonymie Pop Earth - Poppers ? Un choix assumé par la maison Pommery ?
Rédigé à 11:23 dans Champagne, Innovation, Lancement produits, Marketing | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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L'enseigne Monoprix bouge. Et pas seulement dans sa communication (en écho à sa nouvelle campagne présentée cette semaine en avant-première dans le magazine Stratégies et dont nous aurons l'occasion de reparler dans ce blog) ou dans le cadre du lancement de son site ecommerce : monoprix.com.
Son rayon vin bouge et Monoprix reconstruit méthodiquement la pyramide de ses marques propres dans une démarche initiée en 2004 avec Une Note de (lire note ici).
En octobre 2008, Monoprix annonçait en effet le renouvellement de sa gamme MDD de vins AOC (lire l'article de Rayon Boissons : Monoprix rénove ses vins AOC),
Cette gamme de 22 références (issues des principales appellations génériques) et distribuée sous la marque ombrelle La Cave en Ville est portée par le consultant-sélectionneur Olivier Dauga, Le Faiseur de Vin, et mentor de notre opération Les Vignerons Voyageurs de mars dernier (lire également les mémos ici et ici).
A noter, s'agissant du packaging de cette gamme, le travail pédagogique réalisé sur la contre-étiquette [avec le profil du vin sur une échelle graduée de 1 à 5 indiquant - pour les rouges si le produit est souple (1) ou corsé (5) - et pour les blancs la teneur en sucres].
En l'espèce, la maison continue donc d'innover sous l'impulsion de Jean-François Rovire, son responsable des achats vins, et l'enseigne annonce cette semaine dans le magazine LSA le lancement d'une gamme de vins MDD sélectionnés par les consommateurs.
En effet, depuis le mois de novembre, le distributeur invite - sous le haut patronage des dégustateurs Michel Bettane et Thierry Desseauve - des consommateurs et clients à des séances de dégustation en vue de créer cette gamme de vins signée Monoprix Gourmet (avec une sélectivité importante et un jury d'amateurs qualifiés d'intraitables).
Et là, je dis C-H-A-P-E-A-U. C'est bougrement malin et parfaitement dans la tendance. Nous avions déjà parlé ici d'initiatives connexes, orientées 'transfert de pouvoir vers le consommateur' en mode tryvertising ou vin 2.0.
Mais cette démarche, initiée en précurseur par la marque label French Addiction en mode entonnoir à travers son club de dégustation Ze Addicted Club (voir aussi notre papier compte-rendu sur le SIAL présentant leurs nouvelles étiquettes didactiques) trouve ici un écho particulier au sein de l'enseigne Monoprix.
Je trouve cela formidable à double-titre. Du point de vue marketing, le bénéfice communication pour le distributeur est clair avec ce message : "des vins sélectionnés par des gens comme vous", qui est, pour moi, beaucoup plus fort qu'un tampon Produit de l'année. Du point de vue du consommateur, le bénéfice tient dans cette démarche consistant à considérer les clients commes des êtres intelligents et en capacité de faire un choix sur le vin à l'aide d'outils didactiques permettant de progresser et d'apprendre à décoder les cuvées.
Côté chiffres, les MDD représentent - en 2008 - 18% du chiffre d'affaires vin de l'enseigne (100 millions d'euros) avec la répartition suivante attendue en 2010 : 40% sur Gourmet (50 références), 45% sur Une Cave en Ville (40 références en 2009) et 15% sur Une note de (20 références).
Reste maintenant à évaluer la proposition packaging pour ces 3 segments. Nous n'en resterons pas là mais, je vous laisse, je file chez Monop.
Rédigé à 18:46 dans Advertising, Branding, Cavistes, Innovation, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Packaging, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En Grande-Bretagne, l'enseigne Tesco est en train de tester chez ses clients un concept fondé sur un ordinateur destiné à la cuisine, directement relié au site internet Tesco.com, qui se veut à la fois un portail marchand et la nouvelle porte du réfrigérateur, devenue interactive.
Le client peut y noter ses recettes, y tenir son agenda, gérer rapidement au quotidien sa liste de courses et ses horaires de livraison, faisant ainsi ses achats plus souvent.
Il peut également « épingler » des photos digitales et des messages sur l'écran et mettre en place des liens directs avec ses amis de Facebook.
Par ailleurs, Tesco propose de créer une communauté autour de son API en permettant aux développeurs et aux marques de réfléchir à de nouvelles applications qui pourraient venir étayer l'usage de ce nouvel ordinateur : on imagine ainsi la proposition de recettes dont les ingrédients seraient automatiquement ajoutés à la liste de courses, des jeux concours...
La fin du test est prévue en mars 2009. Dans le même ordre d'idées, certaines enseignes américaines (ShopRite et Meijer) proposent des widgets que les internautes installent sur leur page d'accueil. Selon les cas, ils recevront les prospectus hebdomadaires de l'enseigne, pourront gérer leur liste de courses, consulter et échanger des recettes, recevoir des coupons de marques nationales, des conseils.
Je m'interroge sur une cave à vin intelligente qui saurait, reliée au réfrigérateur, commander les vins en association avec les mets réfrigérés, qui pourrait, une fois paramétrée, s'assurer qu'il y a toujours du champagne au frais [notamment pour les anniversaires], qui serait force de proposition dans le choix des vins à déguster. Une idée à suivre... ou à anticiper ?
Source : Les Minutes Marketing
Rédigé à 10:47 dans Innovation, Insolites, Lancement produits, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Le coffret cadeau découverte, dix vins en tubes de 10 cl : 69.00 € TTC, frais de port inclus
L'abonnement annuel, 6 coffrets de 3 vins en tubes à 129 € TTC, offre spéciale de lancement à 99 € TTC
Les deux offres sont disponibles sur www.vinotinto.fr
Rédigé à 08:33 dans Actualités SOWINE, Cible "jeunes", Gourmandises, Inspirations, Lancement produits, Packaging, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'évoquais il y a quelques temps l'approche caritative mise en oeuvre par Absolut avec sa vodka New Orleans, soulevant la question de la légitimité pour une marque d'alcool de se positionner sur le créneau de l'humanitaire - lire ici.
J'avais à ce titre cité, comme best-practice sur le sujet dans l'univers agro-alimentaire les produits Newman's Own, dont les bénéfices sont reversés à diverses oeuvres caritatives.
La gamme de ces produits, essentiellement axée sur de l'épicerie jusque là, s'étend dorénavant aux alcools avec le lancement de deux vins californiens, un chardonnay et un cabernet sauvignon.
Même si, globalement, je reste sceptique sur l'image véhiculée par une marque associant alcool et charité, le lancement de ces deux cuvées me semble être une bonne idée venant d'une entreprise qui a une vraie crédibilité en matière d'investissement caritatif -et qui n'hésite pas à opter pour un positionnement prix relativement élevé -16$-, justifié peut-être par le contenu de la bouteille (que je n'ai pas encore dégusté) mais sans doute également par la réassurance du consommateur qui, par son acte d'achat, a le sentiment de réaliser une bonne action.
Le choix graphique pour les étiquettes présente quant à lui un véritable intérêt : il est largement reconnaissable et en phase avec le reste de la gamme, utilisant encore une fois la figure emblématique de Paul Newman -avec un clin d'oeil au film Butch Cassidy et le Kid. Mais sa force réside également dans l'utilisation du chapeau, objet symbolique déclinable à l'envi et sous de multiples formes -ce qui laisserait augurer d'une diversification de la gamme ?
Rédigé à 12:09 dans Lancement produits, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Après les produits spécifiquement dédiés aux femmes et autres catégories de population, voici une nouvelle niche explicitement ciblée par un producteur du sud de la France pour son rosé effervescent. Le "GayVin Tendres Bulles" est un produit ouvertement dédié à la communauté homosexuelle, né, apparemment, après deux années d'étude marketing et de réflexion sur le nom et le produit. Ou quand le marketing atteint ses limites et utilise des clichés galvaudés -étiquette rose, évidemment, entre autres- pour essayer de vendre... avec un évident manque de subtilité. A moins que l'intention ici soit surtout de faire parler et de développer de la notoriété? Au risque de se ridiculiser.
Rédigé à 14:14 dans Lancement produits, Marketing, Vin | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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De nouveaux venus sur le segment des alcools pour cibles über premium : si certains noms du champagne, du vin et des spiritueux se sont, depuis longtemps, fait une spécialité de l'exclusivité par le prix -lire mes notes ici et ici-, la nouveauté doit aujourd'hui être cherchée dans d'autres catégories.
Le vin rosé tout d'abord, qui cherche à faire évoluer son image de vin d'été facile à boire en démontrant qu'il est possible d'élaborer des rosés de qualité exceptionnelle -dernier exemple en date en France : le rosé de Provence Château d'Esclans, vendu à plus de 70 euros la bouteille. Plus récent et plus surprenant, le lancement par le brasseur Carlsberg de sa bière Vintage n°1 à 400$ le flacon de 37,5cl -600 exemplaires vendus uniquement dans trois restaurants de Copenhague.
Un positionnement prix élevé est-il un gage de qualité ? Ces lancements récents sont-ils un simple coup marketing pour créer du buzz et de la notoriété autour d'une marque ? Caractéristiques communes de ces produits ultra-premium, au-delà de leur prix : un produit spécifique, des séries limitées, une distribution exclusive, et un discours qui insiste sur l'élaboration, la qualité et les caractéristiques organoleptiques. Des éléments indispensables pour rendre le positionnement prix crédible : sans eux, difficile de donner du sens et de fonder un ADN de marque pourtant indispensable.
Ainsi, que penser du lancement annoncé l'an dernier par Ricard d'un champagne à 1000 euros, une cuvée blanc de blancs Belle Epoque de Perrier-Jouët commercialisée jusque là entre 300 et 400 euros l'unité ? Certes, le contexte champenois est favorable à la montée en gamme, et Ricard ne cache pas vouloir réussir là un coup marketing. On peut cependant douter de la pertinence de la démarche visant à proposer un même produit - même s'il est exceptionnel- sur certains marchés à un tarif deux à trois fois plus élevé que son prix historique. Sauf à créer la différenciation par l'innovation.
Rédigé à 13:53 dans Bière, Champagne, Cognac, Lancement produits, Luxe, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cointreau a fait d'elle sa muse. Elle, c'est Dita von Teese, stripteaseuse de luxe devenue ambassadrice de la marque et égérie de la campagne Be Cointreauversial. Initiée en novembre 2004, cette campagne a pour objectif de moderniser l’image de Cointreau et de révéler le caractère stylé et contemporain de la liqueur. Une volonté ferme d’attirer de nouveaux consommateurs, plus jeunes, et de séduire une cible plus féminine.
Dita
Lors de la soirée de lancement de la tournée, à Londres, l’élégante et sexy Dita portait une robe sertie de cristaux Swarovski. Une volonté de la maison Cointreau s’approprier des codes déjà utilisés par d'autres maisons de luxe ? Voir l'opération de Moët & Chandon avec le cristallier de Bohême et ma note à ce sujet ici.
S'associer à Dita von Teese, dont la marque de fabrique est un style rétro glamour, est à mon sens un bon moyen pour la marque Cointreau de revitaliser et rajeunir l'image de son produit, utilisant une égérie qui a tous les attributs de la star décalée : un style unique, un univers à la fois élégant et provocateur, une personnalité attachante et intrigante, un soupçon de scandale par son mariage puis son divorce d'avec la star gothique Marylin Manson...
Jusqu'à aujourd'hui, Cointreau évoquait davantage la liqueur prise chez les grands-parents à la fin du repas, qu'un produit sophistiqué à commander entre amis lors de sorties nocturnes. Même si je m'interroge sur la durée de la tournée et la capacité de la marque à créer l'interêt sur un laps de temps aussi long, l'opération "Be Cointreauversial" menée par Dita von Teese devrait logiquement faire évoluer la perception du produit et répondre aux objectifs de rajeunissement de l'image de marque. Et au moins, dans un premier temps, donner envie de (re)découvrir la fameuse liqueur d'oranges.
Rédigé à 16:26 dans Lancement produits, Marketing, Spiritueux | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Pour démarrer cette nouvelle année, je vous invite à lire ici l'excellent papier paru dans Les Echos sur ces "vins fabriqués à l'envers" : des vins pensés et marketés pour séduire les consommateurs, parmi lesquels un certain nombre de vins français, qui s'inspirent des best practices du nouveau monde visant à "commercialiser des produits simples et accessibles sous des étiquettes davantage destinées à attirer l'oeil qu'à vanter le pedigree du vin".
L'exemple de Tableaux Wines, cité dans l'article, n'est pas sans rappeler d'autres illustrations de ce phénomène, évoquées précédemment sur ce blog -Hi Wines (lire ici) et Wines That Loves (lire ici) en particulier. Des vins dont tous les aspects marketing -produit, prix, positionnement, cible, distribution et communication- sont réfléchis en amont pour convaincre distributeurs, acheteurs et consommateurs -ce qui n'empêche pas les vins d'être de qualité. Une démarche stratégique adoptée par des acteurs français sur les marchés étrangers -en attendant que des initiatives similaires soient mises en oeuvre par les producteurs français sur le marché national ?
Rédigé à 22:25 dans Branding, Lancement produits, Vin | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Je vous présentais il y a quelques semaines -ici- la bouteille et les accessoires créés par Viktor & Rolf pour la cuvée Rosé Sauvage de Piper Heidsieck, une création fidèle au style des deux designers. Dans la même veine que le site Internet dédié à l'opération -voir ici-, voici le film publicitaire réalisé pour l'occasion. La version print fait l'objet d'un partenariat exclusif avec le magazine ELLE.
J'avoue être assez dubitative : certes, c'est léché, esthétique, bien en phase avec le concept upside down cher à Viktor et Rolf, ça interpelle et en plus le film respecte les principes de la loi Evin (enfin, ça reste un film donc pas diffusable en TV en France). Mais l'ensemble reste un peu plat, et si l'on a sans doute envie d'en savoir plus après avoir vu ce film, je ne suis pas certaine qu'il provoque pour autant une irrésistible envie de goûter le produit...
Rédigé à 07:21 dans Advertising, Champagne, Lancement produits | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Après la campagne teasing mise en place par SOWINE au Lafayette Gourmet Haussmann dans les jours qui ont précédé le lancement du beaujolais nouveau 2007 -voir les visuels banane, fraise et bonbon et lire mon commentaire ici-, voici la campagne institutionnelle installée depuis ce matin dans le magasin.
Cette deuxième phase de la campagne a pour objectif de soutenir la qualité des vins présentés, sélectionnés pour leur personnalité, reflet de celle des vignerons qui les ont élaborés. Des matières, des textures, du naturel, des vins cousus main et des artisans fiers de leur produit... A la Cave du Lafayette Gourmet, le Beaujolais est une Appellation d'Origine Très Contrôlée !
Rédigé à 16:32 dans Advertising, Cavistes, Lancement produits, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cette année, le beaujolais nouveau innove en lançant... sa version rosé. 400 000 bouteilles seront commercialisées, soit une toute petite production au regard des 50 millions de flacons de beaujolais nouveau rouge produits cette année.
Une idée plutôt séduisante -sur demande des consommateurs japonais, et déjà testée l'an dernier à petite échelle-, en phase avec les goûts des consommateurs qui sont de plus en plus nombreux à apprécier les vins ou champagnes rosés. Deuxième avantage : ce vin ne devrait pas, contrairement à la version rouge très souvent décriée, souffrir d'un a priori négatif avant même d'avoir été goûté. En espérant que la qualité soit au rendez-vous !
Rédigé à 08:42 dans Lancement produits, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La boulimie de développements sur le segment des vodkas ne se dément pas. Le marché américain fait vraiment figure d'Eldorado et connaît de nombreux et incessants lancements. Dernier en date, celui de Boomerang Vodka par le groupe australien Foster's via son bras armé Foster’s Wine Estates Americas, à l'initiative du vigneron américain Chris Williams.
Conçue à partir de raisins (100% Chardonnay) de la Barossa Valley, importée directement d'Australie et distribuée depuis fin octobre aux USA, la vodka communique sur la culture et la personnalité australiennes.
Nous ne sommes pas dans une démarche de stratégie Blue Ocean (lire mes notes ici et ici) mais il apparaît néanmoins clairement que la marque entend créer la même dynamique de succès que Yellow Tail sur le vin aux Etats-Unis en empruntant les mêmes codes.
Sur un produit d'ordinaire haut de gamme (distillée à partir de raisins) mais lancée à $19.99, Boomerang Vodka propose donc une alternative prix très intéressante dans le secteur huppé des vodkas premiums (lire ma note) et chasse directement sur les terres de la vodka Cîroc portée par Puff Daddy (lire ma note) et de l'américaine Roth toutes les deux commercialisées au dessus de $30.
Une bataille publicitaire est donc en marche. Je suis curieuse d'en connaître les moyens et de découvrir le mix marketing retenu pour se tailler une part de voix dans un environnement de plus en plus peuplé.
Rédigé à 09:21 dans Branding, Lancement produits, Marketing, Vodka | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Quand les grandes maisons de Champagne s'associent avec des grands noms de la haute Couture, le mélange est parfois surprenant...
Il y a quelques années, Veuve Clicquot avait choisi le style vintage 1950's en proposant à la marque italienne Pucci d'habiller sa cuvée de prestige. Une intervention déclinée en version champagne brut et rosé, très réussie esthétiquement, en particulier pour l'habillage de l'étui si particulier de La Grande Dame. Décliné ensuite en sac isotherme, le résultat est beaucoup moins élégant à mon sens.
Plus récemment, c'est pour Dom Pérignon que le couturier Karl Lagerfeld a réalisé un étui de cuir rose abritant six flacons de la cuvée de prestige dans sa version rosé, millésimes 1966, 1986 et 1996, ainsi que trois flûtes. Le couturier est un habitué de la marque : photographe des dernières campagnes publicitaires internationales (voir ma note ici), il avait l'année dernière créé une version d'exception pour le flacon Dom Pérignon millésime 1998 -"a bottle named desire".
L'étui proposé cette année est vendu chez Harrod's à Londres, exclusivement sur commande, au prix de £70.000 (100.000€). Au-delà de l'objet en tant que tel et surtout du produit proposé, je trouve intéressant le concept qui l'accompagne : l'acheteur se voit proposer un séjour en Champagne avec dégustation privée à l'abbaye d'Hautvillers, propriété de Moët & Chandon. Ou comment fidéliser les consommateurs d'exception et créer à leur attention une émotion particulière et un souvenir unique autour de la marque.
Enfin, dernière sortie en date puisqu'elle a lieu cette semaine : Piper Heidsieck propose, en vente exclusivement chez Colette -puis chez les cavistes et dans les épiceries fines-, la création pour le moins innovante de Viktor & Rolf autour de la cuvée Rosé Sauvage. Fidèles à leur style, les deux couturiers ont imaginé pour la marque un ensemble bouteille, seau, flûte upside down, un design inversé des plus originaux, vraiment impactant et qui sort des codes habituels utilisés dans l'univers du champagne -proposé à 65€. Si vous aimez le style et que vous avez l'occasion de passer à Milan, je ne saurais trop vous conseiller de vous rendre dans la boutique du duo hollandais, qui invite le visiteur à évoluer dans un environnement totalement renversé, avec porte d'entrée montée à l'envers et chaises collées au plafond...
Rédigé à 23:00 dans Champagne, Design, Inspirations, Lancement produits, Luxe, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Après son implantation très réussie sur le marché US dans le segment des vins tranquilles, la marque de vin australien Yellow Tail vient d'y lancer son premier sparkling [vin pétillant]... avec la même stratégie Blue Ocean -voir ma note à ce sujet ici- que pour sa gamme de vins de cépage ?
Yellow Tail, c'est ce désormais très célèbre vin australien lancé il y a quelques années par Casella Wines, connu pour son retentissant succès sur un segment de marché complexe et très concurrentiel. Pour s'implanter sur le marché US, et à la différence des autres nouveaux venus, la marque a choisi d'adopter une stratégie "Blue Ocean" : partant du constat qu'il était inutile d'entrer en concurrence directe avec les marques de vin déjà implantées, elle s'est intéressée plutôt aux choix alternatifs, autrement dit aux consommateurs qui ne boivent pas de vin... une population d'amateurs de bière, spiritueux et cocktails qui, sur le marché US, captait jusque là trois fois plus de consommateurs que le vin et considérait le vin comme "intimidant", "prétentieux" et "trop complexe".
En s'adressant prioritairement à cette cible spécifique, Casella Wines a lancé Yellow Tail, un vin simple à comprendre, décomplexé, une boisson "sociale" accessible à tous. La gamme : dix vins de cépage (huit rouges, deux blancs), dix bouteilles aux couleurs vives et aisément mémorisables (ah, le kangourou -voir mes notes sur les "critter wines" et sur les étiquettes de vin insolites à ce sujet), positionnées à 10,99US$ la bouteille. Résultat : avec plus de 8 millions de caisses vendues l'année dernière, Yellow Tail est aujourd'hui la troisième marque aux Etats-Unis et sa cuvée Shiraz, le vin rouge le plus acheté sur ce même marché.
En lançant son sparkling, l'ambition de la marque australienne est la même que pour ses vins : démystifier la catégorie en apportant du fun dans un environnement complexe. Le positionnement prix, identique à celui de la gamme de vins tranquilles, ne vise pas à concurrencer les grandes marques de champagne mais plutôt les autres sparklings étrangers, avec une approche privilégiant une consommation qui ne soit plus seulement réservée aux grandes occasions.
La stratégie marketing, cette fois, ne se situe donc pas uniquement dans un espace inoccupé ou "océan bleu" vierge de toute concurrence directe, même si l'approche "sparkling pour tous les jours" est peu utilisée sur le segment. La force de ce lancement repose plutôt sur la renommée du vin ainsi que sur la confiance des consommateurs dans la constance qualitative du produit. Une base de fidèles amateurs qui, après avoir été amenés et éduqués au vin par le kangourou, seront intéressés par la découverte d'un nouveau produit de la même marque : leur confiance repose aussi sur le lien affectif fort que la Yellow Tail su créer avec ses consommateurs.
Précisons aussi que le sparkling Yellow Tail, lancé nationalement le mois dernier, bénéficie du soutient d'un investissement publicitaire de US$13 millions en TV -média peu utilisé par les sparklings et champagnes- et presse à partir de fin octobre.
Rédigé à 13:01 dans Branding, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La chaîne de grands magasins britannique Woolworths vient de lancer un champagne à 5£, soit moins de 8€ la bouteille de 75cl. Au-delà des problématiques de l'image et de la qualité, j'ai beau retourner la question dans tous les sens -et je ne suis pas la seule-, je n'arrive pas à comprendre comment un champagne peut raisonnablement être positionné à ce prix grand public : avec le kilo de raisin fixé entre 4 et 5 euros chaque année -et il faut 1,2kg de raisin pour une bouteille de champagne-, et la taxe gouvernementale britannique fixée à 2,50€ environ, on atteint déjà 80% de ce prix de vente, sans compter les autres frais -d'élaboration, de transport, de promotion ainsi que la TVA... et les marges.
Le champagne Woolworths est proposé dans la gamme Worthit!, des produits à prix "imbattables" (mais qui le valent bien) -une volonté de répondre à la demande des consommateurs pour des "produits de luxe bon marché" (!) selon les porte-paroles de la marque.
Certes, le prix du champagne a augmenté ces dernières années, lié à la hausse significative de la consommation dans le monde alors que l'appellation n'est pas extensible et que la production atteint ses limites. On peut donc comprendre que par réaction, certains distributeurs cherchent à proposer à leurs clients des produits plus accessibles... la limite de l'exercice étant comme ici lorsque le calcul paraît totalement inconcevable, sauf à vendre à perte.
Dans le cas du champagne Worthit!, la force de la proposition repose à mon sens avant tout sur le buzz créé par Woolworths et engendré par cette annonce : au-delà de l'ultra attractivité du prix, la chaîne de magasins a, dès le lancement, annoncé qu'en prévision du succès pressenti pour le produit, les ventes seraient limitées à une bouteille par client. Ou comment adopter une stratégie de marketing du manque pour créer un succès commercial et faire parler de sa marque. Ce lancement est aussi pour Woolworths l'occasion de revenir sur le segment des alcools -WW est surtout présent, pour la partie "alimentaire", sur le segment des sucreries, d'où sa volonté de communiquer sur les associations gustatives du produit... qui, si l'on en croit l'argumentaire, se marie idéalement avec ... des sucreries !
Résultat : je n'ai pas eu d'info sur le niveau d'engouement pour ce champagne depuis son lancement, je ne sais pas non plus quelles ont été les réactions en Champagne vis-à-vis du producteur (qui à mon avis ne s'est pas fait que des copains) mais Woolworths a au moins réussi à faire parler de sa marque et à renforcer son image de grand magasin bon marché désireux de rendre accessible au plus grand nombre ce type de produit. Dommage que ce soit au détriment de l'image du champagne.
Rédigé à 09:00 dans Champagne, Lancement produits | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Cela fait pas mal de temps que je me demande si l'Armagnac arrivera un jour à obtenir les mêmes résultats que son cousin "roi" le cognac en termes d'image, d'habitudes de consommation et de ventes. Une interrogation qui m'a parue encore plus légitime en entrant dans la boutique Ryst-Dupeyron à Paris il y quelques jours, un lieu hors du temps et chargé d'émotion qui renforce ma conviction : tous les ingrédients sont réunis autour de l'armagnac pour pouvoir créer le rêve et l'envie -une histoire, de la qualité, une légitimité régionale (et même médicale avec le Gasconic Paradox (!))- mais il y a un réel besoin de dépoussiérer l'image du produit, d'en simplifier la compréhension, bref de faire un gros travail en marketing et communication sur le sujet.
A défaut d'une lame de fond ou d'une action collective significative -signalons quand même Armagnac Info, le site d'information du BNIA, qui semble aller dans le sens d'une modernisation de l'image du produit-, voici une initiative intéressante : le lancement par la famille Gessler, domaine de Joÿ, d'une série limitée -397 bouteilles- de leurs meilleures eaux-de-vie avec, au-delà de la rareté et de la qualité du produit, deux particularités : le design de la bouteille, réalisé par Paco Rabanne, et surtout son prix : 10.000€ le flacon au minimum.
Un choix délibéré de se positionner sur le segment de l'ultra-luxe, en visant avant tout les marchés russe et asiatique, surfant ainsi sur le succès du cognac dans ces régions du monde. L'initiative me paraît plutôt cohérente, et le positionnement prix aussi, dans la lignée du lancement de la cuvée Louis XIII Black Pearl Rémy Martin en avril dernier (786 flacons à 7000 euros l'unité)... Même si elle ne concerne que le segment niche de l'über-premium (et un produit qui n'a pas la notoriété du Louis XIII). Initiative anecdotique, ou au contraire réel élément déclencheur dans l'évolution à court terme de l'image et des ventes d''armagnac dans le monde ?
Rédigé à 10:59 dans Cognac, Lancement produits, Luxe, Marketing, Spiritueux | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'évoquais récemment le lancement du vin Ratatouille promu par Disney en écho au film éponyme dont le héros, un rat, veut devenir un grand chef (lire ma note).
Finalement, le projet explose en vol sous la pression de plusieurs associations, comme rapporté dans le Los Angeles Times et Decanter. Et oui, c'est la vie, Rémy...
La contrariété affichée des vignerons californiens face au choix d'un vin français (produit par Château de Messey) et surtout les réserves éthiques émises par l'institut californien du vin (California Wine Institute) face à l'étiquette ont eu raison du projet.
L'étiquette enfantine montre en effet un souriceau tenant un verre de vin, ce qui, il faut bien le dire, est susceptible de parler aux plus jeunes (en dessous de l'âge légal), d'où l'opprobre des opposants à "l'underage drinking".
Alors que va devenir le vin Ratatouille ?
Heureusement, nous pouvons toujours nous rabattre sur les arts de la table...
Rédigé à 08:57 dans Lancement produits, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je vous présentais il y a quelques temps (ici) la nouvelle campagne de pub lancée par la vodka Absolut, radicalement différente des visuels proposés jusque là par la marque. Evolution également dans son approche produit : Absolut Vodka annonçait hier le lancement d'un nouveau produit qui, pour la première fois, porte le nom d'une ville : Absolut New Orleans.
Editée en quantité limitée, cette vodka s'inspire de l'esprit de la célèbre cité de Louisiane, avec des saveurs de mangue et de poivre noir -fruitée et épicée à la fois. L'objectif de la marque est clairement humanitaire puisque la société annonce que la totalité des bénéfices de la vente de cette nouvelle vodka -et en tous cas un minimum de 2 millions de $- sera reversée à des oeuvres de charité de la région, pour la reconstruction suite à l'ouragan Katrina.
On peut s'étonner du timing de l'annonce de ce lancement, presque deux ans après le passage de l'ouragan (même si la recontruction est loin d'être terminée). Perso, même si l'initiative est tout à fait louable, je cherche à comprendre le sens marketing de la démarche. Mettre au goût du jour un nouveau style de produit, la "charity vodka" ? Une nouvelle façon de faire le bien autour de soi et de se donner (ou au consommateur) bonne conscience, après la mode des produits éthiques ? Apparemment oui, puisque d'autres projets de vodkas Absolut portant le nom de villes devraient voir le jour, avec une dimension là aussi caritative.
Certes, dans l'univers agro-alimentaire, cette approche est plutôt rare : à part la gamme de produits Paul Newman, Newman's Own, il n'existe pas de produits de grande consommation lancés sur le marché dans un but uniquement humanitaire. Mais de là à inciter le consommateur à boire de l'alcool sous le prétexte de réaliser une bonne action, je trouve la démarche un peu tendancieuse...
Rédigé à 06:28 dans Lancement produits, Spiritueux, Vodka | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Dans le sillage du film Ratatouille (l'histoire d'un rat qui veut devenir un chef français), Disney annonce le lancement d'un vin éponyme de cépage chardonnay issu de raisins de Bourgogne. La première bouteille de vin griffée Disneyland Resort Paris est, quant à elle, lancée pour les célébrations des 15 ans du parc d'attractions.
Cette annonce survient peu après le lancement, lors de la London International Wine Fair 2007, du Bordeaux rosé The Pink Panther par le Château de L'Orangerie, en licence avec la Metro-Goldwyn-Mayer, sur le marché anglais tandis que le Chat de Philippe Geluck se trouve incarné dans les vins A la Gloire du Chat sur le marché américain.
On observe donc, depuis quelques mois, une nouvelle mode sur le marché des vins "marketés" : celle des cuvées brandées aux couleurs d'icônes de la bande dessinée ou du film d'animation. S'ils bénéficieront peut-être de la renommée induite par leur hôte, ces vins viennent finalement rejoindre la longue liste de vins d'étiquette animale : ces fameux "Critter Wines" ('Vins de Créatures' en argot américain).
L'institut d'études AC Nielsen estime à plus de $600 millions les ventes aux Etats-Unis de "critter wines" en 2005, sur un marché de $4 milliards.
Sur 438 nouvelles marques de vin perennes introduites sur le marché américain entre 2003 et 2005, 77(soit 18%) étaient des 'Vins de Créatures'. Ces dernières sont analysées comme étant deux fois plus attractives que les autres, même si ce critère n'est pas le seul pris en compte dans l'étude de l'attractivité des marques.
Cette tendance parfois un peu simpliste a même donné naissance à un site internet dédié pour permettre aux consommateurs de retrouver leur bestiole favorite : Critterwines.com. How interesting...
Rédigé à 23:55 dans Branding, Lancement produits, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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