Rédigé à 10:43 dans Actualités SOWINE, Advertising, Architecture, Art, Bière, Branding, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Moustache, Oenotourisme, Packaging, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Plus que quelques jours avant d’entrer au cœur du bois au sein du Aberlour Hunting Club restaurant éphémère.
Les amoureux des bonnes et belles choses ne seront pas déçus : pour la 5ème année consécutive, ABERLOUR donne le ton de l’automne en proposant un dîner exceptionnel, dans un cadre unique, sous le signe de l’impérissable lien qui unit la gastronomie et la chasse.
Du 3 au 5 novembre, le ABERLOUR HUNTING CLUB et son restaurant éphémère investissent le Polo de Paris, à l’orée du Bois de Boulogne, et proposent chaque soir à quelque 40 convives l’opportunité de vivre une expérience inoubliable, le temps d’une immersion dans l’univers onirique du bois.
Vous l’aurez compris, c’est le bois qui est à l’honneur pour cette 5ème édition. Lui qui confère aux Singles Malts ABERLOUR cette complexité et cette profondeur si caractéristiques.
Qui de mieux, pour rendre possible cette virée sylvestre éphémère, qu’Emmanuel Renaut ? Meilleur ouvrier de France en 2004, les fins mets qui ravissent les palais des gourmands qui se rendent au Flocons de Sel à Megève (3***) portent sa signature. Comme pour les Single Malts d’ABERLOUR, le bois occupe une place toute particulière dans son savoir-faire, et sa cuisine s’épanouit notamment autour de gibiers de montagne auxquels le bois qui les fume apporte son intensité aromatique.
Le menu spécialement conçu par Emmanuel Renaut pour l’occasion viendra donc fusionner avec les 4 whiskies 100% sherry d’ABERLOUR afin de les sublimer. A la carte, les heureux gastronomes pourront se régaler avec une tourte aux saveurs d’automne, suivie de fines tranches de fera juste cuites au sel et légèrement fumées à l’épicéa, puis d’un biscuit de lotte du lac et brochet accompagné de son bouillon beurré d’oignons et bois. Avant de voir se marier un filet de chevreuil rôti avec un ABERLOUR 18 ans Double Cask Matured, puis d’apprécier le dessert, « comme un tableau », noisette et bois.
Les amateurs verront là l’occasion de découvrir en avant-première le contenu du coffret ABERLOUR WOOD ESSENCE, création artisanale redessinant de manière originale la besace du chasseur en alliant la noblesse du bois à l’élégance du cuir, et proposant les 4 whiskies 100% sherry d’ABERLOUR. La quintessence du bois…
Dîner sur réservation seulement, 300 euros par personne, 40 places par soir. Le dîner s’orchestre autour d’une seule grande tablée conviviale, à la manière des dîners de chasse, et en présence d’Ann Miller, Ambassadrice Aberlour. Réservations en ligne ici .
Pour vous mettre en appétit :
Rédigé à 11:30 dans Actualités SOWINE, Branding, Design, Luxe, Marketing, Patrimonial, Spiritueux, Whisky | Lien permanent
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Voici un focus sur ROBERT & MARCEL : la nouvelle image développée pour la Cave des vignerons de Saumur, née d’un travail collaboratif de deux années entre SOWINE et tous les vignerons de la Cave. Naming, plateforme de marque, mais aussi design packaging, site internet, supports de communication, vidéos, campagne de publicité, oenotourisme, événementiel : l’ensemble de nos expertises a trouvé un écho dans ce projet au long cours.
LE CONTEXTE : devenue au fil des ans un acteur majeur des vins de Loire, la Cave des vignerons de Saumur, coopérative viticole depuis 1957, plus important point de vente à la propriété du Val de Loire, décide de faire peau neuve. Retour sur deux années de collaboration denses et fructueuses… avec comme étalon le film réalisé pour le lancement de la marque à découvrir ici.
Créer une marque à forte valeur ajoutée, source de différenciation et reflet de la personnalité et du travail des vignerons, tel était l’objectif premier donné à SOWINE.
C’est après un audit patrimonial et la formulation d’une recommandation stratégique donnant lieu à un nouveau positionnement que la cave a tout naturellement décidé de donner naissance à Robert & Marcel, baptisée ainsi en référence à Robert et Marcel Neau, personnages historiques et emblématiques de la cave.
Plus qu’à deux hommes, c’est à l’ensemble des vignerons coopérants que la cave rend ainsi hommage. En témoigne la série de portraits en noir et blanc réalisés par SOWINE, qui ponctue désormais toute la communication de la marque. Quoi de mieux qu’une coopérative qui met en avant les hommes et les femmes qui la portent pour saluer la qualité des vins qu’elle élabore ?
Une fois le nouveau nom choisi, c’est sur l'image et les valeurs intrinsèques de la cave que nous nous sommes penchés, afin de développer une marque aux attrubuts clairs et distinctifs.
Pour cela, l’agence de design graphique Bornstein & Sponchiado, a conçu pour SOWINE une typographie inspirée des années 1950 : dans un cercle, symbole de l’unité des hommes et de la continuité de leur collaboration, est ainsi apposé le nom de la marque ROBERT & MARCEL. 1957, l’année de création de la cave, et St-Cyr-en-Bourg, son origine géographique, sont également mis en valeur. Enfin, l’abréviation & Co. se veut le rappel à la fois de la compagnie, des coopérants et des copains qui sont au fondement de la cave et que l'esperluette réunit !
Un univers visuel décliné ensuite sur l’ensemble des supports de communication de la cave : brochures institutionnelle et environnementale, fiches et catalogue produits, site internet, signalétique de la boutique, vidéo teasing et vidéos de lancement mais aussi l'ensemble du packaging.
L’expertise et le savoir-faire SOWINE s’appuient sur une connaissance approfondie des typologies consommateurs et de leurs attentes.
Afin de développer la vente directe au sein de la nouvelle boutique Robert & Marcel, nous avons rationalisé l'offre en privilégiant une segmentation courte avec quatre gammes valorisant différents instants de consommation : une approche immédiate et lisible pour le consommateur de l’exhaustivité et de la qualité des appellations du saumurois.
Dans cette démarche, et avec l’objectif de moderniser l’image des produits et de déployer la marque ombrelle Robert & Marcel sur l’ensemble des références, nous avons conçu huit identités packaging distinctes ; des bouteilles aux BIB, du vin tranquille aux bulles, du jus de raisin au vin bio. 4 gammes, 8 identités, 30 packs, 50 références, des étiquettes, des colerettes, des coiffes, des capsules, des cartons d’expédition, des étuis… avec une attention particulière portée au nom des cuvées.
Conçu pour répondre au mieux aux différents besoins de la coopérative -informer, conseiller, séduire et vendre- le site Internet www.robertetmarcel.com se présente comme un moyen de rapprocher la cave coopérative et le consommateur, mais aussi de simplifier l’acte d’achat.
Dans une approche guidée par trois axes -informatif, pratique et esthétique-, le site s’illustre par les photographies grand format et les vidéos réalisées par SOWINE, sur fond de couleurs vives et chaudes qui promettent à l’internaute une lecture fluide et intuitive, avec un soin tout particulier porté à la conception-rédaction et à la mise en avant de titres accrocheurs.
Le site web transactionnel fait la part belle à sa boutique en ligne, qui valorise les quatre gammes de la marque : Plaisirs Quotidiens, Belles Occasions, Moments d’Exception et Bio Coq'Licot, mais aussi les produits « du mois ». La sélection du consommateur est facilitée par un module de recherche avancée. Cette nouvelle vitrine est le pendant numérique du nouveau cellier de vente de la Cave, dans un dispositif multicanal complété par une activation sur les réseaux sociaux.
Portée par une dynamique de développement des ventes directes et une volonté de soutenir un projet œnotouristique ambitieux, Robert & Marcel se dote, dans cette première étape, d'une nouvelle boutique, démarche que nous avons accompagnée avec une réflexion portée sur son aménagement, à l'implantation des gammes et la signalétique.
SOWINE s’est également investie sur la conception de la campagne de lancement, avec un premier indice de rentrée autour de l’événement Swing Marcel puis de nouveaux indices avec la campagne de teasing en affichage, en PQR et au cinéma à Saumur faisant la part belle à l’image des vignerons, avant la révélation finale le 15 novembre au sein de la nouvelle boutique, avec en porte-étendard un superbe Camion-Bar Citroën HY portant les valeurs de proximité de la marque Robert & Marcel.
Merci à toute l'équipe de la Cave : Marc, François, Bruno, Eric, Sabrina, Marie, Fabien, Rémy, Henri, Manon, Yannick, et bien sûr à l’ensemble des vignerons coopérants !
Merci à nos compagnons de route : Adrienne, Alison, Peter, Christine, Chloé, Fabienne, Fanny, Flora, Julie B., Julie P., Lola, Laura, Laurent, Manon, Marca, Marie, Mathieu, Pierre S., Pierre U., Robert, Sabine, Sébastien, Vincent, Virginie…
Conception graphique du logotype, de la typographie, de l’identité visuelle : Bornstein & Sponchiado - Design graphique, Paris
Rédigé à 09:42 dans Actualités SOWINE, Advertising, Branding, Design, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Oenotourisme, Packaging, Patrimonial, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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On n’a de cesse de le constater : l’épicentre de la croissance dans l’industrie des spiritueux s’est déplacé vers l’Est ! L’étude « L2 Digital IQ Index®: Spirits APAC » - dont l’objectif est d’évaluer la puissance digitale de 57 marques de spiritueux en Chine, au Japon et à Taïwan -, a ainsi dévoilé en mai dernier que la croissance globale de l’industrie des boissons s’élevait à 2,4% en 2012, versus 5,2% au sein de la zone Asie Pacifique. L’accroissement des ventes de spiritueux premiums dans la région représente, en outre, le double de celui de spiritueux standards … De quoi faire rêver les marques d’alcool, qu’elles soient locales ou globales !
Mais la faculté d’adaptation
des acteurs qui souhaitent pénétrer le marché Asie Pacifique est de mise ;
ne s’implante pas qui veut... Plusieurs traits saillants distinguent ainsi le
marché des spiritueux Asie Pacifique :
De belles opportunités en somme, au nombre desquelles le potentiel d’innovation, de l’e-commerce et des stratégies CRM, couplées à la menace de la contrefaçon qui s’étend, au grand dam des marques de luxe et artisanales, à la quasi-totalité des secteurs.
Dans l’ensemble et malgré les opportunités offertes, le marché Asie Pacifique reste néanmoins largement sous-investi par les marques de spiritueux, dont le bilan en matière de digital est plutôt décevant. En effet, actuellement, une marque globale sur cinq ne possède pas de site en chinois, tandis que deux tiers des marques n’éditent pas de contenus vidéo sur leur site japonais (et ce malgré le fait que la consommation de vidéos par les japonais soit 50% plus élevée que la moyenne…). L’outil mobile, must-have dans cette région, est également négligé : moins d’un quart des marques proposent une version de leur site web dédiée mobile et seulement une poignée d’entre elles ont lancé des applications dans le langage local.
Finalement, seule la marque de cognac Hennessy réussit à tirer clairement son épingle du jeu, puisque selon l’étude, il s’agit de la marque la plus compétente en digital à la fois en Chine, au Japon et à Taïwan. A noter la belle performance de Johnnie Walker, n°2 en Chine et à Taïwan (le n°2 au Japon étant le whisky Jack Daniel’s). Figurent également dans le top 5, tous pays confondus, Rémy Martin, Campari, Absolut Vodka, Moutai, Glenmorangie et Ballantine’s.
En substance, l’étude met donc
en exergue le fait que la conquête de nouveaux marchés asiatiques passera, et
ce n’est plus un secret, par le développement du pan digital des marques :
une belle marge de progression pour l’avenir donc.
-Laëtitia
Rédigé à 17:09 dans Branding, Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cette année encore, le Festival International de la Publicité de Cannes a décerné ses Lions et autres Grand Prix, une occasion pour nous de réaliser notre petite enquête annuelle (retrouvez ici l'édition 2012) sélectionnant les plus belles récompenses pour desceller les campagnes les plus créatives dans l’univers des alcools… Alors, toujours en berne l’inventivité des marques de vins & spiritueux ?
Pas tant que ça... pour les bières ! Sans grande surprise, les marques de cervoises rivalisent d’inventivité pour immerger toujours plus leur consommateur dans une expérience de marque.
Tendance qui se dessine depuis quelques années maintenant, l’implication des fans au cœur du système publicitaire est à son comble cette année et apporte un véritable souffle de fraîcheur à une communication souvent déployée autour des mêmes poncifs de boisson virile et simple à consommer.
HEINEKEN, très bel exemple de ce marketing participatif, remporte ainsi le Grand Prix de ce Festival dans la catégorie « Creative Effectiveness » avec sa campagne intégrée « Legendary Journey ». Originale et décalée, l’opération multicanale replace le consommateur au centre des attentions : héros de sa propre vie, le consommateur HEINEKEN devient une Légende. L’idée créative est alors de déployer cet insight en montrant des démonstrations de sa « Legendary Behaviour ». Après un spot publicitaire présentant la « Legendary Date » d’un jeune homme, les fans de la page Facebook ont été invités, à leur tour, à faire preuve d’une « Legendary Attitude » en participant à l’opération #Serenade… Les fans devenant acteurs de la campagne ont pu faire leur demande de rendez-vous galant à travers une « Sérénade » écrite par eux et jouée en direct par le même orchestre du spot télévisuel sur un show de 8 heures diffusé sur Youtube.
Dans cette mouvance également, la marque de bière CARLSBERG ne manque pas d’imagination pour plonger son consommateur dans une véritable expérience. Avec son film viral « Poker », récompensé d’un Lion de Bronze, la marque réinjecte toujours plus de valeurs humaines dans sa communication en axant le message sur l’amitié. Le pitch ? Au milieu de la nuit, un groupe de jeunes passe un appel à leurs meilleurs amis respectifs pour venir les sortir d’une partie de poker qui a mal tourné. Leur requérant d’apporter 300 euros pour les sortir d’affaire, les meilleurs amis doivent alors passer l’étape d’une mise en scène des moins rassurantes pour venir aider leur ami en détresse. Arrivés au bout de leur peine et du défi lancé par leur camarade, le meilleur ami se voit alors surpris et récompensé d’une bière bien méritée… « Standing up for a Friend » apparait et signe cette expérience qui replace les instants partagés entre amis au cœur de la promesse de la marque.
Implication et participation du consommateur se retrouvent également cette année dans le film de 90 minutes « The Movie Out Here » de la marque de bière la plus iconique du « Western Canada » KOKANEE. Lion d’Or dans la catégorie Brand Content et Entertainement, cette comédie produite par KOKANEE célèbre encore une fois le succès des marques empruntant leur codes aux supports de loisirs traditionnels. Ici, l’engagement des consommateurs est total : choisis sur casting par la marque pour devenir les acteurs de cette « buddy comedy » (rendant hommage au Western Canadien typique), les fans jouent et vont jusqu’à proposer leurs propres accessoires, voter pour le bar qui figurera dans le film et participer à la bande originale. Une campagne intégrée réellement réussie qui trouve ses relais sur tous les canaux de communication : au cinéma, à la télévision mais aussi à la radio, en retail, in-bar, online, sur les médias sociaux et à travers des opérations RP.
Pas de tendance particulière pour le film « Beer Chase » de la marque CARLTON & UNITED BREWERIES récompensée du Lion d’Or dans la catégorie Films Alcools mais un sourire aux lèvres qui nous fait l’évoquer ici. Fidèle à l’humour qui caractérise souvent les campagnes de marque de bières, CARLTON utilise le bon vieux ressort publicitaire de l’hyperbole pour nous vanter les mérites de sa boisson et nous amuse avec une course poursuite très eighties et des plus absurdes.
Autre alcool, autre style, autre Lion d’Or : ABSOLUT s’est encore une fois surpassé dans l’hyperpersonnalisation à travers son opération ABSOLUT UNIQUE primée cette année dans la catégorie Design. Habituée des innovations packagings avec des éditions limitées mythiques comme Absolut Disco, Absolut Rock ou encore Absolut Illusion, en 2012, la marque de vodka est allée plus loin encore dans la redéfinition de l’édition limitée. L’idée ? Créer 4 millions de bouteilles uniques faisant de chacune d’elles une véritable édition limitée en soi. Chacune d’elle a ses propres couleurs pop et son numéro : une manière d’offrir l’exclusivité à chaque consommateur. Revisitant la manière de produire ces flacons et de traiter la décoration de leur verre, la marque a su encore une fois rendre toujours plus iconique son packaging.
Côté vin, sans grande surprise, la créativité n’est pas à son comble cette année encore, nous avons cependant relevé la communication globale originale et intéressante du domaine NINE SUNS de la famille Chang implantée dans la région de la Nappa Valley. En collaboration avec Landor Associates, la marque a développé une communication subtile et inattendue autour de l’héritage chinois de la famille. Dans un film institutionnel, l’histoire de NINE SUNS est déployée tout en poésie justifiant les choix graphiques choisis pour incarner la marque. Le storytelling onirique évoquant l’art et la science de l’élaboration d’un vin au prisme de la culture asiatique modernise les codes du vin et fait entrer les supports de communication du domaine NINE SUNS dans un design contemporain et disruptif. Une communication remarquable et surprenante qui a valu un Lion d’Or dans la catégorie Design Produits.
-Clémentine
Rédigé à 13:18 dans Advertising, Bière, Branding, Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous avions déjà eu l'occasion de faire référence sur ce blog au Think Tank L2 et son classement des 100 marques de prestige les plus investies sur Facebook (Comment les marques haut de gamme intègrent Facebook à leur communication ?).
Je vous propose aujourd'hui d'étudier la synthèse de leur tout dernier rapport sur la puissance digitale des marques internationales de spiritueux.
Selon lui, l’industrie des spiritueux sous-investit dans le digital en raison de la complexité et de la diversité des réglementations liées aux alcools ainsi qu’à la difficulté de réaliser des ventes directes. Cependant, les investissements en marketing digital augmentent mécaniquement pour les raisons suivantes :
> Les membres de la Génération Y vont, dans les dix années à venir, remplacer les consommateurs baby-boomers. Et ils sont 50% plus influencés par l'UGC (User Generated Content) ou « contenus générés par les utilisateurs » que le sont leurs parents.
> Les grands projets de sponsoring des marques d’alcools trouvent de plus en plus de reconnaissance et d’échos sur le web et les réseaux sociaux, à l’image des tweets de Puff Dady pour la vodka Ciroc ou de la communauté « House of Walker ».
> Le e-commerce est en forte croissance et les marques de spiritueux commencent sérieusement à s’y intéresser à l’image de Diageo et de son site internet thebar.com
> Internet permet de faire de la pédagogie autour de la très en vogue culture cocktail et de la mixologie
> Les campagnes digitales créent un halo d’innovation autour des marques, un effet « jean slim » qui rend ces marques plus jeunes et plus branchées
> Les budgets marketing digital des marques de spiritueux doivent augmenter globalement de 43% en 2013. Les investissements pour des déclinaisons mobiles de 71%.
Voici la méthodologie et le barème qui a permis d’attribuer une note, un Digital IQ, aux 69 marques étudiées au palmarès.
Site internet : 30% de la note
Fonctionalités, contenus, esthétisme.
Déclinaison mobile : 20% de la note
Compatibilité, optimisation smartphones et tablettes.
Réseaux sociaux : 30% de la note
Présence de marque, taille des communautés, contenus et engagement.
Marketing digital : 20% de la note
Optimisation du traffic, marketing direct.
Les marques sont ensuite classées en cinq catégories :
Génies : note de 140+
La compétence digitale améne une véritable différenciation ainsi qu’un avantage compétitif. Les campagnes sont parfaitement intégrées et développent l’acte d’achat.
Surdouées : 110-139
Les marques experimentent et innovent. Le digital est integré au sein des campagnes off-line.
Moyennes : 90-109
La présence digitale est fonctionelle et prévisible.
Contestées : 70-89
L’investissement est limité ou incohérent entre les différentes plateformes.
Faibles : < 70
L’investissement est clairement insuffisant.
Voici le TOP 10 de ce classement 2013
1. Absolut Vodka > Génie
1. Bacardi > Génie
1. Jim Beam > Génie
4. Johnnie Walker > Surdoué
5. Smirnoff > Surdoué
6. Hennessy > Surdoué
7. Maker's Mark > Surdoué
7. Sailor Jerry > Surdoué
9. Jack Daniel's > Surdoué
10. Grey Goose > Surdoué
Les trois marques qui s'imposent, selon l'étude, en génies du marketing digital sont la vodka Absolut, le rhum Bacardi, et le bourbon Jim Beam.
Voici les principaux enseignements de l’étude :
Chemin vers l’achat
Si la réglementation rend difficile le BtoC direct sur de nombreux marchés, les sites internet des marques doivent orienter les consommateurs vers les lieux de ventes on et off-trade. Soit via un store locator propre à la marque, soit via Google Maps. Ainsi 36% des marques incorporent des « store locators » avec une moyenne de 2 clics depuis la page d’acceuil.
Programme de fidelité et CRM
Seulement 36% des marques de l’étude proposent une inscription à un club ou à une communauté. Les avantages pour les consommateurs membres sont quand à eux très variables : de l’actualité et du lien vers des événements à la customisation de bouteilles.
Présence sur Facebook
Aujourd’hui 100% des marques de l’étude sont sur Facebook, et 94% sur Youtube et Twitter.
D’après une précedente l'étude 2011 de ROI Research, 15% des acheteurs de boissons alcoolisées font leur choix en fonction des contenus rencontrés sur les reseaux sociaux.
Voici le TOP 10 du nombre de likes sur Facebook (global des pages)
(Coca-Cola : 59 521 809 likes)
(Red-Bull : 36 107 380 likes)
1) Smirnoff : 8 983 852
2) Jack Daniels : 7 188 911
3) Bacardi : 6 326 300
4) Johnny Walker : 5 369 853
5) Captain Morgan : 4 053 885
6) Baileys : 3 618 879
7) Absolut : 3 320 414
8) Rose Cuervo : 2 801 554
9) Skyy : 2 138 178
10) Hennessy : 1 933 097
Mobile
Seul 1/3 des marques de l’étude propose un site optimisé pour les mobiles.... ! Malgré la prolifération des smartphones, 7% des sites sont encore sous flash non compatible sur iOS.
Les applications mobiles proposent de plus en plus d’adresses de revendeurs, comme Laphroaig Bar Locator ou Ciroc Celebration Guide. Mais on assiste aussi à un phénoméne de gamification (ludification) comme le tattoo-creator de Sailor Jerry’s ou le Jack Daniel’s Bar Call qui propose une aide pour commander son ou ses Jack dans un bar surchargé...
Si l'ensemble des marques de spiritueux étudiées gardent à l’esprit que les campagnes digitales
sont vecteurs d’image et d’engagement, certaines font encore le choix de privilégier des moyens d'activation des ventes traditionnels mais le digital les gagne... !
Rédigé à 13:11 dans Branding, Cible "jeunes", Cognac, Inspirations, Marketing, Mixologie, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Interbrand a publié fin 2012 son classement annuel
des marques les plus performantes. Revenons donc avec un léger décalage
temporel sur cette hiérarchie mondiale en écho aux notes parues sur ce
blog en 2011 et en 2010.
Indétrônable
Coca-Cola reste à la première place du classement. A noter dans le TOP
10, la surperformance des marques Apple (#2), et Samsung (#9) symboles
de la bonne santé du secteur des technologies mobiles. Et bien sûr, en
fait marquant, l'arrivée de Facebook (#69) pour la première fois dans ce
palmarès.
S'agissant des marques d'alcool, voici les sept qui
figurent toujours et depuis 3 années consécutives dans ce TOP 100. Pour
rappel, le palmarès est préparé selon une métholologie privilégiant la valorisation financière.
#31 BUDWEISER
(chute de deux places) : Budweiser a de quoi rester optimiste. Le
nouveau design de sa canette reflète son positionnement contemporain et
global, tout en s’éloignant de ses racines purement américaines. La
marque sort de sa zone de confort (les états du centre du pays) pour
toucher une cible plus urbaine grâce par exemple au festival « Budweiser
Made in America » en association avec le rappeur et producteur Jay-Z.
Si la marque sponsorise la FA cup et la coupe de monde de football
2014, elle innove aussi en digital avec la campagne » Track your Bud »
qui permet au consommateur de retracer l’origine de sa bière via un QR
code. Avec 44% de ses ventes hors des Etats-Unis, son marché global
s’accroit, mais Budweiser connait des difficultés sur son marché
national. Ce qui soulève cette question : peut-elle devenir la première
marque de bière mondiale si elle n’est plus leader sur son marché
d’origine ?
#81 JACK DANIEL'S
(chute de trois places) : la marque célèbre son 160éme anniversaire en
continuant sa croissance. Le Tennessee Whiskey a plus d’amis sur
Facebook (1,8 millions) que n’importe quelle autre marque d’alcool. Le
site internet a été remanié et Twitter est habilement utilisé pour faire
parler de la cuvée aromatisé Tennessee Honey. Ses valeurs
d’authenticité et d’intégrité s’expriment à différents niveaux. En
interne les collaborateurs intègrent l’héritage et les valeurs de la
marque en participant au « Camp Jack » dans le Tennessee. Et Jack
Daniel’s est partenaire de l’université locale dans la sauvegarde
d’arbres natifs de la région. Des valeurs citoyennes qui sont un atout
pour la communication de la marque.
#83 JOHNNIE WALKER
(gain de 5 places) : Johnnie Walker, le leader des scotchs whisky
continue de jouer la locomotive dans le portefeuille de Diageo et
présente la plus forte progression du classement. Ayant vendu 18,9
millions de caisses, (site de diageo) Johnnie Walker reste le whisky le
plus vendu en volume et en valeur, et malgré ces volumes, la marque
reste sur un positionnement premium global. Sa campagne africaine « Walk
with Giant », son partenariat avec le blogueur chinois Han Han (le plus
lu au monde), ou son association avec le porte-parole latino DJ Alex
sensation, renforcent sa position sur les marchés émergents, et permet
de compenser la stagnation des marchés européens. Les tournois de golf Johnnie Walker Classic en Asie et Johnnie Walker Championship
at Gleneagles renforcent quand à eux sa visibilité et ses racines
écossaises. Enfin le packaging simple et élégant de la gamme est
toujours aussi différenciant et la marque est capable de toucher des
consommateurs sur de nombreux segments de prix, ce qui est un bon
présage pour le futur.
#89 CORONA
(chute de trois places) : Une grosse chaleur ? Une Corona avec une
tranche de citron. Le nectar préfèré de Jacques Chirac est aussi une des
plus grosse vente de bière importée aux USA et en Australie ainsi que
la plus forte croissance du brasseur Grupo Modelo’s en 2011. Même si la
marque est positionnée différemment en fonction des pays, Corona a la
même stratégie globale autour du monde du sport et d’un style de vie
décomplexé, jeune et festif. Pendant l’été 2012, la campagne “Corona
Beach Getaway” a par exemple démontré que la plage n’est pas
nécessairement un endroit physique, mais plutôt un état d’esprit… avec à
la clé un gros succes sur les réseaux sociaux. Les codes couleurs et le
graphisme des nouveaux packaging pour Corona Extra et Corona Light
contribuent a améliorer la compréhension de la marque. Mais la marque
est touchée par la hausse du chômage et la baisse du pouvoir d’achat aux
Etats-Unis, et Corona doit continuer de cibler la communauté hispanique
américaine qui représentera 23% de la population en âge de consommer de
l’alcool à l’horizon 2030.
#90 SMIRNOFF
(chute d’une place) : Diageo décrit Smirnoff comme “l’alcool premium
distillé le mieux vendu au monde ». Une croissance à deux chiffres en
Afrique et Amérique Latine, des dépenses en marketing en hausse de 10%
et deux nouveaux parfums : crème chantilly et marshmallow. Dans la
lignée du « Nighlife Exchange Project », Smirnoff a lancé le “Smirnoff
Midnight Circus” en collaboration avec David LaChapelle, un tour du
monde des expériences clubbing. Le site internet de la marque ne parle
pas seulement de cocktails, mais propose aussi un « nightlife guide »
mondial. Smirnoff fournit toutes les informations pour faire passer a
ses consommateurs la nuit dont ils rêvent, partout dans le monde.
#92 HEINEKEN
(chute d’une place) : Heineken reste sur le devant de la scène. Son
rachat complet de la bière thaïlandaise Tiger renforce sa présence en
Asie. Ses campagnes de publicités sont toujours aussi mémorables à
l’image de « Heineken Star Serve » qui s’adresse à la fois aux serveurs
et aux consommateurs et qui traite de l’art du service de la pression
parfaite. La marque a le pouvoir de créer des conversations mondiales et
organise des événements marquants comme son « nightclub design concept »
pendant la semaine du design à Milan. Ses 11 millions de fans sur
facebook sont la preuve que la marque connait un succès mondial en
maintenant une image haut de gamme.
#98 MOËT & CHANDON
(chute de vingt-et-une places) : Succès et glamour depuis 1743, la
marque continue son numéro de charme en témoigne sa participation à la
création du boutique hôtel White 1921, remplaçant la maison blanche de
Saint-Tropez. Un bar permettra de se relaxer en dégustant du Moët
Imperial Vintage 1921. Moët a aussi lancé Lounge Series, un programme
dédié à la cuvée Nectar Imperial rosé. La maison sera le champagne
officiel de la prochaine coupe de l’America qui se déroulera en
septembre prochain à San-Francisco. Enfin, l’embauche d’une nouvelle
agence spécialisée dans le digital augure d'une présence plus prononcée
sur le web et les réseaux sociaux.
Enfin, au titre des
enseignements transversaux, et cela n'étonnera personne, le rapport
souligne dans la duynamque des marques gagnantes que les dispositifs et
stratégies digitales gagnent encore en importance pendant que le
sponsoring de grands événements semble toujours attirer les faveurs des
leaders de l’industrie.
Rédigé à 22:25 dans Branding, Champagne, Cognac, Marketing, Patrimonial, Rhum, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cette année ne fait pas exception : la grande messe du Superbowl est toujours un rendez-vous publicitaire des plus attendus. C'est le groupe Anheuser-Busch InBev, partenaire et sponsor officiel qui a trusté les écrans pour les bières. Au titre des différents spots ayant émaillé la partie, le traditionnel, incontournable et attendu film pub Budweiser Clydesdale, un millésime sur le fil de l'émotion...
Alors, après tant de bons sentiments, il est grand temps de revoir -pour la peine- l'excellent spot Bud Light de l'an dernier... Le choix de la rédaction. Car un chien aussi moche ne peut pas avoir mauvais fond... Allez Weego !
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A plusieurs reprises sur ce blog, nous avons eu l'occasion de célébrer la créativité publicitaire des bières s'exprimant dans la publicité et la communication des alcools. Voici une nouvelle occasion de s'en féliciter et de la saluer avec le retour de Monsieur Cantona en pub TV. Un spot parodique à l'accroche finale "A Taste Suprême" dédié au marché britannique diffusé en primeur ce soir 4 février sur SKY
A l'heure où l'on voit renaître l'expression d'une fierté patrimoniale assumée et poussée en communication, avec par exemple des photos de producteurs exprimant leur savoir-faire sur nos packaging alimentaires, c'est un hommage appuyé et décalé aux faiseurs de la bière. Le parallèle proposé avec l'idolatrie des sportifs super-stars n'en est que plus savoureuse. Vive les fermiers d'Alsace !!! Cheers!
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Je vous propose de retrouver ici l'interview de Marie Mascré sur le placement des marques de champagne au cinéma parue ce jour dans le NOUVEL ÉCONOMISTE.
Ce thème est parfaitement d'actualité avec la sortie imminente de SKYFALL, le nouvel opus de la saga 007 (Cf. notre note James Bond : le nouvel homme fort de Heineken) dans lequel BOLLINGER a bonne place dans une scène de dégustation bientôt culte au sein du Casino de Macau : un Bollinger R.D. 1997 partagé avec les James Bond girls Naomie Harris et Bérénice Marlohe, comme l'a dévoilé en avant-première Barbara Broccoli interrogée récemment par The Wall Street Journal.
Nous avons déjà eu l'occasion de traiter sur ce blog la question du "placement produits" dans les stratégies de communication des marques d'alcool, de champagne et spiritueux en particulier. Pour approfondir la question, je vous renvoie aux notes : Rémy Martin V avec Kelly Rowland et Moët & Chandon aux Golden Globes.
Cheers,
-Sylvain
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Voici une excellente initiative lancée par la Maison G.H.Mumm : celle d'expliquer aux amateurs l'art et la manière de consommer le champagne. Ou comment rendre le consommateur plus intelligent en lui proposant, de manière ludique et élégante, de développer son savoir-faire en matière de service du champagne -et d'apprécier d'autant plus sa dégustation.
Les "Champagne Protocoles de G.H.Mumm", c'est un peu le guide du savoir-vivre de la dégustation de champagne, parfaitement en phase avec la tendance actuelle du retour au respect des valeurs traditionnelles et de la bonne éducation. Manifestation tangible de l'évolution de son positionnement dirigé vers la premiumisation de la marque, ce nouveau territoire de communication met à profit les très belles illustrations de l’artiste Noma Bar.
La Maison G.H.Mumm dévoile ainsi 100 rituels, allant de la manière de sabrer une bouteille ou de manier un jéroboam à celui d'ouvrir le flacon ou de servir le champagne dans les règles de l'art.
Au-delà de l'excellente idée consistant à interpeller le consommateur en lui proposant de l'éduquer -parfaitement en phase avec le goût de plus en plus affirmé des consommateurs de France et d'ailleurs pour les cours de dégustation et autres leçons de cuisine-, la démarche de G.H.Mumm est particulièrement pertinente en ce qu'elle permet, au travers de ses "Champagne Protocoles", de créer un contenu particulièrement pertinent que la Maison peut déployer en communication sur le long terme, créant ainsi non seulement l'intérêt, mais aussi la fidélisation du consommateur.
100 rituels, autant de petites leçons très élégamment expliquées au novice comme à l'amateur, pour lui permettre de partager et déguster son champagne dans les meilleurs conditions.
Ce choix d'une communication basée sur le retour aux valeurs et à la bonne éducation est aussi parfaitement en phase avec le legs de la Maison G.H.Mumm, riche d'une histoire et d'un patrimoine de presque 200 ans.
Lancée avant l'été avec une stratégie digitale tournée vers l'application iPhone puis tablette et relayée sur Facebook, la maison a fait son coming out hier lors d'une soirée de lancement spectaculaire et parfaitement scénarisée. L'occasion aussi de découvrir en grande pompe le "bal des sommeliers".
Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, depuis que j'ai découvert les "Champagne Protocoles G.H.Mumm", je suis devenue addict et j'attends avec impatience le reveal de chaque nouveau rituel. En attendant que soit peut-être édité un jour un joli carnet dans lequel seraient consignés les 100 recommandations. Un carnet de papier, retour à une certaine forme de tradition en communication...
Rédigé à 14:09 dans Branding, Champagne, Inspirations, Luxe, Marketing, Patrimonial, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cette étude conduite par un panel de 9 experts et couvrant près de 10 000 marques de l’industrie des vins et spiritueux, propose son nouveau classement THE POWER 100 lequel s'appuit sur des critères de puissance et valorisation.
Les marques étudiées sont jugées et classées sur leur capacité à générer de la valeur en tenant compte de plusieurs éléments : part de marché, croissance attendue, étendue des marchés, positionnement prix, notoriété, pertinence, héritage patrimonial et perception de la marque.
Le TOP 10 cette année n’a guère évolué depuis l’année passée (relire notre note 2011), toujours bien trusté par les marques de vodka et de whisky : Smirnoff, la célèbre vodka du groupe britannique Diageo domine le palmarès (#1), suivie par le whisky Johnnie Walker (#2), le rhum Bacardi (#3), le vermouth Martini (#4), le cognac Hennessy (#5), la vodka Absolut (#6), le whisky Jack Daniel’s (#7), le whisky Chivas Regal (#8), le rhum Captain Morgan (#9) et le whisky Ballantine’s (#10).
Au titre des indicateurs et enseignements de l'étude, portons l’éclairage sur celles, parmi les plus petites marques, ayant connu une très forte progression de leur score.
Chantré (+26 places)
Chantré fait une entrée remarquée cette année. Classé en 91e position, le brandy allemand consolide ses positions et se forge une image forte au sein de ses marchés.
Whisky DYC (+25 places)
Le score de ce whisky espagnol fait un bond de 22% entre le classement 2011 et le classement 2012. La marque a su tirer profit de la récession en Espagne : les consommateurs s'étant détournés des whiskies hauts de gamme au profit des marques plus abordables.
Aperol (+20 places)
Aperol, apéritif italien faiblement alcoolisé, connait un développement important sur le marché italien et allemand avec une croissance de 35% par rapport à l’année précédente.
Nicolas Feuillatte (+19 places)
Parmi les cinq marques de champagne du palmarès, Nicolas Feuillatte est celle qui a le plus impressionné le panel d’experts en termes de perception de la marque. Son score a augmenté de 18% par rapport à 2011.
Wild Turkey (+17 places)
La marque de bourbon gagne 17 places grâce à une croissance de 31% de ses ventes en volume sur le marché américain, australien et japonais.
William Lawson’s (+16 places)
La marque de Whisky du groupe Bacardi au positionnement prix équivalent de ses concurrents Ballantine’s (#10) et Cutty Sark (#66), se développe bien et anticipe une croissance future toujours plus forte.
Amaro Ramazzotti (+13 places)
L’amer italien est un des derniers arrivés dans le classement « The Power 100 ». Cette performance s’explique par ses scores élevés pour sa notoriété et pour l’étendue de ses marchés.
Cutty Sark (+13 places)
Le whisky Cutty Sark impressionne par la croissance de ses ventes en volume de 15% en 2012, ce qui se traduit par une croissance de 21% de son score.
Disaronno (+12 places)
Disaronno reprend place dans le classement après avoir quitté la liste l’année dernière. Ce revirement est plus la conséquence de son héritage et de sa perception que de ses ventes qui restent stables d'une année sur l'autre.
Outre ces fortes progressions 2012, il est intéressant de noter que six marques attirent l'attention par la croissance de leurs ventes en volume :
Courvoisier
Le cognac connait une très belle année 2012 avec une croissance de 27% de ses ventes en volume soit 300,000 de caisses de plus qu’en 2011, et un total de 1,34 millions de caisses. Une très belle performance.
Teacher’s
Ce scotch whisky bénéficie d’une position de leader sur le marché britannique, brésilien et indien ce qui lui permet d’augmenter ses ventes de 200 000 caisses cette année.
Havana Club
La marque connait une augmentation spectaculaire de 400 000 caisses soit 10% de croissance. Une marque en pleine expansion.
Jim Beam
Ce bourbon américain est un franc succès sur le marché américain mais aussi australien. Chaque année, ses ventes augmentent de 11%, soit 600 000 caisses par rapport à 2011.
Martell
De même, les ventes du cognac Martell croissent de 14% d’années en années, ce qui le rapproche bientôt de 2 millions de caisses annuel. Une accélération poussée par la demande des marchés asiatiques.
Rémy Martin
Tout comme son concurrent Martell, Rémy Martin ne cesse de voir ses ventes augmenter, conséquence de son succès en Asie, avec une croissance de 14% de ses ventes en volume en 2012.
Autre enseignement logique du palmarès THE POWER 100 aka The World's Most Powerful Spirits & Wine Brands : les marques les plus performantes sont celles ayant développé une forte présence dans les pays émergents tel que le Brésil, l’Inde, ou les pays asiatiques et celles ayant le moins de dépendance aux marchés européens, toujours en crise. Les alcools qui ont profité le plus de cette tendance étant les cognacs et les whiskies.
Le palmarès compte sept marques de champagne et sparkling. Moët & Chandon trone à la 17ème place, suivie par Veuve Clicquot à la 27ème place.
Enfin pour les vins, la marque américaine Gallo est la première à la 14ème place suivie de la marque chilienne Concha y Toro à la 16ème place. En tout, quatorze marques de vin sont répertoriées dans le TOP 100.
Rédigé à 14:53 dans Branding, Champagne, Cognac, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Dans notre note L'audace comme valeur de marque, je vous présentais la très belle campagne Bold Choices pour la marque de de bourbon Jim Beam avec l'acteur Willem Dafoe. Je vous propose de découvrir ici le nouvel opus, avec le même crédo, revisant cette fois le concept de la part des anges...
Destiné à accompagner la montée en gamme de la marque, ce spot publicitaire annonce le lancement de Jim Beam® Devil's Cut™ (lire article complet de Marketing Daily : Jim Beam Devil's Cut Spot: Another 'Bold Choice'). A noter bien sûr : l'approche intégrée du dispositif et en particulier la démarche d'engagement “Unsuspecting Guys” sur Twitter.
Rédigé à 09:02 dans Advertising, Branding, Innovation, Lancement produits, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Interbrand a publié son nouveau classsement 2011 des marques les plus performantes.
Les américains trustent toujours les dix premières places de ce palmarès avec une emprise toujours forte des valeurs technologiques : IBM (#2), Microsoft (#3), Google (#4), Intel (#7), Apple (#8) et HP (#10), même si Coca-Cola conserve sa première place.
S'agissant des marques d'alcool, voici les sept qui figurent dans ce TOP 100 (à comparer avec le classement de l'an dernier), le palmarès étant préparé selon une métholologie privilégiant la valorisation financière.
#29 BUDWEISER (gain d'une place) : les consommateurs continuent de voir Budweiser comme la bière par excellence, en particulier aux USA. Et pourtant, la concurrence a rendu l’exercice de différenciation plus difficile. Pour revitaliser la marque et lui permettre de renouer avec ses consommateurs, Budweiser a refondu son logo, sa canette et son packaging en 2011. Un QR-Code a été placé sur le pack pour une communication directe avec le client. Si sa croissance au Brésil s’est ralentie, la marque poursuit son développement en Amérique Latine et en Chine, deux relais de croissance très importants. Sur son marché domestique, Budweiser s’est concentrée sur Bud Light. Sponsor exclusif de la NFL et une pression promotionnelle forte servent à renforcer la relation entre la bière et les fans de sport.
#77 MOËT & CHANDON (gain de deux places) : la maison de champagne continue de mettre à profit son positionnement sur l'axe glamour / célébrités / qualité sur l'ensemble des points de contact. La campagne 2011 avec Scarlett Johansson (lire ma note à ce sujet) a été relayée sur tous les médias (print, outdoor et online). Le choix du lieu, le Trianon, fait écho au patrimoine de Moët & Chandon, et renforce ainsi son statut de marque de luxe. Sponsor de l'US Open, de grands festivals de cinéma et de lieux prestigieux où il fait bon être vu, la marque maintient une forte visibilité.
#78 JACK DANIEL'S (reste à iso) : Les consommateurs continuent de considérer Jack Daniel’s comme une marque patrimoniale avec un héritage porteur. Cette année encore, la gamme des spiritueux Jack Daniel’s enregistre de bons résultats. Les extensions de marques, tel le « Jack Daniel’s Tenessee Honey », ont été bien accueillies, et de grands lancements produits sont anticipés en 2012, utilisant à la fois la publicité traditionnelle et les réseaux sociaux, dont Twitter et des vidéos ciblées sur Facebook. Jack Daniel’s est donc en développement au niveau mondial, particulièrement en Europe occidentale et dans les régions à forte croissance, comme le Mexique et la Turquie.
#86 CORONA (chute d'une place) : la marque continue à asseoir un positionnement unique basé sur sa philosophie « vivre dans l’instant ». Le numéro un de la bière au Mexique, et numéro un de la bière importée en Australie et en Amérique du Nord, est associé à un style de vie décontracté, aux vacances, à la relaxation à travers ses symboles emblématiques, telles la tranche de citron vert et la plage. Ces symboles sont repris à chaque point de contact, aussi bien au niveau des réseaux sociaux qu’au niveau de la publicité traditionnelle. La marque a néanmoins su faire évoluer ses messages, en invitant même ses fans, dans ses récentes campagnes, à trouver « leur propre plage ». Cette année, Corona a annoncé sa plus grande promotion encore jamais organisée, offrant une chance pour ses clients de gagner l’un des 100 voyages au Mexique mis en jeu.
#88 JOHNNIE WALKER (gain de 4 places) : la marque se développe au niveau international. La stratégie consistant à aller au-delà de la distribution de whisky et de faire appel à une classe moyenne émergente commence à être rentable dans des régions comme l’Amérique Latine et la Chine. Aux Etats-Unis, les offres sur les produits premiums de la marque ont obtenu de bons résultats, et Johnnie Walker s’est concentré sur la communication, ce qui a d’autant plus élevé le statut de la marque. En Chine, particulièrement, on commence à voir se développer plus de fidélité à la marque. Une ambitieuse campagne basée sur les réseaux sociaux, « Mots du voyage », qui raconte l’histoire de 12 pionniers chinois, a grandement stimulé sa visibilité dans la région, et a rendu la marque plus accessible. De plus, une stratégie « go-to-market » améliorée en Inde a aidé la marque, où elle détient un statut iconique.
#89 SMIRNOFF (reste à iso) : bien que le marché de la vodka soit ultra concurrentiel, Smirnoff obtient de bons résultats. Des dispositifs excitants, telle la campagne 'I choose', et l’émission de téléréalité « Master of the Mix », ont continué à renforcer la part de voix de la marque. Tout en restant le leader du marché américain, Smirnoff se développe sur les marchés émergents, où le développement des classes moyennes sont en pleine expansion. La marque continue de mener une stratégie très visible de soutien par des célébrités. Elle a annoncé récemment un partenariat avec Madonna dans le prochain épisode de la Smirnoff « NightLife Exchange », et a établi un partenariat avec Pharell Williams pour sa campagne « Start Pure ».
#91 HEINEKEN (gain de 2 places) : les acquisitions sur les marchés émergents se poursuivent cette année, après l’achat en 2010 de Femsa Cerveza, qui rééquilibre le portefeuille sur une base européenne en baisse constante. La marque s’est intéressée à l’Afrique cette année, gagnant en capacité de production au Nigeria, et en entrant sur le marché du Sud Soudan via le rachat deux brasseries éthiopiennes. Par ailleurs stable au Brésil, où elle est fort présente depuis de nombreuses années, la marque continue d’expérimenter l’utilisation des médias sociaux. Heineken est actuellement en discussion avec Facebook concernant un accord publicitaire de plusieurs millions de dollars, a obtenu plus tôt dans l’année un accord avec Google sur une campagne, et se concentre sur la diffusion de clips sur Youtube dans le but de toucher l’importante cible des vingtenaires. En outre, son engagement sur la Ligue des Champions UEFA continue de construire la présence mondiale de la marque. Heineken accroit également ses efforts au niveau éco-responsabilité avec son programme sur 10 ans : « Brewing a Better Future ».
Au delà des débats sur la méthodologie employée pour les classifier et le caractère très US-centric de l'étude, je note que de nombreux commentaires explicatifs font écho aux stratégies d'activation de ces marques sur les réseaux sociaux, laissant à penser que la stratégie sociale est aujourd'ui déterminante de leurs succès respectifs et que l'interaction avec les fans et les communautés concernés impacte directement leur valorisation (voir aussi l'importance des campagnes sociales en publicité ici et ici).
Corona continue à asseoir un positionnement unique basé sur sa philosophie « vivre dans l’instant ».
Le numéro un de la bière au Mexique, et numéro un de la bière importée en Australie et en Amérique du Nord, est associé à un style de vie décontracté, aux vacances, et à la relaxation à travers ses symboles emblématiques, telles la tranche de citron vert et la plage.
Ces symboles sont repris à chaque point de contact, aussi bien au niveau des réseaux sociaux qu’à celui de la publicité plus traditionnelle.
La marque a su faire évoluer ce message, en invitant même ses fans, dans ses récentes campagnes, à trouver « leur propre plage ».
Cette année, Corona a annoncé sa plus grande promotion de loterie au détail encore jamais organisée, offrant une chance pour ses clients de gagner l’un des 100 voyages au Mexique mis en jeu.
Rédigé à 23:25 dans Branding, Champagne, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En écho à notre note sur Rémy Martin V, je vous propose de découvrir aujourd'hui un nouveau "produit dérivé" du cognac lancé par une grande maison, cette fois destiné à la cible féminine : Courvoisier Rosé.
Annoncée en juin et lancée sur le marché américain, cette innovation consiste en un mélange de cognacs jeunes et de vin rouge. Cette liqueur à la robe de couleur rose vif titre à 18% pour un goût revendiqué de "pêches, fraises, framboises et abricots". Le produit est destiné à une consommation en cocktails et n'est pas recommandé 'straight'.
Empruntant quelques codes au cognac, Courvoisier Rosé est valorisé dans la bouteille classique Joséphine, qui rappelle que Napoléon était connu pour favoriser les cognacs d'Emmanuel Courvoisier. En l'espèce, ce Courvoisier Rosé est plus pensé pour Madame...
Je suis curieux de voir le succès que rencontrera cette innovation spécialement markétée pour les femmes. A l'évidence, Courvoisier cherche comme d'autres maisons de Cognac -à l'heure du brand stretching- à se développer sur de nouvelles cibles et autour d'instants de consommation mixologie et cocktails que le Cognac originel peine à satisfaire.
A noter par ailleurs que ce développement sur la cible féminine est un objectif annoncé du groupe Beam -propriétaire de Courvoisier- en particulier sur le segment des Tequilas [Sauza et Hornitos], qui s'appuie également sur ces initiatives : Jim Beam Red Stag, un bourbon aux infusions de cerises noires ; Skinnygirl Cocktails, marque rachetée en mars 2011 proposant des cocktails en premix, prêt-à-servir et à faible teneur en calories (cosmo, margarita et sangria) ; Pucker Vodka, des premix vraiment très girly dans un packaging assez saisissant...
Enfin, s'agissant de la stratégie de développement de la marque Courvoisier, il est intéressant de relever que la maison s'est lancée sur un nouveau parti-pris: communiquer, à la manière des whiskies, sur l'âge de ses cognacs, en lançant récemment, en Amérique du Nord, The Connoisseur Collection composée d'un 12 ans et d'un 21 ans. Avec cette initiative rendue possible par un investissement effectué depuis plus de deux décennies en matière de traçabilité, Courvoisier fait le pari que les consommateurs de malts, habitiués aux classifications d'âge plutôt que de 'qualité' (comme VSOP ou XO) verront plus de transparence et d'attrait dans cette approche. Là aussi, il s'agira d'analyser, avec un peu de recul, si ce scénario s'est avéré payant et s'il a permis de recruter de nouveaux consommateurs.
Rédigé à 10:09 dans Ah les Femmes !, Branding, Cognac, Design, Innovation, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Packaging, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Comme annoncé ici, nous avons eu le plaisir d'intervenir récemment dans le cadre du LUXE PACK MONACO sur une conférence que nous avons intitulée : "Champagnes & spiritueux haut de gamme : la révolution du design packaging". Pour multiplier les angles de vue, nous avons choisi de convier deux contributrices au regard et à l'expertise complémentaires : Hélène Grandjean, consultante indépendante et Nathalie Korzin, directrice de l'agence Design & Merchandising POPINKA.
Bouteilles nues, flacons spéciaux, boites cartonnées, packs festifs sur bouteille standard, coffrets cadeaux, packs 2 en 1 avec prime, icebag, coolbox, coffrets réutilisables, bouteilles en série limitée, packs concepts événementiels, co-branding et interventions d'artistes... Quel chemin parcouru depuis les caisses bois ! On n'ose même plus utiliser le terme d'emballage...
Nous avons ainsi illustré à quel point la dimension packaging dans l'univers du champagne et des spiritueux, depuis les dix dernières années, a connu un essor formidable, en partie poussé par le développement des marques de milieu de gamme qui sont venues bousculer les marques de luxe. Du flacon à l'étui, du coffret au pack présentoir glorifyer, le design packaging est bien devenu un véritable outil de communication au service de la marque, pourvu qu'il en respecte les codes, assure sa fonction de base, propose une qualité d'exécution sans faille et se place au service d'un objectif marketing principal établi à l'avance, réclamant des arbitrages budgétaires préalables :
> Les coffrets cadeaux & packs festifs pour assurer les parts de marché aux fortes périodes promotionnelles
> Les éditions limitées destinées aux volumes additionnels et favorisant l'achat d’impulsion
> Les packs concepts 'hors norme' créés pour activer la marque en hors-média et créer le buzz en relations presse et relations publiques
Nous avons ainsi rappelé que pour animer la marque en restant dans la cohérence, sans perturber ni l’image ni le positionnement prix, le packaging événementiel se doit de respecter quelques règles élémentaires :
> Rester un packaging : ne pas être « gratuit » mais toujours être fonctionnel, au moins dans une fonction display.
> Rester sous la marque ombrelle : respecter ses codes.
> Rester en arrière plan du produit : assurer réassurance et légitimité.
> Rester à côté de la gamme permanente : nourrir la marque, ne pas la diluer (critères quanti : % max des volumes, critères quali : création-filiation )
Afin d'assurer la promesse de visibilité de la marque, en soignant clarté de l’offre et praticité de présentation, nous avons également traité la question de l'environnement de vente, ou comment penser le packaging en intégrant la réflexion sur la façon dont il vivra dans les circuits de commercialisation, que les produits soient distribués en circuit traditionnel ou spécialisé, on-trade ou off-trade, grande surfaces, cavistes ou travel retail. Nous avons par ailleurs choisi de porter une attention particulière aux caisses de transport, parfois délaissées ou peu considérées alors qu'elles jouent souvent un rôle important de présentation en display.
Enfin, nous avons choisi d'insister sur la notion de valeur-ajoutée consommateurs dans le contexte particulier de cette catégorie champagnes et spiritueux haut de gamme où il est donc question de créer du lien avec le consommateur et d'offrir une véritable expérience de marque, tant au moment de l'acte d'achat que sur l'instant de consommation. Et dans cette quête du beau et de l'utile, nous avons relevé trois points tendanciels majeurs qui vont impacter le développement des packs de demain :
1/ Packagings éco-responsables : valeur d’usage et matériaux recyclables. Les consommateurs de champagnes et de spiritueux haut de gamme sont sensibilisés et ont de plus en plus une conscience aiguisée de l'impact environnemental des packs et surpacks. Dans cette course qui frise parfois la surenchère, ils sont devenus attentifs et vigilants à la valeur d'usage et au choix des matériaux. Cette nouvelle donne engage également le cycle de développement des produits et impose une communication dédiée pour traduire cet engagement en matière de conception durable.
2/ Packagings intelligents : contenus de marque et réalité augmentée. De quoi le consommateur a-t-il besoin ? Sinon d'informations et de contenus à réelle valeur ajoutée, tant pour se décider sur le lieu de vente que pour s'inscrire dans une expérience sur les instants de consommation. Si le packaging participe de nourrir, voire de créer, de véritables rituels de dégustation -souvent polysensoriels et intégrant les notions de théâtralisation ou de gestuelle- l'utilisation des nouvelles technologies, notamment les QR-Codes et les applications autour de la réalité augmentée permettent d'amener du 'rich-média' et des contenus à valeur-ajoutée aux consommateurs au moment où ils en ont le plus besoin. Ces échanges entre le virtuel et le réel développent la sensorialité et permettent de toucher tous les sens. Ils participent de créer un lien particulier entre la marque et le 'consom-acteur'.
3/ Packagings relationnels : programmes de fidélité et CRM. Cet axe de développement inscrit la relation avec les consommateurs dans la durée et permet, dans une forme incitative souvent liée à la rareté du coffret, de les transformer en véritables ambassadeurs de la marque. Si la fonction de base du packaging tient à une reconnaissance immédiate en rayon (12 secondes max. accordées), le packaging-objet durable permet de nouer un lien pérenne en proposant des relais vers des programmes de marketing relationnels et des dynamiques CRM de clubs.
Pour plus de renseignements, n'hésitez pas à nous contacter.
Rédigé à 16:43 dans Actualités SOWINE, Branding, Champagne, Cognac, Design, Luxe, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Du flacon à l’étui en passant par l’étiquette, le design packaging des champagnes et des spiritueux a connu une véritable révolution ces dix dernières années.
Entre le flacon, l’étui écrin et celui offrant un véritable "plus produit" au consommateur, le packaging est devenu un outil de communication incontournable.
C'est sur cette thématique que nous intervenons le vendredi 21 octobre à 14h30 dans le cadre du LUXE PACK MONACO sur une conférence intitulée "Champagnes & spiritueux haut de gamme : la révolution du design packaging".
Avec comme fil conducteur, les réponses aux questions suivantes : Dans quelle mesure le packaging des champagnes et spiritueux sert-il la stratégie d’image des marques ? Quelle est l’influence du packaging sur l’acte d’achat ? Le packaging prend-il le pas sur le produit lui-même ? Quelles sont les perspectives au regard des contraintes économiques, environnementales et légales ?
Nous serons bien sûr ravis de vous croiser sur le salon, avant/après la conférence, n'hésitez pas à nous contacter auparavant.
Rédigé à 16:45 dans Actualités SOWINE, Branding, Champagne, Cognac, Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors que VINEXPO battait son plein, une autre grande messe se tenait, cette fois à Cannes : le festival international de la créativité publicitaire aka The Cannes Lions.
Comme chaque année, je vous propose donc un petit panorama de la créativité publicitaire dans les alcools à travers les campagnes réécompensées et les prix attribués (lire ma note sur l'édition 2010). Sans surprise, la tendance 2011 conforte et illustre de nouveau la primauté incontestable des bières, les spiritueux et les vins étant les grands absents du classement.
Dans la catégorie reine des films, et comme pronostiqué ici en janvier, HEINEKEN reçoit un Lion d'Or pour l'excellent THE ENTRANCE, suivi par le remarquable THE DATE (Lion de Bronze). Autre Lion d'Or amplement mérité : le film australien "SLO MO" pour la bière CARLTON DRAUGHT que je vous engage à (re-)découvir ici :
Fait notable, un champagne décroche un Lion de Bronze : NICOLAS FEUILLATTE pour sa campagne japonaise 'Toast Men' ou comment promouvoir du Champagne sur la résistance des flutes avec ce slogan : "May your life be blessed with many toasts". Insolite et iconoclaste :
Au rayon Média, un Lion de Bronze pour la bière CARLSBERG et sa campagne belge 'Probably the Best Ad in the World' reliée au site probablythebestadintheworld.be (vidéo vue +400K fois).
Côté Cyber, un Lion d'Or pour l'initiative HEINEKEN STARPLAYER, une application mobile multi-plateforme et intéractive autour des matchs de football Champions League UEFA. Un dispositif innovant associant les réseaux sociaux autour de cette logique "double-écran" : une première mondiale. Cyber Lion de Bronze pour le design et les illustrations du site BREW BY FEEL de la brasserie australienne CASCADE.
Un Lion de Bronze et 'Best Integrated Campaign Led by Promotion and Activation' pour BUDWEISER ICE COLD et sa campagne BUD ICE COLD INDEX (voir détail ici).
En terme de Design, HEINEKEN est de nouveau saluée, cette fois d'un Lion d'Argent pour sa bouteille événementielle STR BOTTLE qui s'illumine la nuit pour révéler des motifs luminnescents conçus avec une encre UV spéciale.
A noter, toujours au rayon palmarès, que l'enseigne Monoprix a été auréolée d'un Grand Prix Stratégies. C'est une récompense ultra méritée qui salue le parti-pris de l'audace et de l'innovation en communication (pour mémoire lire la note J'en ai rêvé, Monoprix l'a fait) - une campagne, qui pour reprendre les mots des membres du jury, donne « une claque à la grande distribution ».
Enfin, pour prendre un peu d'avance sur le prochain palmarès du Festival de Cannes en 2012, je vous propose de visionner cet excellent film du réalisateur Tom Kuntz pour la bière Hahn Super Dry sur le crédo : "Pioneering Beering". Enjoy!
Rédigé à 09:31 dans Advertising, Bière, Branding, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je vous propose de mettre en perspective les résultats de l'étude publiée en juin par le Think Tank L2 aboutissant au classement des 100 marques de prestige les plus investies sur Facebook : The L2 Prestige 100®: Facebook IQ.
1 minute sur 8 passées sur Internet se tient sur Facebook. Son influence sur les consommateurs et son importance dans les stratégies de communication des marques n’est plus à démontrer.
Cette étude, première du genre, met donc sur un même plan différentes marques luxe/premium. L’objectif étant de mesurer leur aptitude à intégrer Facebook dans leurs dispositifs de communication selon quatre critères : la taille et l’animation de la communauté, le brand content développé par la marque, l’engagement et la participation des fans dans l’animation de la communauté et enfin l’intégration de Facebook aux autres campagnes de communication. Incontestablement, les quatre éléments clés d'une démarche bien construite.
A ce titre, au nombre des observations de l'étude, on notera un rapport parfois inversement proportionnel taille de la communauté vs son engagement. En effet, certaines de ces marques utilisent encore Facebook comme un canal de diffusion unidirectionnel descendant et non comme un réel espace d’échange avec les ‘consom-acteurs’. Voir notamment les exemples des communautés Burberry (6,960,420 fans à date), Gucci (5,009,955 fans à date) et Chanel (4,195,109 fans à date), qui pourraient presque laisser penser que plus la base de fans est importante moins les membres intéragissent.
Du reste, dans cette même logique il est intéressant de relever que 20% des marques de luxe n’ont pas souhaité ouvrir leur mur (aka leur wall facebook). Mais fait majeur intéressant, les marques ayant opté pour cette stratégie vont devoir évoluer puisqu’à partir du 15 aout 2011, elles seront désormais tenues de laisser leur mur ouvert. Ces marques seront ainsi contraintes d'intégrer les prises de paroles de leurs fans. Autre remarque connexe : moins de 50% des marques intègrent un lien permanent vers leur page Facebook depuis leurs sites web et à peine un tiers des marques exploite le bouton « like ».
Aucune de ces marques n’exploite encore la brique F-commerce permettant de créer une boutique directement sur la fan page. Néanmoins, il se dit que certaines initiatives sont en cours et que cette technologie devrait être l’objet d’investissements importants l’année prochaine.
Les posts qui entrainent le plus de réactions de la part de la communauté concernent les produits. Les posts promotionnels (liés à un concours ou à une promotion) permettent d’augmenter la taille de la communauté de façon mécanique mais pas de façon qualitative puisque, en général, ces fans ne participent pas à l'activité de la page.
Autre dilemme, bien connu de ces grandes marques par ailleurs : la Globalocalisation, ou comment choisir entre une communication globale (mondiale) et une adaptation locale. Sans surprise, l’étude démontre qu’il y a beaucoup plus d’intéractions lorsque la fan page est locale (par opposition à une page mondiale unique). A noter en best practice, la démarche entreprise par Johnnie Walker : la marque intègre une logique portail mondial regroupant ses 30 pages régionales. Johnnie Walker réussit ainsi le pari de faire participer activement ses fans sur les différentes pages régionales avec des niveaux d'intéraction records.
S'agissant des résultats, même si le TOP 10 du palmarès est trusté par les marques de cosmétique et d’automobile, il y a tout de même deux marques d’alcools : #1 BMW, #2 Clinique, #3 Audi, #4 Lexus, #5 Bare Escentuals, #6 Benefit, #7 Bobbi Brown, #8 Johnnie Walker, #9 Belvedere, #10 Tory Burch.
Dans le reste du classement nous retrouvons : #21 Hennessy, #30 Rémy Martin, #34 Veuve Clicquot, #42 Cîroc, #56 Macallan, #62 Dewar’s, #62 Korbel, #68 Patron, #69 Ballantine’s, #76 Chivas Regal, #77 Louis Roederer, #89 Moët & Chandon, #92 Glenmorangie, #95 Krug, #97 Glenfiddich #100 Dom Pérignon.
Il y a donc 18 marques d’alcool dans le TOP 100 dont 5 marques de champagne, mais aucune marque de vin. Ce qui n'est pas très étonnant.
Si la sélection et le statut des marques haut de gamme sélectionnées, tout comme les motifs de gratification sont parfois discutables, cette étude a au moins le mérite de mettre en évidence certaines bonnes pratiques et les resistances constatées en matière de marketing conversationnel.
Rédigé à 13:23 dans Branding, Luxe, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Le palmarès 'The Power 100' aka The World's Most Powerful Spirits & Wine Brands 2011 vient de paraître.
Cette année qui s’inscrit dans la fin de la crise voit les entreprises renouer avec la croissance. Toujours bien trusté par les marques de vodka et de whisky (Cf. notre note 2010), le top 10 est quasi inchangé avec :
#1 / Smirnoff : Toujours première malgré une baisse de 1% des ventes en volume et de 4 % en valeur. Smirnoff est victime de son positionnement à mi-chemin entre le haut de gamme (Absolut reprend 6 % des parts en volume) et le bas de gamme (Svedka connait une progression de presque 20 % en volume).
#2 / Bacardi : De retour à la seconde place du classement. la marque profite de sa position privilégiée d’enfant chéri du groupe Bacardi Martini et réussit aussi à s’imposer comme base de cocktails en prescription off trade.
#3 / Johnnie Walker : Après un an à la deuxième place, retour sur la troisième marche du classement malgré une progression de près de 11 % en volume.
#4 / Martini : Toujours 4ème, cette marque icône présente depuis 140 ans a encore une fois légitimé sa position avec des initiatives telles que le lancement de Gold Martini avec la marque italienne Dolce & Gabbana et leur campagne publicitaire avec l’actrice italienne Monica Belluci
#5 / Absolut : Le rachat par Pernod Ricard a, comme prévu, été bénéfique pour la marque puisqu’elle gagne 2 places en un an. Avec Smirnoff en léger déclin, Absolut reste un concurrent sérieux pour le haut du classement avec trois fois plus de volume que son suiveur Grey Goose.
#6 / Jack Daniel’s : Avec comme marché principal les USA, Jack Daniel’s a connu une croissance modeste contrairement à ses concurrents directs mieux répartis géographiquement. C’est néanmoins une bonne année pour la marque et la suivante s’annonce prometteuse.
#7 / Hennessy : Avec 10 % de croissance des ventes en volume, la marque continue de gagner du terrain auprès des nouveaux consommateurs et de construire son positionnement premium. La segmentation du portfolio permet aux consommateurs de rester fidèles en montée de gamme selon leur âge et leur moyen. Avec la reprise de l’économie, les marques de spiritueux premium vont certainement redevenir à la mode et Hennessy est bien positionné sur ce créneau.
#8 / Chivas Regal : la marque a connu une bonne année avec une augmentation de ses ventes en valeur de 5 % (vs 1% en volume). La Chine est désormais le marché principal de Chivas qui, aux côtés d’autres marchés asiatiques, a contribué à propulser la marque vers l’avant. La campagne publicitaire avec la baseline « Live with Chivalry » relayée à l’international a contribué à construire sa réputation et à l’établir en leader sur le secteur des ultra-premium Scotch whisky.
#9 / Captain Morgan : bien que deux fois plus petit que le leader de sa catégorie, Captain Morgan est toujours un acteur important du marché du Rhum. L’augmentation des dépenses marketing pour soutenir la campagne « Calling all Captains », l’initiative « Captain and Cola » et le lancement de « Captain Morgan Lime Bite » ont dopé de 4 points le score de la marque cette année.
#10 / Ballantine’s : la forte implantation de la marque dans des marchés asiatiques de plus en plus riches comme la Chine et la Corée lui permet d’augmenter de 4 % ses ventes à la fois en valeur et en volume. La croissance de Ballantine’s a également été soutenue par des initiatives de parrainage de prestigieux tournois de golfs, le lancement de bouteilles en éditions spéciales assorti d’une forte progression sur le marché Duty Free.
Les 100 premiers acteurs représentent 70 % du business des alcools, le marché reste donc ouvert aux nouveaux acteurs et notamment aux marques locales qui ont fortement bénéficié de cette crise pour se développer. Les marques en plus forte progression cette année sont : Svedka (+17 places), Disaronno (+ 14 places), Bombay Sapphire (+ 11 places), Russian Standard (+ 10 places), The Glenlivet (+ 10 places), Grant’s (+ 9 places), Paul Masson (+ 8 places), William Lawson’s (+ 7 places), Eristoff (+ 7 places) et Clan Macgregor (+ 7 places).
La première marque de champagne, Moët & Chandon, n’apparait qu’en 15ème position du classement mais gagne trois places par rapport à 2010 suivie par Veuve Clicquot 26ème (avec une progression de 2 places), Mumm (85ème avec une perte de 8 places), Laurent Perrier (86ème en gagnant une place) et Piper Heidsiek (95ème en perdant 3 places).
La première marque de vin, Gallo, arrive en 16ème position du palmares qui compte tout de même quinze marques de vin.
Le monde a changé depuis la récession avec une balance du pouvoir qui se déplace de plus en plus à l'Est (Cf. aussi VINEXPO cette année). Aucune marque chinoise ou asiatique n'a rejoint le Top 100 mais avec la présence accrue de grands groupes sur la région, ce n'est certainement plus qu'une question de temps... !
Rédigé à 14:24 dans Branding, Cognac, Marketing, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | TrackBack (0)
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J'ai déjà eu l'occasion de présenter les nombreuses innovations packaging initiées par la Maison Veuve Clicquot depuis une dizaine d'années -lire en particulier ma note "L'art de la consommation nomade par Veuve Clicquot", qui résume 10 ans de créations packaging chez Veuve Clicquot.
Fidèle à sa réputation, la Maison vient de lancer sa dernière création : le Clicq'Up, un seau à champagne repliable inspiré de l'art traditionnel japonais du pliage, l'Origami, et créé en collaboration avec le designer belge Mathias van de Walle.
Un accessoire qui convaincra sans aucune difficulté les fans de la marque comme ceux qui, de manière générale, n'apprécient que moyennement la gadgétisation d'un produit.
Personnellement, je suis totalement séduite :
Seul bémol : le nom -je ne suis jamais fan de l'utilisation déformée du nom d'une marque pour nommer un produit.
Je vous laisse apprécier la beauté de l'objet ici. De mon côté, je sais maintenant quel sera mon "seau-cadeau-objet de déco" préféré de l'été. Cheers !
Rédigé à 11:25 dans Branding, Champagne, Design, Innovation, Inspirations, Marketing, Packaging, Tendances | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Le roi du porno US entre dans le jeu des spiritueux. L'acteur Ron Jeremy, qui a figuré dans plus de mille films pornographiques depuis la fin des années 70, vient d'attacher sa gloire à un rhum panaméen de 7 ans d'âge habilement nommé Ron De Jeremy (ron = rhum en espagnol).
Elaboré par une autre légende, le Master Blender cubain Francisco "Don Pancho" Fernandez, le rhum sera commercialisé en série limitée de bouteilles numérotées avec la baseline : The Adult Rum,
Voici la description organoleptique proposé sur le site web : "The oak comes through robustly and satisfyingly, yet gently enough to allow hints of vanilla and raw sugarcane to reveal themselves. The finish is elegant and long".
Nous attendons avec impatience le Rocco Limoncello... (beaucoup plus puissant que le Danny D).
Rédigé à 09:53 dans Advertising, Branding, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Rhum, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Si l'audace reste une valeur très en vogue, plébiscitée par de nombreux acteurs, dans l'univers du champagne et des spiritueux, la marque de bourbon Jim Beam en fait son crédo et la place comme valeur cardinale de sa nouvelle campagne : Bold Choices.
Je vous engage à visionner le superbe film ci-dessous avec l'excellent Willem Dafoe où le story-telling fonctionne à plein. J'aime beaucoup la direction artistique et cette belle promesse : "All choices lead you somewhere. Bold choices take you where you're supposed to be." Love it!
A retrouver aussi sur : www.jimbeam.com/videos/bold-choice-advertising/story-of-bold-choices-full-length
A noter également, ce qui ne manque pas de m'amuser, que la marque a commissionné une étude auprès de 100.000 hommes à l'échelle nationale US pour déterminer qui seraient the “25 Boldest Towns in America”... La palme reviendrait à la ville de Spokane, Washington pour son nombre de tatoués et une forte proportion à la romance au travail [nine percent took the term “bold” to another level in their office…by dating their boss].
Autre découverte notable qui me réjouit : Nearly 8 in 10 guys have grown a mustache – Most (50 percent) have done it just “to look good,” while decidedly less (8 percent) have grown a little fuzz on their upper lip to impress a girl (whether the girls were actually impressed warrants further research).
De la définition du mot 'bold' pour audace...
Rédigé à 12:58 dans Advertising, Branding, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En ce vendredi, je vous propose de voyager jusqu'à La Havane avec cette belle campagne de publicité sortie fin 2010 pour Havana Club, qui expose des scènes de vie saisies par l'excellent photographe Guy Aroch.
Je trouve l'ensemble très réussi car la campagne propose une belle synthèse de valeurs vraies, d'humour et de moments qui témoignent d'une dimension patrimoniale attachée à l'origine du produit.
Composés en série d'instantanés de la vie quotidienne, les visuels capturent l'essence de la Havane, et reflètent bien les valeurs de cette ville non-alignée : l'humanité, la spontanéité, la créativité, la passion, et la générosité de ses habitants.
Comme une ville exceptionnelle qui a évolué à sa manière, La Havane a crée son propre style, fait de musique et d'art, qui s'exprime donc comme un mode de vie que préempte ainsi la marque dans sa communication.
Par ailleurs, au-delà des clichés et des polémiques liés au contexte politique sous-jacent, la signature « Nothing Compares to Havana » distille une belle synthèse de cet esprit unique, de cette attitude rafraîchissante et inspirante : des gens qui restent fidèles à eux-mêmes et apprécient la simplicité de l'interaction humaine dans la vie quotidienne.
En outre, j’aime beaucoup ces slogans et accroches qui inscrivent la marque dans des instants de dégustation et un univers qui ne se prend pas au sérieux :
“When you drink, you don’t drive. This might explain the longevity of our cars.”
“When life hands you a lemon, make a cocktail.”
“In Havana, when you can’t find a party, you throw one.”
Et bien sûr, cette belle déclaration :
"To go see your friends, don’t go on facebook. You go see your friends."
Cette campagne intégrée ABL/BTL comprend télévision, presse écrite, affichage, pub ciné, et soutien RP. A noter l’intégration des supports d’expression numériques dans le dispositif, en particulier le très beau site web intéractif www.nothingcomparestohavana.com récompensé d’un FWA.
Basée sur une galaxie de sites internet, la stratégie digitale de la marque intègre un dispositif très riche et très complet qui s'appuie sur quatre autres sites web distincts :
www.havana-club.com reste la vitrine de la marque, avec le portefeuille produits, le patrimoine et les offres de cocktail.
www.havana-cultura.com met en valeur la culture cubaine contemporaine et présente deux nouveaux artistes en ligne chaque mois.
www.havana-mojito.com, lancé récemment, entend éduquer les consommateurs sur le Mojito cubain authentique, son patrimoine et ses racines.
www.havana-cocteles.com communique sur le Havana Club Cocktail Grand Prix 2010, avec des informations sur la mixologie, des interviews d'experts reconnus et des collaborations avec des barmans.
Rédigé à 17:21 dans Advertising, Branding, Inspirations, Marketing, Patrimonial, Rhum, Spiritueux, Tendances, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En écho à ma note sur la nouvelle campagne Moët & Chandon signée par le photographe britannique Tim Walker, je vous propose de découvir ici la vidéo du making of "I wish you all my Moët..." Je ne peux pas vous montrer la vidéo du making of "I wish all my Moët" pour cause de loi Evin, mais vous trouverez ici mes commentaires sur le sujet.
J'en profite pour revenir rapidement sur le rôle de l'égérie et son pouvoir d'attraction (voir la note Luxe et égéries : l'art de créer la légende), choix engageant et parfois risqué, mais souvent très payant en terme de notoriété et d'image projetée.
En l’occurrence, Scarlett Johansson fait la une des tabloïds depuis que son mari, l'acteur Ryan Reynolds, repéré aux bras de Sandra Bullock, a demandé le divorce le mois dernier.
Bien qu'il soit certainement malvenu de célébrer ce divorce au champagne, la perspective d'une Scarlett Johansson libérée est une aubaine pour Moët & Chandon. Toute la publicité entourant cette rupture ne pourra que réhausser le profil de l'actrice, sans ternir son image, et ces nouvelles photos glamours ne manqueront pas de traduire son aura Marilynesque. Que de bonnes nouvelles pour la Maison en fait !
C'est une règle bien connue : les scandales fabriquent les stars, le cas Kate Moss étant certainement le meilleur exemple en la matière... Reste pour les marques associées à gérer les crises lorsqu'elles surviennent, en témoigne le cas Tiger Woods...
Rédigé à 10:34 dans Advertising, Branding, Champagne, Inspirations, Luxe, Marketing, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Tim Walker est un photographe remarquable que j'adore, avec un vrai univers, une vraie vision artistique.
Si vous ne l'avez pas encore, je vous recommande vivement d'acquérir son beau livre Pictures chez teNeues -vous pouvez aussi venir le consulter à l'agence, il est en bonne place dans notre espace lounge ! Vous y (re-)découvrirez son univers onirique et poétique (voir notamment les superbes clichés Coco Rocha and Giant Glove ou Lily and Spiral Staircase).
Le photographe signe la nouvelle campagne publicitaire de la maison de Champagne Moët & Chandon présentant Scarlett Johansson, égérie de la marque depuis mars 2009. A ce titre, je vous engage à (re-)lire notre note Luxe et égéries : l'art de créer la légende.
Les clichés ont été pris au Trianon, la résidence construite par Jean-Rémy Moët sur le domaine de la Maison avenue de Champagne à Epernay, lors de la soirée "'Hommage à l'Héritage" organisée en septembre dernier.
Je trouve la campagne particulièrement réussie : la mise en scène et le regard de Tim Walker renouvellent le genre en distillant avec un twist décalé le glamour, l'élégance et la grace de Scarlett Johansson. Un brin de fantaisie inscrit dans un lieu patrimonial qui sert la marque à merveille. Bravo.
Photos Tim Walker (c)
Rédigé à 08:30 dans Advertising, Branding, Champagne, Inspirations, Luxe, Marketing | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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En 2009, je vous présentais sur ce blog l'excellente campagne Walk in Fridge (revoir ma note Heineken sort du placard et Heineken Walking Fridge) qui a connu un très grand succès populaire et créatif (relire ma note Créativité et efficacité publicitaires dans les alcools)
La bière positionnée au rang #93 dans le dernier classement Best Global Brands des marques d'alcool revient donc cette année avec une nouvelle campagne dans une posture plus sportive, ludique et innovante à laquelle je prédis un grand avenir viral.
Je vous engage donc à voir absolument ce spot intitulé « THE ENTRANCE » qui intègre la nouvelle tagline « Open Your World ». The man made quite an entrance... A visionner sans modération !
Pour consulter l'ensemble de nos posts sur la marque Heineken, cliquez ici.
Rédigé à 17:19 dans Advertising, Bière, Branding, Cible "jeunes", Inspirations, Marketing, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 18:00 dans Actualités SOWINE, Advertising, Art, Bière, Branding, Champagne, Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Monoprix vient de dévoiler les nouveaux packagings des références de sa marque M rebaptisée Monoprix. Et me voilà la plus heureuse des consommatrices et des marketeuses.
Je résume : comme toutes les enseignes, Monoprix a sa marque de distributeur d'entrée de gamme, baptisée M. Partant du constat que cette marque était "sans aspérités face aux marques nationales dont elle était un me-too en termes de design", dixit Hubert Hemard, directeur général adjoint en charge du marketing chez Monoprix, l'enseigne décide de revoir le packaging de ses 2000 références.
C'est l'agence Havas City -créée sur mesure pour Monoprix- qui se voit confier ce travail, avec un clair objectif de différenciation. Le résultat : des produits au design tellement impactant, graphique et esthétique qu'on n'a qu'une envie, les exposer en bonne vue chez soi en format déco plutôt que de les ranger dans ses placards. A la manière des boîtes de soupe Campbell's, presque devenues objets de déco après leur warholisation.
Les produits sont nommés plutôt que montrés et le packaging fait la part belle aux couleurs, aux mots et aux jeux de mots -le beurre, "goûté et approuvé par le petit chaperon rouge"-, dans la lignée de la dernière campagne Monoprix -lire ici ma note "Monoprix innove et se transforme".
Quel bonheur de voir enfin une enseigne -avec une vraie puissance de frappe- repenser ses produits en laissant une vraie place au design, avec pour conséquence le beau offert aux consommateurs en grand format -il y a quand même 2000 références à collectionner !
Ce parti pris marqué apporte une vraie fraîcheur dans l'univers de l'alimentaire et en France -ce type de déclinaison jouant sur le design des mots est plus courant dans certains pays anglo-saxons et en particulier en Grande Bretagne- et introduit une dimension conversationnelle -chaque produit raconte une histoire- et une vraie connivence avec le consommateur, en mode codage / décodage des jeux de mots (question subsidiaire : mais qui donc est le Monsieur blagues Monoprix chez Havas City ?).
Pour reprendre la citation de Rémi Babinet, président et fondateur d'Havas City, interrogé par Stratégies : "chaque produit doit être beau, intelligent, vecteur du langage de Monoprix. Vouloir le beau et la qualité pour le plus grand nombre, c'est une forme de respect pour le consommateur". La consommatrice que je suis y croit, la marketeuse aussi. Ici, le consommateur se sent respecté non seulement parce qu'on lui offre du beau mais aussi parce qu'on part du principe qu'il est intelligent. C'est beau, ça fait rêver et ça donne envie d'acheter. A quand une déclinaison Monoprix sur le vin ?
Rédigé à 10:45 dans Advertising, Art, Branding, Cible "jeunes", Design, Inspirations, Lancement produits, Packaging, Tendances | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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A l'invitation de l'AOC Corbières, j'ai participé récemment à la soirée de lancement de la marque « 20 » organisée dans Paris à la Cour du Marais : une soirée 'branchée', axée musique et nouvelles technologies, qui proposait, entre deux dégustations, de Twitter le code # de son vin préféré.
Cet événement s'inscrit dans une démarche de renouveau pour l'appellation qui entend ainsi séduire la génération Y -une nouvelle clientèle, plus jeune, urbaine et connectée- avec une campagne de communication qui place Internet au coeur du dispositif. Elle s'appuie sur un nouveau logo « 20 » (lire aussi 2.0) qui incarne donc désormais cette "marque" sensée moderniser l’image des Corbières. Dans ce contexte, l'AOC souhaite investir pleinement sur internet, les réseaux sociaux et les sites communautaires (Facebook, Twitter, Linkedin, Viadeo). Et chacun des 2800 vignerons des Corbières disposera à terme d’un blog personnel pour favoriser un échange et un suivi avec le consommateur...
Une initiative intéressante qui a le mérite de secouer les codes, avec un enjeu de taille : concilier modernité et tradition, nouvelles technologies et savoir faire pour moderniser durablement l’image et le positionnement des vins de Corbières.
Dans cette dynamique participative, l'appellation a initié un jeu-concours "Devenez le nouveau designer de l’AOC Corbières" depuis le site 20decorbieres.com avec la possibilité de voter directement en ligne, à l'aide d'un compte Facebook pour le design étiquette de son choix. Je vous laisse apprécier et voter. En ce qui me concerne et malgré un brief peu clair quant à l'usage attendu, tant des étiquettes que de la marque, j'ai mes favoris : Choix 1, Choix 2 ou Choix 3.
Rédigé à 09:26 dans Branding, Cible "jeunes", Marketing, Packaging, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Interbrand vient de publier cette semaine son classsement 2010 des marques les plus performantes. Si ce dossier couronne avant tout les valeurs technologiques qui trustent six des dix premières places : IBM (#2), Microsoft (#3), Google (#4), Intel (#7), Nokia (#8) et HP (#10), c'est Coca-Cola qui prend la première place.
S'agissant des marques d'alcool, voici les sept qui figurent dans ce Top 100 (mais plutôt en fin de tableau) avec une synthèse proposée pour expliquer cette place au classement et cette valorisation fondée sur 10 critères :
#30 / Budweiser : la bière américaine emblématique est demeurée relativement stable au fil des ans. Budweiser excelle à valoriser les éléments tirés de son passé comme The Budweiser Clydesdales, et à les rendre plus actuels et pertinents. Même si elle est plus dans un rôle de suiveur que d'innovateur, la marque a également bien réagi aux tendances avec la création de sa best-seller Bud Light, ainsi que les BL Golden Wheat, Select 55 et Budweiser 66 au Royaume-Uni. Malgré une tentative de mondialisation lors de la Coupe du Monde de la FIFA et des efforts de pénétration en Asie, elle continue d'être très américano-centrée sachant que son positionnement comme produit « américain » n'a pas la même pertinence dans toutes les zones géographiques.
#78 / Jack Daniel’s : fondée en 1866, la plus ancienne distillerie d'Amérique apparaît pour la première fois sur ce classement en raison d'une plus grande transparence sur ses performances. Jack Daniel’s a mis l'accent sur des marchés en développement comme l'Inde et la Russie, où elle prévoit une forte croissance. La marque a également connu un gros buzz et atteint une nouvelle cible de consommateur grâce à KE$HA, révélation pop-trash 2010. Par ailleurs, Jack Daniel's poursuit son brand stretching via les sauces TGI Friday, une ligne de vêtements et l'octroi de licences - un effort qui reste cohérent en matière d'identité visuelle, mais qui érode légèrement la valeur de la marque par ce positionnement produits moins haut de gamme.
#79 / Möet & Chandon : la maison de champagne continue d'être associée au glamour, à la célébrité et au prestige. Et cela s'exprime dans tous les points de contacts, y compris dans sa citoyenneté d'entreprise, ses actions de mécénats artistiques ou de collectes de fonds pour des organismes de bienfaisance. La marque a gardé toute sa pertinence, avec le succès d'une campagne mettant en scène Scarlett Johansson et une présence remarquée aux Oscars - ainsi que l'ouverture à de nouveaux marchés.
#85 / Corona : grâce à une plus grande transparence quant à sa performance cette année, Corona, bière numéro #1 au Mexique et quatrième bière la plus vendue dans le monde, fait ses débuts dans ce classement. La marque est récompensée pour sa plateforme de communication "Experience The Extraordinary", sa proactivité sur les réseaux sociaux, ses sites web très interactifs -avec notamment l'application "photoslices". En revanche, son positionnement pose un problème de saisonnalité (consommation réservée aux mois chauds). A noter la nouvelle concurrence de Bud Light Lime, en particulier aux Etats-Unis avec un pricing plus attractif.
#89 / Smirnoff : malgré un packaging en légère contradiction avec son positionnement de marque « Be There » [Smirnoff, the world's #1 vodka invites you to be restless, to be inventive, to be extraordinary, to be able to say 'I was There'.], la marque disponible dans 130 pays maintient son leadership mondial. Smirnoff reste tourtefois en position de suiveur plus que de chef de file : plutôt que d'innover sur de nouveaux produits originaux, Smirnoff suit l'exemple d'Absolut en introduisant trois nouvelles saveurs : Smirnoff Black, Smirnoff Lime et Smirnoff Green Apple qui ont d'ailleurs obtenu de bons résultats sur tous les marchés. La marque communique en sponsoring d'événements divers comme les "pool parties" et autres concerts live, et est très active sur Facebook via des pages locales et spécifiques à chaque produit.
#92 / Johnnie Walker : année après année, la silhouette iconique continue de renforcer le positionnement de la marque sur le thème du voyage et renforçe une perception d'authenticité. Nouvel entrant dans ce classement, Johnnie Walker a réellement embrassé les réseaux sociaux, intégrés au coeur de sa plateforme de communication, à l'aide d'un film avec Robert Carlyle, qui retrace l'histoire de la marque, et une sensibilisation continue sur Facebook par le biais de sa Striding Man Society. Reste à voir ce que seront les conséquences et l'impact en communication de l'arrêt de son usine historique de production à Kilmarnock...
#93 / Heineken : la marque a entrepris une démarche de repositionnement, d'une image de bière de qualité au riche patrimoine de marque vers une posture plus sportive, ludique et innovante - un effort qui lui permet d'accéder à ce classement cette année. Le mini fût portable et la tireuse à domicile sont deux exemples illustrant cette tendance. La marque a également investi avec un franc succès dans l'accueil des visiteurs à travers son site historique d'Amsterdam et l'expérience Heineken. Par ailleurs, la bière a mis l'accent sur des développements en Amérique latine ainsi que des campagnes de guérilla marketing mettant en vedette les réseaux sociaux.
A titre de comparaison, et sur des critères de valorisation différents, le palmarès 'The Power 100' aka The World's Most Powerful Spirits & Wine Brands, a placé cette année Smirnoff en tête de son classement, suivie de #2 Johnnie Walker, #3 Bacardi, #4 Martini, #5 Hennessy, #6 Jack Daniel's, #7 Absolut, #8 Chivas, #9 Captain Morgan et #10 Ballantine's.
Dans cette étude qui s'appuie sur un panel d'experts, toutes les marques du Top 10 ont perdu en valorisation et autant de valeur que toutes les autres marques réunies. Ce symptôme de récession prouve l'adage "plus vous êtes grand, plus vous tombez de haut", avec des consommateurs ayant réagi contre les grandes marques pour migrer vers de nouvelles alternatives moins chères.
Trusté par les marques de whisky et de vodka, le classement témoigne aussi de dynamiques de hausses et de baisses sensibles :
A noter enfin, et pour cause, la sortie du palmarès de plusieurs marques de champagne : Dom Pérignon, Lanson, Nicolas Feuillatte et Taittinger.
Rédigé à 13:15 dans Bière, Branding, Champagne, Lancement produits, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (1)
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A la lecture des nombreuses réactions suscitées par ma note "le Blog est mort, vive le blog", voici un petit complément d'analyse...
NON LE BLOG N'EST PAS MORT et c'est tout le sens de ma note: nombre de blogs divers et variés ont vu le jour depuis pas mal d'années dans l'univers des vins et spiritueux, nombre de blogs disparaissent aussi régulièrement de la blogosphère, vite remplacés par d'autres, et au final c'est aussi la longévité d'un blog qui participe de sa qualité. Ce n'est pas très compliqué de se lancer dans la rédaction de notes sympa et informées sur un sujet qu'on aime, c'est plus compliqué de tenir en durée et en qualité.
Donc je rassure Hervé et j'abonde dans le sens de tous ceux qui sont d'avis que le blog est un outil plaisant à tenir et tout aussi plaisant à lire quand il est un espace d'analyse pertinent ou qu'il permet le partage d'expériences.
Ceci dit, les outils type Facebook ou Twitter offrent des fonctionnalités qui répondent très bien à des besoins spécifiques en termes de segmentation et d'immédiateté en particulier, il ne me semble pas incohérent que certains ex-blogueurs, vignerons en particulier, se tournent aujourd'hui exclusivement vers ces outils là pour communiquer.
La décision est fonction des contenus qu'on a envie de partager et du type de relation qu'on a envie d'instaurer avec ses lecteurs / consommateurs : c'est le bon choix des outils et leur complémentarité qui rend le dispositif de communication et de community management efficace.
Donc en conclusion : "le blog est mort, vive le blog" !
Rédigé à 12:58 dans Branding, Marketing, Tendances, Tribune, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Rédigé à 15:25 dans Art, Branding, Champagne, Design, Inspirations, Luxe, Marketing, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La Maison Perrier-Jouët vient tout juste de dévoiler, en avant-première sur le salon international du design de Milan, la Flower Table, une table unique de dégustation de champagne spécialement créée par le designer français Noé Duchaufour-Lawrance.
Création inédite pour célébrer le printemps, la Flower Table évoque une fleur stylisée, en référence à l’anémone, emblème de la Maison. Un objet tout en fluidité qui donne naissance à un support de vasque accueillant le champagne, une invitation à la rencontre autour d’une expérience artistique de la dégustation. Pour apprécier pleinement la dégustation, quoi de plus approprié qu’une table à champagne ?
Au-delà de l'objet, que je trouve absolument sublime, c'est la cohérence dans le choix de l'artiste qui est particulièrement pertinente : chez Perrier-Jouët comme chez Noé Duchaufour-Lawrance, on retrouve cette sensibilité commune pour les formes organiques et végétales et cette même volonté de rendre hommage à la nature dans la création. Une philosophie mise en œuvre en son temps déjà par Emile Gallé, maître de l’Art Nouveau et créateur en 1902 du célèbre flacon Belle Époque. C’est après avoir découvert les collections Art Nouveau de la Maison Belle Epoque chez Perrier-Jouët à Epernay que le designer a imaginé cette œuvre originale.
Pour accompagner le travail de Noé Duchaufour-Lawrance et pour que l’expérience de dégustation sensorielle soit complète, Perrier-Jouët a proposé à la Chef étoilée Anne-Sophie Pic d’imaginer des créations culinaires à déguster avec les vins de la Maison, autour de la Flower Table. Le résultat met l'eau à la bouche : beignet au champignon de Paris, concombre mariné et huître, bille de foie gras et sudachi, bille de parmesan et poivre de Sichuan, guimauve à la noix, toast melba au lard de Colonnata et comté, macaron à la betterave, saumon vanille et pomme granny smith, : une série d’amuse-bouches variés, un véritable concentré d’émotions gustatives en parfait accord avec les collections Grand Brut et Belle Epoque.L'idée d'associer plusieurs talents créatifs pour proposer une dégustation polysensorielle est particulièrement pertinente : pour Hervé Deschamps, Chef de Cave de la Maison, « il est passionnant de voir à quel point l’association des trois dimensions œnologique, artistique et gastronomique, permet de révéler les caractéristiques de chacune des cuvées Perrier-Jouët, sublimant ainsi l’instant de dégustation ».
En allant puiser dans ses racines pour inscrire son patrimoine de marque dans la création de l'objet design et en transformant la dégustation de champagne en expérience polysensorielle unique, Perrier-Jouët crée du sens et fait définitivement la preuve de sa légitimité en matière de sens artistique. Je vous invite à ce titre à visiter la galerie d'art virtuelle de la Maison sur le site internet de la marque www.perrier-jouet.com pour découvrir les autres collaborations de la marque dans l'univers artistique.
Perrier-Jouët Flower Table by Noé Duchaufour-Lawrance éditée en série limitée de 25 tables pour le monde entier, signées par le designer français. Lancement le 15 avril 2010 sur le salon international du design de Milan, à découvrir ensuite dans les plus beaux établissements du monde grâce au « Flower Table Tour » et dans la galerie d’art virtuelle de la Maison sur www.perrier-jouet.com.Rédigé à 16:13 dans Art, Branding, Champagne, Design, Gourmandises, Inspirations, Luxe, Marketing, Patrimonial, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Comme à chaque fois que je fais le point sur les flux RSS auxquels je suis abonnée, je constate à quel point le monde du blog est tout aussi riche qu'éphémère : tous univers confondus, nombreux sont les blogs que je suivais pourtant avec plaisir qui ne publient plus, ou trop rarement pour garder de leur intérêt. Nombreux sont ceux qui cessent en donnant leurs raisons, encore plus nombreux ceux qui cessent sans préavis.
Alors, le blog est-il mort ?
Du point de vue de l'émetteur, indéniablement, tenir un blog, que ce soit à titre personnel ou professionnel, demande du temps, de l'énergie et une vraie capacité à créer du contenu. Et le monde du vin, du champagne et des spiritueux n'échappe pas au phénomène : pour les professionnels du secteur, le temps nécessaire pour gérer un blog est rarement en phase avec la réalité du terrain.
Du point de vue du message, l'intérêt du blog réside dans la pertinence de l'information qu'on y trouve. Pour être lu, un blog doit trouver sa place dans la blogosphère en apportant un contenu nouveau, régulier et intéressant. Dans le monde du vin, je distingue deux catégories de blogs : les blogs de vignerons ou de marques, qui font partager une émotion en racontant une belle histoire ; et les blogs d'information, qui partagent des impressions de dégustation ou communiquent sur l'actualité produits ou événementielle. La majorité des usagers du blog s'appuyant sur plusieurs sources d'information, comme en témoignent les résultats du baromètre SOWINE/SSI 2010, c'est la personnalité et la complémentarité de chaque blog qui en fera l'intérêt.
Du point de vue du récepteur enfin, le blog est souvent une source d'information inépuisable et enrichissante, avec l'avantage de l'immédiateté et de la facilité d'accès. Mais lire un blog demande aussi du temps : me concernant, si certains blogs communiquent trop rarement pour susciter mon intérêt, je n'ai pas non plus le temps de lire certains blogs qui publient des notes chaque jour !
La question est donc : le blog a-t-il encore sa place sur le web 2.0 voire 3.0 ? Ou est-il définitivement et irrémédiablement voué à être remplacé par d'autres supports de community management, Facebook en tête ? Pour en discuter régulièrement avec les clients de l'agence mais aussi avec des amis vignerons qui tiennent ou ont tenu un blog, la facilité d'utilisation des plateformes type Facebook ou Twitter -publication et diffusion de l'information plus immédiate, capacité à identifier et toucher un large public, à le qualifier et à échanger avec lui- en font des supports plus efficaces et moins chronophages que le blog. Autrement formulé, trop d'outils tuent l'outil : pour des questions d'efficacité et de temps, la communication via Facebook et Twitter finit par prendre le pas sur l'animation d'un blog.
Et pourtant.
Avant d'enterrer définitivement le blog, j'ai envie de me reposer la question de la cible et celle du contenu. Un peu moins d'immédiateté mais aussi davantage de profondeur et de qualité dans les informations publiées. Un utilisateur qui cherche à partager un moment, une expérience avec un vigneron ou une marque plus que d'être le premier informé de tel événement ou de telle dernière nouveauté. Un espace de réflexion plus que de superficialité. Finalement, le blog n'est-il pas un outil pertinent quand il s'agit de temps et de qualité ? Deux notions essentielles quand on parle de vin, de champagne ou de spiritueux...
Pour moi, c'est la complémentarité des outils et supports qui rend un dispositif de communication et de community management pertinent. A ce titre, le choix de communiquer via un blog doit se faire en toute conscience des objectifs que l'on se fixe et des enjeux qu'implique l'outil.
Particulièrement pour les vignerons et marques-, le blog garde son intérêt et sa pertinence, à condition de répondre aux critères que j'ai déjà évoqués ici ou dans des notes précédentes -lire ici-. Le meilleur exemple allant dans ce sens est celui du blog Making Dom Pérignon : lancé il y a quelques semaines, Making Dom Pérignon réussit parfaitement à instaurer une relation privilégiée entre la marque -via son Chef de Caves- et le lecteur, avec bien plus d'efficacité d'un point de vue qualitatif que ne le ferait un profil twitter ou une fanpage Facebook.
Alors en conclusion... si le blog est mort, vive le blog !
Rédigé à 13:35 dans Branding, Champagne, Cible "jeunes", Marketing, Tendances, Tribune, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Si l’utilisation de symboles patrimoniaux ou historiques est ancrée depuis longtemps dans les stratégies de communication des marques, plus rares sont celles qui font de leur blason ou autre symbole l'objet central de leurs campagnes publicitaires. Le plus souvent, ce symbole pourtant fort et porteur de sens est intégré sur les visuels pub de manière très discrète et sans recherche graphique.
Les exceptions en sont d'autant plus notables. Dernière en date, la marque de whisky Chivas qui affiche son héritage à travers trois visuels exploitant l'imagerie liée aux blasons, en écho à ses origines écossaises.
Au printemps dernier, c'était Ricard qui lançait sa nouvelle campagne presse, marquant le début d'une nouvelle saga publicitaire, avec une création reposant également sur l’imagerie du blason : transformant ses codes graphiques, elle insère dans une fraise -forme et image du blason- la bouteille traditionnelle de Ricard, communiquant sur l'instant de consommation tout en valorisant le patrimoine de la marque et son authenticité.
Dans les deux cas, il s'agit de revaloriser ou de revisiter ses codes historiques pour mettre en valeur la dimension patrimoniale de la marque. Les symboles patrimoniaux, relatifs à l’histoire, révélateurs d’identité et porteurs de valeurs, ne sont-ils pas essentiels pour une marque ?
On peut voir dans les exemples de Chivas et de Ricard une volonté de réassurance du consommateur en quête de produits à valeur historique et émotionnelle forte, dans un contexte où la tendance est à la recherche de sens via un retour aux sources, aux racines, aux origines. J'y vois aussi une capacité de ces marques à concilier symbolique patrimoniale et héritage culturel d'un côté, modernité et créativité de l'autre.
Dans le cas de Ricard en particulier, le consommateur est face à une marque créatrice de nombreuses sagas publicitaires, qui s'est intégrée dans le paysage économique et culturel français jusqu’à faire partie du patrimoine national. Grâce à des campagnes publicitaires toujours innovantes et une puissante stratégie marketing, elle est devenue la boisson anisée la plus vendue au monde.
La transformation d’un symbole patrimonial dans une production graphique est rare, voire inexistante : le symbole est généralement inséré au sein même d’une charte graphique mais n’est pas modifié pour en devenir l’élément principal. Le plus souvent, les symboles patrimoniaux sont bien présents dans les codes graphiques mais leur insertion reste très traditionnelle, via :
Rédigé à 11:12 dans Advertising, Branding, Champagne, Luxe, Patrimonial, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Tandis que Vinexpo battait son plein, une autre grande 'messe' internationale se tenait : le Grand Prix de la Publicité à Cannes avec sa remise de Lions et autres Grand Prix.
Comme nous avons eu l'occasion de le constater déjà les années précédentes, le niveau de la créativité publicitaire sur les alcools en général s'est avéré très décevant. Je vous engage à lire ou relire ma note sur le palmarès de l'édition 2007 et le bilan similaire de 2008 : création publicitaire toujours en berne pour les vins et les alcools.
Comme de coutume, seules les bières tirent leur épingle du jeu... Aucune récompense pour les spiritueux et bien sûr pas de droit de cité pour les vins ou les champagnes.
Bilan : un Lion d'or et un film assez drôle pour la bière australienne Boag's Draught.
Comme nous l'avions prophétisé dans la note 'Publicité dans les alcools : Heineken sort du placard', l'excellent film WALK-IN FRIDGE reçoit un Lion d'argent.
Lion d'argent aussi pour les trois films satiriques de la bière argentine Norte qui me laisse pourtant sur ma soif.
Outre les films publicitaires, le festival célèbre également les autres supports et médias. Là aussi la bière domine largement les débats.
Dans la section promo, un Lion d'or très mérité pour l'excellent programme TED696 dédié à la bière australienne Tooheys Extra Dry.
A signaler une campagne web astucieuse et fort réussie pour la bière Zoogami, avec un principe d'agrégation automatique de contenu images et vidéos très intéressant même si le temps de chargement pénalise beaucoup l'expérience. Retrouvez le 'pitch' ici.
Seule incursion des vins au palmarès, la section Design Lions qui récompense par un Lion d'or le beau travail design packaging de l'agence Jung Von Matt sur les vins autrichiens Gut Oggau.
Nous aurons l'occasion de revenir sur le sujet du pack et des étiquettes dans le domaine des vins et spiritueux qui constituent le seul territoire d'expression où la créativité graphique s'exprime effectivement.
Pour le reste, et même si l'univers des alcools est un terrain de communication sous contraintes (ce qui est plutôt favorable à la créativité comme l'a prouvé Georges Perec - lire aussi mes notes ici et ici), je m'étonne toujours de trouver si peu de communications forte, efficace et même pertinente - en particulier dans les champagnes - sujet qui m'est particulièrement cher - et magnifique territoire d'expression pour un marketing créatif et assumant sa différence. Timidité des annonceurs au conservatisme assumé ?
Rédigé à 10:37 dans Advertising, Bière, Branding, Innovation, Inspirations, Marketing, Spiritueux | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'analysais dans une note précédente -lire ici- le rapport particulier entre l'univers des alcools et le monde du rap, au sein duquel on compte de nombreux ambassadeurs de marques, officiels ou non. Après l'annonce fin 2007 de l'accord multi-annuel signé entre le rappeur Sean "Diddy" Combs et Diageo pour la marque de vodka Cîroc, voici le dernier visuel pub y afférent. Un visuel qui tombe à plat : certes, on y retrouve certains des codes liés à la cible concernée (rap, fête, chic, séduction), mais le résultat reste quand même très timide, avec une signature ultra 'bateau' : The Art Of Celebration. Quand le statutaire prend le pas sur l'audace... Beaucoup trop classique en fait, non ?
Rédigé à 10:34 dans Advertising, Branding, Cognac, Luxe, Spiritueux, Vodka | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Bonne nouvelle et jolie récompense pour le domaine chilien Clos Andino, que SOWINE a accompagné depuis ses débuts dans la mise en place de sa stratégie marketing globale et le développement de ses outils de communication : sa cuvée Clos Andino Reserve Cabernet Sauvignon 2006 a obtenu la médaille d'or au concours mondial de Bruxelles Chili 2008 !
L'histoire de Clos Andino, c'est avant tout celle du fondateur et oenologue José-Luis Martin-Bouquillard qui, après plusieurs années passées à pratiquer son art en France et dans différents pays, est parti s'installer au Chili pour mener à bien son projet d'élaborer un vin qui rassemble le meilleur des deux mondes : la qualité du savoir-faire français et la modernité du terroir chilien. Un histoire de personne et d'amitié aussi puisque José-Luis s'est associé avec ses amis Georges Blanck et Bertrand Couly pour donner vie à Clos Andino.
Clos Andino est une voix innovante dans l'univers du vin, offrant à l'amateur comme au passionné des produits originaux de qualité premium qui expriment toute la personnalité de leur terroir d'origine et de ceux qui les ont élaborés. Je ne saurais trop vous conseiller de goûter la cuvée Clos Andino Reserve Cabernet Sauvignon 2006, un vrai bonheur !
Rédigé à 12:49 dans Actualités SOWINE, Branding, Design, Inspirations, Marketing, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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L'enseigne Monoprix bouge. Et pas seulement dans sa communication (en écho à sa nouvelle campagne présentée cette semaine en avant-première dans le magazine Stratégies et dont nous aurons l'occasion de reparler dans ce blog) ou dans le cadre du lancement de son site ecommerce : monoprix.com.
Son rayon vin bouge et Monoprix reconstruit méthodiquement la pyramide de ses marques propres dans une démarche initiée en 2004 avec Une Note de (lire note ici).
En octobre 2008, Monoprix annonçait en effet le renouvellement de sa gamme MDD de vins AOC (lire l'article de Rayon Boissons : Monoprix rénove ses vins AOC),
Cette gamme de 22 références (issues des principales appellations génériques) et distribuée sous la marque ombrelle La Cave en Ville est portée par le consultant-sélectionneur Olivier Dauga, Le Faiseur de Vin, et mentor de notre opération Les Vignerons Voyageurs de mars dernier (lire également les mémos ici et ici).
A noter, s'agissant du packaging de cette gamme, le travail pédagogique réalisé sur la contre-étiquette [avec le profil du vin sur une échelle graduée de 1 à 5 indiquant - pour les rouges si le produit est souple (1) ou corsé (5) - et pour les blancs la teneur en sucres].
En l'espèce, la maison continue donc d'innover sous l'impulsion de Jean-François Rovire, son responsable des achats vins, et l'enseigne annonce cette semaine dans le magazine LSA le lancement d'une gamme de vins MDD sélectionnés par les consommateurs.
En effet, depuis le mois de novembre, le distributeur invite - sous le haut patronage des dégustateurs Michel Bettane et Thierry Desseauve - des consommateurs et clients à des séances de dégustation en vue de créer cette gamme de vins signée Monoprix Gourmet (avec une sélectivité importante et un jury d'amateurs qualifiés d'intraitables).
Et là, je dis C-H-A-P-E-A-U. C'est bougrement malin et parfaitement dans la tendance. Nous avions déjà parlé ici d'initiatives connexes, orientées 'transfert de pouvoir vers le consommateur' en mode tryvertising ou vin 2.0.
Mais cette démarche, initiée en précurseur par la marque label French Addiction en mode entonnoir à travers son club de dégustation Ze Addicted Club (voir aussi notre papier compte-rendu sur le SIAL présentant leurs nouvelles étiquettes didactiques) trouve ici un écho particulier au sein de l'enseigne Monoprix.
Je trouve cela formidable à double-titre. Du point de vue marketing, le bénéfice communication pour le distributeur est clair avec ce message : "des vins sélectionnés par des gens comme vous", qui est, pour moi, beaucoup plus fort qu'un tampon Produit de l'année. Du point de vue du consommateur, le bénéfice tient dans cette démarche consistant à considérer les clients commes des êtres intelligents et en capacité de faire un choix sur le vin à l'aide d'outils didactiques permettant de progresser et d'apprendre à décoder les cuvées.
Côté chiffres, les MDD représentent - en 2008 - 18% du chiffre d'affaires vin de l'enseigne (100 millions d'euros) avec la répartition suivante attendue en 2010 : 40% sur Gourmet (50 références), 45% sur Une Cave en Ville (40 références en 2009) et 15% sur Une note de (20 références).
Reste maintenant à évaluer la proposition packaging pour ces 3 segments. Nous n'en resterons pas là mais, je vous laisse, je file chez Monop.
Rédigé à 18:46 dans Advertising, Branding, Cavistes, Innovation, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Packaging, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Pour poursuivre ce début d'année sur une note enjouée, je vous engage à visionner la dernière campagne Heineken pour le marché néerlandais. Une nouvelle démonstration de la créativité publicitaire comparée des bières dans le segment des alcools (lire mes notes ici et ici) et la fraicheur d'un ton auquel Heineken ne nous avait plus habitué... Une saga en devenir ? Un futur Lion à Cannes ? En tous cas, cela fait envie et paraît très pertinent. A suivre.
Rédigé à 19:43 dans Advertising, Bière, Branding, Cible "jeunes", Marketing | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 07:30 dans Advertising, Branding, Champagne, Design, Inspirations, Marketing, Recrutement, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Lors de mon passage au SIAL, j’ai pris en pleine figure la réalité du nouveau logo de la marque ombrelle destinée à mettre en avant l'industrie agroalimentaire française à l'étranger et à dynamiser son image......
J’avoue que cela m’a vraiment coupé l’appétit, un comble quand on est au SIAL. En effet, si la démarche en communication est parfaitement louable, l'expression visuelle me paraît, elle, ringarde et vide de sens.
A l’heure où le gouvernement français semble se diriger vers une demande de classement de sa gastronomie au patrimoine mondial de l’humanité auprès de l’Unesco, j'aurais aimé que la traduction graphique soit à la mesure de l'ambition... Je retrouve ici les mêmes travers que ceux ayant sans doute prévalu dans la création de l'insigne logo de la Présidence française du conseil de l'Union Européenne. A ce titre, je vous engage à lire l'éditorial d'Étienne Hervy, rédacteur en chef adjoint du magazine étapes, qui exprime bien cette vacuité formelle.
Car franchement, représenter, illustrer, exprimer la gastronomie avec une Tour Eiffel à la Paul Rand, y mettre une écharpe tricolore et placer la mention "France bon appétit" dans un jeu de typographies insipides... Au secours. Un vrai méli-mélo d'ingrédients fadasses pour un repas sans saveur qui reste malgré tout très indigeste.
En fait, je suis juste surprise de ne pas trouver un bon acronyme en guise de signature, genre OSPGF [pour Organisation de Soutien pour la Promotion de la Gastronomie Française] afin d'inscrire complètement ce logo dans une intemporalité très 70'... Bref, je suis vraiment sur ma faim. J’aurais aimé que le logo soit autrement signifiant avec une recherche formelle à la mesure des enjeux.
Un site dédié www.franceagroalimentaire.com (à ce jour inaccessible) viendra soutenir le programme Je lui souhaite de créer de l'envie, du désir et du rêve. C'est pas gagné gagné.
Enfin, au risque de jouer les collets montés, je n'insiste pas sur la dispute des bonnes manières selon lesquelles le terme 'Bon appétit' est honni : en effet, il n'est pas bienvenu d'accentuer le côté animal de l'homme. Un repas est avant tout un art de la table en bonne compagnie, et non pas un instinct primaire. Dire 'Bon appétit' reviendrait à dire "bon estomac" ou "bon transit intestinal".
En somme, je trouve que ce logo est en bien phase avec cette idée : primaire. Et trop premier niveau, voire triste.
Rédigé à 11:37 dans Advertising, Branding, Design, Innovation, Marketing, Packaging, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En examinant le palmarès du prestigieux Festival International de la Publicité qui se tenait à Cannes fin juin, et dont le Grand Prix (Film) récompense le Gorille Cadbury, je fais le même constat que l'année dernière : la créativité publicitaire de la catégorie Alcoholic Drinks reste très pauvre.
Outre les deux publicités dont nous avons déjà parlé : la fameuse partie de dominos Tipping Point de Guinness et le film Sea de Smirnoff au goût de déjà-vu, tout deux Lions de Bronze, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent... sinon les films Carling Out et Space célébrant l'amitié masculine tout deux Lions d'Argent.
Je suis même plutôt circonspecte du Lion de Bronze du film australien Skytroop pour la marque de bière Carlton (Foster), surtout spectaculaire, mais dont la chute et la signature 'Made from beer' me laissent assez perplexe...
Le site web de Stella est bien sûr au palmarès (lire mon billet ici) et une seule campagne retient mon attention : il s'agit de la série pour le whisky Jim Beam :
Damn Right Your Dad Drank It.
Une vraie réflexion. Un axe déclinable. Un univers de communication. Une bonne DA. J'adore.
Your Mom Wasn’t
Your Dad’s First
He went out. He got two
numbers in the same night. He drank cocktails. But they were whisky cocktails. Made
with Canadian Club. Served in a rocks glass. They tasted good. They were
effortless. Damn Right Your Dad Drank It.
Your Dad
Never Tweezed Anything
He didn’t
do pilates. Moisturize. Or drink pink cocktails. Your Dad drank whisky
cocktails. Made with Canadian Club. Served in a rocks glass. They tasted good.
They were effortless. Damn Right Your Dad Drank It.
Your Dad
Had Groupies
He soled. People paid to see
him. He drank cocktails. But not in martini glasses. They were whisky
cocktails. Made with Canadian Club. Served in a rocks glass. They tasted good. Damn
Right Your Dad Drank It.
Rédigé à 17:56 dans Advertising, Branding, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'ai déjà abordé la question des jus de fruits comme source d'inspiration packaging pour l'univers des alcools et du vin en particulier -lire ma note à ce sujet ici et les exemples d'innovations en la matière ici et ici.
Après Wild Bunch et Innocent, qui ont su créer un univers de marque cohérent et le traduire dans leur packaging, je trouve que la proposition de First Blush -jus de raisin, cépages Cabernet Sauvignon, Merlot et Chardonnay 100% naturel- peut rejoindre la liste des best practices inspirantes pour l'univers du vin -en termes de réflexion marketing, d'ADN et d'univers de marque, et de traduction packaging en tous cas, à défaut de connaître les résultats en termes de ventes.
Un nom facilement mémorisable -First Blush, qu'on pourrait traduire par "première impression" ; une image -la grappe de raisin customisée ; un univers graphique reconnaissable et identifiable -choix des typos, des couleurs, forme du contenant ; un positionnement et un discours clairs -des jus de raisin naturels, qui ne contiennent pas d'alcool mais qui sont riches en polyphénols antioxydants (lire aussi mes notes sur le "vin alicament" ici et sur la cosmétique inspirée du vin ici), un positionnement prix premium... autant d'ingrédients réunis qui participent à la cohérence de la proposition et surtout engagent le consommateur à goûter le produit.
Une fois le premier achat déclenché, reste à convaincre sur la promesse produit, à tenir cette promesse et à proposer une dynamique relationnelle qui permette d'inscrire l'échange dans la durée -autrement dit, fidéliser les consommateurs par la qualité du produit et la nouveauté / l'innovation sur la durée.
Rédigé à 16:28 dans Branding, Inspirations, Packaging, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Alors que les maisons Veuve Clicquot et Moët & Chandon (LVMH) ont initié la personnalisation du produit dans le domaine du champagne -tendance inspirée des marques de luxe, lire ma note à ce sujet ici-, et après la proposition de Johnnie Walker (Diageo) en la matière (lire ici), c'est au tour du groupe Pernod Ricard de mettre à nouveau l'accent sur son programme de personnalisation des flacons.
Pernod Ricard va plus loin dans la proposition et n'hésite pas à toucher au packaging de ses produits en proposant aux consommateurs (résidents US majeurs seulement) d'inscrire le message de leur choix sur l'étiquette d'une des marques du groupe : Chivas Regal®, The Glenlivet®, Jacob's Creek®, Kahlua®, Mumm Napa® et Wild Turkey® Russell’s Reserve.
La commande se fait par internet sur le site dédié yourgiftlabel.com, 5 étiquettes maximum sont délivrées par adresse e-mail -un moyen de "maîtriser" la personnalisation ? L'initiative peut paraître surprenante parce qu'iconoclaste, même si le marché US se prête certainement mieux que d'autres à ce type d'initiative. Cela soulève quand même un certain nombre de questions : jusqu'où aller dans la personnalisation ? Jusqu'où démocratiser le sur mesure ? Doit-on considérer certains éléments du produit comme "intouchables", ou au contraire ne pas hésiter à toucher à l'identité d'une marque pour créer un lien toujours plus fort avec le consommateur ? A suivre...
Rédigé à 12:00 dans Branding, Champagne, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Après le sellier Hermès, qui propose depuis l'automne dernier, en collaboration avec Eurocopter, un hélicoptère entièrement repensé et designé aux couleurs de la marque -voir la vidéo ici, c'est au tour de la maison Krug d'investir les airs en proposant une nouvelle façon de voyager aux Krugistes avertis: la montgolfière.
La montgolfière Krug parcourt actuellement le monde, proposant aux amateurs le survol d'espaces savamment sélectionnés -en France, en Toscane, en Arizona mais aussi à Tokyo et Hongkong. L'invitation au voyage peut concerner jusqu'à huit personnes, qui profitent d'un repas d'exception -au champagne, bien sûr- pendant le vol.
Un nouveau moyen de toucher une clientèle très fortunée : "l'Hélicoptère par Hermès" coûte 5 millions d'euros, le voyage en montgolfière Krug 50.000 euros. En lui proposant de posséder un "objet" d'exception ou de vivre une expérience rare, les marques dépassent la notion de personnalisation, par essence démocratique (lire ici) pour toucher à l'exclusivité pure. Créer chez le consommateur le sentiment d'être unique -lire à ce sujet ici et, dans le cas de Krug, lui proposer une "once in a lifetime experience" qui fait appel au rêve et à l'émotion par la magie de l'éphémère. Sans oublier la notion "d'invitation au voyage" utilisée d'ailleurs par d'autres marques de luxe, Vuitton en tête.
Des approches qui déplacent l'acception du luxe et en repoussent toujours les limites : on popularise un certain luxe qui devient accessible, et, parallèlement, on va encore plus loin dans la proposition pour une autre catégorie de consommateurs -"überpremium"- en réinventant pour elle les codes de l'exclusivité. Une surenchère qui s'adapte à l'air du temps et bénéficie aux maisons dans tous les secteurs de l'industrie du luxe, autant en termes de de ventes que d'image de la marque.
Rédigé à 13:22 dans Branding, Champagne, Luxe, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Initiative intéressante de la part de Vodka Belvedere sur le marché américain : en association avec le site buyyourfriendadrink.com, Belvedere est la première marque à proposer une carte brandée pour que vous puissiez inviter vos amis à boire de la vodka Belvedere à votre santé.
Le principe de Buyyourfriendadrink est simple : le site vous propose d'offrir une carte cadeau à vos proches pour un/des "coups à boire" en l'achetant online -pratique quand on ne peut être présent pour boire un verre avec ses amis. Vous passez votre commande, vos amis sont informés par e-mail que vous leur offrez un verre et n'ont plus qu'à donner leur "bon pour" (un code numéroté, en fait) en échange du verre de Belvedere dans l'un des bars partenaires -essentiellement sur NYC.
Pour offrir un shot de Belvedere, il suffit maintenant d'aller sur le site buyyourfriendabelvedere.com.
Une initiative marketing intéressante qui instaure un relationnel spécifique entre le consommateur et la marque, personnalise l'achat et donc l'attachement à la marque, et crée la différenciation dans le secteur très encombré des vodkas premium sur le marché américain. Une volonté de différenciation initiée avec le lancement il y a quelques semaines de la campagne de publicité "Luxury Reborn" : lire à ce sujet ici et ici.
Rédigé à 08:30 dans Branding, Cible "jeunes", Marketing, Spiritueux, Tendances, Vodka | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 16:48 dans Branding, Champagne, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Quelques photos de la boutique Veuve Clicquot à Hambourg. Belle visibilité pour la marque -la couleur jaune Clicquot s'y prête bien-, mise en avant élégante des valeurs de la Maison. Lire aussi ma note "bars à champagne : visibilité, exclusivité et différenciation" ici. Photos Veuve Clicquot, DR.
Rédigé à 11:34 dans Architecture, Branding, Champagne, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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