Rédigé à 10:43 dans Actualités SOWINE, Advertising, Architecture, Art, Bière, Branding, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Moustache, Oenotourisme, Packaging, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cette année encore, le Festival International de la Publicité de Cannes a décerné ses Lions et autres Grand Prix, une occasion pour nous de réaliser notre petite enquête annuelle (retrouvez ici l'édition 2012) sélectionnant les plus belles récompenses pour desceller les campagnes les plus créatives dans l’univers des alcools… Alors, toujours en berne l’inventivité des marques de vins & spiritueux ?
Pas tant que ça... pour les bières ! Sans grande surprise, les marques de cervoises rivalisent d’inventivité pour immerger toujours plus leur consommateur dans une expérience de marque.
Tendance qui se dessine depuis quelques années maintenant, l’implication des fans au cœur du système publicitaire est à son comble cette année et apporte un véritable souffle de fraîcheur à une communication souvent déployée autour des mêmes poncifs de boisson virile et simple à consommer.
HEINEKEN, très bel exemple de ce marketing participatif, remporte ainsi le Grand Prix de ce Festival dans la catégorie « Creative Effectiveness » avec sa campagne intégrée « Legendary Journey ». Originale et décalée, l’opération multicanale replace le consommateur au centre des attentions : héros de sa propre vie, le consommateur HEINEKEN devient une Légende. L’idée créative est alors de déployer cet insight en montrant des démonstrations de sa « Legendary Behaviour ». Après un spot publicitaire présentant la « Legendary Date » d’un jeune homme, les fans de la page Facebook ont été invités, à leur tour, à faire preuve d’une « Legendary Attitude » en participant à l’opération #Serenade… Les fans devenant acteurs de la campagne ont pu faire leur demande de rendez-vous galant à travers une « Sérénade » écrite par eux et jouée en direct par le même orchestre du spot télévisuel sur un show de 8 heures diffusé sur Youtube.
Dans cette mouvance également, la marque de bière CARLSBERG ne manque pas d’imagination pour plonger son consommateur dans une véritable expérience. Avec son film viral « Poker », récompensé d’un Lion de Bronze, la marque réinjecte toujours plus de valeurs humaines dans sa communication en axant le message sur l’amitié. Le pitch ? Au milieu de la nuit, un groupe de jeunes passe un appel à leurs meilleurs amis respectifs pour venir les sortir d’une partie de poker qui a mal tourné. Leur requérant d’apporter 300 euros pour les sortir d’affaire, les meilleurs amis doivent alors passer l’étape d’une mise en scène des moins rassurantes pour venir aider leur ami en détresse. Arrivés au bout de leur peine et du défi lancé par leur camarade, le meilleur ami se voit alors surpris et récompensé d’une bière bien méritée… « Standing up for a Friend » apparait et signe cette expérience qui replace les instants partagés entre amis au cœur de la promesse de la marque.
Implication et participation du consommateur se retrouvent également cette année dans le film de 90 minutes « The Movie Out Here » de la marque de bière la plus iconique du « Western Canada » KOKANEE. Lion d’Or dans la catégorie Brand Content et Entertainement, cette comédie produite par KOKANEE célèbre encore une fois le succès des marques empruntant leur codes aux supports de loisirs traditionnels. Ici, l’engagement des consommateurs est total : choisis sur casting par la marque pour devenir les acteurs de cette « buddy comedy » (rendant hommage au Western Canadien typique), les fans jouent et vont jusqu’à proposer leurs propres accessoires, voter pour le bar qui figurera dans le film et participer à la bande originale. Une campagne intégrée réellement réussie qui trouve ses relais sur tous les canaux de communication : au cinéma, à la télévision mais aussi à la radio, en retail, in-bar, online, sur les médias sociaux et à travers des opérations RP.
Pas de tendance particulière pour le film « Beer Chase » de la marque CARLTON & UNITED BREWERIES récompensée du Lion d’Or dans la catégorie Films Alcools mais un sourire aux lèvres qui nous fait l’évoquer ici. Fidèle à l’humour qui caractérise souvent les campagnes de marque de bières, CARLTON utilise le bon vieux ressort publicitaire de l’hyperbole pour nous vanter les mérites de sa boisson et nous amuse avec une course poursuite très eighties et des plus absurdes.
Autre alcool, autre style, autre Lion d’Or : ABSOLUT s’est encore une fois surpassé dans l’hyperpersonnalisation à travers son opération ABSOLUT UNIQUE primée cette année dans la catégorie Design. Habituée des innovations packagings avec des éditions limitées mythiques comme Absolut Disco, Absolut Rock ou encore Absolut Illusion, en 2012, la marque de vodka est allée plus loin encore dans la redéfinition de l’édition limitée. L’idée ? Créer 4 millions de bouteilles uniques faisant de chacune d’elles une véritable édition limitée en soi. Chacune d’elle a ses propres couleurs pop et son numéro : une manière d’offrir l’exclusivité à chaque consommateur. Revisitant la manière de produire ces flacons et de traiter la décoration de leur verre, la marque a su encore une fois rendre toujours plus iconique son packaging.
Côté vin, sans grande surprise, la créativité n’est pas à son comble cette année encore, nous avons cependant relevé la communication globale originale et intéressante du domaine NINE SUNS de la famille Chang implantée dans la région de la Nappa Valley. En collaboration avec Landor Associates, la marque a développé une communication subtile et inattendue autour de l’héritage chinois de la famille. Dans un film institutionnel, l’histoire de NINE SUNS est déployée tout en poésie justifiant les choix graphiques choisis pour incarner la marque. Le storytelling onirique évoquant l’art et la science de l’élaboration d’un vin au prisme de la culture asiatique modernise les codes du vin et fait entrer les supports de communication du domaine NINE SUNS dans un design contemporain et disruptif. Une communication remarquable et surprenante qui a valu un Lion d’Or dans la catégorie Design Produits.
-Clémentine
Rédigé à 13:18 dans Advertising, Bière, Branding, Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cette année ne fait pas exception : la grande messe du Superbowl est toujours un rendez-vous publicitaire des plus attendus. C'est le groupe Anheuser-Busch InBev, partenaire et sponsor officiel qui a trusté les écrans pour les bières. Au titre des différents spots ayant émaillé la partie, le traditionnel, incontournable et attendu film pub Budweiser Clydesdale, un millésime sur le fil de l'émotion...
Alors, après tant de bons sentiments, il est grand temps de revoir -pour la peine- l'excellent spot Bud Light de l'an dernier... Le choix de la rédaction. Car un chien aussi moche ne peut pas avoir mauvais fond... Allez Weego !
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A plusieurs reprises sur ce blog, nous avons eu l'occasion de célébrer la créativité publicitaire des bières s'exprimant dans la publicité et la communication des alcools. Voici une nouvelle occasion de s'en féliciter et de la saluer avec le retour de Monsieur Cantona en pub TV. Un spot parodique à l'accroche finale "A Taste Suprême" dédié au marché britannique diffusé en primeur ce soir 4 février sur SKY
A l'heure où l'on voit renaître l'expression d'une fierté patrimoniale assumée et poussée en communication, avec par exemple des photos de producteurs exprimant leur savoir-faire sur nos packaging alimentaires, c'est un hommage appuyé et décalé aux faiseurs de la bière. Le parallèle proposé avec l'idolatrie des sportifs super-stars n'en est que plus savoureuse. Vive les fermiers d'Alsace !!! Cheers!
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Comme chaque année, le Festival International de la Publicité de Cannes a decerné ses Lions. Nous vous proposons un tour d’horizon de la créativité publicitaire dans l’univers des alcools à travers les plus belles récompenses, classées par catégories, avec deux nouvelles venues : les sections Mobile et Branded Entertainment.
A titre de comparaison et pour mesurer les évolutions, retrouvez nos précédentes notes sur ce sujet à partir des liens suivants : 2011, 2010, 2009, 2008 et 2007.
Tendance confirmée encore cette année, les marques de bières sont largement mises à l’honneur tandis que les spiritueux et les vins sont peu présents sur le podium, voir complètement absents pour ces derniers. Concentrons-nous sur les créations les plus remarquables.
Dans la catégorie Branded Content & Entertainment Lions, Pernod Ricard a reçu un Lion de Bronze pour la campagne espagnole « Plan B » pour Ballantine’s. Un projet social et d'engagement impliquant la participation des consommateurs dans l’écriture de chansons en collaboration avec Carlos Jean, producteur espagnol. Un succès culturel et artistique. En savoir plus.
En Cyber, la bière espagnole Corona à reçu un Lion de Bronze pour Pole of Inaccessibility, un documentaire interactif sur le voyage de protagonistes de nationalité chinoise qui ont traversé 7500 km, au départ du point de la terre le plus éloigné de l’océan, pour voir la mer pour la première fois. Un projet social dans tous les sens du terme. En savoir plus.
Un Lion d’Argent et « Best Integrated Campaign Led by Direct Marketing » pour Heineken et sa campagne « Heineken Reach the Sunrise », un projet visant à responsabiliser les jeunes sur leur consommation d’alcool. L’argument : les plus belles opportunités de la nuit sont celles de la fin, comprendre par là que le lever du soleil appartient à ceux qui modèrent leur consommation.
Que feriez-vous si vous entriez dans un cinéma rempli de motards et qu'il ne restait que 2 sièges ? Une question à laquelle la bière belge Carlsberg a répondu en mettant à l’épreuve le courage de plusieurs couples, une valeur fondamentale de la marque. L’initiative a été vivement récompensée par deux Lions d’Or et un Lion d’Argent. Un film très drôle à voir et à partager !
Il fallait y penser ! Et Cerveza Salta l’a fait. La marque argentine a reçu un Lion de Bronze pour son innovation dénommée « Rugbeer », un distributeur de bières conçu pour ses consommateurs amateurs de rugby qu’il faut « tacler » pour obtenir la boisson. En savoir plus.
En Presse, la bière australienne Carlton Mid a remporté un Lion d'Or avec sa campagne publicitaire « Lying Down » qui a vraiment marqué les esprits. On se demande pourquoi...
A noter, le succès des néo-zélandais DB Breweries, récompensés par un Lion d’Or et deux Lions de Bronze sur un insight consistant à orchestrer un 'bad buzz' puis le tourner à son profit... simplement avec des brindilles de pommiers glissés dans les packs de cidres Monteith’s, prouvant ainsi aux consommateurs que le produit est bien fabriqué avec des fruits frais. L'opération a fait un carton média impressionnant. Pour en savoir plus sur ce dispositif, visionnez : "Sorry about the Twigs, Folks".
Pour parachever ce panorama, la bière sud-américaine Norte a reçu un Lion d’Or pour le développement de PHOTOBLOCKER, un seau à bière avec flash intégré, plus fort que celui des appareils photos et téléphones afin de ruiner la photo et garder les paparazzés à l'abri des tag sur les réseaux sociaux. "What Happens in The Club Stays in the Club..." Cheers!
Rédigé à 11:00 dans Advertising, Bière, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous avons déjà eu l'occasion de traiter sur ce blog la question du "placement produits" dans les stratégies de communication des marques d'alcool, de champagne et spiritueux en particulier (revoir Rémy Martin V avec Kelly Rowland ou Moët & Chandon aux Golden Globes).
Les placements produits dans les séries ou les films, en particulier les gros blockbusters sont l'enjeu d'intenses tractations, et bien sûr un excellent moyen -en France- de cohabiter avec les contraintes de la Loi Evin.
S'il est un personnage cinématographique 'alcoocompatible', plus délicat mais tout aussi assidu et séducteur que Don Draper dans Mad Men, c'est bien l'iconique James Bond, amateur d'excellent champagne et de martinis bien dosés, incarnant l'élégance, le style et le bon goût. C'est donc sans surprise que la sortie en fin d'année 2012 du nouvel opus SKYFALL attise les convoitises des marques d'alcool.
Et dans ce jeu de la séduction, il semble que la marque Heineken, bien connue pour sa créativité publicitaire (voir notre note The Cannes Lions Festival : créativité publicitaire dans les spiritueux et les bières) entend optimiser au maximum un investissement qui s'annonce sans précédent, toujours en soutien de sa plateforme d'activation « Open Your World ». Comme le rapporte Marketing Week, la campagne aka "The biggest activation of 007 ever" - dans laquelle Daniel Craig semble cette fois appelé à jouer un rôle- sera globale, relayée dans plus de 170 pays et multi-canale, avec un effort très significatif porté sur le digital et les réseaux sociaux.
A ce titre, il est intéressant de noter que la marque déclare vouloir faire rentrer James Bond dans leur plateforme et la promesse 'Man of the World' plutôt que d'injecter du Heineken dans 007, considérant que le personnage est parfaitement en phase avec leur motto.
Gageons que le film et la campagne proposés seront à l'image de la saga 'The Entrance' (lire note Heineken revient en force avec une nouvelle campagne publicitaire) plutôt que de ce dernier opus un peu fade pour Casino Royale avec Eva Green mais sans Daniel Craig :
Connexe à cette stratégie de placement produits, le développement des égéries publicitaires, souvent acteur et actrices. Sur ce thème, je vous engage à relire ces notes toujours actuelles sur la démarche :
- Luxe et égéries : l'art de créer la légende
- Les marques et leurs égéries : incarnation, impact et mémorisation
- Création publicitaire, différenciation et attribution : Martini et George Clooney
Rédigé à 11:36 dans Bière, Champagne, Loi Evin, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors que la conférence LEWEB'11 se termine aujourd'hui sur le fil directeur du SOLOMO avec, au nombre de ses prestigieux speakers, notre gourou du marketing du vin, le grand Karl Lagerfeld (lire ici), je vous propose, en ce SOWINE Moustache Friday de découvrir cette initiative absolument splendide : Moustache Is Good certifiée 100% indispensable. Avec Moustache Is Good, le premier barbier du Web : adoptez la Günther, la Parisienne, la Charlot, la Ringo Starr ou encore La Bovette.
Sinon, pour les buveurs de bière à la bouteille, il y a Pop's Stache !!!
Et n'oubliez pas : THINK SOLOMO > SOWINE - LOCAL - MOUSTACHE
Rédigé à 17:43 dans Bière, Moustache, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Voilà un concours qui va faire parler de lui ! Du 1er octobre au 30 novembre 2011, la célèbre bière de spécialités belge Duvel organise un concours international ouvert à tous et propose aux amateurs de décorer un verre Duvel, en hommage au célèbre verre iconique. Les finalistes se rendront à Paris pour la remise des prix, décernés par un jury international, et le projet du gagnant sera édité au sein de la Duvel Collection.
La Brasserie belge Duvel Moortgat a toujours témoigné d’une prédilection particulière pour l’art, le design et l’architecture contemporains, que ce soit au travers de partenariats noués avec des musées d’art contemporain, d’événements internationaux ou de la Duvel Collection. Chaque année, artistes et designers se penchent sur l’iconique verre Duvel, pour créer des verres colorés et percutants produits en série limitée. Les verres originaux créés ces dernières années par Arne Quinze (Belgique), Parra (Pays-Bas), Denis Meyers (Belgique) et Eley Kishimoto (Grande-Bretagne) ont rencontré un succès retentissant et ont été vendus en un temps record. Et la série 2011, lancée cet automne en collaboration avec Arne Quinze et le Néerlandais Stefan Glerum, est déjà en passe de devenir collector!
Pour la première fois cette année, Duvel offre la chance à de jeunes talents créatifs de concevoir un verre pour la Duvel Collection. Ouvert du 1er octobre au 30 novembre 2011, le concours international Duvel Collection invite ceux qui le souhaitent à proposer un projet de création de verre sur le site www.duvelcollection.com et à le partager avec leurs amis sur les réseaux sociaux. A l’issue de la sélection, les finalistes seront invités par Duvel à Paris pour la remise des prix, décernés par un jury international. Le projet du gagnant sera édité au sein de la Duvel Collection, aux côtés des créations des artistes de renom.
Ce concours rend hommage au célèbre verre Duvel : créé en 1960, le verre Duvel, en forme de tulipe, est conçu pour recevoir la contenance des flacons de 33 cl. Le bulbe distille parfums et arômes de la bière et permet de mieux séparer la bière de la mousse. Gravé d’un D à l’intérieur du pied, il fait pétiller légèrement la bière jusqu’à son col de mousse caractéristique. Rétréci dans sa partie supérieure, il conserve le gaz carbonique et le col de mousse blanche. Tous les amateurs le disent : le verre Duvel fait partie intégrante du rituel de dégustation de leur bière préférée et permet d’en saisir parfaitement les arômes.
Alors, tous à vos créations ! Rendez-vous sur www.duvelcollection.com pour participer : le site internet est particulièrement bien pensé pour permettre à chacun de proposer sa propre création, artistes comme amateurs. Pour le plaisir de la création et celui, peut-être, de voir son verre édité aux côtés de ceux des artistes des années passées...
Rédigé à 11:09 dans Actualités SOWINE, Art, Bière, Cible "jeunes", Design, Packaging | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En cette période de coupe du monde de Rugby, je vous propose de découvrir ce spot pour la bière Guinness. De la boue, de la sueur, de la bravoure...
La campagne est relayée sur un site dédié - 1759.guinness.com/channel/rugby - permettant de suivre l'actualité du tournoi en Nouvelle-Zélande. Vous y découvrirez également des applications indispensables comme le réveil programmable pour s'assurer d'être debout devant les matches. Question subsidiaire : boirez-vous de la Guinness dès 7:00am... ?!?
Some Are Made Of More.
A voir et revoir ici quelques spots de la saga publicitaire Guinness.
Rédigé à 09:33 dans Advertising, Bière, Inspirations, Marketing | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors que VINEXPO battait son plein, une autre grande messe se tenait, cette fois à Cannes : le festival international de la créativité publicitaire aka The Cannes Lions.
Comme chaque année, je vous propose donc un petit panorama de la créativité publicitaire dans les alcools à travers les campagnes réécompensées et les prix attribués (lire ma note sur l'édition 2010). Sans surprise, la tendance 2011 conforte et illustre de nouveau la primauté incontestable des bières, les spiritueux et les vins étant les grands absents du classement.
Dans la catégorie reine des films, et comme pronostiqué ici en janvier, HEINEKEN reçoit un Lion d'Or pour l'excellent THE ENTRANCE, suivi par le remarquable THE DATE (Lion de Bronze). Autre Lion d'Or amplement mérité : le film australien "SLO MO" pour la bière CARLTON DRAUGHT que je vous engage à (re-)découvir ici :
Fait notable, un champagne décroche un Lion de Bronze : NICOLAS FEUILLATTE pour sa campagne japonaise 'Toast Men' ou comment promouvoir du Champagne sur la résistance des flutes avec ce slogan : "May your life be blessed with many toasts". Insolite et iconoclaste :
Au rayon Média, un Lion de Bronze pour la bière CARLSBERG et sa campagne belge 'Probably the Best Ad in the World' reliée au site probablythebestadintheworld.be (vidéo vue +400K fois).
Côté Cyber, un Lion d'Or pour l'initiative HEINEKEN STARPLAYER, une application mobile multi-plateforme et intéractive autour des matchs de football Champions League UEFA. Un dispositif innovant associant les réseaux sociaux autour de cette logique "double-écran" : une première mondiale. Cyber Lion de Bronze pour le design et les illustrations du site BREW BY FEEL de la brasserie australienne CASCADE.
Un Lion de Bronze et 'Best Integrated Campaign Led by Promotion and Activation' pour BUDWEISER ICE COLD et sa campagne BUD ICE COLD INDEX (voir détail ici).
En terme de Design, HEINEKEN est de nouveau saluée, cette fois d'un Lion d'Argent pour sa bouteille événementielle STR BOTTLE qui s'illumine la nuit pour révéler des motifs luminnescents conçus avec une encre UV spéciale.
A noter, toujours au rayon palmarès, que l'enseigne Monoprix a été auréolée d'un Grand Prix Stratégies. C'est une récompense ultra méritée qui salue le parti-pris de l'audace et de l'innovation en communication (pour mémoire lire la note J'en ai rêvé, Monoprix l'a fait) - une campagne, qui pour reprendre les mots des membres du jury, donne « une claque à la grande distribution ».
Enfin, pour prendre un peu d'avance sur le prochain palmarès du Festival de Cannes en 2012, je vous propose de visionner cet excellent film du réalisateur Tom Kuntz pour la bière Hahn Super Dry sur le crédo : "Pioneering Beering". Enjoy!
Rédigé à 09:31 dans Advertising, Bière, Branding, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Pour ceux qui se posent encore des questions sur le poids des réseaux sociaux et sur le rapport que les marques entretiennent avec leurs consommateurs par ce biais, voici une histoire qui devrait en convaincre plus d'un : la bière Duvel Tripel Hop millésime 2010 est sans doute la toute première bière née d'un pari et aidée par Facebook !
Tout commence par le pari lancé en 2010 par le directeur marketing de la brasserie Duvel lors d’une discussion avec les « Lambikstoempers », un club belge d’amateurs de bière. A ces derniers qui déploraient de ne plus pouvoir déguster la bière Duvel Tripel Hop, qui avait fait l’objet d’une édition unique en 2007 et dont le stock s’était écoulé en quelques jours, il propose de rééditer la cuvée s’ils réunissent 10.000 demandeurs.
En créant le groupe « Nous voulons la Duvel Tripel Hop » sur Facebook, les « Lambikstoempers » réunissent en quelques jours… 17.000 fans. Et remportent leur pari !
Lancé à l’automne dernier en Belgique, le millésime 2010 de la Duvel Tripel Hop est aujourd’hui disponible en France... en édition limitée, bien sûr. A se procurer d'urgence, donc, que ce soit pour découvrir ses qualités particulières, ou pour en faire un collector !
Caractéristiques : un processus de brassage particulier et un goût unique. 3 variétés extrêmement qualitatives de houblon ont été sélectionnées pour cette cuvée, dont les variétés Saaz-Saaz et Styrian Golding utilisées pour la Duvel classique, complétées par du houblon Amarillo. Le processus de brassage est lui aussi particulier : le « dry hopping » ou houblonnage à sec, adjonction supplémentaire de houblon à un stade ultérieur du processus de brassage, permet de générer une palette plus riche d’arômes de houblon et une amertume plus poussée.
La Duvel Tripel Hop est disponible dans les caves à bières parisiennes et sur le site www.latelierdesbieres.fr
Prix public constaté : 18 € le flacon de 750 ml - 9,5 % vol. d’alcool
Rédigé à 11:31 dans Bière, Insolites, Tendances, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Petite visite ce matin du salon Drawing Now Paris, le salon du dessin contemporain, dont notre bière préférée, Duvel, toujours à la pointe de ce qui se fait en matière d'art contemporain, est partenaire. J'aime bien ces moments passés à dénicher de nouvelles idées, de belles inspirations, et encore plus quand ils se passent dans un endroit comme le Carousel du Louvre. Si vous avez envie de découvrir ce qui se raconte dans l'univers du dessin contemporain, le salon accueille le public jusqu'à lundi inclus. Bonne visite !
Rédigé à 15:57 dans Art, Bière, Design, Inspirations | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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En 2009, je vous présentais sur ce blog l'excellente campagne Walk in Fridge (revoir ma note Heineken sort du placard et Heineken Walking Fridge) qui a connu un très grand succès populaire et créatif (relire ma note Créativité et efficacité publicitaires dans les alcools)
La bière positionnée au rang #93 dans le dernier classement Best Global Brands des marques d'alcool revient donc cette année avec une nouvelle campagne dans une posture plus sportive, ludique et innovante à laquelle je prédis un grand avenir viral.
Je vous engage donc à voir absolument ce spot intitulé « THE ENTRANCE » qui intègre la nouvelle tagline « Open Your World ». The man made quite an entrance... A visionner sans modération !
Pour consulter l'ensemble de nos posts sur la marque Heineken, cliquez ici.
Rédigé à 17:19 dans Advertising, Bière, Branding, Cible "jeunes", Inspirations, Marketing, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 18:00 dans Actualités SOWINE, Advertising, Art, Bière, Branding, Champagne, Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le concept de boutique éphémère, largement et depuis longtemps utilisé dans l'univers de la mode, gagne ses galons dans celui des alcools et en particulier de la bière.
Les brasseurs, toujours très actifs en termes de communication, se prennent au jeu de l'événementialisation de leur marque sur une courte durée et en un lieu unique : en témoignent les deux manifestations parisiennes organisées plus tôt cette année par les brasseurs Kronenbourg et Heineken -L'Atelier des Brasseurs et L'atelier des Champs- ou encore l’espace éphémère la Table du Pélican proposé ce mois-ci par la marque Pelforth (groupe Heineken).
Les avantages d’une boutique éphémère sont nombreux pour les marques : sans avoir à consacrer un budget démesuré à la location longue durée d’un bien immobilier -qui plus est, souvent difficile à trouver sur les artères huppées des capitales-, elles peuvent occuper, l’espace de quelques semaines, un emplacement choisi et plonger les consommateurs dans leur univers de marque tout en contrôlant parfaitement la communication sur leurs produits.
Autre avantage de la boutique éphémère : elle est pour la marque une occasion de prise de parole événementielle génératrice de retombées presse et permet de susciter un véritable intérêt auprès des consommateurs en créant du buzz.
L'univers de la mode et du luxe en particulier s'appuie depuis longtemps sur ce concept : la marque Comme des Garçons en est le meilleur exemple, avec ses "Guerilla store" qui fleurissent autour du monde depuis plusieurs années. D'autres marques s'appuient sur ce concept, que ce soit à l'occasion des collections -Thierry Mugler à Paris ou Azzaro à Londres- ou d'un anniversaire -Cacharel à Paris à l'occasion des 50 ans de la marque, ou plus récemment, Danone avec sa boutique Chez Danette installée pendant une dizaine de jours à Paris pour les 40 ans de la marque.
Concernant les brasseurs, si Kronenbourg et Heineken ont créé l'événement quasi au même moment plus tôt cette année, les deux marques ont toutefois choisi des angles de communication différents pour valoriser efficacement leur implantation temporaire.
Du côté de Kronenbourg, l'Atelier des Brasseurs rue de Rivoli avait pour objectif principal de lancer une nouvelle référence dans la gamme : la Sélection des Brasseurs, une bière blonde "fraîche et savoureuse", imaginée sur l'observation qu’il y a bel et bien une place pour "une bière plus aromatique que la Kronenbourg classique, mais moins amère que la 1664".
Pour théâtraliser son lancement et communiquer auprès des consommateurs, Kronenbourg avait choisi d’investir en plein cœur de Paris un espace dédié à cette nouvelle référence, avec une scénographie faisant la belle part à la dimension humaine : ces hommes et ces femmes qui élaborent les différentes bières du brasseur alsacien, mis en avant via de grands portraits en noir et blanc. Une belle manière de donner un visage humain à la marque, dans la lignée de sa dernière campagne de communication.
Du côté de Heineken, l'Atelier des Champs sur les Champs Élysées proposait une série d’ateliers en comité restreint dans un lieu "éphémère et inattendu" à Paris : -"champs d’orge et de houblon en plein cœur de la capitale, tables en bois brut, murs végétaux [...], un jardin suspendu dans Paris" : la promesse était effectivement plutôt alléchante !
L'approche était plus poussée et les explications techniques, mais le concept demeurait très convivial pour ceux qui ont eu la chance d’y participer. Le lieu jouait à fond la carte de l'exclusivité : l'inscription préalable sur le site internet était obligatoire, le nombre de places limité et aucune signalétique n’indiquait l’accès à l’espace occupé par la marque, impossible donc pour les non-initiés d’entrer en contact avec l’univers de la marque par hasard, au gré d’une ballade sur les Champs.
Autre différence chez Heineken : le concept s’appuie au départ sur la notion d’éphémère avec l’Atelier des Champs mais l’expérience a pour vocation de durer : un jeu concours était organisé dans la foulée, permettant aux amateurs de voter sur un site web dédié pour leur bière préférée, qui a aboutit à l’élaboration d’une bière « dont le profil aromatique a été défini par le vote des internautes », lancée en édition limitée et présentée lors d’une soirée « Bière des Champs » organisée le mois dernier à Paris.
Pelforth, avec sa Table du Pélican, propose quant à elle au grand public de partager un repas en dégustation avec un verre de Pelforth pour un prix unique de 18€ : trois menus -une entrée légère, une carbonnade flamande au pain d’épices goûteuse et un dessert au spéculoos pour le premier des trois menus- et le choix entre l’une des trois couleurs de bière. L’attrait du concept ne réside pas tant dans sa dimension gastronomique que dans son côté sympathique et son accessibilité, tant au niveau budgétaire que dans la communication à destination du public, via une page Facebook pratique pour réserver ses places. Le renouvellement hebdomadaire du menu sur la période d’existence du restaurant permet aux consommateurs de réitérer l’expérience.
Concernant le vin, en France, les exemples tardent à apparaître. Prise de parole événementielle efficace, occasion unique de toucher de nouveaux publics et de présenter de nouveaux produits, bon moyen de tester de nouveaux marchés à moindre coût, dispositif adéquat pour instaurer une relation privilégiée entre la marque et ses consommateurs : certes, les contraintes d'une boutique éphémère sont plus importantes en France que dans d'autres pays quand il s'agit de marques d'alcool, mais à voir les possibilités offertes par ce type de manifestation et les avantages induits, impossible de ne pas se demander quels seront les premiers acteurs de la filière vinicole française qui à leur tour créeront l'événement autour de lieux éphémères pour partager leur univers de marque.
Rédigé à 14:16 dans Bière, Champagne, Cible "jeunes", Gourmandises, Inspirations, Lancement produits, Spiritueux, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'ai eu la chance de visiter récemment la brasserie Duvel-Moortgat en Belgique, où est élaborée la bière de spécialité Duvel. Une délicieuse expérience, particulièrement pour moi qui, en tant que Champenoise, ne peux qu'être attentive à un produit qui, comme le champagne, subit une seconde fermentation en bouteille !
En Belgique, la Duvel est un vrai symbole, apprécié par une véritable communauté de fans qui ne jurent que par elle. Et c'est grâce à sa seconde fermentation en bouteille que la Duvel est reconnue partout dans le monde comme la référence des bières de spécialité.
Autre particularité : la Duvel n'existe qu'en bouteille... et ne se déguste qu'avec son propre verre ! Créé en 1960, le verre Duvel, en forme de tulipe, est conçu pour recevoir la contenance des flacons de 33 cl. Le bulbe distille les parfums et arômes de la bière et permet de mieux sépare la bière de la mousse. Gravé d’un D à l’intérieur du pied, il fait pétiller légèrement la bière jusqu’à son col de mousse caractéristique. Rétréci dans sa partie supérieure, il conserve le gaz carbonique et le col de mousse blanche.
À l’occasion des fêtes de fin d’année, Duvel invite à vivre le rituel de dégustation avec le premier verre de la Duvel Collection disponible en France : une série limitée créée par l’artiste bruxellois Denis Meyers. Premier artiste à participer à la Duvel Collection en France, Denis Meyers a créé un verre coloré et graphique, orné de motifs, de visages, de couleurs puisées dans le monde urbain, l'une de ses sources d’inspiration.
D'un point de vue marketing et communication, l'association d'une marque avec un artiste est souvent pertinent et générateur de valeur. Comme le souligne Martin Riley, directeur du marketing de Pernod Ricard dans Challenges : « La créativité sera le grand champ de bataille des marques. Et pour créer des images fortes qui engendrent le lien, les artistes sont les meilleurs. »
A ce propos, j'ai déjà cité d'autres exemples pertinents parmi les marques d'alcool : Veuve Clicquot, mais aussi Perrier-Jouët -relire ma note Perrier-Jouët et Barbro Andersson, et l'amateur devient collectionneur-, Pommery -relire ma note L'Emprise du Lieu, superbe incursion de l'Art dans l'univers du champagne- ou encore Ballantine's -relire ma note Ballantine's, l'oeuvre d'art comme support de communication différenciant.
C'est le cas aussi ici : depuis toujours, Duvel traduit son affection particulière pour les arts et le design en accompagnant des événements internationaux dans tous les domaines artistiques. Avec sa collection de verres, Duvel relie la bière et l'art pour apprécier la dégustation dans les règles de l’art !
Rédigé à 14:37 dans Art, Bière, Champagne, Packaging | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Je m'en faisais l'écho sur notre page Facebook : le lancement en septembre dernier du film buzz de l'été 'LEMON DROP' par Absolut Vodka / www.lemondrop-movie.com avec un dispositif viral centré sur sa fan-page au plus de 540 000 fans.
Ce film de 10 min (featuring Ali Larter) dans l'esprit série B à la sauce Kill Bill / Tarantino bien décalée propose une belle direction artistique sur ce crédo 'She's sweet > She's sour' et un pitch à la mesure : "When her beloved kittens are mysteriously taken from her, this sweet girl next door ...will turn sour doing whatever it takes to track them down. With Lemon Drop on the case, SWEET NEVER HURT SO GOOD."
Comme je l'avais relevé dans l'étude du palmarès du Grand Prix de la Publicité à Cannes (relire ma note Créativité publicitaire dans les spiritueux et les bières à ce sujet), les campagnes et les films se destinent à des programmes de plus en plus centrés sur la caisse de résonance des réseaux sociaux (Cf le phénomène Old Spice Guy : 'la série publicitaire qui révolutionne le marketing viral').
Dans la même veine rétro, je vous engage vivement à visionner l'excellent et nouveau film court de la série 'She is a Thing of Beauty' réalisé par Wes Anderson & Roman Coppola pour Stella Artois. Ce territoire vintage 60' déjà préempté par la marque de bière (lire notre ma sur Le Recyclage de Luxe Show et voir le film hommage à la Nouvelle Vague "Claude vs. Pierre") connaît donc ici un nouvel opus assez magistral. Enjoy!
Rédigé à 11:12 dans Advertising, Bière, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vodka | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Interbrand vient de publier cette semaine son classsement 2010 des marques les plus performantes. Si ce dossier couronne avant tout les valeurs technologiques qui trustent six des dix premières places : IBM (#2), Microsoft (#3), Google (#4), Intel (#7), Nokia (#8) et HP (#10), c'est Coca-Cola qui prend la première place.
S'agissant des marques d'alcool, voici les sept qui figurent dans ce Top 100 (mais plutôt en fin de tableau) avec une synthèse proposée pour expliquer cette place au classement et cette valorisation fondée sur 10 critères :
#30 / Budweiser : la bière américaine emblématique est demeurée relativement stable au fil des ans. Budweiser excelle à valoriser les éléments tirés de son passé comme The Budweiser Clydesdales, et à les rendre plus actuels et pertinents. Même si elle est plus dans un rôle de suiveur que d'innovateur, la marque a également bien réagi aux tendances avec la création de sa best-seller Bud Light, ainsi que les BL Golden Wheat, Select 55 et Budweiser 66 au Royaume-Uni. Malgré une tentative de mondialisation lors de la Coupe du Monde de la FIFA et des efforts de pénétration en Asie, elle continue d'être très américano-centrée sachant que son positionnement comme produit « américain » n'a pas la même pertinence dans toutes les zones géographiques.
#78 / Jack Daniel’s : fondée en 1866, la plus ancienne distillerie d'Amérique apparaît pour la première fois sur ce classement en raison d'une plus grande transparence sur ses performances. Jack Daniel’s a mis l'accent sur des marchés en développement comme l'Inde et la Russie, où elle prévoit une forte croissance. La marque a également connu un gros buzz et atteint une nouvelle cible de consommateur grâce à KE$HA, révélation pop-trash 2010. Par ailleurs, Jack Daniel's poursuit son brand stretching via les sauces TGI Friday, une ligne de vêtements et l'octroi de licences - un effort qui reste cohérent en matière d'identité visuelle, mais qui érode légèrement la valeur de la marque par ce positionnement produits moins haut de gamme.
#79 / Möet & Chandon : la maison de champagne continue d'être associée au glamour, à la célébrité et au prestige. Et cela s'exprime dans tous les points de contacts, y compris dans sa citoyenneté d'entreprise, ses actions de mécénats artistiques ou de collectes de fonds pour des organismes de bienfaisance. La marque a gardé toute sa pertinence, avec le succès d'une campagne mettant en scène Scarlett Johansson et une présence remarquée aux Oscars - ainsi que l'ouverture à de nouveaux marchés.
#85 / Corona : grâce à une plus grande transparence quant à sa performance cette année, Corona, bière numéro #1 au Mexique et quatrième bière la plus vendue dans le monde, fait ses débuts dans ce classement. La marque est récompensée pour sa plateforme de communication "Experience The Extraordinary", sa proactivité sur les réseaux sociaux, ses sites web très interactifs -avec notamment l'application "photoslices". En revanche, son positionnement pose un problème de saisonnalité (consommation réservée aux mois chauds). A noter la nouvelle concurrence de Bud Light Lime, en particulier aux Etats-Unis avec un pricing plus attractif.
#89 / Smirnoff : malgré un packaging en légère contradiction avec son positionnement de marque « Be There » [Smirnoff, the world's #1 vodka invites you to be restless, to be inventive, to be extraordinary, to be able to say 'I was There'.], la marque disponible dans 130 pays maintient son leadership mondial. Smirnoff reste tourtefois en position de suiveur plus que de chef de file : plutôt que d'innover sur de nouveaux produits originaux, Smirnoff suit l'exemple d'Absolut en introduisant trois nouvelles saveurs : Smirnoff Black, Smirnoff Lime et Smirnoff Green Apple qui ont d'ailleurs obtenu de bons résultats sur tous les marchés. La marque communique en sponsoring d'événements divers comme les "pool parties" et autres concerts live, et est très active sur Facebook via des pages locales et spécifiques à chaque produit.
#92 / Johnnie Walker : année après année, la silhouette iconique continue de renforcer le positionnement de la marque sur le thème du voyage et renforçe une perception d'authenticité. Nouvel entrant dans ce classement, Johnnie Walker a réellement embrassé les réseaux sociaux, intégrés au coeur de sa plateforme de communication, à l'aide d'un film avec Robert Carlyle, qui retrace l'histoire de la marque, et une sensibilisation continue sur Facebook par le biais de sa Striding Man Society. Reste à voir ce que seront les conséquences et l'impact en communication de l'arrêt de son usine historique de production à Kilmarnock...
#93 / Heineken : la marque a entrepris une démarche de repositionnement, d'une image de bière de qualité au riche patrimoine de marque vers une posture plus sportive, ludique et innovante - un effort qui lui permet d'accéder à ce classement cette année. Le mini fût portable et la tireuse à domicile sont deux exemples illustrant cette tendance. La marque a également investi avec un franc succès dans l'accueil des visiteurs à travers son site historique d'Amsterdam et l'expérience Heineken. Par ailleurs, la bière a mis l'accent sur des développements en Amérique latine ainsi que des campagnes de guérilla marketing mettant en vedette les réseaux sociaux.
A titre de comparaison, et sur des critères de valorisation différents, le palmarès 'The Power 100' aka The World's Most Powerful Spirits & Wine Brands, a placé cette année Smirnoff en tête de son classement, suivie de #2 Johnnie Walker, #3 Bacardi, #4 Martini, #5 Hennessy, #6 Jack Daniel's, #7 Absolut, #8 Chivas, #9 Captain Morgan et #10 Ballantine's.
Dans cette étude qui s'appuie sur un panel d'experts, toutes les marques du Top 10 ont perdu en valorisation et autant de valeur que toutes les autres marques réunies. Ce symptôme de récession prouve l'adage "plus vous êtes grand, plus vous tombez de haut", avec des consommateurs ayant réagi contre les grandes marques pour migrer vers de nouvelles alternatives moins chères.
Trusté par les marques de whisky et de vodka, le classement témoigne aussi de dynamiques de hausses et de baisses sensibles :
A noter enfin, et pour cause, la sortie du palmarès de plusieurs marques de champagne : Dom Pérignon, Lanson, Nicolas Feuillatte et Taittinger.
Rédigé à 13:15 dans Bière, Branding, Champagne, Lancement produits, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (1)
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Comme chaque année, je profite du Grand Prix de la Publicité à Cannes pour vous proposer un panorama de la créativité publicitaire dans les alcools. Pour référence, retrouvez nos commentaires des éditions : 2007, 2008 et 2009.
Cette année encore, les bières tiennent le haut du pavé.
> Lion d'or pour le film publicitaire de la marque Victoria Bitter de Foster's avec son défilé loufoque célébrant tous les types d'Australiens buveurs de VB, et les groupes auxquels ils appartiennent, comme les « hommes qui devraient avoir lu les instructions » et naturellement les « brasseurs » de la plus haute importance...
> Lion d'argent pour la saga Bud Light avec ses films hilarants sur le thème "pas trop lourd / pas trop léger... juste ce qu'il faut..."
> Lion de bronze pour les films Dos Equis qui s'appuient sur un personnage haut en couleurs : l'homme le plus intéressant dans le monde [The Most Interesting Man in the World = MIM], une figure sophistiquée dans des costumes à la Hemingway naviguant dans des lieux exotiques et intrigants qui engage les consommateurs à vivre une vie plus trépidante !
> Lion de bronze pour le délicieux film Stella Artois Légère et son histoire de bateau pirate en papier.
> Moins attractifs selon moi, les spots de la bière australienne Tooheys New et le film "toast mondial" pour l'anniversaire des 250 ans de Guinness (lire aussi ma note ici) récompensés eux aussi par un Lion de bronze.
Autre faits marquants en hors-média/campagnes d'activation :
> l'initiative argentine Andes Teletransporter ou "Comment faire croire à votre copine/femme que vous n'êtes pas en soirée ?" couronnée d'un Grand Prix.
> la très remarquable opération Auditorium pour Heineken en Italie à l'occasion du match de coupe UEFA Real Madrid vs AC Milan - voir le film détaillant l'opération ici - récompensée d'un Lion d'or.
> le programme très complet "6 Beers of Separation" pour l'australienne Tooheys Extra Dry, Lion de bronze.
> et toujours pour Heineken en Italie, la campagne "Beer Gloss", également Lion de bronze.
Dans cette année de vache maigre pour la catégorie 'Alcoholic Drinks', seules les bières ont droit de cité : aucune marque de spiritueux au classement, à l'exception du site imheremovie.com et de l'excellent film I'M HERE pour Absolut qui tiennent surtout à la participation de Spike Jonze.
Quant aux vins, ils sont toujours les grands absents et parents pauvres du festival. Seule la catégorie 'Design', permet au projet ''The Vigneron Centenary Wine" de placer le mot 'wine' au palmarès
Il est par ailleurs intéressant de noter que la plupart des dispositifs récompensés valorisent certes leur dimension créative mais également leur caisse de résonance multicanale. Comme si l'unité de valeur parfois subjective d'appréciation s'était déplacée sur une unité d'appréciation plus objective : la viralité d'une campagne, mesurée par le nombre de commentaires/reprises sur les blogs, forums, facebook, youtube/dailymotion, - laquelle viralité est bien sûr très corrélée au storytelling. A quand le prix de la campagne la plus twittée ?
Je suis d'ailleurs convaincue que nombre des programmes attendus au palmarès en 2011 seront de plus en plus interconnectés avec les réseaux sociaux...
Rédigé à 08:58 dans Advertising, Bière, Design, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Connue pour ses campagnes de publicité innovantes et pleines d’humour, la marque de bière Stella Artois a lancé il y a quelques semaines sa nouvelle campagne : « Le Recyclage de Luxe Show ».
Le principe : un show télévisuel fictif qui prend la forme d’une série de films kitsch, rétro, reflétant les années 1960. Tous les ingrédients y sont réunis pour créer le spectacle : un humour très second degré, un présentateur très frenchie donnant des informations sur les actions de la marque en faveur de l’environnement, de la musique avec le groupe Florence and the Machine, un public féminin survolté, des animatrices élégantes… et bien sûr de la bière, même si celle-ci n'est pas la star des vidéos.
Je trouve ces spots publicitaires particulièrement efficaces : totalement décalés, on y retrouve les mêmes ingrédients qui avaient fait recette avec la projection de 3 petits films (Smooth originals) lors de la publication des lauréats de Cannes en 2009 : décors sixties, effet rétro … Une vraie réussite !
L'objectif de la campagne est aussi, pour le brasseur, de faire découvrir ses engagements en matière de développement durable : recyclage des déchets, pack biodégradable, recyclage du verre, du papier, de l’aluminium et autres actions à retrouver sur le site internet de la marque.
« Le Recyclage de Luxe Show » conforte ma vision de Stella Artois : une marque qui sait communiquer de manière originale, capable à chaque occasion de surprendre et de créer la différenciations vs d'autres marques de bière qui privilégient une communication plus classique.
Rédigé à 11:46 dans Advertising, Bière, Cible "jeunes", Inspirations | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Fidèle à son habitude, la bière Guinness dévoile son nouveau spot de publicité. Grandiose, comme toujours, impressionnant dans sa réalisation et les moyens mis en œuvre, comme chaque fois, la marque raconte une histoire et cherche à créer l'émotion.
Cette fois pourtant, et en regardant à nouveau d'autres spots Guinness du même acabit -lire mes notes à ce sujet ici, ici et ici-, je reste sur ma faim. Certes, on me raconte une jolie histoire ; certes, le publicitaire met les moyens pour faire vibrer en moi ma fibre écolo sur le thème : "si tout le monde s'y met, l'homme peut sauver la planète" ; certes, la photo est belle et la réalisation parfaite. Mais cette débauche de moyens me met mal à l'aise. Et quid du rapport entre le message -unissons nos forces pour sauver la planète- et le buveur de bière ?
Du coup j'ai envie de vous inviter à (re)voir le film "Good Things come to those who wait" -NoitulovE-, lauréat du Grand Prix à Cannes en 2006...
NB : J'en profite pour saluer, a posteriori, l'excellente initiative RP de Guinness qui, pour fêter les 250 ans de la marque en septembre dernier, a invité ses consommateurs à lever leur verre partout dans le monde à 17h59 -référence à l'année 1759. Pour plus de détails, lire les nombreuses retombées presse sur le sujet comme ici.Rédigé à 10:35 dans Advertising, Bière | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Une initiative que je trouve particulièrement intéressante : du 11 au 14 novembre, la marque du groupe Heineken Desperado s’installera sur la Mezzanine du Palais de Tokyo à Paris.
Pour l'occasion, 30 magazines (dont Les Inrocks) ont revisité la signature de la campagne média "Imagine" de la marque, et les artistes du collectif le "9ème Concept" proposent leur regard sur les bouteilles hors série de Desperados. Ils animeront en parallèle des ateliers de performances live.
En visiteuse assidue du Palais de Tokyo, j'irai bien entendu voir l'exposition, curieuse de découvrir comment publicité et alcool s'affichent ici pour se mettre au service de l'art contemporain.
Marques d'alcool et art contemporain, lire aussi mes notes à ce sujet ici, ici, ici et ici.
Rédigé à 10:22 dans Art, Bière, Cible "jeunes", Inspirations, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Tandis que Vinexpo battait son plein, une autre grande 'messe' internationale se tenait : le Grand Prix de la Publicité à Cannes avec sa remise de Lions et autres Grand Prix.
Comme nous avons eu l'occasion de le constater déjà les années précédentes, le niveau de la créativité publicitaire sur les alcools en général s'est avéré très décevant. Je vous engage à lire ou relire ma note sur le palmarès de l'édition 2007 et le bilan similaire de 2008 : création publicitaire toujours en berne pour les vins et les alcools.
Comme de coutume, seules les bières tirent leur épingle du jeu... Aucune récompense pour les spiritueux et bien sûr pas de droit de cité pour les vins ou les champagnes.
Bilan : un Lion d'or et un film assez drôle pour la bière australienne Boag's Draught.
Comme nous l'avions prophétisé dans la note 'Publicité dans les alcools : Heineken sort du placard', l'excellent film WALK-IN FRIDGE reçoit un Lion d'argent.
Lion d'argent aussi pour les trois films satiriques de la bière argentine Norte qui me laisse pourtant sur ma soif.
Outre les films publicitaires, le festival célèbre également les autres supports et médias. Là aussi la bière domine largement les débats.
Dans la section promo, un Lion d'or très mérité pour l'excellent programme TED696 dédié à la bière australienne Tooheys Extra Dry.
A signaler une campagne web astucieuse et fort réussie pour la bière Zoogami, avec un principe d'agrégation automatique de contenu images et vidéos très intéressant même si le temps de chargement pénalise beaucoup l'expérience. Retrouvez le 'pitch' ici.
Seule incursion des vins au palmarès, la section Design Lions qui récompense par un Lion d'or le beau travail design packaging de l'agence Jung Von Matt sur les vins autrichiens Gut Oggau.
Nous aurons l'occasion de revenir sur le sujet du pack et des étiquettes dans le domaine des vins et spiritueux qui constituent le seul territoire d'expression où la créativité graphique s'exprime effectivement.
Pour le reste, et même si l'univers des alcools est un terrain de communication sous contraintes (ce qui est plutôt favorable à la créativité comme l'a prouvé Georges Perec - lire aussi mes notes ici et ici), je m'étonne toujours de trouver si peu de communications forte, efficace et même pertinente - en particulier dans les champagnes - sujet qui m'est particulièrement cher - et magnifique territoire d'expression pour un marketing créatif et assumant sa différence. Timidité des annonceurs au conservatisme assumé ?
Rédigé à 10:37 dans Advertising, Bière, Branding, Innovation, Inspirations, Marketing, Spiritueux | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Après l'excellent film publicitaire Heineken Walk in Fridge que je vous présentais ici, voici la suite : Heineken Walking Fridge. Drôle, impactant, efficace.
Rédigé à 10:45 dans Advertising, Bière, Cible "jeunes", Marketing | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nouvelle illustration de l'excellence des bières dans la créativité publicitaire, cette campagne GOLDSTAR à l'accroche puissante et inspirée : "Thank God you're a man."
Pour aller plus loin revisitez les campagnes mémorables de Budweiser ou Guinness dans ma note 'Création publicitaire dans les vins et les alcools', explorez le cas Stella Artois ou retrouvez l'excellente campagne Heineken.
Rédigé à 09:50 dans Advertising, Bière, Cible "jeunes", Inspirations, Marketing | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Vous avez sans aucun doute lu et entendu ces derniers jours dans les médias les évolutions législatives liées à la consommation d'alcool et à la communication sur le sujet : fin des open-bars, autorisation confirmée pour les dégustations gratuites de vin sur les salons et autorisation de la publicité pour l'alcool sur internet, qui était jusque là exclu des supports autorisés par la loi (attention : si la publicité est dorénavant autorisée sur Internet, elle reste bien entendu soumise aux mêmes impératifs de la loi Evin que les autres supports publicitaires autorisés).
Le Sénat doit encore valider ces décisions, qui peuvent sembler bonnes ou mauvaises selon que l'on se place du point de vue du communicant et de l'amateur de vin et des libertés ou de celui du défenseur de la lutte contre l'alcoolisme.
Ce qui est sûr, c'est que le débat fait rage entre partisans et détracteurs, comme en témoigne la très large couverture médiatique des derniers débats menés par les députés français. Ma question ici n'est pas tant de revenir sur le fond du sujet que de l'élargir et de poser la question, pas suffisamment évoquée à mon sens, de l'opposition entre restriction et interdiction d'une part, et information, éducation et responsabilité individuelle d'autre part.
Je comprends parfaitement la nécessité de trouver des moyens de limiter la consommation excessive d'alcool -en particulier chez les jeunes- et j'adhère à la volonté des pouvoirs publics de protéger les consommateurs. Cependant, je reste persuadée qu'une consommation intelligente et raisonnée d'alcool passe aussi et surtout par l'information, l'éducation et la responsabilisation, et ce, quel que soit l'âge des consommateurs. Je rebondis en cela sur le débat auquel je participais l'été dernier en Champagne, en compagnie des différents acteurs concernés, sur le sujet "Champagne et loi Evin : communiquer est-il encore possible ?" -lire ici.
A ce titre, je trouve pertinentes les actions menées par les associations dont le European Forum for Responsible Drinking, Entreprise et Prévention ou encore Vin & Société, qui "fédère et représente tous les acteurs de la filière vitivinicole française" et dont les objectifs sont de "porter et transmettre les valeurs culturelles du vin dans la société en défendant au mieux les enjeux économiques et sociaux qu’il véhicule" et de "promouvoir une consommation de plaisir, conforme aux repères de l’OMS et de la Sécurité Routière", "encourageant ainsi une consommation responsable" car "la modération a bien meilleur goût".
Je citerai également les actions entreprises par l'organisme québécois Educ'alcool, dont le travail informatif, préventif, éducatif et responsabilisant fait ses preuves depuis plus de vingt ans au Québec.
Organisme indépendant qui regroupe des institutions parapubliques, des associations de l'industrie des boissons alcooliques et des acteurs de milieux divers -santé publique, université, journalisme- Educ'alcool s'est fixé pour objectifs :
Les différents programmes d'Educ'alcool s’adressent aussi bien aux adultes qu'aux jeunes consommateurs, qu'ils soient mineurs -avec des programmes de sensibilisation dès l'âge de 9 ans-, majeurs ou apprentis conducteurs par exemple.
La particularité de l'approche Educ'alcool réside dans le fait qu'elle valorise une consommation modérée et responsable d'alcool -approche sans aucun doute plus réaliste que l'approche française- et surtout qu'elle utilise l'humour et l'autodérision comme armes de communication. De ce fait, les campagnes Educ'alcool sont très bien reçues par la population québécoise et les programmes mis en place largement suivis d'effets.
Selon moi, la logique de protection des consommateurs français face à l'alcool devrait, pour être pleinement efficace, considérer les consommateurs comme des êtres responsables et s'accompagner de mesure de sensibilisation et d'éducation avant de s'appuyer sur les seules mesures de restriction et d'interdiction. Dans un pays producteur aussi réputé que la France, qui peut être fier de la qualité de ses produits, je ne suis pas certaine que le discours liberticide soit le plus adapté. En ce sens, les dernières décisions qui viennent d'être prises à l'Assemblée Nationale me semblent laisser une marge de liberté prenant en compte les spécificités culturelles françaises en la matière, même si ces décisions manquent parfois cruellement de réalisme.
Par ailleurs, au-delà des contraintes imposées par la loi Evin, il me semble que l'attitude de la plupart des producteurs d'alcools, qu'ils soient indépendants ou grands groupes, va dans le sens de la valorisation d'une consommation intelligente de leurs produits. Pour y être régulièrement confrontée dans mes relations avec les clients de l'agence, la plupart des acteurs de la filière ont depuis plusieurs années adopté un code éthique très strict appliqué à la lettre. C'est le cas en particulier de Pernod-Ricard -voir à ce titre l'excellente campagne Recognize the Moment d'Absolut Vodka, destinée à promouvoir la consommation responsable d'alcool et qui donne des outils aux internautes, via les outils du web 2.0, pour gérer intelligemment leur consommation.
Je vous invite aussi à vous rendre sur le site d'Educ'Alcool où vous pourrez lire le Code Ethique de l'industrie québécoise des boissons alcooliques -ici. J''aime particulièrement l'introduction qui débute par ces mots : "l'alcool fait partie de notre environnement depuis toujours. Dans toutes nos références sociales et culturelles, il a toujours été associé à des valeurs de convivialité, de responsabilité, voire de santé. Créé essentiellement pour être bon, il a été abondamment cité dans la bible, a servi de référence à Louis Pasteur et a fait partie de nombreux rituels". Vous pourrez aussi y retrouver l'ensemble des publicités d'Educ'alcool, dont celles qui illustrent cette note.
Rédigé à 07:36 dans Advertising, Bière, Champagne, Cible "jeunes", Loi Evin, Spiritueux, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Pour poursuivre ce début d'année sur une note enjouée, je vous engage à visionner la dernière campagne Heineken pour le marché néerlandais. Une nouvelle démonstration de la créativité publicitaire comparée des bières dans le segment des alcools (lire mes notes ici et ici) et la fraicheur d'un ton auquel Heineken ne nous avait plus habitué... Une saga en devenir ? Un futur Lion à Cannes ? En tous cas, cela fait envie et paraît très pertinent. A suivre.
Rédigé à 19:43 dans Advertising, Bière, Branding, Cible "jeunes", Marketing | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Une interview intéressante de Roselyne Bachelot ce matin dans Le Figaro, au sujet de l'autorisation de la publicité pour les alcools sur Internet, vs la loi Evin. Ou comment concilier volonté politique, protection de la santé publique (même si, encore une fois, cela signifie, en France, interdiction et non éducation), et impératifs commerciaux. Et réalisme quant à la nature du média internet, aussi ? A lire ici.
Rédigé à 07:49 dans Advertising, Bière, Champagne, Loi Evin, Spiritueux, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Loi Evin et création publicitaire, ou comment être créatif sous contrainte, voilà un sujet passionnant pour tous ceux qui sont amenés à communiquer sur un sujet encadré par une loi comme l'est, en France, le secteur des alcools avec la loi Evin.
Comme le démontre l'étude de l'agence Carré noir citée dans l'article de Stratégies ici (article de 2002 mais toujours d'actualité) et le travail mené par Pascal Beucler dans "le paradoxe de la contrainte féconde", certains annonceurs/agences ont développé, au fil des années, des campagnes de communication plus recherchées que lorsque aucune limite ne leur était imposée -tout en respectant les contraintes de la loi. Toute la difficulté résidant dans la capacité à être créatif sans franchir les limites d'une loi par définition sujette à interprétations.
Les meilleurs exemples de créativité publicitaire sous contrainte dans le domaine des alcools viennent sans conteste des brasseurs : d'une communication finalement assez basique et surtout très "cliché" autour du partage d'une bière au troquet du coin ou sur la plage, entre copains, telle qu'elle était dispensée jusqu'au début des années 1990, on est passé à une communication beaucoup plus subtile et efficace. Un exemple ci-dessous avec la marque Kronenbourg : quelques visuels montrant l'évolution des campagnes depuis les années 1980.
Un travail sous contrainte largement éprouvé dans d'autres domaines créatifs que celui de la publicité, en littérature en particulier -l'exemple le plus connu étant celui du roman La Disparition de Georges Pérec.
Concernant les alcools, la question que je me pose tient à la capacité qu'ont certains acteurs de la catégorie, comme les bières ou certains alcools forts, à proposer des campagnes de communication beaucoup plus créatives que celles des vins ou même des champagnes, comme je l'ai déjà évoqué ici -tous ces alcools étant pourtant soumis aux mêmes contraintes législatives. Ce phénomène est-il lié à une meilleure occupation du territoire de marque par les premiers ? A l'existence de marques fortes et clairement identifiées ? A la cible, plus jeune, avec une approche moins traditionnelle / traditionaliste de sa consommation d 'alcool ? Au mode de consommation ? Aux budgets publicitaires alloués ?
Une créativité qui n'est pas sans risque, comme le prouve l'actualité récente -lire ici et ici-, mais qui, lorsqu'elle respecte les exigences de la loi et qu'elle est bien pensée, prouve qu'en matière de communication et de publicité, le travail sous contrainte peut avoir des effets bénéfiques. J'ajouterais également que, contrairement à ce qui se passe dans d'autres pays beaucoup plus libéraux vis-à-vis de la promotion de produits alcooliques, cette créativité n'empêche pas une forme d'autocensure qui, de fait, engendre une réelle qualité de communication, s'appuyant sur des codes qui respectent le consommateur.
Cependant, la loi ne doit pas devenir censure, au risque de s'éloigner de l'objectif initial du législateur : protéger le consommateur. A ce titre, je suis d'accord pour (re)dire : vive la prohibition... mais avec modération !
Rédigé à 11:03 dans Advertising, Bière, Champagne, Cognac, Loi Evin, Rhum, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En cette période agitée pour tous ceux qui communiquent sur le thème de l'alcool en France, loi Evin oblige, je me décide à rédiger une note sur le sujet. Mon propos n'est pas tant de renchérir sur les dernières condamnations liées à la non application stricte de la loi, que de rebondir sur cette actualité pour mettre en perspective les effets constatés de la loi sur la créativité publicitaire -en deux épisodes.
Premier épisode : avant tout et pour remettre le débat dans son contexte actuel, petit rappel des derniers faits en date.
Après le brasseur Heineken, condamné à l'automne dernier pour la publication de visuels publicitaires jugés non conformes à la loi Evin (lire ici) -ce qui a entrainé, depuis, la suspension pure et simple du site internet heineken.fr-, c'est la condamnation en janvier dernier du journal Le Parisien, pour une série d'articles parus sur le champagne -lire ici- qui a apporté la preuve, s'il en fallait une, d'un durcissement dans l'interprétation de la loi.
Cette évolution signifie-t-elle que la loi Evin, qui réglemente la publicité sur l'alcool, doive dorénavant s'appliquer à toute forme de communication sur le sujet, y compris l'information dispensée par des journalistes dans les articles de presse ? Le but du travail journalistique étant d'informer et non de promouvoir, on touche ici au délicat sujet de la liberté d'informer. A ce propos, je vous invite à (re)lire l'excellent éditorial de Thibault Leclerc ici.
Parallèlement, comment appliquer strictement la loi au média Internet, non prévu dans la loi (qui date de 1991), un média international dont l'essence même est d'être sans frontière ? N'y a-t-il pas une forme d'absurdité dans l'idée que les sites internet soient contraints de communiquer différemment selon qu'ils s'adressent à un public français ou international ?
Pour l'ensemble des acteurs de la filière vins, spiritueux et champagnes en France, la Loi Evin complique les choses, c'est une certitude. Son application dans le domaine de la promotion du produit est inévitable, mais dans le domaine de l'information -si cette information est dispensée avec responsabilité et objectivité- c'est en revanche plus que discutable. Cependant,tout en étant partisane d'une responsabilisation plutôt que d'une interdiction, je constate que la loi Evin a aussi ses effets bénéfiques... du point de vue de la lutte contre l'alcoolisme, sans doute, mais surtout et avant tout du point de vue de la création publicitaire.
J'ai éveillé votre curiosité ? En attendant que j'explicite et que j'illustre mon point de vue en [2/2], je vous invite à lire l'excellent article paru à ce sujet dans la magazine Stratégies en 2002 -et toujours d'actualité. "Vive la prohibition" !
Rédigé à 18:26 dans Advertising, Bière, Champagne, Cognac, Loi Evin, Rhum, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Vu sur le blog Martini Groove. Rafraichissant, non ?
Rédigé à 11:34 dans Bière, Insolites | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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De nouveaux venus sur le segment des alcools pour cibles über premium : si certains noms du champagne, du vin et des spiritueux se sont, depuis longtemps, fait une spécialité de l'exclusivité par le prix -lire mes notes ici et ici-, la nouveauté doit aujourd'hui être cherchée dans d'autres catégories.
Le vin rosé tout d'abord, qui cherche à faire évoluer son image de vin d'été facile à boire en démontrant qu'il est possible d'élaborer des rosés de qualité exceptionnelle -dernier exemple en date en France : le rosé de Provence Château d'Esclans, vendu à plus de 70 euros la bouteille. Plus récent et plus surprenant, le lancement par le brasseur Carlsberg de sa bière Vintage n°1 à 400$ le flacon de 37,5cl -600 exemplaires vendus uniquement dans trois restaurants de Copenhague.
Un positionnement prix élevé est-il un gage de qualité ? Ces lancements récents sont-ils un simple coup marketing pour créer du buzz et de la notoriété autour d'une marque ? Caractéristiques communes de ces produits ultra-premium, au-delà de leur prix : un produit spécifique, des séries limitées, une distribution exclusive, et un discours qui insiste sur l'élaboration, la qualité et les caractéristiques organoleptiques. Des éléments indispensables pour rendre le positionnement prix crédible : sans eux, difficile de donner du sens et de fonder un ADN de marque pourtant indispensable.
Ainsi, que penser du lancement annoncé l'an dernier par Ricard d'un champagne à 1000 euros, une cuvée blanc de blancs Belle Epoque de Perrier-Jouët commercialisée jusque là entre 300 et 400 euros l'unité ? Certes, le contexte champenois est favorable à la montée en gamme, et Ricard ne cache pas vouloir réussir là un coup marketing. On peut cependant douter de la pertinence de la démarche visant à proposer un même produit - même s'il est exceptionnel- sur certains marchés à un tarif deux à trois fois plus élevé que son prix historique. Sauf à créer la différenciation par l'innovation.
Rédigé à 13:53 dans Bière, Champagne, Cognac, Lancement produits, Luxe, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'aurai l'occasion de revenir sur les effets de la loi Evin sur la communication dans le domaine des alcools. En attendant, je vous laisse méditer sur deux condamnations récentes, qui concernent le journal Le Parisien d'une part, et la maison de champagne Moët & Chandon d'autre part, et qui interviennent quelques semaines après la condamnation du brasseur Heineken -lire ma note à ce sujet ici.
En substance, mon opinion sur la loi Evin est qu'elle n'a pas tué la créativité en termes de communication sur les alcools, bien au contraire, poussant les agences et annonceurs à trouver de nouvelles idées pour communiquer tout en respectant la loi. Les brasseurs en particulier savent faire preuve d'une vraie originalité -lire ma note à ce sujet ici.
Dans le cas de Moët & Chandon, la condamnation en appel de la maison de Champagne semble basée sur des arguments a priori justifiés par rapport aux contraintes de la loi : la publication d'un visuel associant la consommation de champagne et le fait de voir la vie en rose, l'accroche de la campagne, "la nuit est rose" accompagnant le visuel d'une bouteille entourée de pétales de rose - et incitant par là-même à la consommation -source CB News ici.
Dans le cas du Parisien, on sent un réel durcissement de l'appréciation des termes de la loi, le journal ayant été condamné pour avoir publié une série d'articles sur le champagne au moment des fêtes en 2005. On peut légitimement se demander où commence l'application de la loi et où s'arrête la liberté d'expression et le droit à l'information. Je vous invite aussi à lire sur le sujet la note de Thibault Leclerc sur le blog Gourmand, ici.
A suivre donc. Et n'oublions pas : l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, consommons avec modération !
Rédigé à 17:00 dans Advertising, Bière, Champagne, Loi Evin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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"The summer starts here" : la dernière campagne publicitaire pour la bière danoise Tuborg, dévoilée l'été dernier, utilise l'univers sous-marin pour mettre en avant le produit : la capsule y est détournée pour illustrer une tortue, un poisson, un hippocampe et un homard. Une invitation au voyage et à la découverte des fonds sous-marin proposée également par Nicolas Feuillatte dans sa dernière campagne -lire ma note à ce sujet ici.
Je suis partagée quant aux
différentes lectures possibles de cette campagne Tuborg.
D’un côté, je comprends l’adéquation entre les valeurs véhiculées par la marque -
jeunesse,
fun et fan de musique- et le côté décalé de la campagne. En lançant en été la
campagne « The summer starts here », la mise en avant des codes de la
mer, de l’eau et de la fraîcheur est percutante et efficace. La simplicité des visuels
permet d’asseoir la marque dans un univers jeune et jovial, en phase avec la cible. De plus,
je la trouve esthétiquement plutôt réussie.
D’un autre côté, les visuels utilisés ici arrivent en
rupture avec les valeurs de la
marque, plaçant le produit dans un environnement calme et pur. Sponsor de plusieurs festivals de musique au Danemark et ailleurs en Europe, Tuborg
exprime sa volonté d’être l'ambassadeur d'une jeunesse moderne.
A partir de là, quelle est l'adéquation entre un univers festif, musical et bruyant et le
« Monde du Silence » ? Ou bien est-ce justement, la volonté de Tuborg
de porter un regard décalé sur le « Monde de Silence » ?
Ceci dit, ces visuels, même s'ils rappellent largement les campagnes d'autres marques de bière, confirment la capacité des brasseurs à faire preuve d'une réelle créativité dans leurs créations publicitaires, a contrario des autres catégories d'alcools -lire ma note sur le sujet ici.
Rédigé à 17:30 dans Advertising, Bière, Inspirations | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Inspiration en dehors de l'univers des alcools, mais en restant dans celui des boissons : trois visuels développés par l'agence BBDO Germany à Düsseldorf pour la campagne 'Dare for More' de Pepsi. Je trouve l'ensemble vraiment réussi, en phase avec la cible -surfing, skiing, climbing-, une communication qui apporte une vraie fraîcheur et du rêve, avec une véritable recherche esthétique et graphique.
La campagne vient de remporter le prix outdoor aux derniers Epica Awards, qui récompensent la créativité publicitaire européenne.
Les Epica Awards viennent aussi de récompenser, dans la section boissons alcoolisées, catégorie films, le spot publicitaire 'The Tipping Point' de Guinness, dont je vous parlais ici et ici et dans la catégorie sites internet, la superbe vidéo 'Le Courage' du site Stella Artois, que je vous présentais il y a quelques semaines ici.
Je vous invite, si vous ne l'avez déjà fait, à découvrir les campagnes et site en question via les liens que j'ai indiqués. Et j'en profite pour publier les magnifiques visuels développés par Jean-Marie Vives pour accompagner le lancement du site Stella Artois. Plus d'info sur l'excellent blog de la marque, en particulier ici et ici. Encore une fois, les marques de bière creusent l'écart en terme de créativité publicitaire sur le segment des alcools -lire ma note à ce sujet ici.
SUN : "Welcome to 1366. Over 600 years ago, people saw the world with different eyes. They believed that the flaming sun was extinguished each night when it sank in to the sea. So when the beer export took off from Leuven, it was seen as a heroic act to be a sailor onboard the ships. We still believe today what they believed back then. Perfection has its price".
LIGHTNING : "Welcome to 1366. Over 600 years ago, people saw the world with different eyes. It was believed that thunder and lightning were caused by the wrath of the Gods. Yet despite the danger, the people of Leuven never hesitated to venture into the fields to bring in the harvest. We still believe today what they believed back then. Perfection has its price".
FALLING : "Welcome to 1366. Over 600 years ago, people saw the world with different eyes. The risk of falling off the end of the world was an ever-present danger. So when the people of Leuven set out to brew the perfect beer, their long journeys to find the finest hops were considered an act of bravery. We still believe today what they believed back then. Perfection has its price".
Rédigé à 06:46 dans Advertising, Bière, Inspirations | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le voilà, le fameux spot Guinness The Tipping Point que les internautes étaient invités à aller découvrir via un jeu de piste sur le web -lire ma note à ce sujet ici. Pas de doute, la récompense est à la hauteur : le film est impactant, la mise en scène spectaculaire. Un an de production, une semaine de tournage en Argentine à 3000m d'altitude... et un coût impressionnant : 15 millions d'euros.
Je me pose cependant la question de la stratégie de la marque par rapport à cette communication : l'objectif de Guinness est-il seulement de marquer les esprits ? De créer un buzz autour du spot publicitaire "le plus cher de tous les temps" ? De renforcer son développement en Amérique Latine ? De montrer que même au fin fond des villages les plus reculés de la planète, tout le monde peut boire de la Guinness ? De prouver son attachement à être la bière de référence, même sur des marchés où on ne l'attend a priori pas ?
Le fait qu'on soit ici en rupture avec les codes adoptés par la marque dans ses dernièrs films publicitaires -créativité, scénario impactant mais toujours un lien direct avec l'univers anglo-saxon, comme dans la superbe campagne NoitulovE dont j'avais parlé ici- me fait m'interroger sur l'impact réel de cette création auprès des consommateurs de Guinness, déjà acquis et surtout potentiels. L'enthousiasme -par aileurs justifié- soulevé dans la monde la création publicitaire et dans la sphère Internet sera-t-il partagé par la cible finale, et transformé en notoriété et en ventes ?
Rédigé à 09:54 dans Advertising, Bière, Inspirations | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Sur le même principe que celui développé par Clan Campbell avec les Nuits des Clans (lire ma note ici), la marque de bière Guinness invite les internautes à partir à la découverte de sa nouvelle pub, cachée quelque part sur Internet. Une série d'indices et de messages cachés sont soumis à la perspicacité des amateurs, à commencer par le teaser que voici. Je n'ai pas tenté l'expérience mais serai curieuse de découvrir la pub en question : sauf à ce qu'elle soit vraiment créative, n'est-ce pas risqué de proposer comme seule "récompense" aux participants du jeu de piste de pouvoir visionner un film commercial, quand bien même le challenge consiste à être parmi les premiers à le voir ?
Rédigé à 20:54 dans Advertising, Bière | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Alors que mi-septembre, la marque de bière néerlandaise Heineken se voyait contrainte par le Tribunal de grande instance de Paris de retirer son matériel publicitaire -bannières en particulier- des lieux où il avait été mis en place à l'occasion de la coupe du monde de rugby (les cafés entre autres), ce sont maintenant quatre de ses visuels publicitaires qui sont interdits de diffusion.
Pour résumer, le principe édicté par la loi Evin est clair : toute publicité pour des alcools ne peut mettre en avant que des éléments "objectifs" liés au produit, et ne doit pas inciter à la consommation par l'utilisation d'éléments subjectifs. Dans ce cas précis, les visuels montrent le produit et ses éléments afférents transposés sur le terrain de rugby : bock ou capsule en lieu et place du ballon, bouteilles disposées en forme de figure de jeu. Et l'accroche "for a fresher world" -pour un monde plus frais- n'est pas non plus valable au regard de la justice.
Comme toujours dans ces cas là, les deux parties (la plainte a été déposée par l'Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Adictologie, l'ANPAA) estiment avoir respecté la loi -qui peut donner lieu à interprétations. Heineken a d'ailleurs décidé de faire appel de cette décision.
Là où la démarche devient hypocrite, c'est d'une part dans la condamnation d'une marque qui est pourtant autorisée à parrainer la coupe du monde de rugby (et le rugby en général), et d'autre part dans le présupposé qui voudrait que ces publicités influencent réellement ceux qui les voient. Les supporters de rugby sont bien loin d'avoir besoin des visuels pub pour avoir envie de se faire plaisir en consommant de la bière...
Au-delà des aspects législatifs et sanitaires, c'est aussi la question de la créativité publicitaire dans le secteur des alcools qui est en question : si, depuis 1991, la loi Evin a incité les marques (bières et spiritueux en tête, voir à ma note à ce sujet ici) à sortir des stéréotypes et à être encore plus créatives en matière de communication publicitaire, l'une de ses incohérences réside dans le fait qu'elle n'interdit pas toutes les formes de publicité et contraint les marques, en toute logique, à chercher des moyens de contourner la loi tout en la respectant. Et le choix de certaines marques de développer des campagnes publicitaires en deux versions, l'une pour la France et l'autre pour l'international, n'empêche pas, avec la multiplication des nouveaux médias, la diffusion auprès des consommateurs de créations publicitaires hors loi Evin.
Du coup je vous laisse apprécier le film pub Heineken pour la world cup, non visible sur les écrans français. Mais n'oubliez pas : l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération !
Rédigé à 07:57 dans Advertising, Bière | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Mardi dernier, Stella Artois a lancé son nouveau site internet conçu par Lowe Worldwide.
Croyez moi, ce site 'nouvelle génération' va faire date. Je suis bluffée par la fluidité et la qualité de ce site immersif et cinématique, remarquable en tous points, associant contenus flash et vidéos, animations interactives et spots 'traditionnels'. C'est d'autant plus surprenant que je n'attendais pas Stella sur ce terrain.
Revenant aux origines de Stella en 1366, traversant les âges et remontant 650 ans d'histoire et des temps de grands dangers où il s'avérait bien difficile de survivre et de tirer la bière parfaite, le site défie l'internaute de différentes façons, notamment à l'aide d'advergames très amusants.
L'expérience de marque est puissante et la scénarisation / théatralisation du produit réassure sur la qualité de la bière Stella Artois.
Je n'ai pas encore trouvé le temps d'explorer le site dans tous ses recoins mais je vous engage à le faire dès à présent. Je n'avais pas vécu d'expérience aussi immersive depuis les sites Absolut, Smirnoff ou Grey Goose (dans sa version internationale actuelle -malgré son temps de chargement trop long- puisque la version US du site nouvelle génération présentant leur dernière campagne me laisse, comme cette dernière, sur ma faim).
Donc un sacré coup de chapeau à Stella qui avait déjà récemment attiré mon attention, cette fois en 'print' avec le graphisme de ces trois visuels :
et dans La Famille Artois, via la formidable campagne Peeterman Artois par Lowe London :
Je suis tellement enthousiaste que j'ajoute leur blog dans mon Google Reader.
Rédigé à 17:33 dans Advertising, Bière, Branding, Marketing | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Suite de la note d'hier et quelques remarques sur la stratégie des alcools, autres que le vin, qui communiquent spécifiquement auprès d'une cible féminine.
Première remarque : si les guides, associations, clubs de dégustation et autres sites Internet spécifiquement dédiés aux femmes existent largement dans le domaine du vin, c'est loin d'être le cas pour les autres alcools, en tous cas en France. Une différence liée au goût des consommatrices ? A leur éventuel manque d'intérêt pour ce type de produits ? Au fait que certains spiritueux, comme les whiskies, ont une image plus masculine ?
Peu d'initiatives de la part des consommatrices, en revanche quelques-unes de la part des producteurs, même si dans l'ensemble, elles restent plus timides que dans le monde du vin. Parmi celles qui concernent les alcools fort, on peut citer la liqueur Shaaz, du groupe Pernod -code couleur du flacon évidemment rose et violet-, la vodka Pinky, rose également ou encore la version féminisée du pastis Ricard, présenté en long drink. Pour séduire sa clientèle, Ricard avait clairement ciblé les lieux fréquentés par les jeunes femmes, envoyant même ses ambassadrices... dans certain salons de coiffure.
Sur le segment des alcools destinés aux femmes, le dynamisme vient davantage du côté des bières. L'une de celles qui revendique le plus ouvertement sa cible est Karla, bière lancée par Karlsberg, qui communique sur ses bienfaits pour la santé et le bien-être : peu d'alcool, un mélange de bière et de jus de fruits et dont la distribution est pour le coup, originale et complètement en phase avec le positionnement : en Allemagne, Karla est vendue en pharmacies...
Autre pays, autre produit : Karmi lancée par la division polonaise de Karlsberg, une bière aromatisée et tout comme sa consoeur allemande, faiblement alcoolisée.
Enfin, la dernière née de la série (un cidre malté pétillant pour être exact) s'appelle Charli, du groupe Heineken, déjà détenteur de Wieckse et Gulpener qui, tout comme Hoegaarden, ont lancé leur version rosé (donc féminine, forcément) sur les marchés belge et néerlandais. Charli est présentée comme l'alternative idéale pour celles qui veulent déguster autre chose que du vin ou les bières habituelles...
Même si la tendance semble s'accélérer dans l'univers des brasseurs -elle existe depuis quelques années déjà : en 2004, Interbrew avait lancé son Extra Kriek La Bécasse, aux arômes de cerise et au flacon rouge inspiré de l'univers cosmétique-, elle reste relativement peu marquante et en tous cas largement confinée à certains marchés spécifiques, Europe du nord en tête.
Si ce type d'initiatives est certainement amené à être développé -quid des marchés anglo-saxons ?-, je me pose la question, en voyant ces différentes propositions, de la capacité de ces marques à créer de l'adhésion, donc à acquérir des consommatrices et surtout à les fidéliser, sur des produits au marketing très ostensible et pas toujours très bien pensé : en d'autres termes, à quand un produit alcoolisé de qualité, pensé pour les femmes amateurs et connaisseuses, présenté de manière intelligente, qui ne considère pas les consommatrices comme des écervelées et qui évite toute dimension gimmick et caricaturale dans laquelle, à mon avis, peu de femmes se reconnaissent finalement ?
NB : à signaler le lancement aujourd'hui de Stiletto Vodka à la Nouvelle-Orléans par "one of the first woman-owned spirits companies". Du rose, une silhouette féminine et le nom stiletto qui évoque les talons aiguilles, pas de doute on est dans la cible. Comme pour sa consoeur Absolut New Orleans (voir ma note ici), une partie du prix de la bouteille est reversée à des oeuvres caritatives, dont la recherche sur le cancer du sein -voir aussi l'initiative similaire du vin Mad Housewives avec son white zinfandel.
Rédigé à 18:46 dans Ah les Femmes !, Bière, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je vous présentais cet été le film de la campagne publicitaire pour la bière Sol par l'agence Saatchi & Saatchi NZ. Voici sa déclinaison en print (cliquer sur les images pour les agrandir) avec les visuels 'Ville', 'Montagne' et Plage'.
Je trouve le concept graphique très fort, toujours avec cette économie de moyens pour une belle efficacité. L'objectif est pleinement atteint.
Le site internet, assez 2.0 dans l'acception, offre également une belle immersion dans cet univers à la Where's Wally? où les mexicains s'affairent.
Vous pouvez créer votre propre mexicain et voter pour votre profil préféré (voir la 'Hacienda of fame'). Certains personnages sont assez truculents mais c'est plutôt drôle et le scénario laisse place à une belle créativité... Perso, j'aime assez le mexicain 'Homer Simpson'. A vous de jouer.
Rédigé à 07:53 dans Advertising, Bière | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Vu sur Bad Bad Blog, la nouvelle campagne de publicité Budlight par DDB Chicago sur un ressort créatif amusant : chaque "gros mot" prononcé implique un versement punitif dans une cagnotte...
Une nouvelle illustration de la créativité publicitaire sur le segment des bières (voir mes notes ici ou la).
Rédigé à 10:33 dans Advertising, Bière | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous cette campagne Sol qui témoigne à nouveau de la créativité publicitaire, dans les alcools, sur le segment des bières (voir ma note sur le sujet).
Je vous laisse découvrir ce spot sans trop en dire. Je salue surtout l'économie de moyens pour une belle efficacité... Chapeau !
Advertising Agency: Saatchi & Saatchi, Auckland, New Zealand
Art directors: Daniel Liao, Levi Slavin
Copy writer: Dave Govier
Animator: James McLeod
Dans un genre différent, voici un excellent pull viral pour Carlsberg inspiré des expérimentations Coca-Mentos.
Rédigé à 19:34 dans Advertising, Bière | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Depuis pas mal de temps, je suis frappée par un constat : l’asthénie en matière de créativité publicitaire pour les vins.
En examinant les résultats du prestigieux Festival International de la Publicité qui se tenait jusqu'à hier à Cannes (voir Cannes Lions Live 2007) et qui célèbre par son Grand Prix 2007 la superbe campagne Dove Evolution, je relève de nouveau les différences de niveaux en matière de créativité publicitaire dans la catégorie boissons alcoolisées.
Que ce soit sur le marché français, soumis à la loi Evin, ou dans les pays étrangers, on ne peut que tirer le bilan suivant :
- il y a depuis toujours une grande créativité sur le segment des bières - on se souvient bien sûr des formidables campagnes Whassup de Budweiser (Grand Prix 2000) ou NoitulovE de Guinness (Grand Prix 2006) - voir cette année les campagnes Tiger Beer par Saatchi & Saatchi NZ et Foster's par Young & Rubicam Australia.
- il y a également un bon niveau dans les alcools, notamment les whiskies ou les vodkas (cf. cette année, au palmarès du Clio Awards un Grand Prix pour la belle campagne ‘print’ de la néo-zélandaise 42 Below Vodka par Saatchi & Saatchi NY).
- en revanche, dans les vins, je ne sais pas pour vous, mais il faut reconnaître que je m’arrête rarement sur une campagne en saluant sa créativité, son originalité ou sa pertinence (à part par exemple cette campagne Babich NZ).
Le plus souvent, c’est morne plaine, en France comme à l’international d’ailleurs, et ce n’est pas la dernière publicité "Chateau", (voir le site Bordeaux.com) qui viendrait démentir ce point. On peut s'interroger sur l'intention de cette campagne, au milieu du gué, entre volonté de rupture et ancrage dans la tradition.
Cette année à Cannes, au palmarès, seuls les sites Internet des spiritueux tirent leur épingle du jeu et sont récompensés par des Lions de bronze : le site global de Smirnoff par AKQA et le site événementiel Absolut Lomo. Quand au Grand Prix Stratégies de la publicité 2007, il n’a récompensé aucune campagne dans la catégorie boissons alcoolisées.
On peut donc légitimement se poser la question de ce qui contraint les marques en matière de créativité publicitaire : question de produit, de cible, de budget, de volonté ? Ou question de législation, pour ce qui concerne la France – mais dans ce domaine, les marques de bière ont habilement travaillé leur image et démontrent clairement que les restrictions de la loi Evin peuvent engendrer encore plus de créativité.
Toujours en ce qui concerne le marché français, les alcools qui tirent le mieux leur épingle du jeu sont, encore une fois, les champagnes – même si leur recherche créative en matière publicitaire n’est pas non plus des plus disruptives : parmi les campagnes remarquées ces dernières années : Nicolas Feuillatte, Pommery, ou encore de Castellane (2003).
A voir ou revoir, dans les spiritueux :
- Le film "Scottish Instinct" avec Sharon Stone de McCann-Erickson Brussels pour William Lawson (2005)
- Le très beau film subversif "The Secret" de BDDO Milan pour Campari (2005)
- Le film "The Haka" de McCann-Erickson Brussels pour William Lawson (2005)
Rédigé à 18:27 dans Advertising, Bière, Champagne, Spiritueux, Vin, Vodka | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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