Rédigé à 10:43 dans Actualités SOWINE, Advertising, Architecture, Art, Bière, Branding, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Moustache, Oenotourisme, Packaging, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Plus que quelques jours avant d’entrer au cœur du bois au sein du Aberlour Hunting Club restaurant éphémère.
Les amoureux des bonnes et belles choses ne seront pas déçus : pour la 5ème année consécutive, ABERLOUR donne le ton de l’automne en proposant un dîner exceptionnel, dans un cadre unique, sous le signe de l’impérissable lien qui unit la gastronomie et la chasse.
Du 3 au 5 novembre, le ABERLOUR HUNTING CLUB et son restaurant éphémère investissent le Polo de Paris, à l’orée du Bois de Boulogne, et proposent chaque soir à quelque 40 convives l’opportunité de vivre une expérience inoubliable, le temps d’une immersion dans l’univers onirique du bois.
Vous l’aurez compris, c’est le bois qui est à l’honneur pour cette 5ème édition. Lui qui confère aux Singles Malts ABERLOUR cette complexité et cette profondeur si caractéristiques.
Qui de mieux, pour rendre possible cette virée sylvestre éphémère, qu’Emmanuel Renaut ? Meilleur ouvrier de France en 2004, les fins mets qui ravissent les palais des gourmands qui se rendent au Flocons de Sel à Megève (3***) portent sa signature. Comme pour les Single Malts d’ABERLOUR, le bois occupe une place toute particulière dans son savoir-faire, et sa cuisine s’épanouit notamment autour de gibiers de montagne auxquels le bois qui les fume apporte son intensité aromatique.
Le menu spécialement conçu par Emmanuel Renaut pour l’occasion viendra donc fusionner avec les 4 whiskies 100% sherry d’ABERLOUR afin de les sublimer. A la carte, les heureux gastronomes pourront se régaler avec une tourte aux saveurs d’automne, suivie de fines tranches de fera juste cuites au sel et légèrement fumées à l’épicéa, puis d’un biscuit de lotte du lac et brochet accompagné de son bouillon beurré d’oignons et bois. Avant de voir se marier un filet de chevreuil rôti avec un ABERLOUR 18 ans Double Cask Matured, puis d’apprécier le dessert, « comme un tableau », noisette et bois.
Les amateurs verront là l’occasion de découvrir en avant-première le contenu du coffret ABERLOUR WOOD ESSENCE, création artisanale redessinant de manière originale la besace du chasseur en alliant la noblesse du bois à l’élégance du cuir, et proposant les 4 whiskies 100% sherry d’ABERLOUR. La quintessence du bois…
Dîner sur réservation seulement, 300 euros par personne, 40 places par soir. Le dîner s’orchestre autour d’une seule grande tablée conviviale, à la manière des dîners de chasse, et en présence d’Ann Miller, Ambassadrice Aberlour. Réservations en ligne ici .
Pour vous mettre en appétit :
Rédigé à 11:30 dans Actualités SOWINE, Branding, Design, Luxe, Marketing, Patrimonial, Spiritueux, Whisky | Lien permanent
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Depuis le 3 février dernier, la marque de whisky Ballantine’s (groupe Pernod) propose à chacun de réveiller son esprit entrepreneurial pour imaginer son concept de bar idéal. À chacun ? En réalité, ce sont surtout les jeunes entrepreneurs qui sont la cible de cette opération de brand content ingénieuse.
Le principe est simple : les jeunes talents créatifs désireux de relever le challenge du « Bar Project » sont invités à déposer leur candidature sur la page Facebook de Ballantine’s France jusqu’au 22 mars. Un jury d’experts – composé de Mathieu Deslandes (Directeur Marketing Ballantine’s France), Simon Baldeyrou (Directeur Général Deezer France), Hirmane Adoulhakime (Directeur Artistique Chacha Club) et Laura Leonard (Scénographe et Architecte d’intérieur) – sélectionnera, le mois d’avril venu, trois projets se distinguant par leur créativité, leur attractivité, et bien sûr leur lien avec l’univers Ballantine’s. Au mois de mai, les projets des finalistes seront soumis aux votes des fans, qui désigneront le grand vainqueur le 17 juin prochain. Ce dernier verra son concept se concrétiser, pendant un peu plus d’un mois, avec l’ouverture d’un bar éphémère au premier étage du Chacha Club (Paris 1er).
Alors, séduite la jeunesse ? Il faut dire que Ballantine’s ne lésine pas sur les moyens pour créer le lien avec ses ambassadeurs de demain. Dans la démarche d’abord, le fait de lancer un défi ambitieux, à une génération que l’on se plaît à qualifier d’aventureuse et à qui l’on prête un véritable engouement pour l’entreprenariat (d’aucuns diront nouveau Saint Graal), s’apparentant à une réelle recherche d’insight. Dans le choix des canaux ensuite, Internet et plus particulièrement les réseaux sociaux incarnant le principal terrain de jeu des digital natives. Dans l’univers de communication enfin, en témoignent les illustrations stylisées sobres et chics dans l’air du temps (G.H.Mumm n’est pas loin dites-vous ?), mais aussi le discours de la marque orienté « jeunes ».
Jolie façon d’enrichir son univers de marque « l’air de rien », l’opération est aussi le moyen pour la marque de développer son storytelling. Elle n’a ainsi de cesse de rappeler, dans sa communication, l’esprit créatif et entrepreneurial de son fondateur, dont est inspiré le concours « Le Bar Project ». Un bon moyen également pour Ballantine’s de rappeler qu’elle accompagne depuis quelques années de nombreux réseaux de jeunes entrepreneurs… La cohérence comme maître mot. Une opération originale, intelligente et bien pensée. Il vous reste jusqu'à demain pour y participer !
-Laëtitia
Rédigé à 12:06 dans Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Clan Campbell, c’est l’histoire d’un Blended Scotch Whisky distillé et vieilli dans les Highlands, en Écosse. Propriété du groupe Pernod Ricard, il s’agit aujourd’hui de la marque de whisky la plus vendue en France (source : LSA). Mais, Clan Campbell, c’est surtout un univers fort et rugueux, qui se veut à l’image des terres où est élaboré le whisky. Depuis plus de quinze ans, la marque n’a de cesse de mettre en valeur ses origines (lire notre note ici), notamment au travers de sagas publicitaires évoquant, dans une ambiance sombre et mystique, les terres du Clan Campbell.
Saga « Vous êtes sur les terres du Clan Campbell » - 1998
Saga « Vous entrez sur les terres du Clan Campbell » - 2000
Manœuvre habile, qui permet non seulement de respecter les dispositions de la Loi Evin, mais aussi de créer un imaginaire de marque distinctif et désirable. D’autant plus que depuis dix ans, le marketing de la provenance a le vent en poupe… Traçabilité, transparence, « made in », autant de mécanismes qui participent de la réassurance du consommateur quant à la fiabilité et la crédibilité des produits, et contribuent à ancrer ces derniers dans un univers synonyme d’authenticité.
Mais voilà, dans Clan Campbell il y a… « clan » ! Car oui, lorsque l’on achète le whisky des Campbell, on entre dans le clan. Un beau moyen pour la marque de stimuler le sentiment d’exclusivité (toute relative au vu des chiffres de ventes…) et d’appartenance du consommateur, en l’invitant à pénétrer dans un cercle d’initiés. Quoi de plus naturel, dès lors, que le développement du potentiel d’humanisation de la marque, permise au premier chef par son nom ?
C’est tout l’objet de la nouvelle campagne, lancée en novembre 2013 et baptisée « Ici, pour le clan, le Clan Campbell ». Ce sont donc les hommes, le clan, que ces trois dyptiques, en noir et blanc (eh bien oui, le noir et blanc mais aussi le sépia ont tendance à connoter l’authenticité…) mettent à l’honneur. Ou, plus précisément, le savoir-faire avec lequel les hommes du clan tirent profit des « ingrédients », nécessaires à la fabrication du whisky, qui leur sont offerts par les terres écossaises.
Saga « Ici, pour le clan, le Clan Campbell » - 2013
Une belle réussite, d’autant que cette campagne inscrit la marque dans un processus d’humanisation et d’enracinement, grâce à la représentation des hommes à l’origine de la fabrication du whisky (dont on peut inférer, en vertu de la Loi Evin, qu’ils sont objectivement rattachés à la marque, i.e. a minima collaborateurs Clan Campbell). Une stratégie payante en termes de crédibilisation du produit et de mise en valeur de la qualité de ses ingrédients, qui pourrait presque faire oublier que Clan Campbell est avant tout commercialisé en GMS et dans les boîtes de nuit. Un whisky loin d’être destiné aux seuls connoisseurs donc…
La nature au service de la culture, la complémentarité de la terre et du savoir-faire… une idée qui n’est pas née de la dernière pluie mais dont l’essence est, au final, traduite avec brio, dans une saga publicitaire autant esthétique que riche de sens.
-Laëtitia
Rédigé à 12:39 dans Advertising, Loi Evin, Marketing, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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On n’a de cesse de le constater : l’épicentre de la croissance dans l’industrie des spiritueux s’est déplacé vers l’Est ! L’étude « L2 Digital IQ Index®: Spirits APAC » - dont l’objectif est d’évaluer la puissance digitale de 57 marques de spiritueux en Chine, au Japon et à Taïwan -, a ainsi dévoilé en mai dernier que la croissance globale de l’industrie des boissons s’élevait à 2,4% en 2012, versus 5,2% au sein de la zone Asie Pacifique. L’accroissement des ventes de spiritueux premiums dans la région représente, en outre, le double de celui de spiritueux standards … De quoi faire rêver les marques d’alcool, qu’elles soient locales ou globales !
Mais la faculté d’adaptation
des acteurs qui souhaitent pénétrer le marché Asie Pacifique est de mise ;
ne s’implante pas qui veut... Plusieurs traits saillants distinguent ainsi le
marché des spiritueux Asie Pacifique :
De belles opportunités en somme, au nombre desquelles le potentiel d’innovation, de l’e-commerce et des stratégies CRM, couplées à la menace de la contrefaçon qui s’étend, au grand dam des marques de luxe et artisanales, à la quasi-totalité des secteurs.
Dans l’ensemble et malgré les opportunités offertes, le marché Asie Pacifique reste néanmoins largement sous-investi par les marques de spiritueux, dont le bilan en matière de digital est plutôt décevant. En effet, actuellement, une marque globale sur cinq ne possède pas de site en chinois, tandis que deux tiers des marques n’éditent pas de contenus vidéo sur leur site japonais (et ce malgré le fait que la consommation de vidéos par les japonais soit 50% plus élevée que la moyenne…). L’outil mobile, must-have dans cette région, est également négligé : moins d’un quart des marques proposent une version de leur site web dédiée mobile et seulement une poignée d’entre elles ont lancé des applications dans le langage local.
Finalement, seule la marque de cognac Hennessy réussit à tirer clairement son épingle du jeu, puisque selon l’étude, il s’agit de la marque la plus compétente en digital à la fois en Chine, au Japon et à Taïwan. A noter la belle performance de Johnnie Walker, n°2 en Chine et à Taïwan (le n°2 au Japon étant le whisky Jack Daniel’s). Figurent également dans le top 5, tous pays confondus, Rémy Martin, Campari, Absolut Vodka, Moutai, Glenmorangie et Ballantine’s.
En substance, l’étude met donc
en exergue le fait que la conquête de nouveaux marchés asiatiques passera, et
ce n’est plus un secret, par le développement du pan digital des marques :
une belle marge de progression pour l’avenir donc.
-Laëtitia
Rédigé à 17:09 dans Branding, Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rares sont les soirées qui vous transportent dans une atmosphère particulière avec autant de véracité.
Pour la 4ème année consécutive, à l’occasion de la Saint-Hubert, le ABERLOUR HUNTING CLUB, restaurant éphémère, ouvre ses portes pour trois soirées exceptionnelles, les 5, 6 et 7 novembre prochain, dans un lieu unique et féérique.
Au cœur des Buttes Chaumont à Paris, le Pavillon du Lac se transforme, le temps de trois soirées, en cabinet de curiosités recelant d’objets d’arts cynégétiques. Niché dans le parc encore feuillu des Buttes Chaumont, le Pavillon du Lac devient pavillon de chasse aux couleurs de l’Ecosse accueillant les amateurs dans un cadre intime pour une dégustation en accord avec la haute gastronomie du gibier ses Single Malts d’exception.
L’environnement est plus vrai que nature, et l’atmosphère est véritablement celle d’un salon chaleureux où l’on aimerait volontiers allumer un feu en ces soirs frileux. Dans cette ambiance naturellement amicale, les artisans d’arts de la chasse à l’origine des objets rares du coffret ABERLOUR Signature présentent leur talent et leurs œuvres aux convives ravis…
La dégustation des trois Single Malts 18 d’âge du coffret annuel se fait également en prologue du dîner. Cette année, c’est la Double Maturation en fûts de Sherry et de Bourbon que la distillerie met à l’honneur au travers de son coffret en édition limitée de 15 pièces seulement : ABERLOUR Signature.
Invitation à la rencontre de curiosités de l’univers de la chasse et de savoir-faire rares et uniques, cette édition est avant tout un rendez-vous avec la passion d’artisans d’excellence.
Du travail minutieux et rigoureux du Master Distiller ABERLOUR s’exprimant dans les trois Single Malts du coffret dégustés en introduction au dîner, en passant par la patience et la précision des artisans d’arts créateurs des objets inédits du coffret ABERLOUR Signature, jusqu’à la haute maîtrise de la gastronomie d’Eric Pras chef triplement étoilé orchestrant ces trois dîners hors du commun, le ABERLOUR HUNTING CLUB célèbre cette année le savoir-faire artisanal forgé par le temps et l’expérience.
Sans aucun doute, ABERLOUR signe là l'une des plus belles éditions de son restaurant éphémère.
Aberlour Hunting Club restaurant éphémère, les 5, 6 et 7 novembre 2013 au Pavillon du Lac, Buttes Chaumont à Paris. 150 euros la place, réservations sur www.aberlour.com
Rédigé à 09:39 dans Actualités SOWINE, Design, Gourmandises, Inspirations, Lancement produits, Luxe, Marketing, Packaging, Patrimonial, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous avions déjà eu l'occasion de faire référence sur ce blog au Think Tank L2 et son classement des 100 marques de prestige les plus investies sur Facebook (Comment les marques haut de gamme intègrent Facebook à leur communication ?).
Je vous propose aujourd'hui d'étudier la synthèse de leur tout dernier rapport sur la puissance digitale des marques internationales de spiritueux.
Selon lui, l’industrie des spiritueux sous-investit dans le digital en raison de la complexité et de la diversité des réglementations liées aux alcools ainsi qu’à la difficulté de réaliser des ventes directes. Cependant, les investissements en marketing digital augmentent mécaniquement pour les raisons suivantes :
> Les membres de la Génération Y vont, dans les dix années à venir, remplacer les consommateurs baby-boomers. Et ils sont 50% plus influencés par l'UGC (User Generated Content) ou « contenus générés par les utilisateurs » que le sont leurs parents.
> Les grands projets de sponsoring des marques d’alcools trouvent de plus en plus de reconnaissance et d’échos sur le web et les réseaux sociaux, à l’image des tweets de Puff Dady pour la vodka Ciroc ou de la communauté « House of Walker ».
> Le e-commerce est en forte croissance et les marques de spiritueux commencent sérieusement à s’y intéresser à l’image de Diageo et de son site internet thebar.com
> Internet permet de faire de la pédagogie autour de la très en vogue culture cocktail et de la mixologie
> Les campagnes digitales créent un halo d’innovation autour des marques, un effet « jean slim » qui rend ces marques plus jeunes et plus branchées
> Les budgets marketing digital des marques de spiritueux doivent augmenter globalement de 43% en 2013. Les investissements pour des déclinaisons mobiles de 71%.
Voici la méthodologie et le barème qui a permis d’attribuer une note, un Digital IQ, aux 69 marques étudiées au palmarès.
Site internet : 30% de la note
Fonctionalités, contenus, esthétisme.
Déclinaison mobile : 20% de la note
Compatibilité, optimisation smartphones et tablettes.
Réseaux sociaux : 30% de la note
Présence de marque, taille des communautés, contenus et engagement.
Marketing digital : 20% de la note
Optimisation du traffic, marketing direct.
Les marques sont ensuite classées en cinq catégories :
Génies : note de 140+
La compétence digitale améne une véritable différenciation ainsi qu’un avantage compétitif. Les campagnes sont parfaitement intégrées et développent l’acte d’achat.
Surdouées : 110-139
Les marques experimentent et innovent. Le digital est integré au sein des campagnes off-line.
Moyennes : 90-109
La présence digitale est fonctionelle et prévisible.
Contestées : 70-89
L’investissement est limité ou incohérent entre les différentes plateformes.
Faibles : < 70
L’investissement est clairement insuffisant.
Voici le TOP 10 de ce classement 2013
1. Absolut Vodka > Génie
1. Bacardi > Génie
1. Jim Beam > Génie
4. Johnnie Walker > Surdoué
5. Smirnoff > Surdoué
6. Hennessy > Surdoué
7. Maker's Mark > Surdoué
7. Sailor Jerry > Surdoué
9. Jack Daniel's > Surdoué
10. Grey Goose > Surdoué
Les trois marques qui s'imposent, selon l'étude, en génies du marketing digital sont la vodka Absolut, le rhum Bacardi, et le bourbon Jim Beam.
Voici les principaux enseignements de l’étude :
Chemin vers l’achat
Si la réglementation rend difficile le BtoC direct sur de nombreux marchés, les sites internet des marques doivent orienter les consommateurs vers les lieux de ventes on et off-trade. Soit via un store locator propre à la marque, soit via Google Maps. Ainsi 36% des marques incorporent des « store locators » avec une moyenne de 2 clics depuis la page d’acceuil.
Programme de fidelité et CRM
Seulement 36% des marques de l’étude proposent une inscription à un club ou à une communauté. Les avantages pour les consommateurs membres sont quand à eux très variables : de l’actualité et du lien vers des événements à la customisation de bouteilles.
Présence sur Facebook
Aujourd’hui 100% des marques de l’étude sont sur Facebook, et 94% sur Youtube et Twitter.
D’après une précedente l'étude 2011 de ROI Research, 15% des acheteurs de boissons alcoolisées font leur choix en fonction des contenus rencontrés sur les reseaux sociaux.
Voici le TOP 10 du nombre de likes sur Facebook (global des pages)
(Coca-Cola : 59 521 809 likes)
(Red-Bull : 36 107 380 likes)
1) Smirnoff : 8 983 852
2) Jack Daniels : 7 188 911
3) Bacardi : 6 326 300
4) Johnny Walker : 5 369 853
5) Captain Morgan : 4 053 885
6) Baileys : 3 618 879
7) Absolut : 3 320 414
8) Rose Cuervo : 2 801 554
9) Skyy : 2 138 178
10) Hennessy : 1 933 097
Mobile
Seul 1/3 des marques de l’étude propose un site optimisé pour les mobiles.... ! Malgré la prolifération des smartphones, 7% des sites sont encore sous flash non compatible sur iOS.
Les applications mobiles proposent de plus en plus d’adresses de revendeurs, comme Laphroaig Bar Locator ou Ciroc Celebration Guide. Mais on assiste aussi à un phénoméne de gamification (ludification) comme le tattoo-creator de Sailor Jerry’s ou le Jack Daniel’s Bar Call qui propose une aide pour commander son ou ses Jack dans un bar surchargé...
Si l'ensemble des marques de spiritueux étudiées gardent à l’esprit que les campagnes digitales
sont vecteurs d’image et d’engagement, certaines font encore le choix de privilégier des moyens d'activation des ventes traditionnels mais le digital les gagne... !
Rédigé à 13:11 dans Branding, Cible "jeunes", Cognac, Inspirations, Marketing, Mixologie, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Interbrand a publié fin 2012 son classement annuel
des marques les plus performantes. Revenons donc avec un léger décalage
temporel sur cette hiérarchie mondiale en écho aux notes parues sur ce
blog en 2011 et en 2010.
Indétrônable
Coca-Cola reste à la première place du classement. A noter dans le TOP
10, la surperformance des marques Apple (#2), et Samsung (#9) symboles
de la bonne santé du secteur des technologies mobiles. Et bien sûr, en
fait marquant, l'arrivée de Facebook (#69) pour la première fois dans ce
palmarès.
S'agissant des marques d'alcool, voici les sept qui
figurent toujours et depuis 3 années consécutives dans ce TOP 100. Pour
rappel, le palmarès est préparé selon une métholologie privilégiant la valorisation financière.
#31 BUDWEISER
(chute de deux places) : Budweiser a de quoi rester optimiste. Le
nouveau design de sa canette reflète son positionnement contemporain et
global, tout en s’éloignant de ses racines purement américaines. La
marque sort de sa zone de confort (les états du centre du pays) pour
toucher une cible plus urbaine grâce par exemple au festival « Budweiser
Made in America » en association avec le rappeur et producteur Jay-Z.
Si la marque sponsorise la FA cup et la coupe de monde de football
2014, elle innove aussi en digital avec la campagne » Track your Bud »
qui permet au consommateur de retracer l’origine de sa bière via un QR
code. Avec 44% de ses ventes hors des Etats-Unis, son marché global
s’accroit, mais Budweiser connait des difficultés sur son marché
national. Ce qui soulève cette question : peut-elle devenir la première
marque de bière mondiale si elle n’est plus leader sur son marché
d’origine ?
#81 JACK DANIEL'S
(chute de trois places) : la marque célèbre son 160éme anniversaire en
continuant sa croissance. Le Tennessee Whiskey a plus d’amis sur
Facebook (1,8 millions) que n’importe quelle autre marque d’alcool. Le
site internet a été remanié et Twitter est habilement utilisé pour faire
parler de la cuvée aromatisé Tennessee Honey. Ses valeurs
d’authenticité et d’intégrité s’expriment à différents niveaux. En
interne les collaborateurs intègrent l’héritage et les valeurs de la
marque en participant au « Camp Jack » dans le Tennessee. Et Jack
Daniel’s est partenaire de l’université locale dans la sauvegarde
d’arbres natifs de la région. Des valeurs citoyennes qui sont un atout
pour la communication de la marque.
#83 JOHNNIE WALKER
(gain de 5 places) : Johnnie Walker, le leader des scotchs whisky
continue de jouer la locomotive dans le portefeuille de Diageo et
présente la plus forte progression du classement. Ayant vendu 18,9
millions de caisses, (site de diageo) Johnnie Walker reste le whisky le
plus vendu en volume et en valeur, et malgré ces volumes, la marque
reste sur un positionnement premium global. Sa campagne africaine « Walk
with Giant », son partenariat avec le blogueur chinois Han Han (le plus
lu au monde), ou son association avec le porte-parole latino DJ Alex
sensation, renforcent sa position sur les marchés émergents, et permet
de compenser la stagnation des marchés européens. Les tournois de golf Johnnie Walker Classic en Asie et Johnnie Walker Championship
at Gleneagles renforcent quand à eux sa visibilité et ses racines
écossaises. Enfin le packaging simple et élégant de la gamme est
toujours aussi différenciant et la marque est capable de toucher des
consommateurs sur de nombreux segments de prix, ce qui est un bon
présage pour le futur.
#89 CORONA
(chute de trois places) : Une grosse chaleur ? Une Corona avec une
tranche de citron. Le nectar préfèré de Jacques Chirac est aussi une des
plus grosse vente de bière importée aux USA et en Australie ainsi que
la plus forte croissance du brasseur Grupo Modelo’s en 2011. Même si la
marque est positionnée différemment en fonction des pays, Corona a la
même stratégie globale autour du monde du sport et d’un style de vie
décomplexé, jeune et festif. Pendant l’été 2012, la campagne “Corona
Beach Getaway” a par exemple démontré que la plage n’est pas
nécessairement un endroit physique, mais plutôt un état d’esprit… avec à
la clé un gros succes sur les réseaux sociaux. Les codes couleurs et le
graphisme des nouveaux packaging pour Corona Extra et Corona Light
contribuent a améliorer la compréhension de la marque. Mais la marque
est touchée par la hausse du chômage et la baisse du pouvoir d’achat aux
Etats-Unis, et Corona doit continuer de cibler la communauté hispanique
américaine qui représentera 23% de la population en âge de consommer de
l’alcool à l’horizon 2030.
#90 SMIRNOFF
(chute d’une place) : Diageo décrit Smirnoff comme “l’alcool premium
distillé le mieux vendu au monde ». Une croissance à deux chiffres en
Afrique et Amérique Latine, des dépenses en marketing en hausse de 10%
et deux nouveaux parfums : crème chantilly et marshmallow. Dans la
lignée du « Nighlife Exchange Project », Smirnoff a lancé le “Smirnoff
Midnight Circus” en collaboration avec David LaChapelle, un tour du
monde des expériences clubbing. Le site internet de la marque ne parle
pas seulement de cocktails, mais propose aussi un « nightlife guide »
mondial. Smirnoff fournit toutes les informations pour faire passer a
ses consommateurs la nuit dont ils rêvent, partout dans le monde.
#92 HEINEKEN
(chute d’une place) : Heineken reste sur le devant de la scène. Son
rachat complet de la bière thaïlandaise Tiger renforce sa présence en
Asie. Ses campagnes de publicités sont toujours aussi mémorables à
l’image de « Heineken Star Serve » qui s’adresse à la fois aux serveurs
et aux consommateurs et qui traite de l’art du service de la pression
parfaite. La marque a le pouvoir de créer des conversations mondiales et
organise des événements marquants comme son « nightclub design concept »
pendant la semaine du design à Milan. Ses 11 millions de fans sur
facebook sont la preuve que la marque connait un succès mondial en
maintenant une image haut de gamme.
#98 MOËT & CHANDON
(chute de vingt-et-une places) : Succès et glamour depuis 1743, la
marque continue son numéro de charme en témoigne sa participation à la
création du boutique hôtel White 1921, remplaçant la maison blanche de
Saint-Tropez. Un bar permettra de se relaxer en dégustant du Moët
Imperial Vintage 1921. Moët a aussi lancé Lounge Series, un programme
dédié à la cuvée Nectar Imperial rosé. La maison sera le champagne
officiel de la prochaine coupe de l’America qui se déroulera en
septembre prochain à San-Francisco. Enfin, l’embauche d’une nouvelle
agence spécialisée dans le digital augure d'une présence plus prononcée
sur le web et les réseaux sociaux.
Enfin, au titre des
enseignements transversaux, et cela n'étonnera personne, le rapport
souligne dans la duynamque des marques gagnantes que les dispositifs et
stratégies digitales gagnent encore en importance pendant que le
sponsoring de grands événements semble toujours attirer les faveurs des
leaders de l’industrie.
Rédigé à 22:25 dans Branding, Champagne, Cognac, Marketing, Patrimonial, Rhum, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Très bonne nouvelle : les réservations pour le restaurant éphémère Aberlour Hunting Club sont ouvertes !
Devenu un rendez-vous incontournable pour les amateurs de gibier et de single malts, organisé chaque année à l'occasion de la Saint-Hubert, saint patron des chasseurs, l'édition 2012 du restaurant éphémère Aberlour Hunting Club est placée cette année sous le signe de la transmission des savoirs : ce sont les chefs étoilés André et Arnaud Daguin qui, les 7, 8 et 9 novembre prochains, réaliseront un menu à quatre mains créé pour l'occasion.
Passionné de chasse et de Single Malts, André a transmis ce legs à son fils Arnaud. Le menu qu’ils ont imaginé ensemble pour Aberlour Hunting Club se présente comme un véritable rite d’initiation. Pour chaque mets qui s’accorde avec les Single Malts Aberlour, ils livrent deux interprétations : alors que le père travaille les gibiers nobles avec toute la saveur de la tradition, le fils réinterprète ce qui lui a été transmis et en livre une version plus contemporaine.
Véritable expérience initiatique du goût et de la dégustation, le Aberlour Hunting Club prend cette année ses quartiers sur l'île Seguin à Paris. Pour trois soirées exceptionnelles, les convives sont invités à découvrir, le temps d’un dîner, l’atmosphère d’un luxueux cabanon de chasse écossaise posé sur la Seine : une réinterprétation contemporaine et spectaculaire du pavillon de chasse écossais. Imaginé par le jeune tandem de 1024 Architecture, Pierre Schneider et François Wunschel, exemple saisissant d’architecture éphémère posé au milieu d’un jardin naturel, le loft sur pilotis au sein duquel prend place le Aberlour Hunting Club édition 2012 est radicalement transformé pour l’occasion : le lieu adopte pour quelques jours seulement les couleurs de l’Écosse et les codes luxueux du pavillon de chasse.
C'est aussi à l’occasion du Aberlour HUnting Club que sera révélé en avant-première le prestigieux coffret A’BUNADH INITIATION par Aberlour : quatre précieux flacons de la cuvée A’Bunadh («de l’origine» en langue gaélique) présentés à différents stades de sa maturation, afin de saisir ce qui fait la singularité de ce Single Malt vieilli exclusivement en fûts de Xeres. Une cuvée brut de fût, élaborée dans le respect des traditions et des savoir-faire artisanaux d'autrefois.
ABERLOUR HUNTING CLUB – RESTAURANT ÉPHÉMÈRE - LES 7, 8 ET 9 NOVEMBRE 2012 AU JARDIN DE L'ÎLE SEGUIN (BOULOGNE-BILLANCOURT) - DÎNER NOMINATIF SUR RÉSERVATION UNIQUEMENT, 150 € PAR PERSONNE, LIMITÉ À 30 CONVIVES PAR SOIR. RÉSERVATIONS EN LIGNE OU PAR TELEPHONE AU 06 33 02 43 62.Rédigé à 12:26 dans Actualités SOWINE, Gourmandises, Patrimonial, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cette étude conduite par un panel de 9 experts et couvrant près de 10 000 marques de l’industrie des vins et spiritueux, propose son nouveau classement THE POWER 100 lequel s'appuit sur des critères de puissance et valorisation.
Les marques étudiées sont jugées et classées sur leur capacité à générer de la valeur en tenant compte de plusieurs éléments : part de marché, croissance attendue, étendue des marchés, positionnement prix, notoriété, pertinence, héritage patrimonial et perception de la marque.
Le TOP 10 cette année n’a guère évolué depuis l’année passée (relire notre note 2011), toujours bien trusté par les marques de vodka et de whisky : Smirnoff, la célèbre vodka du groupe britannique Diageo domine le palmarès (#1), suivie par le whisky Johnnie Walker (#2), le rhum Bacardi (#3), le vermouth Martini (#4), le cognac Hennessy (#5), la vodka Absolut (#6), le whisky Jack Daniel’s (#7), le whisky Chivas Regal (#8), le rhum Captain Morgan (#9) et le whisky Ballantine’s (#10).
Au titre des indicateurs et enseignements de l'étude, portons l’éclairage sur celles, parmi les plus petites marques, ayant connu une très forte progression de leur score.
Chantré (+26 places)
Chantré fait une entrée remarquée cette année. Classé en 91e position, le brandy allemand consolide ses positions et se forge une image forte au sein de ses marchés.
Whisky DYC (+25 places)
Le score de ce whisky espagnol fait un bond de 22% entre le classement 2011 et le classement 2012. La marque a su tirer profit de la récession en Espagne : les consommateurs s'étant détournés des whiskies hauts de gamme au profit des marques plus abordables.
Aperol (+20 places)
Aperol, apéritif italien faiblement alcoolisé, connait un développement important sur le marché italien et allemand avec une croissance de 35% par rapport à l’année précédente.
Nicolas Feuillatte (+19 places)
Parmi les cinq marques de champagne du palmarès, Nicolas Feuillatte est celle qui a le plus impressionné le panel d’experts en termes de perception de la marque. Son score a augmenté de 18% par rapport à 2011.
Wild Turkey (+17 places)
La marque de bourbon gagne 17 places grâce à une croissance de 31% de ses ventes en volume sur le marché américain, australien et japonais.
William Lawson’s (+16 places)
La marque de Whisky du groupe Bacardi au positionnement prix équivalent de ses concurrents Ballantine’s (#10) et Cutty Sark (#66), se développe bien et anticipe une croissance future toujours plus forte.
Amaro Ramazzotti (+13 places)
L’amer italien est un des derniers arrivés dans le classement « The Power 100 ». Cette performance s’explique par ses scores élevés pour sa notoriété et pour l’étendue de ses marchés.
Cutty Sark (+13 places)
Le whisky Cutty Sark impressionne par la croissance de ses ventes en volume de 15% en 2012, ce qui se traduit par une croissance de 21% de son score.
Disaronno (+12 places)
Disaronno reprend place dans le classement après avoir quitté la liste l’année dernière. Ce revirement est plus la conséquence de son héritage et de sa perception que de ses ventes qui restent stables d'une année sur l'autre.
Outre ces fortes progressions 2012, il est intéressant de noter que six marques attirent l'attention par la croissance de leurs ventes en volume :
Courvoisier
Le cognac connait une très belle année 2012 avec une croissance de 27% de ses ventes en volume soit 300,000 de caisses de plus qu’en 2011, et un total de 1,34 millions de caisses. Une très belle performance.
Teacher’s
Ce scotch whisky bénéficie d’une position de leader sur le marché britannique, brésilien et indien ce qui lui permet d’augmenter ses ventes de 200 000 caisses cette année.
Havana Club
La marque connait une augmentation spectaculaire de 400 000 caisses soit 10% de croissance. Une marque en pleine expansion.
Jim Beam
Ce bourbon américain est un franc succès sur le marché américain mais aussi australien. Chaque année, ses ventes augmentent de 11%, soit 600 000 caisses par rapport à 2011.
Martell
De même, les ventes du cognac Martell croissent de 14% d’années en années, ce qui le rapproche bientôt de 2 millions de caisses annuel. Une accélération poussée par la demande des marchés asiatiques.
Rémy Martin
Tout comme son concurrent Martell, Rémy Martin ne cesse de voir ses ventes augmenter, conséquence de son succès en Asie, avec une croissance de 14% de ses ventes en volume en 2012.
Autre enseignement logique du palmarès THE POWER 100 aka The World's Most Powerful Spirits & Wine Brands : les marques les plus performantes sont celles ayant développé une forte présence dans les pays émergents tel que le Brésil, l’Inde, ou les pays asiatiques et celles ayant le moins de dépendance aux marchés européens, toujours en crise. Les alcools qui ont profité le plus de cette tendance étant les cognacs et les whiskies.
Le palmarès compte sept marques de champagne et sparkling. Moët & Chandon trone à la 17ème place, suivie par Veuve Clicquot à la 27ème place.
Enfin pour les vins, la marque américaine Gallo est la première à la 14ème place suivie de la marque chilienne Concha y Toro à la 16ème place. En tout, quatorze marques de vin sont répertoriées dans le TOP 100.
Rédigé à 14:53 dans Branding, Champagne, Cognac, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Parmi les voyages que j'ai eu la chance de faire depuis le début de l'année, l'un de ceux qui m'a le plus marquée est ma visite du Pays de Galles. Surprenant pour parler de spiritueux ? Pas tant que cela, puisque le Pays de Galles abrite une seule et unique distillerie, nichée au coeur du paysage magique des Brecon Beacons, parc national reconnu par l'UNESCO, devenu une destination touristique de choix pour ses paysages à couper le souffle.
Cette distillerie, c'est celle de PENDERYN, qui produit chaque jour un seul et unique fût d'un single malt exceptionnel : le processus de distillation très particulier, obtenu grâce à un alambic unique en son genre, spécialement conçu pour produire un alcool d’une grande complexité et d’une profondeur exceptionnelle, confère aux Single Malts PENDERYN leur caractère généreux, tout en douceur et en légèreté.
Si la visite de la distillerie et de son alambic très particulier valent à eux seuls le détour, le village de Penderyn mérite aussi qu'on s'y attarde. Typique de ces villages gallois, avec leurs maisons alignées et leur pub historique, il a été choisi par les fondateurs pour y faire renaître le whisky gallois car c'est le lieu parfait pour abriter une distillerie : la source d’eau y est pure et l’orge de toute première qualité.
La région quant à elle vaut aussi le déplacement : anciennes mines de charbon désaffectées et châteaux médiévaux, le Pays de Galles est un petit pays à forte personnalité. Il suffit de discuter avec ses habitants pour comprendre qu'ils sont fiers de leurs différences... ou d'assister à un match de rugby à Cardiff pour se rendre compte de leurs préférences !
Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce déplacement, c'est qu'il m'a prouvé une fois de plus à quel point les produits que nous avons la chance d'accompagner au quotidien nous font découvrir bien plus que leurs seules qualités à la dégustation : ils sont de véritables invitations au voyage et à découvrir l'histoire de leur région d'origine, la culture dont ils sont issus et la personnalité des hommes et des femmes qui les élaborent.
PENDERYN n'échappe pas à la règle et la dégustation des produits issus de la distillerie -PENDERYN Madeira, PENDERYN Sherrywood et PENDERYN Peated- traduit parfaitement l'atmosphère qui se dégage du lieu : à chaque gorgée, on a l'impression d'être transporté au Pays de Galles, dans une ambiance Gentleman's Club dans le plus pur style gallois !
Parmi la gamme de wysgi* proposés par PENDERYN, je recommande particulièrement le Madeira Single Malt (46 % vol) : toute la saveur de l'ambiance au Pays de Galles y est réunie. Equilibre exceptionnel, notes de caramels à la crème et un soupçon de cuir neuf puis des notes finales de fruits tropicaux, de raisin et de vanille, longues en bouche, qui émergent avec force. Vous êtes à la recherche du cadeau idéal pour la fête des pères ? Vous venez de le trouver ! Llechyd da** !
NB : restez attentifs à la page Facebook de Penderyn France -pour devenir fan, cliquez ici- : mon petit doigt m'a dit qu'il s'y prépare un jeu concours avec de jolis cadeaux à gagner...
* Whisky en gallois
** Cheers en gallois
Prix public constaté de 41€ à 59€, en vente chez les meilleurs cavistes et sur www.whisky.fr
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Dans notre note L'audace comme valeur de marque, je vous présentais la très belle campagne Bold Choices pour la marque de de bourbon Jim Beam avec l'acteur Willem Dafoe. Je vous propose de découvrir ici le nouvel opus, avec le même crédo, revisant cette fois le concept de la part des anges...
Destiné à accompagner la montée en gamme de la marque, ce spot publicitaire annonce le lancement de Jim Beam® Devil's Cut™ (lire article complet de Marketing Daily : Jim Beam Devil's Cut Spot: Another 'Bold Choice'). A noter bien sûr : l'approche intégrée du dispositif et en particulier la démarche d'engagement “Unsuspecting Guys” sur Twitter.
Rédigé à 09:02 dans Advertising, Branding, Innovation, Lancement produits, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En écho à notre note sur Rémy Martin V, je vous propose de découvrir aujourd'hui un nouveau "produit dérivé" du cognac lancé par une grande maison, cette fois destiné à la cible féminine : Courvoisier Rosé.
Annoncée en juin et lancée sur le marché américain, cette innovation consiste en un mélange de cognacs jeunes et de vin rouge. Cette liqueur à la robe de couleur rose vif titre à 18% pour un goût revendiqué de "pêches, fraises, framboises et abricots". Le produit est destiné à une consommation en cocktails et n'est pas recommandé 'straight'.
Empruntant quelques codes au cognac, Courvoisier Rosé est valorisé dans la bouteille classique Joséphine, qui rappelle que Napoléon était connu pour favoriser les cognacs d'Emmanuel Courvoisier. En l'espèce, ce Courvoisier Rosé est plus pensé pour Madame...
Je suis curieux de voir le succès que rencontrera cette innovation spécialement markétée pour les femmes. A l'évidence, Courvoisier cherche comme d'autres maisons de Cognac -à l'heure du brand stretching- à se développer sur de nouvelles cibles et autour d'instants de consommation mixologie et cocktails que le Cognac originel peine à satisfaire.
A noter par ailleurs que ce développement sur la cible féminine est un objectif annoncé du groupe Beam -propriétaire de Courvoisier- en particulier sur le segment des Tequilas [Sauza et Hornitos], qui s'appuie également sur ces initiatives : Jim Beam Red Stag, un bourbon aux infusions de cerises noires ; Skinnygirl Cocktails, marque rachetée en mars 2011 proposant des cocktails en premix, prêt-à-servir et à faible teneur en calories (cosmo, margarita et sangria) ; Pucker Vodka, des premix vraiment très girly dans un packaging assez saisissant...
Enfin, s'agissant de la stratégie de développement de la marque Courvoisier, il est intéressant de relever que la maison s'est lancée sur un nouveau parti-pris: communiquer, à la manière des whiskies, sur l'âge de ses cognacs, en lançant récemment, en Amérique du Nord, The Connoisseur Collection composée d'un 12 ans et d'un 21 ans. Avec cette initiative rendue possible par un investissement effectué depuis plus de deux décennies en matière de traçabilité, Courvoisier fait le pari que les consommateurs de malts, habitiués aux classifications d'âge plutôt que de 'qualité' (comme VSOP ou XO) verront plus de transparence et d'attrait dans cette approche. Là aussi, il s'agira d'analyser, avec un peu de recul, si ce scénario s'est avéré payant et s'il a permis de recruter de nouveaux consommateurs.
Rédigé à 10:09 dans Ah les Femmes !, Branding, Cognac, Design, Innovation, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Packaging, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Envie d'un dîner unique dans un cadre non moins exceptionnel ? Depuis ce matin, vous pouvez réserver votre table pour la seconde édition du Aberlour Hunting Club !
Le restaurant éphémère ABERLOUR HUNTING CLUB, c'est l'événement gastronomique de l'automne. Du 3 au 5 novembre 2011, à l’occasion de la Saint-Hubert, le ABERLOUR HUNTING CLUB ouvre à nouveau ses portes au grand public -lire mon billet concernant l'édition de l'an dernier- pour trois soirées uniques dédiées à la Chasse Royale.
Cette année, le ABERLOUR HUNTING CLUB installe ses quartiers chez Gordon Ramsay au Trianon Palace à Versailles, restaurant deux étoiles au Guide Michelin, privatisé pour l’occasion. Situé en bordure des prestigieux jardins du Domaine Royal de Versailles, le restaurant éphémère offre le cadre propice à la dégustation d’une gastronomie alliant prestige et tradition, sur le thème de la chasse.
VARIATIONS SUR LA GASTRONOMIE DU GIBIER
Lors de ces trois soirées uniques, ABERLOUR invitera les amateurs de fine gastronomie et de Single Malts d’exception à découvrir un menu spécialement créé par le célèbre Chef étoilé Simone Zanoni, disciple du Chef écossais Gordon Ramsay. Lors d’un moment exclusif de dégustation, les convives découvriront l’association subtile des saveurs écossaises de la gastronomie de gibier et de Single Malts : chevreuil mariné aux baies de genièvre, homard écossais mariné et cuit au « 15 ans d’âge », légumes croquants d’antan et crème de haddock fumé, grouses rôties à la noisette torréfiée, fricassée d’artichauts et cèpes…
L’ART DE LA DÉGUSTATION
Alors que l'édition 2010 proposait la dégustation exceptionnelle du millésime 1967, le plus ancien fût de la distillerie, cette nouvelle édition révélera en avant-première le prestigieux coffret EXCLUSIVE ARCHIVE COLLECTION : quatre précieux flacons de Millésimes d’exception 1967 – 1969 – 1980 – A’Bunadh, présentés dans une malle écrin, signée des ateliers T.T TRUNKS.
Coffret EXCLUSIVE ARCHIVE COLLECTION, l’Art de la Dégustation par ABERLOUR édité en série limitée, numérotée, disponible à la vente, chez Lavinia, Fauchon et La Maison du Whisky à partir du mois d'octobre.
ABERLOUR HUNTING CLUB, les jeudi 3, vendredi 4 et samedi 5 novembre 2011 au Trianon Palace Versailles, A Waldorf Astoria Hotel. Dîner sur réservation uniquement, 190 € par personne, limité à 40 convives par soir, réservations en ligne sur www.aberlour.com
Rédigé à 09:45 dans Actualités SOWINE, Gourmandises, Inspirations, Lancement produits, Luxe, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors que septembre est traditionnellement un mois très chargé, octobre permet de prendre davantage le temps pour profiter. Parmi les événements que je recommande en France et ailleurs ce mois-ci, voici...
Les Journées Particulière LVMH, les 15 et 16 octobre 2011, en France et en Europe : sorte de "Journées du Patrimoine" propres à LVMH, les "Journées particulières" sont une invitation à découvrir le très riche patrimoine des marques du groupe LVMH, qu'il concerne des marques faisant partie ou non de la branche Vins et Spiritueux. Ateliers, chais, caves, maisons de famille, studios de création, showrooms... Au cours des Journées Particulières, LVMH ouvre les portes de plus de 25 sites d’exception en France et en Europe pour y révéler leurs savoir-faire uniques. Côté Vins & Spiritueux, je recommande vivement la visite de l'un ou plusieurs des sites participants :
J'aime quand de belles Maisons cherchent à promouvoir le patrimoine de leurs marques et à créer un lien particulier avec leur public de consommateurs et mettent pour cela en place de belles opérations, tout comme l'avait fait Hermès en juin et juillet dernier avec son "Festival des Métiers".
L'édition 2011 de la European Wine Bloggers Conference, rencontre des blogueurs du vin qui se tiendra cette année du 14 au 16 octobre à Franciacorta en Italie : une année, un pays, des rencontres ou comment échanger sur la convergence du web et du vin dans un contexte international.
La Semaine du Goût, du 17 au 23 octobre : l'occasion de repenser son rapport au goût au travers de manifestations diverses et variées organisées partout en France. J'aime les valeurs que cette semaine particulière cherche à transmettre, et la façon dont chacun peut se les approprier pour les appliquer toute l'année : ou comment encourager...
Le Luxe Pack Monaco 2011, qui se tiendra les 19, 20 et 21 octobre au Grimaldi Forum : le salon de référence en termes de packaging créatif, au cours duquel nous animerons la conférence "Champagnes et Spiritueux haut de gamme : la révolution du design packaging" -lire la note sur le sujet ici.
Et enfin, la deuxième édition du Vinocamp Paris, le samedi 22 octobre à la Bellevilloise : l'occasion d'échanger avec les acteurs du vin et du web qui se retrouvent régulièrement depuis la première édition -lire ici- pour échanger et partager leurs expériences sur le sujet.
Comme à chaque fois, nous aurons grand plaisir à vous croiser sur l'un ou l'autre de ces événements !
Rédigé à 12:59 dans Actualités SOWINE, Champagne, Cognac, Gourmandises, Inspirations, Luxe, Marketing, Packaging, Patrimonial, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Il est des voyages qui ne s'oublient pas... la visite de la distillerie Penderyn, au Pays de Galles, est de ceux là ! « The smoothest wysgi* on earth » était présenté le week-end dernier au Whisky Live, LE salon référence des whiskies et autres spiritueux fins -lire ma note avec l'agenda de rentrée ici- : une invitation à la découverte de l'unique distillerie du Pays de Galles et de son précieux nectar...
Niché dans les contreforts des Brecon Beacons, parc national reconnu pour ses paysages à couper le souffle, le petit village gallois de Penderyn est le lieu parfait pour abriter une distillerie. Une source d’eau claire, de l’orge de toute première qualité et un alambic spécialement conçu pour produire un alcool d’une grande complexité et d’une profondeur exceptionnelle : tous les éléments indispensables à l’élaboration d’un whisky d’exception y sont réunis ! C’est dans ce cadre si particulier qu’une nouvelle page de l’Histoire de la distillation au Pays de Galles, éteinte depuis plus d'un siècle, s’est écrite il y a quelques années, avec la naissance de la distillerie Penderyn, fondée sur l'impulsion d'un groupe d'amis désireux de réaliser son rêve : relancer la production de whisky gallois.
Sous l’oeil attentif de la distillatrice Gillian Macdonald, la Distillerie PENDERYN élabore l’un des single malts les plus rares et les plus délicats au monde. Un seul fût de ce précieux nectar est produit chaque jour. Grâce à un alambic unique en son genre, créé spécialement pour PENDERYN par David Faraday, descendant du célèbre scientifique Michael Faraday, le processus de distillation très particulier de la distillerie confère aux Single Malts PENDERYN leur caractère généreux et leur complexité, tout en douceur et en légèreté.
Qu’ils soient tourbés, vieillis en fûts de madère ou de sherry, tous les Single Malts Penderyn sont élaborés artisanalement et embouteillés uniquement lorsqu’ils ont atteint la maturité optimale. Véritables Single Malts de connaisseurs, les wysgis Penderyn sont disponibles en très petites quantités, en formats bouteille (70cl) et découverte (3x5cl). Un cadeau original pour les Fêtes de fin d’année.
Single Malts PENDERYN Madeira, PENDERYN Sherrywood et PENDERYN Peated.
Prix publics constatés de 41€ à 59€, en vente chez les cavistes et sur whisky.fr
www.welsh-whisky.co.uk
*whisky en gallois
Rédigé à 09:09 dans Actualités SOWINE, Inspirations, Lancement produits, Oenotourisme, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors que les vendanges sont déjà terminées dans certaines régions, la rentrée est comme toujours bien chargée, avec de quoi ravir les amoureux de vins et de spiritueux ! Voici une petite sélection des événements à ne pas manquer en septembre :
Les Foires aux Vins.Le bon moment pour faire de bonnes affaires, avec des sélections variées et de belle qualité. Je recommande particulièrement celle de Monoprix, qui propose à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 18 septembre une sélection de vins en mode "deux bouteilles achetées, une bouteille offerte". De quoi se faire plaisir, et c'est valable dans toute la France !
Le Whisky Live. L'événement annuel consacré au whisky et autres "fine spirits" se tient cette année les 24 et 25 septembre à l'hôtel Salomon de Rothschild à Paris. A ne pas manquer si vous aimez les spiritueux fins et si vous avez envie de découvrir des produits du monde entier dans une ambiance particulièrement agréable.
Les Apéros Vintage qui reprennent à Paris : l'occasion de découvrir la richesse et la diversité des vins de Bordeaux en mode afterwork. Premier rendez-vous le mardi 13 septembre au Petit Bain, le nouveau pôle d'expression artistique du 13e arrondissment, et le suivant le 27 septembre au Pavillon du Lac dans le parc des Buttes Chaumont (19e).
Pour les gourmands et en attendant la Semaine du Goût qui aura lieu du 17 au 23 octobre dans toute la France, je recommande fortement l'opération Tous au Restaurant qui se tient du 19 au 25 septembre. Une semaine pour découvrir les belles tables de France, avec des offres alléchantes ("votre invité est notre invité"), proposées y compris par des restaurants étoilés. Le credo : "faire redécouvrir la cuisine française telle qu'elle est aujourd'hui, vivante, créative, multiple et contemporaine"". Réservations ouvertes depuis aujourd'hui...
Pour célébrer l'art de vivre de manière un peu plus large, la première édition de Paris Design Week aura lieu du 12 au 18 septembre, célébrant le bouillonnement de 100 lieux de design et d'art de vivre à Paris.
Enfin, après le Cabernet Day qui avait lieu jeudi dernier, rendez-vous le 24 septembre pour le Grenache Day. Le principe des Cépage Days est simple : où que vous soyez dans le monde, célébrez le cépage en question et partagez vos impressions sur les réseaux sociaux. Une excellente initiative venue du blogueur américain Rick Bakas, largement relayée sur Twitter et Facebook, qui permet à des amateurs du monde entier de partager un moment de dégustation en mode participatif.
Bonne rentrée à tous, en espérant que nous aurons le plaisir de vous croiser sur certains de ces événements !
Rédigé à 11:51 dans Actualités SOWINE, Art, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Design, Gourmandises, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vin 2.0, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le palmarès 'The Power 100' aka The World's Most Powerful Spirits & Wine Brands 2011 vient de paraître.
Cette année qui s’inscrit dans la fin de la crise voit les entreprises renouer avec la croissance. Toujours bien trusté par les marques de vodka et de whisky (Cf. notre note 2010), le top 10 est quasi inchangé avec :
#1 / Smirnoff : Toujours première malgré une baisse de 1% des ventes en volume et de 4 % en valeur. Smirnoff est victime de son positionnement à mi-chemin entre le haut de gamme (Absolut reprend 6 % des parts en volume) et le bas de gamme (Svedka connait une progression de presque 20 % en volume).
#2 / Bacardi : De retour à la seconde place du classement. la marque profite de sa position privilégiée d’enfant chéri du groupe Bacardi Martini et réussit aussi à s’imposer comme base de cocktails en prescription off trade.
#3 / Johnnie Walker : Après un an à la deuxième place, retour sur la troisième marche du classement malgré une progression de près de 11 % en volume.
#4 / Martini : Toujours 4ème, cette marque icône présente depuis 140 ans a encore une fois légitimé sa position avec des initiatives telles que le lancement de Gold Martini avec la marque italienne Dolce & Gabbana et leur campagne publicitaire avec l’actrice italienne Monica Belluci
#5 / Absolut : Le rachat par Pernod Ricard a, comme prévu, été bénéfique pour la marque puisqu’elle gagne 2 places en un an. Avec Smirnoff en léger déclin, Absolut reste un concurrent sérieux pour le haut du classement avec trois fois plus de volume que son suiveur Grey Goose.
#6 / Jack Daniel’s : Avec comme marché principal les USA, Jack Daniel’s a connu une croissance modeste contrairement à ses concurrents directs mieux répartis géographiquement. C’est néanmoins une bonne année pour la marque et la suivante s’annonce prometteuse.
#7 / Hennessy : Avec 10 % de croissance des ventes en volume, la marque continue de gagner du terrain auprès des nouveaux consommateurs et de construire son positionnement premium. La segmentation du portfolio permet aux consommateurs de rester fidèles en montée de gamme selon leur âge et leur moyen. Avec la reprise de l’économie, les marques de spiritueux premium vont certainement redevenir à la mode et Hennessy est bien positionné sur ce créneau.
#8 / Chivas Regal : la marque a connu une bonne année avec une augmentation de ses ventes en valeur de 5 % (vs 1% en volume). La Chine est désormais le marché principal de Chivas qui, aux côtés d’autres marchés asiatiques, a contribué à propulser la marque vers l’avant. La campagne publicitaire avec la baseline « Live with Chivalry » relayée à l’international a contribué à construire sa réputation et à l’établir en leader sur le secteur des ultra-premium Scotch whisky.
#9 / Captain Morgan : bien que deux fois plus petit que le leader de sa catégorie, Captain Morgan est toujours un acteur important du marché du Rhum. L’augmentation des dépenses marketing pour soutenir la campagne « Calling all Captains », l’initiative « Captain and Cola » et le lancement de « Captain Morgan Lime Bite » ont dopé de 4 points le score de la marque cette année.
#10 / Ballantine’s : la forte implantation de la marque dans des marchés asiatiques de plus en plus riches comme la Chine et la Corée lui permet d’augmenter de 4 % ses ventes à la fois en valeur et en volume. La croissance de Ballantine’s a également été soutenue par des initiatives de parrainage de prestigieux tournois de golfs, le lancement de bouteilles en éditions spéciales assorti d’une forte progression sur le marché Duty Free.
Les 100 premiers acteurs représentent 70 % du business des alcools, le marché reste donc ouvert aux nouveaux acteurs et notamment aux marques locales qui ont fortement bénéficié de cette crise pour se développer. Les marques en plus forte progression cette année sont : Svedka (+17 places), Disaronno (+ 14 places), Bombay Sapphire (+ 11 places), Russian Standard (+ 10 places), The Glenlivet (+ 10 places), Grant’s (+ 9 places), Paul Masson (+ 8 places), William Lawson’s (+ 7 places), Eristoff (+ 7 places) et Clan Macgregor (+ 7 places).
La première marque de champagne, Moët & Chandon, n’apparait qu’en 15ème position du classement mais gagne trois places par rapport à 2010 suivie par Veuve Clicquot 26ème (avec une progression de 2 places), Mumm (85ème avec une perte de 8 places), Laurent Perrier (86ème en gagnant une place) et Piper Heidsiek (95ème en perdant 3 places).
La première marque de vin, Gallo, arrive en 16ème position du palmares qui compte tout de même quinze marques de vin.
Le monde a changé depuis la récession avec une balance du pouvoir qui se déplace de plus en plus à l'Est (Cf. aussi VINEXPO cette année). Aucune marque chinoise ou asiatique n'a rejoint le Top 100 mais avec la présence accrue de grands groupes sur la région, ce n'est certainement plus qu'une question de temps... !
Rédigé à 14:24 dans Branding, Cognac, Marketing, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | TrackBack (0)
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La Maison du Whisky organisait il y a quelques jours au très prestigieux hôtel Royal Monceau à Paris -le même qui avait avait été l'objet de la géniale "Demolition Party" il y a presque trois ans- un événement sobrement intitulé « Tendances Spirits 2011 ». Au programme ? Dévoilement des nouvelles tendances, des modes de consommation et des nouveautés de l’univers des Fine Spirits, dégustés uniquement « à l’état pur ».
Outre mon désir de découvrir les dessous d’un édifice redécoré par Starck, c’est ma curiosité à observer le rôle de prescripteur de La Maison du Whisky, dans un univers comprenant aussi bien les alcools bruns que les blancs, qui m’a conduite jusqu’au 37 avenue Hoche.
A la manière d’un parcours initiatique, j’ai d’abord été dirigée dans la pièce principale, enchantée de la diversité des alcools qu’il m’était offert de déguster -whisky, cognac, mezcal, mais aussi rhum, tequila, vodka, sotol…-, des marques représentées, et de l'enthousiasme des ambassadeurs présents, depuis le producteur et le brand ambassador, parfois venus pour l'occasion depuis le pays producteur.
Mais le meilleur était gardé pour la fin… En effet, le prénommé ‘parcours initiatique et sensoriel’ se prolongeait jusque dans les chambres du Royal Monceau, aménagées en salons intimistes pour l’occasion. Une initiative propice aussi bien au dialogue avec les ambassadeurs qu’à la mise en valeur des bouteilles dégustées puisque certaines marques telles que Saint-Germain – lire la note à ce sujet ici- j'ai particulièrement aimé la baignoire remplie de glace comme seau géant pour rafraîchir les produits !
A noter, l'enthousiasme de l’ambassadeur de la chambre N°121, représentant la téquila, qui m'a clairement donné envie de tout quitter pour aller cultiver l’agave au Mexique ! En dehors de son discours enivrant, il a su redonner ses lettres de noblesse à cette boisson, victime de son succès, en évoquant l’histoire et les modes de consommation et de production de la téquila ainsi que ses accords gastronomiques.
Une initiative de La Maison du Whisky qui m'a plus que conquise, mettant à la disposition des amateurs un large panel des différents fine spirits, et faisant la part belle aux différentes nationalités productrices de spiritueux, du Japon au Mexique, en passant par l’Europe Centrale, le tout dans les coulisses d’un lieu unique et enchanteur…
Inès
Rédigé à 10:17 dans Cognac, Mixologie, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Si l'audace reste une valeur très en vogue, plébiscitée par de nombreux acteurs, dans l'univers du champagne et des spiritueux, la marque de bourbon Jim Beam en fait son crédo et la place comme valeur cardinale de sa nouvelle campagne : Bold Choices.
Je vous engage à visionner le superbe film ci-dessous avec l'excellent Willem Dafoe où le story-telling fonctionne à plein. J'aime beaucoup la direction artistique et cette belle promesse : "All choices lead you somewhere. Bold choices take you where you're supposed to be." Love it!
A retrouver aussi sur : www.jimbeam.com/videos/bold-choice-advertising/story-of-bold-choices-full-length
A noter également, ce qui ne manque pas de m'amuser, que la marque a commissionné une étude auprès de 100.000 hommes à l'échelle nationale US pour déterminer qui seraient the “25 Boldest Towns in America”... La palme reviendrait à la ville de Spokane, Washington pour son nombre de tatoués et une forte proportion à la romance au travail [nine percent took the term “bold” to another level in their office…by dating their boss].
Autre découverte notable qui me réjouit : Nearly 8 in 10 guys have grown a mustache – Most (50 percent) have done it just “to look good,” while decidedly less (8 percent) have grown a little fuzz on their upper lip to impress a girl (whether the girls were actually impressed warrants further research).
De la définition du mot 'bold' pour audace...
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Lors du dernier salon Whisky Live à Paris, j'ai eu la chance d'être invitée par la Maison du Whisky à déguster le plus âgé et le plus rare des whiskies de la gamme Balblair : Balblair 1965. C'est en présence du Master Distiller John MacDonald et dans le cadre privilégié du restaurant Nomiya au Palais de Tokyo que j'ai découvert ce whisky rare -350 bouteilles ont été éditées et seuls quelques flacons sont encore disponibles. Au-delà de la qualité du produit, ce moment particulier me permet de confirmer qu'une dégustation est d'autant plus réussie lorsque tous les ingrédients sont réunis pour la transformer en véritable expérience : lieu magique, accord gastronomique et présence du Master Distiller pour renforcer le discours produit participent pleinement au rêve !
Au titre des whiskies parmi les plus rares -et les plus chers- mis sur le marché, le record revient depuis quelques jours à la distillerie The Dalmore, qui vient de finaliser la vente de deux flacons de ses whiskies collectors The Dalmore Trinitas pour la modique sommes de 100 000 livres Sterling chacune. Seules trois bouteilles de cette version très rare de The Dalmore Trinitas, âgé de 64 ans, sont mises en vente : les deux premières ont été achetées aux Etats-Unis par un amateur de whisky de luxe et au Royaume-Uni par un célèbre investisseur dans le whisky. La troisième bouteille sera commercialisée à Londres à la fin du mois d'octobre lors d’une vente exclusive au Salon du Whisky. Selon les experts cités par la marque, "si la bouteille était vendue au verre dans des restaurants et des clubs exclusifs, elle pourrait rapporter jusqu’à 20 000 Livres Sterling pour un petit verre typique de 5cl !"
La distillerie Aberlour a quant à elle choisi de rendre accessible la dégustation de son millésime 1967, issu du plus ancien fût de la distillerie, mis en bouteille à la force du fût -Cask Strength- et titrant à 47,9°: Aberlour le propose à la dégustation en introduction des dîners du Aberlour Hunting Club, restaurant éphémère qui ouvrira ses portes pour 5 soirs seulement, du 3 au 7 novembre 2010, en plein coeur de Paris -lire ma note Le ABERLOUR HUNTING CLUB restaurant éphémère, l'événement gastronomie de cet automne. Un Single Malt rare qui s'apprécie selon le véritable rituel de dégustation écossais : Aberlour 1967 est également proposé à la vente, en France seulement, dans un luxueux coffret créé en association avec la cristallerie Saint-Louis et et édité à 25 exemplaires. Dans ce coffret gibecière, le flacon est accompagné de 4 verres de la collection Excellence en cristal Saint-Louis, d'un plateau de service et d'un doseur en cristal spécifiquement développé par la cristallerie pour ce millésime, permettant l'ajout d'eau du Speyside dans l'exacte proportion, pour une dégustation optimale.
Enfin, pour ceux qui voudraient sortir des sentiers battus, je recommande la collection Closed Distilleries de Part des Anges : pour cette fin d'année, le distributeur de champagnes et spiritueux d'exception spécialisé dans la recherche de produits rares, parmi lesquels des whiskies issus de distilleries fermées, propose 5 nouveaux Single Malts écossais tous issus de fûts uniques, proposés en quantité limitée à 250 bouteilles. Parmi eux, un Caledonian de 1965. La mémoire retrouvée, pour le plaisir des plus fins connaisseurs !
Coffret gibecière Aberlour 1967, 25 coffrets disponibles à la vente, chez Lavinia et à La Maison du Whisky. Prix de vente conseillé : 9 000 € ; Balblair 1965 et collection Closed Distilleries de Part des Anges disponibles à La Maison du Whisky et sur www.whisky.fr
Rédigé à 15:10 dans Gourmandises, Lancement produits, Luxe, Patrimonial, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La marque Aberlour crée l'événement cet automne, à l'occasion de la Saint Hubert, en organisant cinq dîners d’exception pour célébrer l’union de la gastronomie et de la chasse.
Du mercredi 3 au dimanche 7 novembre 2010, trente convives auront l'opportunité de vivre une soirée exceptionnelle dans le cadre du ABERLOUR HUNTING CLUB, restaurant éphémère qui ouvrira ses portes dans un cadre unique en plein cœur du Marais à Paris : la Maison de la Chasse et de la Nature, privatisée pour l'occasion.
C'est le Chef étoilé Marcello Tully, du Kinloch Lodge sur l’île de Skye en Ecosse, qui a été choisi pour concevoir un menu associant chaque met à un des Single Malts Aberlour, du saumon sauvage à la grouse.
En amont du dîner, après une visite privative du Musée, les convives auront le privilège de déguster en exclusivité le très rare Single Malt Aberlour Millésime 1967, le plus vieux fût de la distillerie, servi dans la plus pure tradition écossaise.
Les réservations ont débuté aujourd'hui 18 octobre. Donc pour les amateurs, dépêchez-vous de réserver vos places via la billetterie !
Dîner sur réservation uniquement, 120 € par personne, limité à 30 couverts par soir.
Plus d'informations : DOSSIER DE PRESSE - Aberlour.com
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Interbrand vient de publier cette semaine son classsement 2010 des marques les plus performantes. Si ce dossier couronne avant tout les valeurs technologiques qui trustent six des dix premières places : IBM (#2), Microsoft (#3), Google (#4), Intel (#7), Nokia (#8) et HP (#10), c'est Coca-Cola qui prend la première place.
S'agissant des marques d'alcool, voici les sept qui figurent dans ce Top 100 (mais plutôt en fin de tableau) avec une synthèse proposée pour expliquer cette place au classement et cette valorisation fondée sur 10 critères :
#30 / Budweiser : la bière américaine emblématique est demeurée relativement stable au fil des ans. Budweiser excelle à valoriser les éléments tirés de son passé comme The Budweiser Clydesdales, et à les rendre plus actuels et pertinents. Même si elle est plus dans un rôle de suiveur que d'innovateur, la marque a également bien réagi aux tendances avec la création de sa best-seller Bud Light, ainsi que les BL Golden Wheat, Select 55 et Budweiser 66 au Royaume-Uni. Malgré une tentative de mondialisation lors de la Coupe du Monde de la FIFA et des efforts de pénétration en Asie, elle continue d'être très américano-centrée sachant que son positionnement comme produit « américain » n'a pas la même pertinence dans toutes les zones géographiques.
#78 / Jack Daniel’s : fondée en 1866, la plus ancienne distillerie d'Amérique apparaît pour la première fois sur ce classement en raison d'une plus grande transparence sur ses performances. Jack Daniel’s a mis l'accent sur des marchés en développement comme l'Inde et la Russie, où elle prévoit une forte croissance. La marque a également connu un gros buzz et atteint une nouvelle cible de consommateur grâce à KE$HA, révélation pop-trash 2010. Par ailleurs, Jack Daniel's poursuit son brand stretching via les sauces TGI Friday, une ligne de vêtements et l'octroi de licences - un effort qui reste cohérent en matière d'identité visuelle, mais qui érode légèrement la valeur de la marque par ce positionnement produits moins haut de gamme.
#79 / Möet & Chandon : la maison de champagne continue d'être associée au glamour, à la célébrité et au prestige. Et cela s'exprime dans tous les points de contacts, y compris dans sa citoyenneté d'entreprise, ses actions de mécénats artistiques ou de collectes de fonds pour des organismes de bienfaisance. La marque a gardé toute sa pertinence, avec le succès d'une campagne mettant en scène Scarlett Johansson et une présence remarquée aux Oscars - ainsi que l'ouverture à de nouveaux marchés.
#85 / Corona : grâce à une plus grande transparence quant à sa performance cette année, Corona, bière numéro #1 au Mexique et quatrième bière la plus vendue dans le monde, fait ses débuts dans ce classement. La marque est récompensée pour sa plateforme de communication "Experience The Extraordinary", sa proactivité sur les réseaux sociaux, ses sites web très interactifs -avec notamment l'application "photoslices". En revanche, son positionnement pose un problème de saisonnalité (consommation réservée aux mois chauds). A noter la nouvelle concurrence de Bud Light Lime, en particulier aux Etats-Unis avec un pricing plus attractif.
#89 / Smirnoff : malgré un packaging en légère contradiction avec son positionnement de marque « Be There » [Smirnoff, the world's #1 vodka invites you to be restless, to be inventive, to be extraordinary, to be able to say 'I was There'.], la marque disponible dans 130 pays maintient son leadership mondial. Smirnoff reste tourtefois en position de suiveur plus que de chef de file : plutôt que d'innover sur de nouveaux produits originaux, Smirnoff suit l'exemple d'Absolut en introduisant trois nouvelles saveurs : Smirnoff Black, Smirnoff Lime et Smirnoff Green Apple qui ont d'ailleurs obtenu de bons résultats sur tous les marchés. La marque communique en sponsoring d'événements divers comme les "pool parties" et autres concerts live, et est très active sur Facebook via des pages locales et spécifiques à chaque produit.
#92 / Johnnie Walker : année après année, la silhouette iconique continue de renforcer le positionnement de la marque sur le thème du voyage et renforçe une perception d'authenticité. Nouvel entrant dans ce classement, Johnnie Walker a réellement embrassé les réseaux sociaux, intégrés au coeur de sa plateforme de communication, à l'aide d'un film avec Robert Carlyle, qui retrace l'histoire de la marque, et une sensibilisation continue sur Facebook par le biais de sa Striding Man Society. Reste à voir ce que seront les conséquences et l'impact en communication de l'arrêt de son usine historique de production à Kilmarnock...
#93 / Heineken : la marque a entrepris une démarche de repositionnement, d'une image de bière de qualité au riche patrimoine de marque vers une posture plus sportive, ludique et innovante - un effort qui lui permet d'accéder à ce classement cette année. Le mini fût portable et la tireuse à domicile sont deux exemples illustrant cette tendance. La marque a également investi avec un franc succès dans l'accueil des visiteurs à travers son site historique d'Amsterdam et l'expérience Heineken. Par ailleurs, la bière a mis l'accent sur des développements en Amérique latine ainsi que des campagnes de guérilla marketing mettant en vedette les réseaux sociaux.
A titre de comparaison, et sur des critères de valorisation différents, le palmarès 'The Power 100' aka The World's Most Powerful Spirits & Wine Brands, a placé cette année Smirnoff en tête de son classement, suivie de #2 Johnnie Walker, #3 Bacardi, #4 Martini, #5 Hennessy, #6 Jack Daniel's, #7 Absolut, #8 Chivas, #9 Captain Morgan et #10 Ballantine's.
Dans cette étude qui s'appuie sur un panel d'experts, toutes les marques du Top 10 ont perdu en valorisation et autant de valeur que toutes les autres marques réunies. Ce symptôme de récession prouve l'adage "plus vous êtes grand, plus vous tombez de haut", avec des consommateurs ayant réagi contre les grandes marques pour migrer vers de nouvelles alternatives moins chères.
Trusté par les marques de whisky et de vodka, le classement témoigne aussi de dynamiques de hausses et de baisses sensibles :
A noter enfin, et pour cause, la sortie du palmarès de plusieurs marques de champagne : Dom Pérignon, Lanson, Nicolas Feuillatte et Taittinger.
Rédigé à 13:15 dans Bière, Branding, Champagne, Lancement produits, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (1)
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J'étais conviée cette semaine à la première édition de la Women's Spirits Society : le premier club de dégustation de spiritueux fins exclusivement réservé aux femmes. L'aspect "exclusivement réservé aux femmes" fait rarement partie de mes critères pour participer à un événement ou choisir un produit mais dans ce cas, j'ai été séduite par l'enthousiasme et l'energie émanant de l'invitation.
Un club réservé aux femmes, sur un sujet -les spiritueux- sans aucun doute plus masculin que celui des vins ou des champagnes : l'idée est intéressante... et suit clairement une tendance de fond, celle des clubs, tribus et autres communautés d'amateurs réunis autour d'un sujet commun.
Pour la première expérience, il s'agissait de (re)découvrir deux single malt écossais au goût quasi antinomique : Glenmorangie, "la Belle" aux arômes délicats et à la texture soyeuse, face à la puissance tourbée de "la Bête" Ardbeg. Incontestablement, l'expérience fût réussie, et la présence de l'excellente Rachel Barrie, Maître Assembleur et créatrice des deux Single Malts, y fût pour beaucoup.
En lançant la Women's Spirits Society, la Maison du Whisky -puisque l'initiative vient de là- ouvre les portes de tout l'univers des spiritueux -les prochaines éditions mettront en avant aussi bien le rhum que le cognac ou la tequila- à un public effectivement moins sollicité jusque là dans ce domaine. Je vous invite d'ailleurs à (re)lire mes notes au sujet des initiatives prises vis-à-vis des femmes dans les univers du vin et autres alcools ici - Des alcools pour les femmes : autour du vin et ici - Bières et spiritueux pour les femmes.
Rédigé à 11:58 dans Ah les Femmes !, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin, Whisky | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Les marques de whisky sont particulièrement actives en matière de jeu concours ces temps-ci : après Bushmills qui propose aux internautes de venir assister pendant 1 mois leur maitre distillateur Colum Egan et Terre de Whisky qui propose de gagner un voyage en Écosse pour l’inauguration de la distillerie The Glenlivet, la dernière initiative remarquable en date nous vient de Canadian Club.
Avec « Hide a Case », la marque a choisi de ressortir de ses archives la plus célèbre de ses campagnes de pub, datant des années 1970. À l’époque, la marque avait fait sensation en publiant des publicités qui invitaient les consommateurs à partir à la recherche de caisses de whisky cachées dans des endroits aussi variés que le Pôle Nord, le Kilimandjaro ou encore en plein cœur de Manhattan.
Devant le succès de sa campagne - plusieurs consommateurs sont effectivement partis à la recherche des caisses (et les ont trouvées !) -, la marque a caché 3 caisses supplémentaires -sans aucune indication de lieu ni pays- pour lesquelles les publicités ne furent jamais publiées. Près de 20 ans plus tard, elle propose aujourd’hui aux internautes de partir à la recherche de ces caisses perdues grâce à un jeu concours de grande envergure qui proposera à 8 gagnants (4 Canadiens et 4 Américains) de participer à une chasse au trésor grandeur nature.
Je trouve l'initiative particulièrement pertinente : Canadian Club crée l'événement en s'appuyant sur son patrimoine de marque, renouant ainsi avec les valeurs des aventuriers et autres explorateurs. En proposant aux consommateurs de vivre l'aventure à leur tour, elle les implique et les fait rêver sur un produit fortement lié à son origine, le Canada, destination d'aventuriers s'il en est, pays à la nature grandiose, rempli d’explorateurs prêts à tout pour arriver à leur but, surtout lorsqu’il s’agit d’une caisse de whisky !
A l’instar de l’état de Queensland en Australie qui proposait récemment un concours pour gagner le « meilleur job du monde » puis de la déclinaison du concept version "vignoble" par la winery Murphy-Goode de Sonoma -lire la note à ce sujet ici-, il semblerait que les dotations originales qui font la belle part aux expériences extraordinaires aient la cote -voir aussi l'expérience du Voyage d'Hermès à ce sujet, ici. Ou comment développer sa notoriété et renforcer son image tout en impliquant le consommateur par l'originalité, le rêve et l'émotion.
Pour ma part, j’enfile ma chemise à carreaux, je m’inscris et je vous tiens au courant !
Philippe-Alexandre (Québécois d'origine)
Rédigé à 17:51 dans Cible "jeunes", Oenotourisme, Patrimonial, Spiritueux, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Avis aux pros comme aux amateurs : je viens de découvrir Esprit Dégustation, le site parfait pour comprendre en quoi consiste la dégustation de champagne et de spiritueux !
Voilà un site intelligent, bien pensé et bien conçu, à la navigation claire et simple, avec un contenu sérieux et complet, une esthétique agréable et des visuels très bien choisis.
Les outils proposés sont vraiment pertinents, avec deux possibilités : se laisser guider à la découverte des arômes et saveurs avec des conseils personnalisés, fonction des goûts de chacun, ou découvrir directement les produits -du whisky à la tequila en passant par le champagne et la vodka- en fonction de ses préférences et envies.
Pour ne rien gâcher, Fabrice Jarlaud, l'expert en spiritueux qui intervient pour accompagner la navigation, est tout à fait charmant et excellent dans l’exercice.
Le site me paraît remplir parfaitement sa mission : accompagner la découverte des produits et leur dégustation. Ne manque plus que de voir comment vivra la section club, qui de prime abord a l'air plutôt bien construite.
Pour ceux qui auraient envie d'aller plus loin et regretteraient que Esprit Dégustation ne propose pas de recette de cocktail, je recommande, dans la même veine -et aussi par Lixir- le site Atelier Cocktail, pour tout ce qui touche à la mixologie.
Rédigé à 11:28 dans Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Cognac, Mixologie, Rhum, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Si l’utilisation de symboles patrimoniaux ou historiques est ancrée depuis longtemps dans les stratégies de communication des marques, plus rares sont celles qui font de leur blason ou autre symbole l'objet central de leurs campagnes publicitaires. Le plus souvent, ce symbole pourtant fort et porteur de sens est intégré sur les visuels pub de manière très discrète et sans recherche graphique.
Les exceptions en sont d'autant plus notables. Dernière en date, la marque de whisky Chivas qui affiche son héritage à travers trois visuels exploitant l'imagerie liée aux blasons, en écho à ses origines écossaises.
Au printemps dernier, c'était Ricard qui lançait sa nouvelle campagne presse, marquant le début d'une nouvelle saga publicitaire, avec une création reposant également sur l’imagerie du blason : transformant ses codes graphiques, elle insère dans une fraise -forme et image du blason- la bouteille traditionnelle de Ricard, communiquant sur l'instant de consommation tout en valorisant le patrimoine de la marque et son authenticité.
Dans les deux cas, il s'agit de revaloriser ou de revisiter ses codes historiques pour mettre en valeur la dimension patrimoniale de la marque. Les symboles patrimoniaux, relatifs à l’histoire, révélateurs d’identité et porteurs de valeurs, ne sont-ils pas essentiels pour une marque ?
On peut voir dans les exemples de Chivas et de Ricard une volonté de réassurance du consommateur en quête de produits à valeur historique et émotionnelle forte, dans un contexte où la tendance est à la recherche de sens via un retour aux sources, aux racines, aux origines. J'y vois aussi une capacité de ces marques à concilier symbolique patrimoniale et héritage culturel d'un côté, modernité et créativité de l'autre.
Dans le cas de Ricard en particulier, le consommateur est face à une marque créatrice de nombreuses sagas publicitaires, qui s'est intégrée dans le paysage économique et culturel français jusqu’à faire partie du patrimoine national. Grâce à des campagnes publicitaires toujours innovantes et une puissante stratégie marketing, elle est devenue la boisson anisée la plus vendue au monde.
La transformation d’un symbole patrimonial dans une production graphique est rare, voire inexistante : le symbole est généralement inséré au sein même d’une charte graphique mais n’est pas modifié pour en devenir l’élément principal. Le plus souvent, les symboles patrimoniaux sont bien présents dans les codes graphiques mais leur insertion reste très traditionnelle, via :
Rédigé à 11:12 dans Advertising, Branding, Champagne, Luxe, Patrimonial, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Sixième édition parisienne du Whisky Live jusqu'à hier, la grand messe des scotches, bourbons et autres whiskies, avec pour thème cette année le multimédia -les organisateurs souhaitant "explorer les différentes possibilités offertes par le numérique, par les applications interactives et par d'autres supports innovants afin que l'expérience sensorielle autour de la dégustation s'en trouve décuplée". Belles découvertes côté whiskies, déception côté promesse multimédia.
Parmi les concepts intéressants : celui de la dégustation «audio», l'occasion pour les amateurs de goûter un verre de Glenmorangie Signet tout en étant plongés dans un univers sonore unique, mettant en valeur les méthodes d’élaboration et les techniques de dégustation propres au whisky. Une bande son d'une dizaine de minutes offrant une bonne formation à la dégustation du whisky : une approche certes très conceptuelle, mais qui a le mérite d’utiliser la technologie au profit de l’optimisation de l’expérience de dégustation.
A part ça, dommage que l'offre multimédia se soit pour l'essentiel résumée aux écrans plats disposés un peu partout, tactiles pour certains d’entre eux, présentant des vidéos ou des images sur l’histoire d’une marque ou sur les différentes étapes de l’élaboration du whisky. Rien de révolutionnaire. Et un profil Twitter qui n’a pas tweeté une seule fois du weekend…
Côté approche produit pure, j'ai particulièrement apprécié l’atelier sur les accords mets-whisky, proposé par les Classic Malts. Une approche dynamique et fraîche sur un sujet classique peut se montrer parfaitement efficace. Je recommande un Glenkinchie 12 ans avec une madeleine à la gelée d’oranges pour savoir de quoi il en retourne !
Finalement, le Whisky Live est un salon avant tout plaisant et efficace pour la pléthore de produits en dégustation, venus des quatre coins du monde, pour l’ambiance qui en émane et pour son organisation très professionnelle. La promesse événementielle quant à elle ne répond pas aux attentes immédiates du visiteur, surtout s'il est un tant soit peu amateur de nouveautés technologiques et autres applications web 2.0 sur le sujet spiritueux. Elle a cependant le mérite d'inscrire le salon dans une dynamique de modernisation de l'image du produit et de rajeunissement de la cible. A suivre...
Philippe-Alexandre
Rédigé à 14:26 dans Cible "jeunes", Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Ça y est, les vacances arrivent ce soir. Break pour toute l'équipe, après ces derniers mois riches en activité, en nouvelles idées, en créations, en inspirations, en rencontres dans les vignobles, en développements produits et outils de communication et en analyses marketing sur le blog...
Pas de visite de vignobles hors Europe cette année, mais la Toscane pour les uns, le Piémont pour d'autres, sans oublier la Provence pour ce qui me concerne. Rendez-vous en septembre donc pour de nouvelles notes SOWINE sur les stratégies marketing et communication dans l'univers du vin, du champagne et des spiritueux en France et dans le monde. Bonnes vacances !
Rédigé à 11:33 dans Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 07:30 dans Advertising, Branding, Champagne, Design, Inspirations, Marketing, Recrutement, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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En examinant le palmarès du prestigieux Festival International de la Publicité qui se tenait à Cannes fin juin, et dont le Grand Prix (Film) récompense le Gorille Cadbury, je fais le même constat que l'année dernière : la créativité publicitaire de la catégorie Alcoholic Drinks reste très pauvre.
Outre les deux publicités dont nous avons déjà parlé : la fameuse partie de dominos Tipping Point de Guinness et le film Sea de Smirnoff au goût de déjà-vu, tout deux Lions de Bronze, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent... sinon les films Carling Out et Space célébrant l'amitié masculine tout deux Lions d'Argent.
Je suis même plutôt circonspecte du Lion de Bronze du film australien Skytroop pour la marque de bière Carlton (Foster), surtout spectaculaire, mais dont la chute et la signature 'Made from beer' me laissent assez perplexe...
Le site web de Stella est bien sûr au palmarès (lire mon billet ici) et une seule campagne retient mon attention : il s'agit de la série pour le whisky Jim Beam :
Damn Right Your Dad Drank It.
Une vraie réflexion. Un axe déclinable. Un univers de communication. Une bonne DA. J'adore.
Your Mom Wasn’t
Your Dad’s First
He went out. He got two
numbers in the same night. He drank cocktails. But they were whisky cocktails. Made
with Canadian Club. Served in a rocks glass. They tasted good. They were
effortless. Damn Right Your Dad Drank It.
Your Dad
Never Tweezed Anything
He didn’t
do pilates. Moisturize. Or drink pink cocktails. Your Dad drank whisky
cocktails. Made with Canadian Club. Served in a rocks glass. They tasted good.
They were effortless. Damn Right Your Dad Drank It.
Your Dad
Had Groupies
He soled. People paid to see
him. He drank cocktails. But not in martini glasses. They were whisky
cocktails. Made with Canadian Club. Served in a rocks glass. They tasted good. Damn
Right Your Dad Drank It.
Rédigé à 17:56 dans Advertising, Branding, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'étais interviewée hier sur les problématiques de créativité publicitaire et de loi Evin, dont j'ai déjà parlé ici et ici. A titre d'exemple je publie ces visuels publicitaires pour Ballantine's, visibles depuis quelques temps en presse et affichage et créés par l'agence Marcel Paris -auteur par ailleurs de la sublime campagne "Choose Authenticity" pour la vodka Stolichnaya, dont j'avais parlé ici. Ou comment communiquer sur une marque d'alcool en utilisant un territoire de communication spécifique -ici, la création artistique- et en répondant à la problématique Loi Evin : rester dans la limite des éléments "objectifs" liés à la marque -des œuvres représentatives du produit, exposées dans un de ses lieux de consommation, en témoigne la mention "retrouvez cette oeuvre au restaurant La Blanchisserie à Boulogne-Billancourt".
Ce choix de communication publicitaire apporte une dimension créative au produit, affirme son identité tout en créant la différenciation puisque la communication se fait sur le territoire de marque spécifique à Ballantine's. Sans parler de la dimension internationale des artistes choisis et d'un choix de disciplines artistiques variées, avec un peintre, un sculpteur, un photographe et un artiste plasticien dont seul le prénom est cité pour faciliter l'identification.
Un petit air de "déjà vu" malgré tout, partiellement compensé par l'accroche, "Laissez votre Empreinte", qui invite le consommateur à s'affirmer et à reprendre à son compte l'expérience artistique selon Ballantine's pour mettre en oeuvre sa propre expérience de création... et de dégustation. Une question enfin : si ces visuels peuvent interpeler accrocher le lecteur / consommateur par leur dimension esthétique et l'émotion qu'ils sucitent, permettent-ils de mémoriser la marque pour laquelle ces œuvres ont été créées ? A voir.
Rédigé à 15:17 dans Advertising, Art, Loi Evin, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'avais abordé dans une note précédente -lire ici- la question du lien entre rappeurs et marques de boissons alcoolisées : des rapports largement assumés par les marques qui n'hésitent plus à faire appel à certains de leurs représentants les plus médiatiques -de Jay-Z à Sean "Diddy" Combs (Cîroc Vodka) en passant par Usher et Dr. Dre (Drinks Americas)- pour en devenir des ambassadeurs privilégiés.
C'est au tour des maisons de luxe de s'intéresser à l'univers du rap, comme en témoigne la récente collaboration entre Louis Vuitton et le rappeur Pharell -une association plutôt inattendue mais qui en inspirera certainement plus d'un- pour la création de la ligne de bijoux Blason. Un choix audacieux mais efficace et maîtrisé : on ne peut qu'admirer la capacité du malletier à choisir des terrains de communication produit hors des sentiers battus tout en soutenant son image corporate par une campagne institutionnelle forte -je vous invite à (re)voir la vidéo Louis Vuitton journeys ici.
Rédigé à 15:09 dans Champagne, Cognac, Luxe, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors que les maisons Veuve Clicquot et Moët & Chandon (LVMH) ont initié la personnalisation du produit dans le domaine du champagne -tendance inspirée des marques de luxe, lire ma note à ce sujet ici-, et après la proposition de Johnnie Walker (Diageo) en la matière (lire ici), c'est au tour du groupe Pernod Ricard de mettre à nouveau l'accent sur son programme de personnalisation des flacons.
Pernod Ricard va plus loin dans la proposition et n'hésite pas à toucher au packaging de ses produits en proposant aux consommateurs (résidents US majeurs seulement) d'inscrire le message de leur choix sur l'étiquette d'une des marques du groupe : Chivas Regal®, The Glenlivet®, Jacob's Creek®, Kahlua®, Mumm Napa® et Wild Turkey® Russell’s Reserve.
La commande se fait par internet sur le site dédié yourgiftlabel.com, 5 étiquettes maximum sont délivrées par adresse e-mail -un moyen de "maîtriser" la personnalisation ? L'initiative peut paraître surprenante parce qu'iconoclaste, même si le marché US se prête certainement mieux que d'autres à ce type d'initiative. Cela soulève quand même un certain nombre de questions : jusqu'où aller dans la personnalisation ? Jusqu'où démocratiser le sur mesure ? Doit-on considérer certains éléments du produit comme "intouchables", ou au contraire ne pas hésiter à toucher à l'identité d'une marque pour créer un lien toujours plus fort avec le consommateur ? A suivre...
Rédigé à 12:00 dans Branding, Champagne, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je vous présentais il y a quelques mois (ici) Wine In Tube -WIT-, système innovant de présentation du vin en tubes de petite contenance, idéal pour la dégustation sous forme d'échantillons -un concept qui, bien marketé, peut sans aucun doute engendrer de nouveaux modes de consommation et amener au vin des consommateurs néophytes.
Un an après le lancement de Wine In Tube, le concept est proposé ce mois-ci chez Colette, via la marque Wineside qui y propose un extrait de ses vins "issus des plus grandes AOC".
Même si la majorité des clients de WIT sont des producteurs de vin qui utilisent les tubes comme échantillons de dégustation, le concept sert également les spiritueux -cognac, armagnac et whisky- et a été repris par certains producteurs d'huile d'olive. Autre nouveauté et adaptation à la demande : des tubes de contenances variables, de 4 à 10 cl.
Une réussite donc pour ce concept innovant. A quand une mise à la disposition des amateurs pour une consommation off premise ?
Rédigé à 20:37 dans Cognac, Design, Innovation, Spiritueux, Vin, Whisky | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
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Loi Evin et création publicitaire, ou comment être créatif sous contrainte, voilà un sujet passionnant pour tous ceux qui sont amenés à communiquer sur un sujet encadré par une loi comme l'est, en France, le secteur des alcools avec la loi Evin.
Comme le démontre l'étude de l'agence Carré noir citée dans l'article de Stratégies ici (article de 2002 mais toujours d'actualité) et le travail mené par Pascal Beucler dans "le paradoxe de la contrainte féconde", certains annonceurs/agences ont développé, au fil des années, des campagnes de communication plus recherchées que lorsque aucune limite ne leur était imposée -tout en respectant les contraintes de la loi. Toute la difficulté résidant dans la capacité à être créatif sans franchir les limites d'une loi par définition sujette à interprétations.
Les meilleurs exemples de créativité publicitaire sous contrainte dans le domaine des alcools viennent sans conteste des brasseurs : d'une communication finalement assez basique et surtout très "cliché" autour du partage d'une bière au troquet du coin ou sur la plage, entre copains, telle qu'elle était dispensée jusqu'au début des années 1990, on est passé à une communication beaucoup plus subtile et efficace. Un exemple ci-dessous avec la marque Kronenbourg : quelques visuels montrant l'évolution des campagnes depuis les années 1980.
Un travail sous contrainte largement éprouvé dans d'autres domaines créatifs que celui de la publicité, en littérature en particulier -l'exemple le plus connu étant celui du roman La Disparition de Georges Pérec.
Concernant les alcools, la question que je me pose tient à la capacité qu'ont certains acteurs de la catégorie, comme les bières ou certains alcools forts, à proposer des campagnes de communication beaucoup plus créatives que celles des vins ou même des champagnes, comme je l'ai déjà évoqué ici -tous ces alcools étant pourtant soumis aux mêmes contraintes législatives. Ce phénomène est-il lié à une meilleure occupation du territoire de marque par les premiers ? A l'existence de marques fortes et clairement identifiées ? A la cible, plus jeune, avec une approche moins traditionnelle / traditionaliste de sa consommation d 'alcool ? Au mode de consommation ? Aux budgets publicitaires alloués ?
Une créativité qui n'est pas sans risque, comme le prouve l'actualité récente -lire ici et ici-, mais qui, lorsqu'elle respecte les exigences de la loi et qu'elle est bien pensée, prouve qu'en matière de communication et de publicité, le travail sous contrainte peut avoir des effets bénéfiques. J'ajouterais également que, contrairement à ce qui se passe dans d'autres pays beaucoup plus libéraux vis-à-vis de la promotion de produits alcooliques, cette créativité n'empêche pas une forme d'autocensure qui, de fait, engendre une réelle qualité de communication, s'appuyant sur des codes qui respectent le consommateur.
Cependant, la loi ne doit pas devenir censure, au risque de s'éloigner de l'objectif initial du législateur : protéger le consommateur. A ce titre, je suis d'accord pour (re)dire : vive la prohibition... mais avec modération !
Rédigé à 11:03 dans Advertising, Bière, Champagne, Cognac, Loi Evin, Rhum, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En cette période agitée pour tous ceux qui communiquent sur le thème de l'alcool en France, loi Evin oblige, je me décide à rédiger une note sur le sujet. Mon propos n'est pas tant de renchérir sur les dernières condamnations liées à la non application stricte de la loi, que de rebondir sur cette actualité pour mettre en perspective les effets constatés de la loi sur la créativité publicitaire -en deux épisodes.
Premier épisode : avant tout et pour remettre le débat dans son contexte actuel, petit rappel des derniers faits en date.
Après le brasseur Heineken, condamné à l'automne dernier pour la publication de visuels publicitaires jugés non conformes à la loi Evin (lire ici) -ce qui a entrainé, depuis, la suspension pure et simple du site internet heineken.fr-, c'est la condamnation en janvier dernier du journal Le Parisien, pour une série d'articles parus sur le champagne -lire ici- qui a apporté la preuve, s'il en fallait une, d'un durcissement dans l'interprétation de la loi.
Cette évolution signifie-t-elle que la loi Evin, qui réglemente la publicité sur l'alcool, doive dorénavant s'appliquer à toute forme de communication sur le sujet, y compris l'information dispensée par des journalistes dans les articles de presse ? Le but du travail journalistique étant d'informer et non de promouvoir, on touche ici au délicat sujet de la liberté d'informer. A ce propos, je vous invite à (re)lire l'excellent éditorial de Thibault Leclerc ici.
Parallèlement, comment appliquer strictement la loi au média Internet, non prévu dans la loi (qui date de 1991), un média international dont l'essence même est d'être sans frontière ? N'y a-t-il pas une forme d'absurdité dans l'idée que les sites internet soient contraints de communiquer différemment selon qu'ils s'adressent à un public français ou international ?
Pour l'ensemble des acteurs de la filière vins, spiritueux et champagnes en France, la Loi Evin complique les choses, c'est une certitude. Son application dans le domaine de la promotion du produit est inévitable, mais dans le domaine de l'information -si cette information est dispensée avec responsabilité et objectivité- c'est en revanche plus que discutable. Cependant,tout en étant partisane d'une responsabilisation plutôt que d'une interdiction, je constate que la loi Evin a aussi ses effets bénéfiques... du point de vue de la lutte contre l'alcoolisme, sans doute, mais surtout et avant tout du point de vue de la création publicitaire.
J'ai éveillé votre curiosité ? En attendant que j'explicite et que j'illustre mon point de vue en [2/2], je vous invite à lire l'excellent article paru à ce sujet dans la magazine Stratégies en 2002 -et toujours d'actualité. "Vive la prohibition" !
Rédigé à 18:26 dans Advertising, Bière, Champagne, Cognac, Loi Evin, Rhum, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Les marques de champagne ne sont pas les seules à mettre en place des opérations marketing destinées à fidéliser le consommateur, s'inspirant en celà de best-practices dans l'univers du luxe -lire ma note à ce sujet ici : après Veuve Clicquot et Moët & Chandon, c'est au tour du whisky Johnnie Walker de proposer la personnalisation de ses flacons.
L''offre est réservée au marché américain, pour une durée limitée, avec le même objectif que celui des marques de champagne : individualiser la relation avec les consommateurs. Johnnie Walker vise cependant une cible premium, amateur de cuvées rares, puisque l'offre s'applique uniquement 'aux flacons de Blue Label -série numérotée à plus de 150 euros la bouteille.
Rédigé à 08:43 dans Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Choix stratégiques pour cibles Über Premium ou marketing du manque et produits destinés uniquement à développer l'image d'une marque ? Qu'il s'agisse de whisky, de cognac, de rhum ou de champagne, le nombre de cuvées se positionnant comme les plus chères ou les plus exclusives se multiplie.
Pour assumer leur positionnement prix, certaines cuvées revendiquent leur ancienneté, à l'image de ce rhum mis en bouteille dans les années 1940 et proposé à Londres à £26,000 (lire l'article ici) ou de ce whisky "historique" de la George Washington’s Distillery, autographé de la main du président George H.W. Bush (père), vendu dans le cadre d'une oeuvre caritative aux États-Unis pour $35,000 (le communiqué complet ici).
La maison de cognac Hennessy propose quant à elle une série limitée -300 exemplaires- de son XO, exceptionnellement mis en bouteille au format mathusalem (6 litres), des flacons qui seront vendus aux enchères -approche caritative, là aussi- avec un prix de réserve de 15 000 € l'unité (plus d'infos ici).
Enfin, jouant sur la rareté du produit -une problématique d'actualité en Champagne-, la maison Boizel n'hésite pas à utiliser la carte "marketing du manque" et annonce clairement la couleur dans sa dernière campagne presse "Introuvable, ou presque" : "Joyau de France de Boizel n'est en vente nulle part car sa rareté nous oblige à en limiter la diffusion. C'est pourquoi vous ne pourrez vous le procurer qu'à la propriété ou sur le site Boizel.fr". C'est la première fois que je vois une maison de Champagne aborder aussi ostensiblement la question de la rareté du produit -et je trouve, ici, que c'est plutôt réussi -même si le traité est très classique. Dommage que l'offre spéciale "découverte" proposée sur la même annonce presse (invitation à aller sur un site internet spécifique pour acheter 6 bouteilles au prix de 5 et possibilité de renvoyer le champagne s'il ne convient pas) tue un peu le rêve et en tous cas, va à l'encontre du discours initial.
Rédigé à 22:57 dans Advertising, Champagne, Cognac, Luxe, Rhum, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Vous connaissez forcément le whisky Clan Campbell, le leader de sa catégorie en France, avec 11% de parts de marché et des scores d'attribution particulièrement flatteurs depuis plusieurs années, liés en particulier à la campagne publicitaire orchestrée par BDDP&Fils depuis 1999 : "Vous entrez sur les terres du Clan Campbell" et déclinée pour 2007 "Au coeur des terres du Clan Campbell".
La saga est un bel exemple de création publicitaire efficace -et en adéquation avec la loi Evin- et démontre l'enjeu de la création d'un univers et d'un imaginaire propres à une marque pour renforcer sa notoriété. Ici, la marque joue sur l'émotionnel du Clan Campbell, utilisant des visuels esthétiques et impactants autour des notions d'origine -l'Ecosse-, de territoire -les Terres du Clan- et surtout de mystère -les légendes écossaises. Voir tous les visuels ici.
En lisant l'histoire du Clan Campbell (le clan, pas le whisky), on a tous les éléments pour créer la légende autour du produit qui porte son nom -pour la petite histoire, c'est en 1984 que le descendant du Clan occupant encore le fameux Château a autorisé Pernod-Ricard à utliser le nom et l'image de sa famille pour ce produit, un échange de bons procédés puisqu'il permet aujourd'hui aux descendants d'assurer la survie financière du château.
En termes de création publicitaire, Clan Campbell a fait la preuve de son efficacité, et la saga ne se contente pas des campagnes print. En invitant les internautes à participer aux Nuits des Clans, la marque (qui ne cite pas son nom sur le site, loi Evin oblige) renforce encore l'imaginaire créé par la pub, invitant les participants à pénétrer un monde parallèle via le jeu qui respecte parfaitement ses valeurs intrinsèques -un monde presqu'effrayant enveloppé de mystère, de légendes, de brouillard, le tout dans une mise en page très cinématographique. Les principes du jeu sont simples, le site très bien conçu et son contenu bien pensé pour plonger l'internaute amateur de ce type de jeux de manière détournée dans l'univers de la marque, l'invitant à faire partie du Clan et à entrer dans la Légende.
Enfin, au-delà de la campagne print et outdoor et de la stratégie web utilisée par la marque, très réussies, voici le visuel développé pour promouvoir la nouvelle bouteille spéciale nuit lancée ce mois-ci -un design étudié pour séduire les clubbeurs, la bouteille se révélant à la lumière noire des discothèques. L'esthétique du visuel n'a rien à envier à ceux déclinés autour des Terres du Clan et véhicule lui aussi parfaitement les codes et valeurs de la marque, tout en communiquant clairement sur la spécificité de ce flacon particulier.
Rédigé à 07:50 dans Advertising, Marketing, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Parmi les flacons qui ont attiré mon attention dans les linéaires de spiritueux ces derniers mois, les bouteilles de whisky japonais Nikka : design simple et épuré, identification et reconnaissance faciles, et curiosité de goûter un whisky japonais moins connu que le Suntory immortalisé au Japon par le sumotori Konishiki il y a une dizaine d'année, et plus récemment en Occident par Bob -Bill Murray- dans le film Lost in Translation - "more intensity".
Curiosité renforcée et intérêt confirmé lorsque je lis que la distillerie Yoichi, sur l'île d'Hokkaido, à l'origine du whisky Nikka, est pionnière en matière de production de whisky au Japon - aujourd'hui le quatrième pays producteur au monde. Une approche disruptive qui s'inspire du meilleur des techniques écossaises en matière d'élaboration tout en introduisant certaines innovations -j'aime l'analyse de la Maison du Whisky lorsqu'elle écrit : "oscillant entre tradition et modernité, l’industrie [nippone] du whisky est le reflet de la société japonaise" - lire l'article ici.
De manière générale et dans l'univers des spiritueux en particulier, je suis toujours curieuse de découvrir ces produits allogènes voire "oxymores", élaborés là où on ne les attend pas forcément : whisky japonais, vodka californienne ou encore whisky champenois. Certes, il ne suffit pas d'élaborer un produit dans une région du monde où, a priori, on en attendrait un autre pour que ce produit soit de qualité et remporte un franc succès, mais l'idée créative associée à un produit réussi et à un marketing bien construit peuvent générer une différenciation impactante. Parmi les best practices en la matière, on peut citer le succès de la vodka Grey Goose, élaborée au pays du cognac...
Rédigé à 20:12 dans Insolites, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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