Rédigé à 10:43 dans Actualités SOWINE, Advertising, Architecture, Art, Bière, Branding, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Moustache, Oenotourisme, Packaging, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Plus que quelques jours avant d’entrer au cœur du bois au sein du Aberlour Hunting Club restaurant éphémère.
Les amoureux des bonnes et belles choses ne seront pas déçus : pour la 5ème année consécutive, ABERLOUR donne le ton de l’automne en proposant un dîner exceptionnel, dans un cadre unique, sous le signe de l’impérissable lien qui unit la gastronomie et la chasse.
Du 3 au 5 novembre, le ABERLOUR HUNTING CLUB et son restaurant éphémère investissent le Polo de Paris, à l’orée du Bois de Boulogne, et proposent chaque soir à quelque 40 convives l’opportunité de vivre une expérience inoubliable, le temps d’une immersion dans l’univers onirique du bois.
Vous l’aurez compris, c’est le bois qui est à l’honneur pour cette 5ème édition. Lui qui confère aux Singles Malts ABERLOUR cette complexité et cette profondeur si caractéristiques.
Qui de mieux, pour rendre possible cette virée sylvestre éphémère, qu’Emmanuel Renaut ? Meilleur ouvrier de France en 2004, les fins mets qui ravissent les palais des gourmands qui se rendent au Flocons de Sel à Megève (3***) portent sa signature. Comme pour les Single Malts d’ABERLOUR, le bois occupe une place toute particulière dans son savoir-faire, et sa cuisine s’épanouit notamment autour de gibiers de montagne auxquels le bois qui les fume apporte son intensité aromatique.
Le menu spécialement conçu par Emmanuel Renaut pour l’occasion viendra donc fusionner avec les 4 whiskies 100% sherry d’ABERLOUR afin de les sublimer. A la carte, les heureux gastronomes pourront se régaler avec une tourte aux saveurs d’automne, suivie de fines tranches de fera juste cuites au sel et légèrement fumées à l’épicéa, puis d’un biscuit de lotte du lac et brochet accompagné de son bouillon beurré d’oignons et bois. Avant de voir se marier un filet de chevreuil rôti avec un ABERLOUR 18 ans Double Cask Matured, puis d’apprécier le dessert, « comme un tableau », noisette et bois.
Les amateurs verront là l’occasion de découvrir en avant-première le contenu du coffret ABERLOUR WOOD ESSENCE, création artisanale redessinant de manière originale la besace du chasseur en alliant la noblesse du bois à l’élégance du cuir, et proposant les 4 whiskies 100% sherry d’ABERLOUR. La quintessence du bois…
Dîner sur réservation seulement, 300 euros par personne, 40 places par soir. Le dîner s’orchestre autour d’une seule grande tablée conviviale, à la manière des dîners de chasse, et en présence d’Ann Miller, Ambassadrice Aberlour. Réservations en ligne ici .
Pour vous mettre en appétit :
Rédigé à 11:30 dans Actualités SOWINE, Branding, Design, Luxe, Marketing, Patrimonial, Spiritueux, Whisky | Lien permanent
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Voici un focus sur ROBERT & MARCEL : la nouvelle image développée pour la Cave des vignerons de Saumur, née d’un travail collaboratif de deux années entre SOWINE et tous les vignerons de la Cave. Naming, plateforme de marque, mais aussi design packaging, site internet, supports de communication, vidéos, campagne de publicité, oenotourisme, événementiel : l’ensemble de nos expertises a trouvé un écho dans ce projet au long cours.
LE CONTEXTE : devenue au fil des ans un acteur majeur des vins de Loire, la Cave des vignerons de Saumur, coopérative viticole depuis 1957, plus important point de vente à la propriété du Val de Loire, décide de faire peau neuve. Retour sur deux années de collaboration denses et fructueuses… avec comme étalon le film réalisé pour le lancement de la marque à découvrir ici.
Créer une marque à forte valeur ajoutée, source de différenciation et reflet de la personnalité et du travail des vignerons, tel était l’objectif premier donné à SOWINE.
C’est après un audit patrimonial et la formulation d’une recommandation stratégique donnant lieu à un nouveau positionnement que la cave a tout naturellement décidé de donner naissance à Robert & Marcel, baptisée ainsi en référence à Robert et Marcel Neau, personnages historiques et emblématiques de la cave.
Plus qu’à deux hommes, c’est à l’ensemble des vignerons coopérants que la cave rend ainsi hommage. En témoigne la série de portraits en noir et blanc réalisés par SOWINE, qui ponctue désormais toute la communication de la marque. Quoi de mieux qu’une coopérative qui met en avant les hommes et les femmes qui la portent pour saluer la qualité des vins qu’elle élabore ?
Une fois le nouveau nom choisi, c’est sur l'image et les valeurs intrinsèques de la cave que nous nous sommes penchés, afin de développer une marque aux attrubuts clairs et distinctifs.
Pour cela, l’agence de design graphique Bornstein & Sponchiado, a conçu pour SOWINE une typographie inspirée des années 1950 : dans un cercle, symbole de l’unité des hommes et de la continuité de leur collaboration, est ainsi apposé le nom de la marque ROBERT & MARCEL. 1957, l’année de création de la cave, et St-Cyr-en-Bourg, son origine géographique, sont également mis en valeur. Enfin, l’abréviation & Co. se veut le rappel à la fois de la compagnie, des coopérants et des copains qui sont au fondement de la cave et que l'esperluette réunit !
Un univers visuel décliné ensuite sur l’ensemble des supports de communication de la cave : brochures institutionnelle et environnementale, fiches et catalogue produits, site internet, signalétique de la boutique, vidéo teasing et vidéos de lancement mais aussi l'ensemble du packaging.
L’expertise et le savoir-faire SOWINE s’appuient sur une connaissance approfondie des typologies consommateurs et de leurs attentes.
Afin de développer la vente directe au sein de la nouvelle boutique Robert & Marcel, nous avons rationalisé l'offre en privilégiant une segmentation courte avec quatre gammes valorisant différents instants de consommation : une approche immédiate et lisible pour le consommateur de l’exhaustivité et de la qualité des appellations du saumurois.
Dans cette démarche, et avec l’objectif de moderniser l’image des produits et de déployer la marque ombrelle Robert & Marcel sur l’ensemble des références, nous avons conçu huit identités packaging distinctes ; des bouteilles aux BIB, du vin tranquille aux bulles, du jus de raisin au vin bio. 4 gammes, 8 identités, 30 packs, 50 références, des étiquettes, des colerettes, des coiffes, des capsules, des cartons d’expédition, des étuis… avec une attention particulière portée au nom des cuvées.
Conçu pour répondre au mieux aux différents besoins de la coopérative -informer, conseiller, séduire et vendre- le site Internet www.robertetmarcel.com se présente comme un moyen de rapprocher la cave coopérative et le consommateur, mais aussi de simplifier l’acte d’achat.
Dans une approche guidée par trois axes -informatif, pratique et esthétique-, le site s’illustre par les photographies grand format et les vidéos réalisées par SOWINE, sur fond de couleurs vives et chaudes qui promettent à l’internaute une lecture fluide et intuitive, avec un soin tout particulier porté à la conception-rédaction et à la mise en avant de titres accrocheurs.
Le site web transactionnel fait la part belle à sa boutique en ligne, qui valorise les quatre gammes de la marque : Plaisirs Quotidiens, Belles Occasions, Moments d’Exception et Bio Coq'Licot, mais aussi les produits « du mois ». La sélection du consommateur est facilitée par un module de recherche avancée. Cette nouvelle vitrine est le pendant numérique du nouveau cellier de vente de la Cave, dans un dispositif multicanal complété par une activation sur les réseaux sociaux.
Portée par une dynamique de développement des ventes directes et une volonté de soutenir un projet œnotouristique ambitieux, Robert & Marcel se dote, dans cette première étape, d'une nouvelle boutique, démarche que nous avons accompagnée avec une réflexion portée sur son aménagement, à l'implantation des gammes et la signalétique.
SOWINE s’est également investie sur la conception de la campagne de lancement, avec un premier indice de rentrée autour de l’événement Swing Marcel puis de nouveaux indices avec la campagne de teasing en affichage, en PQR et au cinéma à Saumur faisant la part belle à l’image des vignerons, avant la révélation finale le 15 novembre au sein de la nouvelle boutique, avec en porte-étendard un superbe Camion-Bar Citroën HY portant les valeurs de proximité de la marque Robert & Marcel.
Merci à toute l'équipe de la Cave : Marc, François, Bruno, Eric, Sabrina, Marie, Fabien, Rémy, Henri, Manon, Yannick, et bien sûr à l’ensemble des vignerons coopérants !
Merci à nos compagnons de route : Adrienne, Alison, Peter, Christine, Chloé, Fabienne, Fanny, Flora, Julie B., Julie P., Lola, Laura, Laurent, Manon, Marca, Marie, Mathieu, Pierre S., Pierre U., Robert, Sabine, Sébastien, Vincent, Virginie…
Conception graphique du logotype, de la typographie, de l’identité visuelle : Bornstein & Sponchiado - Design graphique, Paris
Rédigé à 09:42 dans Actualités SOWINE, Advertising, Branding, Design, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Oenotourisme, Packaging, Patrimonial, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rares sont les soirées qui vous transportent dans une atmosphère particulière avec autant de véracité.
Pour la 4ème année consécutive, à l’occasion de la Saint-Hubert, le ABERLOUR HUNTING CLUB, restaurant éphémère, ouvre ses portes pour trois soirées exceptionnelles, les 5, 6 et 7 novembre prochain, dans un lieu unique et féérique.
Au cœur des Buttes Chaumont à Paris, le Pavillon du Lac se transforme, le temps de trois soirées, en cabinet de curiosités recelant d’objets d’arts cynégétiques. Niché dans le parc encore feuillu des Buttes Chaumont, le Pavillon du Lac devient pavillon de chasse aux couleurs de l’Ecosse accueillant les amateurs dans un cadre intime pour une dégustation en accord avec la haute gastronomie du gibier ses Single Malts d’exception.
L’environnement est plus vrai que nature, et l’atmosphère est véritablement celle d’un salon chaleureux où l’on aimerait volontiers allumer un feu en ces soirs frileux. Dans cette ambiance naturellement amicale, les artisans d’arts de la chasse à l’origine des objets rares du coffret ABERLOUR Signature présentent leur talent et leurs œuvres aux convives ravis…
La dégustation des trois Single Malts 18 d’âge du coffret annuel se fait également en prologue du dîner. Cette année, c’est la Double Maturation en fûts de Sherry et de Bourbon que la distillerie met à l’honneur au travers de son coffret en édition limitée de 15 pièces seulement : ABERLOUR Signature.
Invitation à la rencontre de curiosités de l’univers de la chasse et de savoir-faire rares et uniques, cette édition est avant tout un rendez-vous avec la passion d’artisans d’excellence.
Du travail minutieux et rigoureux du Master Distiller ABERLOUR s’exprimant dans les trois Single Malts du coffret dégustés en introduction au dîner, en passant par la patience et la précision des artisans d’arts créateurs des objets inédits du coffret ABERLOUR Signature, jusqu’à la haute maîtrise de la gastronomie d’Eric Pras chef triplement étoilé orchestrant ces trois dîners hors du commun, le ABERLOUR HUNTING CLUB célèbre cette année le savoir-faire artisanal forgé par le temps et l’expérience.
Sans aucun doute, ABERLOUR signe là l'une des plus belles éditions de son restaurant éphémère.
Aberlour Hunting Club restaurant éphémère, les 5, 6 et 7 novembre 2013 au Pavillon du Lac, Buttes Chaumont à Paris. 150 euros la place, réservations sur www.aberlour.com
Rédigé à 09:39 dans Actualités SOWINE, Design, Gourmandises, Inspirations, Lancement produits, Luxe, Marketing, Packaging, Patrimonial, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En écho à notre note sur Rémy Martin V, je vous propose de découvrir aujourd'hui un nouveau "produit dérivé" du cognac lancé par une grande maison, cette fois destiné à la cible féminine : Courvoisier Rosé.
Annoncée en juin et lancée sur le marché américain, cette innovation consiste en un mélange de cognacs jeunes et de vin rouge. Cette liqueur à la robe de couleur rose vif titre à 18% pour un goût revendiqué de "pêches, fraises, framboises et abricots". Le produit est destiné à une consommation en cocktails et n'est pas recommandé 'straight'.
Empruntant quelques codes au cognac, Courvoisier Rosé est valorisé dans la bouteille classique Joséphine, qui rappelle que Napoléon était connu pour favoriser les cognacs d'Emmanuel Courvoisier. En l'espèce, ce Courvoisier Rosé est plus pensé pour Madame...
Je suis curieux de voir le succès que rencontrera cette innovation spécialement markétée pour les femmes. A l'évidence, Courvoisier cherche comme d'autres maisons de Cognac -à l'heure du brand stretching- à se développer sur de nouvelles cibles et autour d'instants de consommation mixologie et cocktails que le Cognac originel peine à satisfaire.
A noter par ailleurs que ce développement sur la cible féminine est un objectif annoncé du groupe Beam -propriétaire de Courvoisier- en particulier sur le segment des Tequilas [Sauza et Hornitos], qui s'appuie également sur ces initiatives : Jim Beam Red Stag, un bourbon aux infusions de cerises noires ; Skinnygirl Cocktails, marque rachetée en mars 2011 proposant des cocktails en premix, prêt-à-servir et à faible teneur en calories (cosmo, margarita et sangria) ; Pucker Vodka, des premix vraiment très girly dans un packaging assez saisissant...
Enfin, s'agissant de la stratégie de développement de la marque Courvoisier, il est intéressant de relever que la maison s'est lancée sur un nouveau parti-pris: communiquer, à la manière des whiskies, sur l'âge de ses cognacs, en lançant récemment, en Amérique du Nord, The Connoisseur Collection composée d'un 12 ans et d'un 21 ans. Avec cette initiative rendue possible par un investissement effectué depuis plus de deux décennies en matière de traçabilité, Courvoisier fait le pari que les consommateurs de malts, habitiués aux classifications d'âge plutôt que de 'qualité' (comme VSOP ou XO) verront plus de transparence et d'attrait dans cette approche. Là aussi, il s'agira d'analyser, avec un peu de recul, si ce scénario s'est avéré payant et s'il a permis de recruter de nouveaux consommateurs.
Rédigé à 10:09 dans Ah les Femmes !, Branding, Cognac, Design, Innovation, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Packaging, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Comme annoncé ici, nous avons eu le plaisir d'intervenir récemment dans le cadre du LUXE PACK MONACO sur une conférence que nous avons intitulée : "Champagnes & spiritueux haut de gamme : la révolution du design packaging". Pour multiplier les angles de vue, nous avons choisi de convier deux contributrices au regard et à l'expertise complémentaires : Hélène Grandjean, consultante indépendante et Nathalie Korzin, directrice de l'agence Design & Merchandising POPINKA.
Bouteilles nues, flacons spéciaux, boites cartonnées, packs festifs sur bouteille standard, coffrets cadeaux, packs 2 en 1 avec prime, icebag, coolbox, coffrets réutilisables, bouteilles en série limitée, packs concepts événementiels, co-branding et interventions d'artistes... Quel chemin parcouru depuis les caisses bois ! On n'ose même plus utiliser le terme d'emballage...
Nous avons ainsi illustré à quel point la dimension packaging dans l'univers du champagne et des spiritueux, depuis les dix dernières années, a connu un essor formidable, en partie poussé par le développement des marques de milieu de gamme qui sont venues bousculer les marques de luxe. Du flacon à l'étui, du coffret au pack présentoir glorifyer, le design packaging est bien devenu un véritable outil de communication au service de la marque, pourvu qu'il en respecte les codes, assure sa fonction de base, propose une qualité d'exécution sans faille et se place au service d'un objectif marketing principal établi à l'avance, réclamant des arbitrages budgétaires préalables :
> Les coffrets cadeaux & packs festifs pour assurer les parts de marché aux fortes périodes promotionnelles
> Les éditions limitées destinées aux volumes additionnels et favorisant l'achat d’impulsion
> Les packs concepts 'hors norme' créés pour activer la marque en hors-média et créer le buzz en relations presse et relations publiques
Nous avons ainsi rappelé que pour animer la marque en restant dans la cohérence, sans perturber ni l’image ni le positionnement prix, le packaging événementiel se doit de respecter quelques règles élémentaires :
> Rester un packaging : ne pas être « gratuit » mais toujours être fonctionnel, au moins dans une fonction display.
> Rester sous la marque ombrelle : respecter ses codes.
> Rester en arrière plan du produit : assurer réassurance et légitimité.
> Rester à côté de la gamme permanente : nourrir la marque, ne pas la diluer (critères quanti : % max des volumes, critères quali : création-filiation )
Afin d'assurer la promesse de visibilité de la marque, en soignant clarté de l’offre et praticité de présentation, nous avons également traité la question de l'environnement de vente, ou comment penser le packaging en intégrant la réflexion sur la façon dont il vivra dans les circuits de commercialisation, que les produits soient distribués en circuit traditionnel ou spécialisé, on-trade ou off-trade, grande surfaces, cavistes ou travel retail. Nous avons par ailleurs choisi de porter une attention particulière aux caisses de transport, parfois délaissées ou peu considérées alors qu'elles jouent souvent un rôle important de présentation en display.
Enfin, nous avons choisi d'insister sur la notion de valeur-ajoutée consommateurs dans le contexte particulier de cette catégorie champagnes et spiritueux haut de gamme où il est donc question de créer du lien avec le consommateur et d'offrir une véritable expérience de marque, tant au moment de l'acte d'achat que sur l'instant de consommation. Et dans cette quête du beau et de l'utile, nous avons relevé trois points tendanciels majeurs qui vont impacter le développement des packs de demain :
1/ Packagings éco-responsables : valeur d’usage et matériaux recyclables. Les consommateurs de champagnes et de spiritueux haut de gamme sont sensibilisés et ont de plus en plus une conscience aiguisée de l'impact environnemental des packs et surpacks. Dans cette course qui frise parfois la surenchère, ils sont devenus attentifs et vigilants à la valeur d'usage et au choix des matériaux. Cette nouvelle donne engage également le cycle de développement des produits et impose une communication dédiée pour traduire cet engagement en matière de conception durable.
2/ Packagings intelligents : contenus de marque et réalité augmentée. De quoi le consommateur a-t-il besoin ? Sinon d'informations et de contenus à réelle valeur ajoutée, tant pour se décider sur le lieu de vente que pour s'inscrire dans une expérience sur les instants de consommation. Si le packaging participe de nourrir, voire de créer, de véritables rituels de dégustation -souvent polysensoriels et intégrant les notions de théâtralisation ou de gestuelle- l'utilisation des nouvelles technologies, notamment les QR-Codes et les applications autour de la réalité augmentée permettent d'amener du 'rich-média' et des contenus à valeur-ajoutée aux consommateurs au moment où ils en ont le plus besoin. Ces échanges entre le virtuel et le réel développent la sensorialité et permettent de toucher tous les sens. Ils participent de créer un lien particulier entre la marque et le 'consom-acteur'.
3/ Packagings relationnels : programmes de fidélité et CRM. Cet axe de développement inscrit la relation avec les consommateurs dans la durée et permet, dans une forme incitative souvent liée à la rareté du coffret, de les transformer en véritables ambassadeurs de la marque. Si la fonction de base du packaging tient à une reconnaissance immédiate en rayon (12 secondes max. accordées), le packaging-objet durable permet de nouer un lien pérenne en proposant des relais vers des programmes de marketing relationnels et des dynamiques CRM de clubs.
Pour plus de renseignements, n'hésitez pas à nous contacter.
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La nouvelle avait fait grand bruit (relire Rémy Martin V sème te rouble) : en septembre 2010, la maison de cognac Rémy Martin annonçait le lancement sur le marché américain de Remy V (prononcer 'vie').
Se rattachant à la catégorie « non aged distilled grape spirit », ce spiritueux obtenu en filtrant à froid les raisins d'automne de la Petite et de la Grande Champagne, passé par des tonneaux en cuivre sans vieillissement, ne tombe pas dans la catégorie d’un Cognac.
Lancé avec les codes cognac de la marque au centaure, ce flacon blanc (même bouteille que celle du cognac VSOP en ultra-blanc) porte fièrement l'emblème du V et n'est donc pas un cognac blanc.
Testé auprès des consommateurs américains sur quelques états, déployé plus largement depuis, il se destine à la mixologie et aux barmen pour élaborer des cocktails ! Voir la page Facebook de cette : Clearly Interesting.
Je vous propose de découvrir ici le clip mui caliente "Lay it on me"de la reine du R'n'B Kelly Rowland - l'un des gros cartons de l'année. Dans cette vidéo vue plus de 9 millions de fois sur internet, Remy V fait une très belle apparition à 2'55. D'après La Charente Libre, ce placement de produit rappelle que les blacks américains et le monde du hip-hop restent une clientèle chouchoutée par les grands du cognac.
Je m'interroge sur la perception des Afro-Américains d'un produit ultra-white qui serait marketé spécialement pour eux. Cela me rappelle une autre histoire mais ici, nous ne sommes plus en cognac, mais en "eau de V". Tout est dans le message !
De mon côté, j'attends la version cocktail avec Jus de Tomate en co-branding avec True Blood. Gimme some V !!!
The new Remy V spirit masterfully blends the savoir faire and the aromatic richness of the Rémy Martin House with the smoothness and mixability of a clear spirit. The finest grapes found in the heart of Rémy Martin's vineyard are hand-selected and harvested only once a year, at the beginning of each fall. Small batches are slowly distilled in traditional copper pot stills throughout the winter, then ice-cold filtered. The eaux-de-vie is left to rest all spring in order to bring out full aromas and flavors. The finished product, the exclusively crafted Rémy Martin V, is not a cognac. Rather than aged in oak barrels - the final step in the cognac making process - the liquid goes through a proprietary 14F (-10C) ice cold filtration process, giving it is brilliant transparent color, unique aroma and subtle taste with hints of pear and fresh mint.
Rédigé à 10:54 dans Cognac, Design, Innovation, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Packaging, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Voilà un concours qui va faire parler de lui ! Du 1er octobre au 30 novembre 2011, la célèbre bière de spécialités belge Duvel organise un concours international ouvert à tous et propose aux amateurs de décorer un verre Duvel, en hommage au célèbre verre iconique. Les finalistes se rendront à Paris pour la remise des prix, décernés par un jury international, et le projet du gagnant sera édité au sein de la Duvel Collection.
La Brasserie belge Duvel Moortgat a toujours témoigné d’une prédilection particulière pour l’art, le design et l’architecture contemporains, que ce soit au travers de partenariats noués avec des musées d’art contemporain, d’événements internationaux ou de la Duvel Collection. Chaque année, artistes et designers se penchent sur l’iconique verre Duvel, pour créer des verres colorés et percutants produits en série limitée. Les verres originaux créés ces dernières années par Arne Quinze (Belgique), Parra (Pays-Bas), Denis Meyers (Belgique) et Eley Kishimoto (Grande-Bretagne) ont rencontré un succès retentissant et ont été vendus en un temps record. Et la série 2011, lancée cet automne en collaboration avec Arne Quinze et le Néerlandais Stefan Glerum, est déjà en passe de devenir collector!
Pour la première fois cette année, Duvel offre la chance à de jeunes talents créatifs de concevoir un verre pour la Duvel Collection. Ouvert du 1er octobre au 30 novembre 2011, le concours international Duvel Collection invite ceux qui le souhaitent à proposer un projet de création de verre sur le site www.duvelcollection.com et à le partager avec leurs amis sur les réseaux sociaux. A l’issue de la sélection, les finalistes seront invités par Duvel à Paris pour la remise des prix, décernés par un jury international. Le projet du gagnant sera édité au sein de la Duvel Collection, aux côtés des créations des artistes de renom.
Ce concours rend hommage au célèbre verre Duvel : créé en 1960, le verre Duvel, en forme de tulipe, est conçu pour recevoir la contenance des flacons de 33 cl. Le bulbe distille parfums et arômes de la bière et permet de mieux séparer la bière de la mousse. Gravé d’un D à l’intérieur du pied, il fait pétiller légèrement la bière jusqu’à son col de mousse caractéristique. Rétréci dans sa partie supérieure, il conserve le gaz carbonique et le col de mousse blanche. Tous les amateurs le disent : le verre Duvel fait partie intégrante du rituel de dégustation de leur bière préférée et permet d’en saisir parfaitement les arômes.
Alors, tous à vos créations ! Rendez-vous sur www.duvelcollection.com pour participer : le site internet est particulièrement bien pensé pour permettre à chacun de proposer sa propre création, artistes comme amateurs. Pour le plaisir de la création et celui, peut-être, de voir son verre édité aux côtés de ceux des artistes des années passées...
Rédigé à 11:09 dans Actualités SOWINE, Art, Bière, Cible "jeunes", Design, Packaging | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors que les vendanges sont déjà terminées dans certaines régions, la rentrée est comme toujours bien chargée, avec de quoi ravir les amoureux de vins et de spiritueux ! Voici une petite sélection des événements à ne pas manquer en septembre :
Les Foires aux Vins.Le bon moment pour faire de bonnes affaires, avec des sélections variées et de belle qualité. Je recommande particulièrement celle de Monoprix, qui propose à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 18 septembre une sélection de vins en mode "deux bouteilles achetées, une bouteille offerte". De quoi se faire plaisir, et c'est valable dans toute la France !
Le Whisky Live. L'événement annuel consacré au whisky et autres "fine spirits" se tient cette année les 24 et 25 septembre à l'hôtel Salomon de Rothschild à Paris. A ne pas manquer si vous aimez les spiritueux fins et si vous avez envie de découvrir des produits du monde entier dans une ambiance particulièrement agréable.
Les Apéros Vintage qui reprennent à Paris : l'occasion de découvrir la richesse et la diversité des vins de Bordeaux en mode afterwork. Premier rendez-vous le mardi 13 septembre au Petit Bain, le nouveau pôle d'expression artistique du 13e arrondissment, et le suivant le 27 septembre au Pavillon du Lac dans le parc des Buttes Chaumont (19e).
Pour les gourmands et en attendant la Semaine du Goût qui aura lieu du 17 au 23 octobre dans toute la France, je recommande fortement l'opération Tous au Restaurant qui se tient du 19 au 25 septembre. Une semaine pour découvrir les belles tables de France, avec des offres alléchantes ("votre invité est notre invité"), proposées y compris par des restaurants étoilés. Le credo : "faire redécouvrir la cuisine française telle qu'elle est aujourd'hui, vivante, créative, multiple et contemporaine"". Réservations ouvertes depuis aujourd'hui...
Pour célébrer l'art de vivre de manière un peu plus large, la première édition de Paris Design Week aura lieu du 12 au 18 septembre, célébrant le bouillonnement de 100 lieux de design et d'art de vivre à Paris.
Enfin, après le Cabernet Day qui avait lieu jeudi dernier, rendez-vous le 24 septembre pour le Grenache Day. Le principe des Cépage Days est simple : où que vous soyez dans le monde, célébrez le cépage en question et partagez vos impressions sur les réseaux sociaux. Une excellente initiative venue du blogueur américain Rick Bakas, largement relayée sur Twitter et Facebook, qui permet à des amateurs du monde entier de partager un moment de dégustation en mode participatif.
Bonne rentrée à tous, en espérant que nous aurons le plaisir de vous croiser sur certains de ces événements !
Rédigé à 11:51 dans Actualités SOWINE, Art, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Design, Gourmandises, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vin 2.0, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'ai déjà eu l'occasion de présenter les nombreuses innovations packaging initiées par la Maison Veuve Clicquot depuis une dizaine d'années -lire en particulier ma note "L'art de la consommation nomade par Veuve Clicquot", qui résume 10 ans de créations packaging chez Veuve Clicquot.
Fidèle à sa réputation, la Maison vient de lancer sa dernière création : le Clicq'Up, un seau à champagne repliable inspiré de l'art traditionnel japonais du pliage, l'Origami, et créé en collaboration avec le designer belge Mathias van de Walle.
Un accessoire qui convaincra sans aucune difficulté les fans de la marque comme ceux qui, de manière générale, n'apprécient que moyennement la gadgétisation d'un produit.
Personnellement, je suis totalement séduite :
Seul bémol : le nom -je ne suis jamais fan de l'utilisation déformée du nom d'une marque pour nommer un produit.
Je vous laisse apprécier la beauté de l'objet ici. De mon côté, je sais maintenant quel sera mon "seau-cadeau-objet de déco" préféré de l'été. Cheers !
Rédigé à 11:25 dans Branding, Champagne, Design, Innovation, Inspirations, Marketing, Packaging, Tendances | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Petite visite ce matin du salon Drawing Now Paris, le salon du dessin contemporain, dont notre bière préférée, Duvel, toujours à la pointe de ce qui se fait en matière d'art contemporain, est partenaire. J'aime bien ces moments passés à dénicher de nouvelles idées, de belles inspirations, et encore plus quand ils se passent dans un endroit comme le Carousel du Louvre. Si vous avez envie de découvrir ce qui se raconte dans l'univers du dessin contemporain, le salon accueille le public jusqu'à lundi inclus. Bonne visite !
Rédigé à 15:57 dans Art, Bière, Design, Inspirations | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Monoprix vient de dévoiler les nouveaux packagings des références de sa marque M rebaptisée Monoprix. Et me voilà la plus heureuse des consommatrices et des marketeuses.
Je résume : comme toutes les enseignes, Monoprix a sa marque de distributeur d'entrée de gamme, baptisée M. Partant du constat que cette marque était "sans aspérités face aux marques nationales dont elle était un me-too en termes de design", dixit Hubert Hemard, directeur général adjoint en charge du marketing chez Monoprix, l'enseigne décide de revoir le packaging de ses 2000 références.
C'est l'agence Havas City -créée sur mesure pour Monoprix- qui se voit confier ce travail, avec un clair objectif de différenciation. Le résultat : des produits au design tellement impactant, graphique et esthétique qu'on n'a qu'une envie, les exposer en bonne vue chez soi en format déco plutôt que de les ranger dans ses placards. A la manière des boîtes de soupe Campbell's, presque devenues objets de déco après leur warholisation.
Les produits sont nommés plutôt que montrés et le packaging fait la part belle aux couleurs, aux mots et aux jeux de mots -le beurre, "goûté et approuvé par le petit chaperon rouge"-, dans la lignée de la dernière campagne Monoprix -lire ici ma note "Monoprix innove et se transforme".
Quel bonheur de voir enfin une enseigne -avec une vraie puissance de frappe- repenser ses produits en laissant une vraie place au design, avec pour conséquence le beau offert aux consommateurs en grand format -il y a quand même 2000 références à collectionner !
Ce parti pris marqué apporte une vraie fraîcheur dans l'univers de l'alimentaire et en France -ce type de déclinaison jouant sur le design des mots est plus courant dans certains pays anglo-saxons et en particulier en Grande Bretagne- et introduit une dimension conversationnelle -chaque produit raconte une histoire- et une vraie connivence avec le consommateur, en mode codage / décodage des jeux de mots (question subsidiaire : mais qui donc est le Monsieur blagues Monoprix chez Havas City ?).
Pour reprendre la citation de Rémi Babinet, président et fondateur d'Havas City, interrogé par Stratégies : "chaque produit doit être beau, intelligent, vecteur du langage de Monoprix. Vouloir le beau et la qualité pour le plus grand nombre, c'est une forme de respect pour le consommateur". La consommatrice que je suis y croit, la marketeuse aussi. Ici, le consommateur se sent respecté non seulement parce qu'on lui offre du beau mais aussi parce qu'on part du principe qu'il est intelligent. C'est beau, ça fait rêver et ça donne envie d'acheter. A quand une déclinaison Monoprix sur le vin ?
Rédigé à 10:45 dans Advertising, Art, Branding, Cible "jeunes", Design, Inspirations, Lancement produits, Packaging, Tendances | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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Comme chaque année, je profite du Grand Prix de la Publicité à Cannes pour vous proposer un panorama de la créativité publicitaire dans les alcools. Pour référence, retrouvez nos commentaires des éditions : 2007, 2008 et 2009.
Cette année encore, les bières tiennent le haut du pavé.
> Lion d'or pour le film publicitaire de la marque Victoria Bitter de Foster's avec son défilé loufoque célébrant tous les types d'Australiens buveurs de VB, et les groupes auxquels ils appartiennent, comme les « hommes qui devraient avoir lu les instructions » et naturellement les « brasseurs » de la plus haute importance...
> Lion d'argent pour la saga Bud Light avec ses films hilarants sur le thème "pas trop lourd / pas trop léger... juste ce qu'il faut..."
> Lion de bronze pour les films Dos Equis qui s'appuient sur un personnage haut en couleurs : l'homme le plus intéressant dans le monde [The Most Interesting Man in the World = MIM], une figure sophistiquée dans des costumes à la Hemingway naviguant dans des lieux exotiques et intrigants qui engage les consommateurs à vivre une vie plus trépidante !
> Lion de bronze pour le délicieux film Stella Artois Légère et son histoire de bateau pirate en papier.
> Moins attractifs selon moi, les spots de la bière australienne Tooheys New et le film "toast mondial" pour l'anniversaire des 250 ans de Guinness (lire aussi ma note ici) récompensés eux aussi par un Lion de bronze.
Autre faits marquants en hors-média/campagnes d'activation :
> l'initiative argentine Andes Teletransporter ou "Comment faire croire à votre copine/femme que vous n'êtes pas en soirée ?" couronnée d'un Grand Prix.
> la très remarquable opération Auditorium pour Heineken en Italie à l'occasion du match de coupe UEFA Real Madrid vs AC Milan - voir le film détaillant l'opération ici - récompensée d'un Lion d'or.
> le programme très complet "6 Beers of Separation" pour l'australienne Tooheys Extra Dry, Lion de bronze.
> et toujours pour Heineken en Italie, la campagne "Beer Gloss", également Lion de bronze.
Dans cette année de vache maigre pour la catégorie 'Alcoholic Drinks', seules les bières ont droit de cité : aucune marque de spiritueux au classement, à l'exception du site imheremovie.com et de l'excellent film I'M HERE pour Absolut qui tiennent surtout à la participation de Spike Jonze.
Quant aux vins, ils sont toujours les grands absents et parents pauvres du festival. Seule la catégorie 'Design', permet au projet ''The Vigneron Centenary Wine" de placer le mot 'wine' au palmarès
Il est par ailleurs intéressant de noter que la plupart des dispositifs récompensés valorisent certes leur dimension créative mais également leur caisse de résonance multicanale. Comme si l'unité de valeur parfois subjective d'appréciation s'était déplacée sur une unité d'appréciation plus objective : la viralité d'une campagne, mesurée par le nombre de commentaires/reprises sur les blogs, forums, facebook, youtube/dailymotion, - laquelle viralité est bien sûr très corrélée au storytelling. A quand le prix de la campagne la plus twittée ?
Je suis d'ailleurs convaincue que nombre des programmes attendus au palmarès en 2011 seront de plus en plus interconnectés avec les réseaux sociaux...
Rédigé à 08:58 dans Advertising, Bière, Design, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'avais présenté ici et ici la Flower Table de Perrier-Jouët. Si vous passez ces jours-ci par la place de la Madeleine à Paris, je vous invite à vous rendre chez Fauchon pour la découvrir. Et en attendant, voici l'expérience polysensorielle autour de la Flower Table racontée par le designer Noé Duchaufour-Lawrance, la Chef Anne-Sophie Pic et le Chef de Caves Hervé Deschamps.
Rédigé à 11:55 dans Cavistes, Champagne, Design, Gourmandises, Luxe | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Après le coffret Extraits vol. 1 de la Maison Ruinart, dont j'avais parlé ici, la Maison rémoise, fondée en 1729, présentait cette semaine aux Serres d'Auteuil son Fil d'Or, superbe réalisation de Patricia Urquiola. C'est pour sa « Collection Prestige » édition 2010 que Ruinart a demandé à la designer de créer ce bouchon doré, inspiré du muselet dans sa forme historique. Le Fil d'Or se déroule sur le col entier du flacon, et transforme chaque bouteille de Ruinart Blanc de Blancs en objet d’art.
Encore une fois, je trouve la création extrêmement réussie. Tout y est : beauté de l'objet, mise en valeur du flacon, lien direct avec le produit, dimension historique et patrimoniale. S'il est un objet emblématique du champagne, c'est bien le muselet : tout en garantissant l’effervescence du vin, cette armature de fils métalliques savamment travaillée et accompagnée d’une plaque -celle qui fait le bonheur des placomusophiles- maintient le bouchon dans le flacon et permet de déboucher le flacon en toute sécurité.
Patricia Urquiola s’est donc inspirée du muselet dont elle a repris puis amplifié le mouvement, créant un véritable objet contemporain et poétique à la fois : une cage précieuse qui souligne les lignes du flacon, tandis que sa couleur, l’or, reprend celle de la coiffe et sublime la luminosité du Chardonnay : puissance et délicatesse, complexité et authenticité.
Personnellement, j'apprécie un vin ou un champagne pour ses qualités organoleptiques, certes, mais mon expérience de la dégustation est d'autant plus réussie qu'elle stimule plusieurs de mes sens, et cela commence au moment où je vois le flacon et où je le saisis. Ici, je ne peux qu'être satisfaite : j'admire le produit et son écrin en faisant appel à ma vue et au toucher avant de le déguster en sollicitant mes autres sens.
Rédigé à 12:56 dans Art, Champagne, Design, Luxe, Packaging, Patrimonial | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Rédigé à 15:25 dans Art, Branding, Champagne, Design, Inspirations, Luxe, Marketing, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La Maison Perrier-Jouët vient tout juste de dévoiler, en avant-première sur le salon international du design de Milan, la Flower Table, une table unique de dégustation de champagne spécialement créée par le designer français Noé Duchaufour-Lawrance.
Création inédite pour célébrer le printemps, la Flower Table évoque une fleur stylisée, en référence à l’anémone, emblème de la Maison. Un objet tout en fluidité qui donne naissance à un support de vasque accueillant le champagne, une invitation à la rencontre autour d’une expérience artistique de la dégustation. Pour apprécier pleinement la dégustation, quoi de plus approprié qu’une table à champagne ?
Au-delà de l'objet, que je trouve absolument sublime, c'est la cohérence dans le choix de l'artiste qui est particulièrement pertinente : chez Perrier-Jouët comme chez Noé Duchaufour-Lawrance, on retrouve cette sensibilité commune pour les formes organiques et végétales et cette même volonté de rendre hommage à la nature dans la création. Une philosophie mise en œuvre en son temps déjà par Emile Gallé, maître de l’Art Nouveau et créateur en 1902 du célèbre flacon Belle Époque. C’est après avoir découvert les collections Art Nouveau de la Maison Belle Epoque chez Perrier-Jouët à Epernay que le designer a imaginé cette œuvre originale.
Pour accompagner le travail de Noé Duchaufour-Lawrance et pour que l’expérience de dégustation sensorielle soit complète, Perrier-Jouët a proposé à la Chef étoilée Anne-Sophie Pic d’imaginer des créations culinaires à déguster avec les vins de la Maison, autour de la Flower Table. Le résultat met l'eau à la bouche : beignet au champignon de Paris, concombre mariné et huître, bille de foie gras et sudachi, bille de parmesan et poivre de Sichuan, guimauve à la noix, toast melba au lard de Colonnata et comté, macaron à la betterave, saumon vanille et pomme granny smith, : une série d’amuse-bouches variés, un véritable concentré d’émotions gustatives en parfait accord avec les collections Grand Brut et Belle Epoque.L'idée d'associer plusieurs talents créatifs pour proposer une dégustation polysensorielle est particulièrement pertinente : pour Hervé Deschamps, Chef de Cave de la Maison, « il est passionnant de voir à quel point l’association des trois dimensions œnologique, artistique et gastronomique, permet de révéler les caractéristiques de chacune des cuvées Perrier-Jouët, sublimant ainsi l’instant de dégustation ».
En allant puiser dans ses racines pour inscrire son patrimoine de marque dans la création de l'objet design et en transformant la dégustation de champagne en expérience polysensorielle unique, Perrier-Jouët crée du sens et fait définitivement la preuve de sa légitimité en matière de sens artistique. Je vous invite à ce titre à visiter la galerie d'art virtuelle de la Maison sur le site internet de la marque www.perrier-jouet.com pour découvrir les autres collaborations de la marque dans l'univers artistique.
Perrier-Jouët Flower Table by Noé Duchaufour-Lawrance éditée en série limitée de 25 tables pour le monde entier, signées par le designer français. Lancement le 15 avril 2010 sur le salon international du design de Milan, à découvrir ensuite dans les plus beaux établissements du monde grâce au « Flower Table Tour » et dans la galerie d’art virtuelle de la Maison sur www.perrier-jouet.com.Rédigé à 16:13 dans Art, Branding, Champagne, Design, Gourmandises, Inspirations, Luxe, Marketing, Patrimonial, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Prônant au quotidien la nécessité pour les marques de valoriser leur histoire et leur patrimoine et de s'appuyer sur leur héritage pour légitimer leurs actions marketing et donner du sens à leur communication, je ne peux qu'être enthousiaste lorsque j'observe que de nouveaux produits s'appuient effectivement sur cette démarche pour créer du sens. A condition de s'adosser à son héritage en y injectant créativité, qualité et sens du détail et de revisiter ses fondamentaux dans une interprétation contemporaine de la marque, bien sûr.
Dernier exemple en date : celui du coffret Extraits Vol. 1 -premier volume d'une collection à venir- imaginé et créé par la designer India Mahdavi pour la Maison de champagne Ruinart. Sous l'apparence d'un beau livre -qui n'est pas sans me rappeler les magnifiques livres de caves, archives historiques précieusement conservées par la Maison Ruinart-, le coffret, proposé en édition limité, renferme un flacon de Ruinart rosé et deux flûtes créées pour l'occasion.
Une fois le livre ouvert, le flacon et les flûtes se dévoilent sous une myriade de rubans de papier crème, roses et dorés qui font office de préface : sur les rubans, des vers extraits de célèbres poèmes... des rubans qui rappellent les languettes de papier utilisées historiquement en Champagne en alternative à la paille pour protéger les flacons des chocs du transport.
Enfin, autre élément de valorisation du patrimoine : sur les flûtes, c'est le blason de la maison Ruinart qui se décline au féminin, à la manière d'un motif en plumetis.
Je trouve le coffret particulièrement réussi en ce qu'il valorise parfaitement à la fois le flacon, le vin et le mode de dégustation en les mettant en scène dans un objet à la fois beau et porteur de sens : en ces temps où le virtuel devient roi, même les plus fervents défenseurs des supports électroniques ne pourront qu'être émus par le beau livre proposé ici.
Ce qui est vrai ici pour le coffret Extraits, Vol. 1 de Ruinart, et de manière plus générale dans l'univers du luxe -besoin de rassurer, retour aux "vraies" valeurs en temps de crise- est à mon avis également valable dans l'univers des vins, champagnes et spiritueux même hors positionnement premium : là où les notions d'origine, d'histoire, de qualité, d'authenticité mais aussi de plaisir et de partage prennent toute leur importance.
En la matière, je vous invite également à relire mes notes sur Chivas, Ricard et la symbolique patrimoniale, Hennessy et l'eau, Mumm et ses Menus de Légende, Perrier-Jouët et le sens artistique ou encore Veuve Clicquot et sa célèbre couleur jaune.
Rédigé à 11:14 dans Champagne, Design, Livres, Luxe, Packaging, Patrimonial | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Avec Hennessy H²0, la maison cognaçaise relève le défi d'inscrire des éléments de son patrimoine de marque dans la modernité en s'appuyant avec brio sur le design et la valorisation événementielle.
Le concept Hennessy H²O est simple : proposer un nouveau mode de consommation de Fine de Cognac en l'associant à l'eau, se souvenant ainsi de la longue tradition charentaise héritée du XIXe siècle qui allongeait d'un trait d'eau toute dégustation de cognac.
A mon sens, le concept est une réussite, et ce pour plusieurs raisons :
Pour compléter cette valorisation du produit et de son mode de consommation, Hennessy a par ailleurs événementialisé son approche par deux biais :
En résumé, Hennessy H²O réunit un nombre suffisant d'ingrédients pour créer l'adhésion : un produit de qualité sublimé par un élément précieux, la valorisation du patrimoine de la marque, un nouveau mode de consommation, l'esthétisme du design objet, le respect de l'environnement et une invitation culturelle pour compléter le tout... dont j'aurais l'occasion de reparler sur ce blog : je vais rapidement organiser une visite à Cognac pour voir l'exposition !
Objets disponibles à la vente dès avril 2010 sur le site internet des 5.5 designers et dans la boutique Hennessy à Cognac
Crédits photos : 5.5 designers
Rédigé à 10:17 dans Cognac, Design, Inspirations, Luxe, Marketing, Packaging, Patrimonial, Spiritueux | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors, autant j'ai un peu de mal avec la Direction Artistique de sa campagne Dom Pérignon comme j'ai pu le souligner ici, autant là, je bois littéralement ses paroles. Cet homme est un génie. Mon nouveau gourou du marketing du vin.
Je ne résiste pas au plaisir de vous livrer ici ses deux idées forces :
> "Mon idée est de faire rêver. C’est ça le secret d’une campagne pour le vin."
> "Le vin est devenu inaccessible, et son discours ennuyeux au doigt levé, c’est assommant. Il faut lui redonner son naturel car c’est un produit naturel. Il a perdu sa spontanéité."
Bon, j'émets juste une petite réserve sur le caractère moins ostentatoire des aiguières en or ou en bronze incrustés de pierres précieuses. Mais sinon, cet homme est parfait. J'accroche son portrait à l'agence.
Et du coup, je m'interroge, faut-il être abstinent pour être aussi pertinent sur la communication du vin ? Faut-il limiter ma consommation à deux verres d’Yquem par décennie... ?
Rédigé à 17:22 dans Champagne, Design, Inspirations, Loi Evin, Luxe, Marketing, Packaging, Tendances, Tribune, Vin | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Je suis toujours plutôt enthousiaste sur les innovations de la maison Veuve Clicquot : que ce soit en termes de produits, de packaging, de merchandising ou sur ses outils de communication, Veuve Clicquot manie toujours habilement l'audace et la modernité tout en respectant l'authenticité et la qualité de ses produits -lire mes notes concernant Veuve Clicquot ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici et ici.
Alors que la Maison vient de lancer sa DesignBox, "le nouveau coffret éco-friendly de Veuve Clicquot", me voilà pour le coup interloquée par la manière dont la Maison a choisi de communiquer sur le sujet : à la seule lecture de l'argumentaire présentant le produit sur le site internet de la marque, je n'arrive pas à savoir réellement en quoi ce coffret est "éco-friendly". La seule info livrée est qu'avec la DesignBox, "la maison a inventé le premier coffret industrialisable éco-friendly [...] dont le développement a nécessité de longs mois de recherche". Et aussi : "consciente des enjeux écologiques de ce nouveau siècle et du devoir de responsabilité collectif, Veuve Clicquot a mis en place une charte environnementale qu'elle applique à l'ensemble de ses activités, dont le packaging".
Du point de vue du consommateur, je me dis que l'argumentaire aurait mérité d'être plus explicite :
A mon sens, la communication autour du lancement de la DesignBox aurait dû évoquer la politique de Veuve Clicquot en matière de développement durable en filigrane et comme une évidence plutôt que d'en être le prétexte. Une communication décevante... dommage pour le produit, qui semble par ailleurs répondre à des critères de praticité et d'esthétisme en cohérence avec les autres innovations Veuve Clicquot.
Rédigé à 12:13 dans Champagne, Design, Lancement produits, Packaging | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Bonne nouvelle et jolie récompense pour le domaine chilien Clos Andino, que SOWINE a accompagné depuis ses débuts dans la mise en place de sa stratégie marketing globale et le développement de ses outils de communication : sa cuvée Clos Andino Reserve Cabernet Sauvignon 2006 a obtenu la médaille d'or au concours mondial de Bruxelles Chili 2008 !
L'histoire de Clos Andino, c'est avant tout celle du fondateur et oenologue José-Luis Martin-Bouquillard qui, après plusieurs années passées à pratiquer son art en France et dans différents pays, est parti s'installer au Chili pour mener à bien son projet d'élaborer un vin qui rassemble le meilleur des deux mondes : la qualité du savoir-faire français et la modernité du terroir chilien. Un histoire de personne et d'amitié aussi puisque José-Luis s'est associé avec ses amis Georges Blanck et Bertrand Couly pour donner vie à Clos Andino.
Clos Andino est une voix innovante dans l'univers du vin, offrant à l'amateur comme au passionné des produits originaux de qualité premium qui expriment toute la personnalité de leur terroir d'origine et de ceux qui les ont élaborés. Je ne saurais trop vous conseiller de goûter la cuvée Clos Andino Reserve Cabernet Sauvignon 2006, un vrai bonheur !
Rédigé à 12:49 dans Actualités SOWINE, Branding, Design, Inspirations, Marketing, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 07:30 dans Advertising, Branding, Champagne, Design, Inspirations, Marketing, Recrutement, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Visite du SIAL il y a quelques jours, l'occasion d'étudier les tendances en matière d'alimentaire, et surtout la place accordée à l'innovation dans le secteur vins et spiritueux, présent dans un hall spécifique et via des animations et conférences dédiées.
Côté tendances, quelques lignes directrices qui confirment ce qui peut s'observer depuis quelques années maintenant : volonté de simplifier l'accès au produit, modes de dégustation individuels et nomades toujours d'actualité, conscience marketing des enjeux du développement durable et du respect de l'environnement dans l'offre produit, importance du rapport qualité prix pour le consommateur.
Côté innovations, peu d'offres révolutionnaires. On retrouve des acteurs qui font toujours preuve de leur volonté de se différencier, présents sur le marché depuis déjà quelques temps, comme Fruité Catalan (lire aussi ici).
Pour les propositions plus récentes, je citerai le vin en canettes Other Wine -j'ai déjà parlé de ce type de contenant pour le vin dans une note précédente, à lire ici. La proposition Other Wine, au-delà du discours sur la dégustation du produit, axé autour du plaisir -communication adaptée à la cible- a aussi l'avantage de l'esthétisme, avec un packaging graphique, sympathique et moderne, plutôt séduisant.
Autre acteur innovant présent sur le salon, French Addiction, qui présentait le nouvel univers graphique développé autour de ses produits, traduisant plutôt bien son ambition : simplifier l'accès au vin français. Une approche très visuelle et colorée qui met d'abord en avant les caractéristiques du vin (léger et épicé par exemple) dans un mode plutôt élégant, et fait de la dégustation un moment de plaisir et de découverte sans pour autant se prendre trop au sérieux.
Du côté des animations, j'ai été plutôt déçue par les espaces d'exposition consacrés à l'innovation dans l'alimentaire en général : des thèmes très intéressants sur le papier mais une mise en œuvre qui manque d'ambition. Dommage, car les intitulés étaient plutôt prometteurs, qu'il s'agisse de la Librairie Gourmande, de l'espace Tendances et Innovation, ou de l'invitation à découvrir "Food Design" ou "Food and Beauty".
J'ai en revanche assisté avec intérêt à certaines des conférences données dans le cadre du Wine Innovation Forum, revu avec plaisir Cécile Bonnefond, Présidente de Veuve Clicquot, présenter la politique d'innovation menée depuis plusieurs années -avec succès- par la maison rémoise -tous les détails ici, ici, ici, ici et ici- et écouté avec attention l'intervention de Jean-Charles Boisset, Directeur Général de Boisset, sur French Rabbit, le premier vin français en Tetra Pak, une proposition nomade et écolo dont j'avais parlé ici.
Avec tout cela, ma question de savoir quelle est aujourd'hui la place laissée ou accordée à l'innovation dans le secteur des vins et spiritueux français n'a pas réellement trouvé sa réponse. Sur le SIAL, on fait finalement assez vite le tour des nouveautés et des marques qui font preuve d'une véritable politique d'innovation et de créativité. Une frilosité liée à la conjoncture ? Aux attentes des consommateurs français, encore conservateurs ? Ou bien est-ce ma perception qui est faussée, liée à mes propres attentes, trop élevées pour un salon finalement surtout consacré à l'alimentaire ? Autre possibilité : le SIAL n'est finalement peut-être pas le lieu idéal pour constater les changement qui s'opèrent depuis quelques années sur le marché du vin ?
Au vu des exemples présentés régulièrement sur ce blog -qu'ils soient internationaux ou français, qu'ils concernent de petites ou de grandes structures-, je suis cependant persuadée que si, aujourd'hui peut-être encore, la place laissée à l'innovation dans le vin est, effectivement, peu visible sur le marché français, le potentiel est en revanche énorme. A suivre...
Rédigé à 10:24 dans Champagne, Design, Innovation, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Lors de mon passage au SIAL, j’ai pris en pleine figure la réalité du nouveau logo de la marque ombrelle destinée à mettre en avant l'industrie agroalimentaire française à l'étranger et à dynamiser son image......
J’avoue que cela m’a vraiment coupé l’appétit, un comble quand on est au SIAL. En effet, si la démarche en communication est parfaitement louable, l'expression visuelle me paraît, elle, ringarde et vide de sens.
A l’heure où le gouvernement français semble se diriger vers une demande de classement de sa gastronomie au patrimoine mondial de l’humanité auprès de l’Unesco, j'aurais aimé que la traduction graphique soit à la mesure de l'ambition... Je retrouve ici les mêmes travers que ceux ayant sans doute prévalu dans la création de l'insigne logo de la Présidence française du conseil de l'Union Européenne. A ce titre, je vous engage à lire l'éditorial d'Étienne Hervy, rédacteur en chef adjoint du magazine étapes, qui exprime bien cette vacuité formelle.
Car franchement, représenter, illustrer, exprimer la gastronomie avec une Tour Eiffel à la Paul Rand, y mettre une écharpe tricolore et placer la mention "France bon appétit" dans un jeu de typographies insipides... Au secours. Un vrai méli-mélo d'ingrédients fadasses pour un repas sans saveur qui reste malgré tout très indigeste.
En fait, je suis juste surprise de ne pas trouver un bon acronyme en guise de signature, genre OSPGF [pour Organisation de Soutien pour la Promotion de la Gastronomie Française] afin d'inscrire complètement ce logo dans une intemporalité très 70'... Bref, je suis vraiment sur ma faim. J’aurais aimé que le logo soit autrement signifiant avec une recherche formelle à la mesure des enjeux.
Un site dédié www.franceagroalimentaire.com (à ce jour inaccessible) viendra soutenir le programme Je lui souhaite de créer de l'envie, du désir et du rêve. C'est pas gagné gagné.
Enfin, au risque de jouer les collets montés, je n'insiste pas sur la dispute des bonnes manières selon lesquelles le terme 'Bon appétit' est honni : en effet, il n'est pas bienvenu d'accentuer le côté animal de l'homme. Un repas est avant tout un art de la table en bonne compagnie, et non pas un instinct primaire. Dire 'Bon appétit' reviendrait à dire "bon estomac" ou "bon transit intestinal".
En somme, je trouve que ce logo est en bien phase avec cette idée : primaire. Et trop premier niveau, voire triste.
Rédigé à 11:37 dans Advertising, Branding, Design, Innovation, Marketing, Packaging, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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For those of you who are neither French nor living in France, I warmly recommend a visit to the brand new Perrier-Jouët international website www.perrier-jouet.com. A truly amazing and innovative champagne experience through the web, and a beautiful translation of Perrier-Jouët's artistic sense, creativity and new positioning- a few months after the launch of the cuvée By&For (read here), the first taylor-made Champagne ever. Enjoy !
Rédigé à 11:02 dans Actualités SOWINE, Champagne, Design, Innovation, Inspirations, Luxe, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Toujours très présente dans la monde du design, la maison Veuve Clicquot vient de présenter, sur le salon du design Miami/Basel, sa toute dernière création : en association avec la maison Riva -signature unique du yachting de luxe avec ses sublimes canots en acajou, devenus mythiques depuis les années 50- La Grande Dame Cruise Collection est un bar cabine aux couleurs de la marque, customisable selon les désirs de son futur propriétaire.
Après la maison Hermès, qui a investi les airs en proposant, depuis l'automne dernier, en collaboration avec Eurocopter, un hélicoptère entièrement repensé et designé aux couleurs de la marque, et après la montgolfière Krug -lire ici-, voici une nouvelle manière pour une maison de luxe d'inviter au voyage et au rêve, sur les flots cette fois. "Pour les amoureux de Riva, c'est une invitation à (re)découvrir La Grande Dame dans un espace de dégustation inédit ; pour les inconditionnels de cette dernière, une façon inattendue et luxueuse de faire voyager..."
En toute cohérence, La Grande Dame Cruise Collection sera présentée au sein de la boutique Veuve Clicquot au Alsterhaus de Hambourg -lire ici et ici- du 10 au 15 juillet avant de partir pour Londres où elle sera exposée chez Harrod's à partir du 18 juillet. Pour la voir en France, rendez-vous chez Lavinia du 9 au 23 juin.
Positionnement überpemium pour La Grande Dame Cruise Collection : 4 bouteilles de La Grande Dame 1998,
2 magnums de La Grande Dame 1988, 6 flûtes Riedel et 6 verres à eau,
assiettes et set couverts compris à partir de 60.000 euros. Disponible sur commande uniquement.
Photos Veuve Clicquot, tous droits réservés.
Rédigé à 17:26 dans Champagne, Design, Luxe | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Superbe réalisation de la maison Veuve Clicquot, présentée la semaine dernière à Milan : le Globalight, seau lumineux créé par Karim Rachid et dédié à la cuvée Veuve Clicquot Rosé. Le designer était déjà à l'origine du Love Seat l'an dernier. Comme pour le Love Seat (voir ici), les visuels qui accompagnent le lancement de l'objet -non visibles en France- sont esthétiquement très réussis.
Encore une fois, la tradition de la maison de créer des objets design qui répondent à des critères à la fois esthétiques et pratiques est respectée : le Globalight sert à transporter le champagne et éclaire le flacon d'un halo rose tout en le maintenant à température idéale pendant 2 heures.
Historiquement, Veuve Clicquot a toujours fait preuve d'une grande créativité et d'une belle cohérence dans ses réalisations d'objets design, que ce soit avec des créations internes ou avec des réalisations faisant appel aux talents extérieurs, comme Karim Rachid ici, Pablo Reinoso, Christophe Pillet ou Andrée Putmann il y a quelques années, ou encore le Porsche Design Studio l'an dernier pour le Veuve Clicquot Vertical Limit -lire ici.
Globalight, 500 exemplaires mis en vente au prix de 4000$ l'unité
Rédigé à 11:33 dans Champagne, Design, Luxe | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je vous présentais il y a quelques mois (ici) Wine In Tube -WIT-, système innovant de présentation du vin en tubes de petite contenance, idéal pour la dégustation sous forme d'échantillons -un concept qui, bien marketé, peut sans aucun doute engendrer de nouveaux modes de consommation et amener au vin des consommateurs néophytes.
Un an après le lancement de Wine In Tube, le concept est proposé ce mois-ci chez Colette, via la marque Wineside qui y propose un extrait de ses vins "issus des plus grandes AOC".
Même si la majorité des clients de WIT sont des producteurs de vin qui utilisent les tubes comme échantillons de dégustation, le concept sert également les spiritueux -cognac, armagnac et whisky- et a été repris par certains producteurs d'huile d'olive. Autre nouveauté et adaptation à la demande : des tubes de contenances variables, de 4 à 10 cl.
Une réussite donc pour ce concept innovant. A quand une mise à la disposition des amateurs pour une consommation off premise ?
Rédigé à 20:37 dans Cognac, Design, Innovation, Spiritueux, Vin, Whisky | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
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Voici une innovation dans l'univers du vin qui me paraît des plus intéressantes : le vin en tube. C'est la société WIT (Wine In Tube), créée par Laurent de Castro, spécialiste en viticulture et oenologue, qui présente ce nouveau mode d'échantillonage du vin : des tubes en verre transparent de 6cl présentés dans un étui, à la manière d'une cave à cigares.
Proposé aux professionnels du vin pour leurs dégustations -il résout les problèmes de stockage et de gaspillage-, ce concept est à la fois innovant, utile et esthétique, au point que je le verrais bien mis à disposition du grand public : après le vin en canettes et au verre, voilà un nouveau contenant individuel qui a l'avantage d'être design et de donner envie ! Le principe de présentation sur le modèle du cigare est également séduisant : une sympathique manière de donner à ses invités le choix quant au vin qu'ils vont déguster !
Ce concept me rappelle celui développé en 2001 par Rémy Martin, avec son flacon Rémy Space -conçu par l'agence Cent Degrés-, un cognac en édition limitée, pensé pour pouvoir être dégusté dans l'espace grâce à son contenant pressurisé (ici, le tube est en plastique).
Et toujours dans l'univers du cognac, on peut aussi citer la marque NYAK qui propose ses produits dans des tubes de verre. Définitivement une belle manière de se différencier, que ce soit dans l'univers du vin ou dans celui des spiritueux.
Rédigé à 07:27 dans Cognac, Design, Innovation, Spiritueux, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 08:43 dans Champagne, Design, Inspirations | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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L'an dernier, la marque de vodka Absolut lançait une édition limitée "Absolut Bling Bling" pour les fêtes de fin d'année. Cette année, retour aux années 7O avec l'édition Absolut Disco et ce nouveau packaging "boule à facette" constitué de 1000 prismes qui va, à n'en pas douter, connaître le même succès que la version 2006. Une série limité pensée pour devenir collector qui démontre une fois de plus la capacité de la marque Absolut à se positionner comme la référence en matière de communication sur le segment des vodkas.
Rédigé à 09:42 dans Branding, Design, Spiritueux, Tendances, Vodka | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Dans la série 'objets design autour du vin', voici le superbe verre à vin créé il y a déjà 25 ans par le designer Achille Castiglioni, à découvrir parmi les objets proposés à la vente au Cooper-Hewitt National Design Museum à New-York, vendu $120 l'unité.
D'autres objets sont également proposés, dont la flûte Tortoise Champagne designée par Ted Muehling en 2004 -$160-, mais aucune des créations vendues par la boutique du musée et dédiées au service du vin n'atteint, à mon sens, le degré d'originalité et d'esthétisme du Paro Double Wine Goblet.
Une création upside down, qui s'utilise dans les deux sens - un concept décidément dans l'air du temps, cf. ma note d'hier sur les objets créés par Viktor & Rolf pour Piper Heidsieck.
Rédigé à 12:34 dans Design, Inspirations, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Quand les grandes maisons de Champagne s'associent avec des grands noms de la haute Couture, le mélange est parfois surprenant...
Il y a quelques années, Veuve Clicquot avait choisi le style vintage 1950's en proposant à la marque italienne Pucci d'habiller sa cuvée de prestige. Une intervention déclinée en version champagne brut et rosé, très réussie esthétiquement, en particulier pour l'habillage de l'étui si particulier de La Grande Dame. Décliné ensuite en sac isotherme, le résultat est beaucoup moins élégant à mon sens.
Plus récemment, c'est pour Dom Pérignon que le couturier Karl Lagerfeld a réalisé un étui de cuir rose abritant six flacons de la cuvée de prestige dans sa version rosé, millésimes 1966, 1986 et 1996, ainsi que trois flûtes. Le couturier est un habitué de la marque : photographe des dernières campagnes publicitaires internationales (voir ma note ici), il avait l'année dernière créé une version d'exception pour le flacon Dom Pérignon millésime 1998 -"a bottle named desire".
L'étui proposé cette année est vendu chez Harrod's à Londres, exclusivement sur commande, au prix de £70.000 (100.000€). Au-delà de l'objet en tant que tel et surtout du produit proposé, je trouve intéressant le concept qui l'accompagne : l'acheteur se voit proposer un séjour en Champagne avec dégustation privée à l'abbaye d'Hautvillers, propriété de Moët & Chandon. Ou comment fidéliser les consommateurs d'exception et créer à leur attention une émotion particulière et un souvenir unique autour de la marque.
Enfin, dernière sortie en date puisqu'elle a lieu cette semaine : Piper Heidsieck propose, en vente exclusivement chez Colette -puis chez les cavistes et dans les épiceries fines-, la création pour le moins innovante de Viktor & Rolf autour de la cuvée Rosé Sauvage. Fidèles à leur style, les deux couturiers ont imaginé pour la marque un ensemble bouteille, seau, flûte upside down, un design inversé des plus originaux, vraiment impactant et qui sort des codes habituels utilisés dans l'univers du champagne -proposé à 65€. Si vous aimez le style et que vous avez l'occasion de passer à Milan, je ne saurais trop vous conseiller de vous rendre dans la boutique du duo hollandais, qui invite le visiteur à évoluer dans un environnement totalement renversé, avec porte d'entrée montée à l'envers et chaises collées au plafond...
Rédigé à 23:00 dans Champagne, Design, Inspirations, Lancement produits, Luxe, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En passant chez Lavinia cette semaine, j'y ai découvert l'un des 15 exemplaires du Veuve Clicquot Vertical Limit, meuble ultra-design développé par Porsche Design Studio pour la marque champenoise -15 exemplaires pour le monde, celui exposé chez Lavinia est le seul exemplaire pour la France.
De cette cave à vin particulière, on retient avant tout l'esthétique : impressionnant mobilier en acier brossé de plus de 2 mètres de haut, qui abrite douze magnums de Vintage, la cuvée brut millésimée de la Maison - douze parmi les meilleures années millésimées, de 1955 à 1990. Chaque magnum se découvre en ouvrant les tiroirs en forme de bouteille, mis en valeur par le fond éclairé jaune Clicquot. Le meuble maintient bien entendu les flacons à température idéale, 12°C.
Honnêtement, le Veuve Clicquot Vertical Limit est superbe. Il est réalisé à la main, ce qui explique probablement certaines imperfections dans la finition, mais il est bien pensé et original. C'est presque un objet d'art contemporain qu'on installerait volontiers chez soi -à condition d'avoir la décoration intérieure qui va avec, et de vouloir y mettre le prix : 50000 euros.
Un objet ultra design qui annonce donc clairement la couleur par son positionnement tout ce qu'il y a de plus élitiste -un moyen aussi pour la marque de se placer sur le segment très disputé des produits destinés à une cible über premium. Un choix déjà mis en oeuvre en juillet dernier avec le lancement d'une autre série limitée, le Yellowboam, un jéroboam à 1500 euros. Certains trouveront qu'une Maison de qualité perd son âme à développer des produits trop marketés. Je suis d'avis qu'avec un concept comme le Veuve Clicquot Vertical Limit, on dépasse la notion de marketing pour entrer dans celle de rêve. Ceci dit, au-delà du bénéfice (ou non) image créé par cet objet, je serais curieuse d'en connaître les résultats en termes de vente comme de destination -clientèle privée, palace, musée ou autres lieux d'exception dans le monde qui permettraient à l'objet de rester exposé ?
Rédigé à 09:09 dans Cavistes, Champagne, Design, Luxe | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Si je vous dis architecture et vins ou spiritueux, vous penserez certainement aux superbes bâtiments érigés sur les domaines dans les différents vignobles du monde, recensés dans certains ouvrages, et dont l'un des porte-étendards en Europe est l'écrin réalisé par l'architecte canadien Franck O. Gehry sur les terres de Marqués de Riscal en Espagne.
Là où la participation du monde architectural dans celui des vins et spiritueux devient véritablement originale, c'est lorsque l'artiste intervient non plus sur l'espace du domaine -réalisation d'un bâtiment, aménagement de la cave ou du lieu de réception- mais sur ce que le domaine produit, ou plutôt son contenant : la bouteille.
Dans ce rôle, on retrouve justement Franck O. Gehry, créateur de la bouteille de vodka Wyborowa Exquisite - vodka polonaise super premium du groupe Pernod-Ricard, l'une des rares vodkas au monde à être produite exclusivement à base de seigle.
Ce sont le plus souvent des peintres ou des designers auxquels les marques de vin, champagne et spiritueux font appel pour intervenir sur leurs flacons - Garouste et Bonetti chez Ricard, ou les collections spécifiques chez Taittinger ou Mouton Cadet -voir ma note sur ce sujet. Des artistes qui sont cependant plus fréquemment appelés à collaborer avec les marques pour intervenir non pas directement sur le contenant mais sur les déclinaisons merchandising -Karim Rachid pour le Love Seat de Veuve Clicquot, Marc Newson pour le seau Dom Pérignon, pour ne citer qu'eux.
On peut aisément imaginer qu'après la collaboration entre Franck Gehry et Wyborowa, créative et originale parce qu'elle joue le décalage -métier de l'artiste et intervention directe sur le flacon- d'autres marques soient inspirées pour provoquer des interventions audacieuses d'artistes d'horizons encore plus variés sur le flacon, le merchandising... voire le produit lui-même.
Rédigé à 21:06 dans Architecture, Design, Inspirations, Marketing, Vodka | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En découvrant la collection ultra design de jus de fruits ultra premium Wild Bunch & Co (Singapour), je me dis qu'au-delà des aspects étiquette et packaging, la forme et l'esthétique de la bouteille jouent définitivement leur rôle dans la perception qualitative du produit, que l'on parle de vins, de spiritueux ou, comme ici, de jus de fruits organiques.
De plus en plus d'acteurs du secteur des vins et spiritueux proposent des contenants originaux et autres solutions alternatives à la bouteille en verre -cf. note sur les initiatives du groupe Boisset-, que ce soit avec les Bag-In-Box, le Tetra Pak, la bouteille en aluminium ou PET ou encore les contenants individuels comme le verre de vin operculé. Des initiatives largement liées à l'évolution des pratiques de consommation et aux problématiques de respect de l'environnement, et d'autant plus inscrites dans l'actualité alors que la pénurie de bouteilles en verre fait rage en Europe -lire les articles de La Tribune sur le sujet ici et ici ou encore les raisons invoquées pour expliquer ce manque ici.
Si l'univers du luxe, des parfums ou des cosmétiques est souvent une source d'inspiration pour les vins et spiritueux, il y a également de bonnes idées du côté des flacons non alcoolisés. Toujours dans les jus de fruits, voici une autre initiative intéressante, qui utilise là aussi la bouteille comme véritable support de communication : la marque de "fruits à boire" Innocent vient de lancer en Grande-Bretagne The Big Knit 2007. Les consommateurs sont invités à tricoter de petits bonnets pour coiffer les smoothies, une participation transformée ensuite par la marque en action caritative, puisque pour chaque bouteille vendue, 50p sont reversés à une association, avec pour objectif d'aider les personnes âgées à rester au chaud cet hiver -"keeping older people warm this winter". L'approche caritative est bien sûr adaptée à la culture anglo-saxonne, et c'est un bel exemple de communication originale et sympathique, surfant sur un retour aux valeurs... et à la mode du tricot. Et quoi de mieux qu'une bouteille dont le symbole est un innocent visage pour être coiffée d'un bonnet ?
Rédigé à 19:45 dans Design, Inspirations, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'ai présenté à plusieurs reprises déjà des objets design créés autour du vin -lire les notes à ce sujet ici, ici et ici.
La manifestation Vindesign, organisée depuis trois ans à Pavie en Italie, propose à des designers de travailler sur le design objet autour du vin. L'objectif de la manifestation est de créer un lien entre deux mondes, celui du design et celui du vin, mais aussi de permettre à ces objets innovants d'être ensuite fabriqués en séries limitées, personnalisables, et proposés à la vente sur le site dédié.
L'intérêt du site est également de mettre en valeur ces objets tout au long de l'année, même si le point d'orgue de la présentation de ces créations, fruit du travail d'une vingtaine de designers, est l'exposition organisée chaque année à Pavie au mois de mai et leur présentation faite lors de salons vin ou design, en particulier à Vérone et Milan.
Pour avoir une idée de la créativité des projets, je vous invite à voir les inventions des trois dernières années ici. Ces créations sont variées : des articles dédiés au service du vin et de nouveaux concepts de packaging pour les verres et bouteilles, des approches très poétiques et d'autres alliant esthétisme de l'objet et nouvelles technologies.
Je trouve particulièrement intéressant qu'une manifestation organisée autour du design de l'objet soit spécifiquement dédiée à l'univers des vins et spiritueux et à ses accessoires. Que cette initiative soit italienne, patrie experte en vin et en design, renforce d'autant l'intérêt et la crédibilité de ce type de manifestation, et sa pertinence dans le développement du marketing vin et spiritueux !
Rédigé à 12:14 dans Design, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En chinant hier dans les boutiques de déco, je suis notamment passée chez Kartell pour examiner leurs nouveautés et admirer la pureté de leurs lignes.
En me plongeant dans cet univers plastique coloré au design contemporain fonctionnel, minimal et épuré, j'ai repensé au designer Gideon Dagan, créateur du fameux calendrier perpétuel conçu pour le Museum of Modern Art et de la très belle horloge minimaliste TimeSphere.
Dagan est en effet l'inventeur de l'ingénieux concept de "Puzzle Wine Rack" : des casiers colorés en plastique ABS amovibles, encastrables et évolutifs.
Un très belle idée pour construire un mur de bouteilles de vin et habiller un espace avec des combinaisons de couleurs dans des configurations variées, en hauteur comme en largeur.
Rédigé à 16:39 dans Design, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Après le distributeur de vin et le créateur de cocktails, utilisables chez soi -voir mes notes sur le sujet ici et ici- voici maintenant le WinePod, une cuve thermorégulée de 75l qui permet à l'amateur d'élaborer lui-même son vin...
La proposition de la société américaine Provina est plutôt intelligente et bien trouvée : proposer un kit clé en main qui permette à l'acquéreur du WinePod d'élaborer son vin en toute autonomie, en mettant à sa disposition non seulement l'équipement -cuve à vin, pressoir etc., dont la technologie sophistiquée suffit à rassurer l'amateur dans sa capacité à devenir oenologue d'une ou plusieurs saisons- mais aussi un logiciel interactif de vinification -pour prendre conseil auprès de viticulteurs professionnels- et enfin, last but nos least, les "consommables", autrement dit : LE RAISIN. En proposant de livrer l'acquéreur du WinePod en crus californiens et grappes congelées, Provina va vraiment jusqu'au bout de son idée !
Une innovation qui peut effrayer -et quid des aspects juridiques de l'élaboration d'alcool selon les pays ?- mais que je trouve vraiment bien pensée et créative - j'aime quand un concept ne s'arrête pas à ce qui est évident mais est réfléchi dans sa globalité, et je suis assez bluffée par l'aspect "livraison de raisins californiens chez vous par nos soins" de la proposition. Le tout pour un coût relativement raisonnable de 3499 US$ lors du lancement. Qui plus est, l'objet est esthétiquement très réussi, ce qui ne gâche rien au plaisir d'élaborer soi-même son vin !
Rédigé à 10:40 dans Design, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Dans un univers en quête d'approches design nouvelles, innovantes et remarquables, le monde du vin et des spiritueux s'inspire parfois, et de plus en plus, des codes émanant des cosmétiques et parfums. Parmi les exemples récents, la gamme Grains de Cépages lancée par les magasins Nicolas en mai dernier : un design simple pour une compréhension facile du produit, destinée à de nouvelles cibles -jeunes, féminines-, inspirée par les codes de l'univers cosmétique et créée par l'agence Saguez & Partners, briefée en ce sens par Nicolas.
Inversement -et c'est beaucoup plus souvent dans ce sens que va la démarche-, le monde de la cosmétologie s'inspire depuis plusieurs années et avec succès de l'univers du vin dans sa dimension produit, comme le prouve la réussite de concepts innovants tels que -pour citer le plus connu-, le "spa de vinothérapie" les Sources de Caudalie, créé en 1999 et installé historiquement dans le vignoble bordelais, ou sa déclinaison espagnole implantée au sein de la détonnante bodega Marquès de Riscal dans la région de Rioja en Espagne -connue aussi pour l'architecture très originale du bâtiment principal, réalisée par Franck Gehry. Je vous invite par ailleurs à lire ici l'excellent article consacré par le Telegraph UK au sujet des wine spas, paru en juin dernier.
Des approches semblables existent dans d'autres régions vinicoles autour du globe, que ce soit en Bourgogne, en Italie, en Autriche, en Argentine, en Afrique du Sud ou en Californie. La Californie qui n'est pas en reste sur le sujet, avec le lancement en fin d'année dernière de la ligne de produits de soins pour la peau Davi par la famille Mondavi (fondateurs d'Opus One dans la Napa Valley), basée là aussi sur le bénéfice anti-oxydant apporté par les polyphénols contenus en particulier dans les pépins de raisin.
Certaines grandes marques françaises sont tout aussi innovantes en la matière -et tout aussi conscientes des enjeux marketing-, comme le prouve le lancement (sur le marché américain dans un premier temps) en fin d'année dernière de L'Or de Vie, un soin Dior pour la peau associant le savoir-faire de Dior et la magie de Château Yquem... Si le concept est parfaitement étudié pour vendre une part de rêve au consommateur, on touche quand même ici aux limites marketing de l'exercice : ou quand le discours et le positionnement prix commencent à prendre le pas sur la réalité du bénéfice produit.
Si les wine spas et autres produits cosmétiques issus de grains de raisin semblent dorénavant monnaie courante ou presque (les tarifs pratiqués sont à la hauteur de la part de rêve incluse dans le produit), l'innovation en la matière a récemment atteint des sommets de créativité -mais aussi de séduction marketing-, avec l'apparition de concepts totalement hors des codes mais qui cherchent surtout à être en phase avec une certaine stratégie de différenciation nécessaire à l'approche des fêtes de fin d'année.
Je veux parler en particulier du lancement ces jours-ci de la "cuvée" spéciale du parfum Angel (Thierry Mugler Parfums) : 'La Part des Anges'. Le terme "cuvée" paraît adapté au produit -celui de "Part des Anges" encore plus, bien évidemmment-, puisque le dossier de presse indique que celui-ci a vieilli en fûts de bois pendant plusieurs mois, qui plus est dans les chais des cognacs Rémy Martin.
Pour le coup, le concept est innovant, même si la dimension marketing est quand même très (trop) flagrante, surtout à plus de 200 US$ le flacon recouvert de cristaux Swarowski - la série est limitée à 4742 flacons pour le monde. Dommage aussi que la marque n'ait, à ce jour, pas profité de l'effet d'annonce créé par cette nouveauté pour mettre à jour ne serait-ce que son site institutionnel. Quant à savoir pourquoi Rémy Martin ne communique pas sur le sujet, on peut imaginer que si l'approche co-branding en la matière peut créer un bénéfice en termes d'image qualité pour la marque de parfum, l'inverse n'est pas forcément vrai...
Rédigé à 11:40 dans Branding, Design, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Avec l'oeil exercé et toujours attiré dans les rayons par le marketing et le packaging des vins, j'ai souvent eu l'occasion de croiser des étiquettes loufoques, décalées voire franchement cocasses.
Peter May leur dédie un site Internet où il référence depuis 1998 ces incongruités dans un fatras de pages commentées et y consacre même un ouvrage, publié en 2006 : "Odd Wines from Around the World".
Si certaines étiquettes sont effectivement juste de très mauvais goût, tant par le nom de la cuvée que par le traitement graphique de l'étiquette (Vampire, Satyricon, Rudegirl), d'autres ont d'ores et déjà montré dans l'après-coup qu'elles savaient valoriser une histoire. Certes, par leur décalage initial, elles détonnent (Marilyn Merlot, Fat Bastard) mais elles trouvent ensuite leur légitimité tout en consolidant un positionnement, de fait différenciant, par la nature du nom choisi ou du design particulier de l'étiquette.
En l'espèce, certaines étiquettes présentées ici font surtout la démonstration de l'humour anglo-saxon de leur propriétaire et d'un goût affiché pour les [mauvais] jeux de mots : "Bored Doe", "Goats do Roam", "Goat Rotie", "Van Rouge".
Au rayon des découvertes pour moi : spécial dédicace à l'inénarrable "Van der Table", aux sémillants "Le Cigare Volant" et "Ceci n'est pas un Carignan" du Bonny Doon Vineyard (au site très Monthy Python) voire aux très subtiles "White Trash White", "Redneck Red" et "Tiny Bubbles" commis par la Oildale Winery.
Cependant, à mes yeux, la palme revient aux étiquettes événementielles (célébrant leur concert annuel) de la winery Mission dans la région de Hawkes Bay en Nouvelle-Zélande, en particulier la Julio-touch (même si la Beach-Boys-Attitude a aussi son charme...) Et pour vous, quelle est l'étiquette insolite qui occupe la tête du podium ?
Certaines maisons, à l'exemple des divisions Three Loose Screws ou The Other Guys du groupe américain Sebastiani & Sons (lire ma note), ont même choisi cette rupture avec les codes établis comme système et principe fondateur en ne proposant que des noms de marques ou de cuvées intriguants et en privilégiant un design disruptif.
L'identité visuelle est là soignée et le design des bouteilles nettement plus sophistiqué que dans les exemples sus-cités (au caractère sinon potache souvent volontairement 'amateur') dans un contexte de réflexion marketing sur le positionnement de la marque qui paraît abouti.
Dans un environnement très concurrentiel où il est souvent difficile de gagner des parts de voix convenables, le choix d'une stratégie de rupture pour le nom et le design de l'étiquette ou de la bouteille à des fins de différenciation / fidélisation est sans doute pertinent, lorsque cette conclusion participe d'une stratégie globale de différenciation sur une cible et un marché bien identifiés. Mais cela ne fait pas tout, surtout lorsque le décodage de logique "marketing avant-tout" s'opère par les relais d'opinion et influencers, les 'door-keepers' et même le client final.
J'aurai l'occasion de revenir sur les ingrédients, selon moi, et notamment du point de vue de l'étiquette, qui peuvent faire le succès de marques de vin, raisons qui varient bien sûr en fonction des marchés. D'ores et déjà, il me paraît évident que le choix d'un nom ou d'une étiquette amusante ou flashy ne suffit pas pour séduire une cible qui recherchera au contraire souvent des éléments de réassurance dans le choix du vin : ne pas privilégier le contenant au détriment du contenu, pour ne pas décevoir le client dans sa recherche d'instants de dégustation.
Rédigé à 11:42 dans Branding, Design, Insolites, Livres, Marketing, Packaging, Vin | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Au rayon des habillages 'fraîcheur' avec leur combi néoprène, concept initié en 2004 par VCP avec la 'Clicquot Ice Jacket', voici une nouvelle déclinaison très design dans les vins (découverte sur TrendsNow) : la série de bouteilles The Bootleg Collection [Welcome to the new Italy].
Conçus par les importateurs américains Small Vineyards et Click Wine Group (qui distribue également le français Fat Bastard et l'espagnol Mad Dog's & Englishmen) en association avec cinq domaines, cette gamme de vins propose une incursion dans cinq vignobles italiens : un Pinot Grigio (Tenuta Setten), un Sauvignon Blanc (Trevisiol), un Chianti (Castello Sonnino), un Southern Red (Apollonio) et un Grand Tuscan (Villa Trasqua) .
Je retrouve dans ces flacons habillés d'une housse zippée la même allure élancée et sexy que sur le sérigraphié 'Silver Palm Cabernet Sauvignon', dernier né de White Rocket Wine Company, la société créée par Jess Jackson, le fondateur de Kendall-Jackson, pour cibler une clientèle plus jeune et éditeur par exemple des marques Dog House (voir ma note) et Tin Roof Cellars.
Rédigé à 20:38 dans Branding, Design, Marketing, Packaging, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je vous présentais en juin dernier la surprenante collection Inside Out de verres à vin renversés.
Voici dans le même esprit l'intriguante 'Carafe Un Verre'.
Conçue par le designer Claudio Colucci en 2001 pour Sentou, cette carafe soufflée et réalisée en une seule pièce est proposée à la vente dans la boutique du MoMA.
Une très belle idée qu'il me faudrait éprouver en dégustation, avec modération -même si je me pose quelques questions sur la capacité de l'objet à être facilement nettoyé !
Du reste, s'agissant de modération, je vous suggère également d'essayer les verres MoreOrLess de ALISSIAmt.
Rédigé à 08:51 dans Design, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Pour le plaisir des yeux et pour vous donner une idée assez représentative de la créativité architecturale et design mise en oeuvre dans le monde du vin, je vous recommande le livre Wine & Design paru chez TeNeues.
Un ouvrage largement illustré, pour bien se rendre compte de ce qui se fait en la matière, tout autour du monde : des domaines vinicoles, des bars à vin, des boutiques et des objets qui prouvent que le vin n'est pas seulement un produit à déguster mais aussi un objet culturel symbole d'un certain art de vivre et goût pour les belles choses.
Retrouvez aussi quelques photos de wineries visitées lors de ma vinodyssée dans la section Inspirations / Architecture de mon carnet de voyage.
Rédigé à 08:33 dans Architecture, Design, Livres, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Si vous aimez le vin et l'art, deux suggestions de balades dans des domaines qui concilient les deux.
En Champagne tout d'abord, signalons l'initiative assez remarquable de Paul-François Vranken qui sollicite depuis trois ans déjà des artistes contemporains et met en scène leurs sculptures dans les caves de la Maison Pommery (à Reims). Cette année, c'est Daniel Buren qui officie dans le rôle de commissaire d'exposition, et offre aux visiteurs le plaisir de découvrir des oeuvres dans un environnement tout à fait inhabituel : les grandioses caves du domaine, creusées dans la craie - un support plus original que la flacon ou l'étui pour concilier vin et art.
Autre grande maison qui présentait cette année dans ses murs une exposition de qualité : la Maison Hennessy à Cognac, avec une célébration des oeuvres de Picasso consacrées à la tauromachie. Après Savignac, Sempé ou encore Poliakoff, je trouve cependant dommage que l'exposition se soit terminée fin juin et ne dure pas tout l'été comme ce fût le cas les années précédentes.
Alors que certains domaines offrent au consommateur une part de rêve et un bel objet avec une oeuvre d'art reproduite sur les supports les plus accessibles (flacon, étui) -proposant, au demeurant, des collections marquantes, comme Mouton Cadet avec ses célèbres étiquettes (décorées par Cocteau, Miro, Kandinsky, Baselitz, Picasso, Niki de Saint Phalle, ou encore Haring pour n'en citer que quelques-uns parmi mes préférés) mais aussi Taittinger avec sa "Collection", décorée depuis un quart de siècle par différents artistes contemporains comme Vasarely, Arman ou encore Roy Lichtenstein-, on assiste depuis quelques années à une nouvelle forme d'association entre le vin et l'art, entre le domaine et l'artiste, et à un glissement de l'oeuvre vers de nouveaux supports, moins évidents et à ce titre plus intéressants - voir aussi à ce sujet mon billet sur les barriques peintes de Château Puech-Haut.
Il ne s'agit plus seulement de faire venir l'art vers le consommateur, mais d'inviter ce dernier à se déplacer et à découvrir l'oeuvre dans un environnement surprenant, mettant en parallèle deux types de créations : la peinture (ou la sculpture) et l'élaboration du vin. Par ce biais, les domaines marquent le visiteur, créent de l'émotion et touchent une cible plus large de consommateurs.
Après avoir proposé au consommateur d'être collectionneur, puis lui avoir proposé de découvrir par lui-même les oeuvres, je trouverais pertinent que la prochaine étape voit des domaines proposer au consommateur de devenir lui-même acteur de l'oeuvre, à un niveau individuel ou collectif d'ailleurs. Une proposition déjà faite par certains domaines au niveau du vin -comme Crushpad, voir mon billet à ce sujet-. Pourquoi ne pas proposer maintenant au consommateur de traduire son inspiration et sa créativité en devenant artiste d'un jour, d'une cuvée ou d'un moment particulier ? Un moyen certes complexe à mettre en oeuvre (quoi que) mais encore plus efficace pour créer l'émotion et la fidélisation à une marque.
Rédigé à 08:43 dans Art, Champagne, Design, Inspirations, Oenotourisme, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Voici une idée novatrice en matière de verrerie : la superbe collection Inside Out, des verres à vin renversés, en mode négatif, conçus par la talentueuse designer néerlandaise ALISSIAmt.
Une très belle idée. L'objet révèle son contenu : tous les verres ont la même forme externe, mais, une fois remplis, laissent apparaître l'identité intérieure du récipient.
Cette gamme est complétée par des flutes à Champagne (à retrouver à l'achat chez Charles & Marie).
Reste donc maintenant à les éprouver en dégustation !
Au rayon des idées renversantes, le lancement de la marque Kono Barú, étiquette à l'envers, par la division Three Loose Screws du groupe américain Sebastiani & Sons [Turn Your World Upside Down - lire article ici].
La marque à l'étiquette jaune annonce la couleur de suite : des étiquettes volontairement placées à l'envers pour traduire l'idée de vignobles répartis dans l'hémisphère sud [Intentionally Misplaced Labels from Well-Placed Vineyards Throughout the Southern Hemisphere].
Six variétés sur trois pays : Sauvignon Blanc, 'Unwooded' Chardonnay et Cabernet Sauvignon du Chili, Riesling et Shiraz d'Australie (à $12 la bouteille) et un Malbec d'Argentine (à environ $16).
Je suis curieuse de gouter ces vins car je crains que, dans le cas présent, la proposition, qui se veut milieu de gamme, soit avant tout marketing. La ficelle paraît un peu grosse...
Ceci dit, les dynamiques Sebastiani Brothers n'en sont pas à leur coup d'essai, ils ont même un division spéciale, The Other Guys, pour leurs projets décalés (en mode série limitée).
Dans ce cadre, ils sont notamment les instigateurs des marques Hey Mambo, Plungerhead ou Gino Da Pinot.
Mention spéciale pour le vin Used Automobile Parts (en français : pièces détachées automobiles) à l'étiquette caligraphiée sobre et épurée. J'a-dore. Cela ouvre des perspectives de partenariat inouies. Un bainstorming intensif qui carbure...
On notera également sur leur site internet un usage remarquable des podcasts dans la communication sur les marques ou sur l'usage des bouchon à vis comme du ZORK.
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Excellent dossier sur le Packaging dans le numéro de Mai 2007 d'étapes, le mensuel du graphisme et de la création édité par le groupe Pyramyd. Le magazine - dont on peut souligner avec constance la qualité du contenu éditorial depuis de nombreuses années - propose dans ce numéro une photographie du pack français et européen. Il livre une analyse juste et bien illustrée des nouvelles tendances, avec un éclairage particulier sur les innovations pack en grande distri (voir notamment Gü et Frü) et les scènes anglaises ou japonaises. Bref, à lire absolument.
On notera avec intérêt certaines initiatives dans le vins et spiritueux :
A lire dans le numéro de juin que je viens juste de recevoir au courrier ce matin, un beau dossier sur "l'attrait de l'abstrait" dans l'oeuvre du designer américain Paul Rand (Eye-Bee-M) célébré cette année par le 18ème Festival de Chaumont (voir photos ici et ici).
En revanche, je m'étonne toujours de voir la pression publicitaire exercée par toutes les banques d'images de façon assez indifférenciée dans ce mag. Difficile de se faire une part de voix... Je relève seulement avec intérêt dans le numéro de Juin la campagne événementielle de Getty qui privilégie, elle, le jeu de typos web, plutôt que la photo pleine page...
A noter enfin : le blog d'étapes. Enjoy!
Rédigé à 11:10 dans Branding, Design, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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