Rédigé à 10:43 dans Actualités SOWINE, Advertising, Architecture, Art, Bière, Branding, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Moustache, Oenotourisme, Packaging, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Chaque année, depuis 6 ans, au mois d'avril, la Champagne voit affluer les professionnels du vin pour une semaine de dégustations devenue incontournable : autant de rendez-vous organisés par des groupes de vigneron(e)s rassemblés sous les appellations "Terres & Vins de Champagne", "Les Artisans du Champagne", "Trait d'Union", "Origines Champagne", "Génération Champagne" ou encore Passion Chardonnay... pour n'en citer que quelques-uns.
Le point commun de ces dégustations : permettre aux vigneron(e)s de partager leur travail et leur philosophie, dans une approche qui s'est renouvelée depuis quelques années -et permettre aux professionnels de déguster les vins de ces vigneron(e)s "nouvelle génération".
Pour tous les découvrir, il n'est d 'autre solution que de passer la semaine complète -généralement autour de la mi-avril- en Champagne. Pour notre part, nous nous sommes attardés lundi 15 avril dernier chez Terres & Vins de Champagne, groupe pionnier de la démarche, dont la journée de dégustation est toujours très attendue et autour duquel s'articule désormais l'ensemble de cette semaine de dégustations "en primeurs".
Au sein du collectif "Terres & Vins de Champagne" se retrouvent des artisans du champagne reconnus pour la qualité de leur travail : Pascal Agrapart, Françoise Bedel, Raphaël et Vincent Bérèche, Delphine et Francis Boulard, Emmanuel Brochet, Alexandre Chartogne, Vincent Couche, Laure et Pascal Doquet, Jean-Baptiste Geoffroy, Etienne Goutorbe, Olivier Horiot, Cyril Jeaunaux, Valérie et Benoît Lahaye, Aurélien et Thierry Laherte, Vincent Laval, David Léclapart, Marie-Noëlle Ledru, Dominique Moreau, Franck Pascal, Olivier Paulet, Elodie et Fabrice Pouillon, Benoît Tarlant.
Au-delà de la diversité et de la qualité des vins proposés, toujours au rendez-vous, c'est la démarche en communication, particulièrement originale, qui nous a également marqués cette année : s'y retrouve toute la philosophie de Terres & Vins de Champagne, autour des valeurs de qualité, de convivialité, d'humanité, de goût pour la diversité, de passion, de partage et de travail bien fait, avec cette touche d'humour caractéristique que l'on retrouve aussi chez chacun(e) des vigneron(e)s du groupe.
C'est le photographe Baudouin qui a réalisé l'affiche "officielle" du salon : un portrait un peu particulier du dernier arrivé dans le collectif, Emmanuel Brochet, issu de la série de portraits réalisés en parallèle par le photographe, qui a ainsi mis tout son talent au service de la personnalité de chacun des vigneron(e)s -à découvrir ci-dessous.
En parallèle, le collectif a choisi de faire parler de lui via le support vidéo et deux films qui traduisent parfaitement l'esprit de ces vigneron(e)s atypiques. Je vous invite à découvrir ici, si vous ne les avez pas encore vus sur les réseaux sociaux, le film "teaser" ("Rue de la Révolution") et le film portraits ("All Together") :
Ce choix en termes de communication me semble non seulement pertinent mais aussi parfaitement pensé pour marquer les esprits : toute l'humanité du collectif est là, et le support est une véritable invitation à venir rencontrer les vigneron(e)s et à découvrir le fruit de leur travail.
Et pour traduire l'ambiance du salon Terres & Vins de Champagne, voici le best-of, toujours en vidéo :
Rendez-vous l'année prochaine !
Photos @Baudouin DR
Rédigé à 17:44 dans Actualités SOWINE, Cavistes, Champagne, Inspirations | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le VITeff est le Salon International des Technologies des vins Effervescents (The Sparkling Wine Technology Exhibition), c’est le seul salon international dédié uniquement à ces techniques.
Lieu d’échanges et de réflexions, le VITeff, c’est aussi un Forum international qui en fait le rendez-vous incontournable pour l’ensemble des acteurs de la filière.
Pour sa 12ème édition, le VITeff a inauguré ce matin un nouvel espace interactif au nom évocateur : le « Pavillon 2.0 ».
Cet espace inédit propose une programmation riche et conviviale pendant les 4 jours du salon.
Rassemblant 3 espaces en un lieu unique d’échanges, l’objectif du Pavillon 2.0 est de donner les clés aux acteurs de la filière des vins effervescents afin qu’ils puissent identifier les défis mais aussi anticiper les opportunités que l’émergence du web 2.0 et des dernières technologies numériques (QR-Code, réalité augmentée, etc.) fait naître.Glissé entre le Plateau TV et l’Espace Lab, vous pouvez, sur l’Espace Lounge, échanger et rencontrer blogueurs français et internationaux, ou des start-up locales 2.0, et profiter d’un temps de calme pour faire du "business" en toute décontraction.
Le Plateau TV est également installé sur le Pavillon. Pour suivre l'actualité en temps réel, les vidéos sont partagées sur l’ensemble des réseaux sociaux (la chaîne Youtube, la Page et l’événement Facebook et le compte Twitter).
Tous les jours dès 10h, sur l’Espace Lab
des formations courtes de 30 min sont proposées aux visiteurs et aux
exposants. Les thèmes abordés sont axés sur la maîtrise et la
compréhension des nouvelles technologies au sein d’une exploitation et
sur leur utilisation optimale.
N'hésitez pas à nous rendre visite sur le Pavillon 2.0, une partie de la SOWINE Team est sur place et participe à son effervescence pendant toute la durée du salon !
Rédigé à 16:31 dans Actualités SOWINE, Champagne, Innovation, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous dévoilerons demain matin, en avant-première, certains résultats tirés du baromètre SOWINE/SSI 2013.
N'hésitez pas à nous contacter (email / DM) pour plus d'infos sur le lieu et l'horaire.
Le baromètre SOWINE/SSI, édité pour la 4e année consécutive, est la première étude analysant, dans le détail, l’influence et l'impact des nouvelles technologies sur le comportement des consommateurs de vin et de champagne en France.
Rédigé à 10:09 dans Actualités SOWINE, Champagne, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Êtes-vous SO Vine ?
Rachetée par Twitter fin 2012, Vine est une application de partage de vidéos permettant de filmer des séquences d'un maximum de 6 secondes et de les partager sur la plateforme de microblogging. L'application est disponible pour le moment sur iPhone et iPod Touch.
Tout comme sur Twitter où les messages sont limités à 140 caractères, Vine propose donc un format court pour les vidéos. Et ces vidéos qui tournent en boucle, ont un côté Gif très amusant. Et très en vogue !
#insidesowine #wine #champagne #spirits vine.co/v/bw37irBPH55
— SOWINE (@SOWINE) March 12, 2013
Nous ne pouvions pas ignorer le phénomène, car au-delà l’homonymie, on comprend bien le potentiel même sur un format condensé des contenus vidéos pour l’univers des vins et spiritueux, agissant sur un territoire d’expression expérientiel et naturel pour raconter les marques, les vins, les maisons, les histoires, les producteurs, les dégustations, les rencontres, les événements.
En complément de Facebook, d'instagram, de Twitter et de Pinterest, les marques s’offrent ainsi du contenu supplémentaire à valeur ajoutée et une viralité potentielle, à condition que le contenu soit bon. Or ce qui s’affirme très rapidement sur la plateforme, c’est aussi la créativité. Des tweets vraiment captivants en 140 caractères c’est de l’art, mais une vidéo de 6 secondes ouvre le champ exploratoire et les possibilités ! Une bonne direction artistique, une bonne idée pour se différencier, et la vidéo en boucle peut se rapprocher de l’effet connu du Gif, voire du slow motion que les marques affectionnent depuis deux ans.
Il n'est pas prévu de pouvoir "Viner" des vidéos trouvées sur le web. Vine a été créé pour faire du microblogging et non de la curation. Pour de la curation vidéo ou photo, Pinterest est déjà très installé. En revanche, une fois la vidéo réalisée, on peut la localiser grâce à l’API Foursquare, la commenter, la poster à grand renfort de hashtags, et la partager sur Facebook !
Certaines marques ont déjà expérimenté Vine et quelques publicités circulent sur Twitter. La première fut Toyota Espagne avec son mini film montrant une voiture miniature sortant de son iPad...
Et l'effet Vine a été particulièrement spectaculaire et marquant à l'occasion de la fashion week. Les fans, blogueurs et magazines de mode aux premiers rangs des défilés ont largement relayé leurs vidéos sur Vine.
Le service concurrence frontalement des applications déjà installées sur le marché comme Socialcam qui espérait devenir l'Instagram de la vidéo. Google tente également de percer le marché du partage de vidéo avec son application Youtube Capture lancée en décembre sur iOS qui permet de filmer et de partager directement une vidéo sur son compte Youtube et sur les réseaux sociaux.
Alors, on Vine ?
Rédigé à 12:33 dans Champagne, Innovation, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Interbrand a publié fin 2012 son classement annuel
des marques les plus performantes. Revenons donc avec un léger décalage
temporel sur cette hiérarchie mondiale en écho aux notes parues sur ce
blog en 2011 et en 2010.
Indétrônable
Coca-Cola reste à la première place du classement. A noter dans le TOP
10, la surperformance des marques Apple (#2), et Samsung (#9) symboles
de la bonne santé du secteur des technologies mobiles. Et bien sûr, en
fait marquant, l'arrivée de Facebook (#69) pour la première fois dans ce
palmarès.
S'agissant des marques d'alcool, voici les sept qui
figurent toujours et depuis 3 années consécutives dans ce TOP 100. Pour
rappel, le palmarès est préparé selon une métholologie privilégiant la valorisation financière.
#31 BUDWEISER
(chute de deux places) : Budweiser a de quoi rester optimiste. Le
nouveau design de sa canette reflète son positionnement contemporain et
global, tout en s’éloignant de ses racines purement américaines. La
marque sort de sa zone de confort (les états du centre du pays) pour
toucher une cible plus urbaine grâce par exemple au festival « Budweiser
Made in America » en association avec le rappeur et producteur Jay-Z.
Si la marque sponsorise la FA cup et la coupe de monde de football
2014, elle innove aussi en digital avec la campagne » Track your Bud »
qui permet au consommateur de retracer l’origine de sa bière via un QR
code. Avec 44% de ses ventes hors des Etats-Unis, son marché global
s’accroit, mais Budweiser connait des difficultés sur son marché
national. Ce qui soulève cette question : peut-elle devenir la première
marque de bière mondiale si elle n’est plus leader sur son marché
d’origine ?
#81 JACK DANIEL'S
(chute de trois places) : la marque célèbre son 160éme anniversaire en
continuant sa croissance. Le Tennessee Whiskey a plus d’amis sur
Facebook (1,8 millions) que n’importe quelle autre marque d’alcool. Le
site internet a été remanié et Twitter est habilement utilisé pour faire
parler de la cuvée aromatisé Tennessee Honey. Ses valeurs
d’authenticité et d’intégrité s’expriment à différents niveaux. En
interne les collaborateurs intègrent l’héritage et les valeurs de la
marque en participant au « Camp Jack » dans le Tennessee. Et Jack
Daniel’s est partenaire de l’université locale dans la sauvegarde
d’arbres natifs de la région. Des valeurs citoyennes qui sont un atout
pour la communication de la marque.
#83 JOHNNIE WALKER
(gain de 5 places) : Johnnie Walker, le leader des scotchs whisky
continue de jouer la locomotive dans le portefeuille de Diageo et
présente la plus forte progression du classement. Ayant vendu 18,9
millions de caisses, (site de diageo) Johnnie Walker reste le whisky le
plus vendu en volume et en valeur, et malgré ces volumes, la marque
reste sur un positionnement premium global. Sa campagne africaine « Walk
with Giant », son partenariat avec le blogueur chinois Han Han (le plus
lu au monde), ou son association avec le porte-parole latino DJ Alex
sensation, renforcent sa position sur les marchés émergents, et permet
de compenser la stagnation des marchés européens. Les tournois de golf Johnnie Walker Classic en Asie et Johnnie Walker Championship
at Gleneagles renforcent quand à eux sa visibilité et ses racines
écossaises. Enfin le packaging simple et élégant de la gamme est
toujours aussi différenciant et la marque est capable de toucher des
consommateurs sur de nombreux segments de prix, ce qui est un bon
présage pour le futur.
#89 CORONA
(chute de trois places) : Une grosse chaleur ? Une Corona avec une
tranche de citron. Le nectar préfèré de Jacques Chirac est aussi une des
plus grosse vente de bière importée aux USA et en Australie ainsi que
la plus forte croissance du brasseur Grupo Modelo’s en 2011. Même si la
marque est positionnée différemment en fonction des pays, Corona a la
même stratégie globale autour du monde du sport et d’un style de vie
décomplexé, jeune et festif. Pendant l’été 2012, la campagne “Corona
Beach Getaway” a par exemple démontré que la plage n’est pas
nécessairement un endroit physique, mais plutôt un état d’esprit… avec à
la clé un gros succes sur les réseaux sociaux. Les codes couleurs et le
graphisme des nouveaux packaging pour Corona Extra et Corona Light
contribuent a améliorer la compréhension de la marque. Mais la marque
est touchée par la hausse du chômage et la baisse du pouvoir d’achat aux
Etats-Unis, et Corona doit continuer de cibler la communauté hispanique
américaine qui représentera 23% de la population en âge de consommer de
l’alcool à l’horizon 2030.
#90 SMIRNOFF
(chute d’une place) : Diageo décrit Smirnoff comme “l’alcool premium
distillé le mieux vendu au monde ». Une croissance à deux chiffres en
Afrique et Amérique Latine, des dépenses en marketing en hausse de 10%
et deux nouveaux parfums : crème chantilly et marshmallow. Dans la
lignée du « Nighlife Exchange Project », Smirnoff a lancé le “Smirnoff
Midnight Circus” en collaboration avec David LaChapelle, un tour du
monde des expériences clubbing. Le site internet de la marque ne parle
pas seulement de cocktails, mais propose aussi un « nightlife guide »
mondial. Smirnoff fournit toutes les informations pour faire passer a
ses consommateurs la nuit dont ils rêvent, partout dans le monde.
#92 HEINEKEN
(chute d’une place) : Heineken reste sur le devant de la scène. Son
rachat complet de la bière thaïlandaise Tiger renforce sa présence en
Asie. Ses campagnes de publicités sont toujours aussi mémorables à
l’image de « Heineken Star Serve » qui s’adresse à la fois aux serveurs
et aux consommateurs et qui traite de l’art du service de la pression
parfaite. La marque a le pouvoir de créer des conversations mondiales et
organise des événements marquants comme son « nightclub design concept »
pendant la semaine du design à Milan. Ses 11 millions de fans sur
facebook sont la preuve que la marque connait un succès mondial en
maintenant une image haut de gamme.
#98 MOËT & CHANDON
(chute de vingt-et-une places) : Succès et glamour depuis 1743, la
marque continue son numéro de charme en témoigne sa participation à la
création du boutique hôtel White 1921, remplaçant la maison blanche de
Saint-Tropez. Un bar permettra de se relaxer en dégustant du Moët
Imperial Vintage 1921. Moët a aussi lancé Lounge Series, un programme
dédié à la cuvée Nectar Imperial rosé. La maison sera le champagne
officiel de la prochaine coupe de l’America qui se déroulera en
septembre prochain à San-Francisco. Enfin, l’embauche d’une nouvelle
agence spécialisée dans le digital augure d'une présence plus prononcée
sur le web et les réseaux sociaux.
Enfin, au titre des
enseignements transversaux, et cela n'étonnera personne, le rapport
souligne dans la duynamque des marques gagnantes que les dispositifs et
stratégies digitales gagnent encore en importance pendant que le
sponsoring de grands événements semble toujours attirer les faveurs des
leaders de l’industrie.
Rédigé à 22:25 dans Branding, Champagne, Cognac, Marketing, Patrimonial, Rhum, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je vous propose de retrouver ici l'interview de Marie Mascré sur le placement des marques de champagne au cinéma parue ce jour dans le NOUVEL ÉCONOMISTE.
Ce thème est parfaitement d'actualité avec la sortie imminente de SKYFALL, le nouvel opus de la saga 007 (Cf. notre note James Bond : le nouvel homme fort de Heineken) dans lequel BOLLINGER a bonne place dans une scène de dégustation bientôt culte au sein du Casino de Macau : un Bollinger R.D. 1997 partagé avec les James Bond girls Naomie Harris et Bérénice Marlohe, comme l'a dévoilé en avant-première Barbara Broccoli interrogée récemment par The Wall Street Journal.
Nous avons déjà eu l'occasion de traiter sur ce blog la question du "placement produits" dans les stratégies de communication des marques d'alcool, de champagne et spiritueux en particulier. Pour approfondir la question, je vous renvoie aux notes : Rémy Martin V avec Kelly Rowland et Moët & Chandon aux Golden Globes.
Cheers,
-Sylvain
Rédigé à 10:07 dans Actualités SOWINE, Ah les Femmes !, Branding, Champagne, Interviews, Loi Evin, Marketing, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Voici une excellente initiative lancée par la Maison G.H.Mumm : celle d'expliquer aux amateurs l'art et la manière de consommer le champagne. Ou comment rendre le consommateur plus intelligent en lui proposant, de manière ludique et élégante, de développer son savoir-faire en matière de service du champagne -et d'apprécier d'autant plus sa dégustation.
Les "Champagne Protocoles de G.H.Mumm", c'est un peu le guide du savoir-vivre de la dégustation de champagne, parfaitement en phase avec la tendance actuelle du retour au respect des valeurs traditionnelles et de la bonne éducation. Manifestation tangible de l'évolution de son positionnement dirigé vers la premiumisation de la marque, ce nouveau territoire de communication met à profit les très belles illustrations de l’artiste Noma Bar.
La Maison G.H.Mumm dévoile ainsi 100 rituels, allant de la manière de sabrer une bouteille ou de manier un jéroboam à celui d'ouvrir le flacon ou de servir le champagne dans les règles de l'art.
Au-delà de l'excellente idée consistant à interpeller le consommateur en lui proposant de l'éduquer -parfaitement en phase avec le goût de plus en plus affirmé des consommateurs de France et d'ailleurs pour les cours de dégustation et autres leçons de cuisine-, la démarche de G.H.Mumm est particulièrement pertinente en ce qu'elle permet, au travers de ses "Champagne Protocoles", de créer un contenu particulièrement pertinent que la Maison peut déployer en communication sur le long terme, créant ainsi non seulement l'intérêt, mais aussi la fidélisation du consommateur.
100 rituels, autant de petites leçons très élégamment expliquées au novice comme à l'amateur, pour lui permettre de partager et déguster son champagne dans les meilleurs conditions.
Ce choix d'une communication basée sur le retour aux valeurs et à la bonne éducation est aussi parfaitement en phase avec le legs de la Maison G.H.Mumm, riche d'une histoire et d'un patrimoine de presque 200 ans.
Lancée avant l'été avec une stratégie digitale tournée vers l'application iPhone puis tablette et relayée sur Facebook, la maison a fait son coming out hier lors d'une soirée de lancement spectaculaire et parfaitement scénarisée. L'occasion aussi de découvrir en grande pompe le "bal des sommeliers".
Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, depuis que j'ai découvert les "Champagne Protocoles G.H.Mumm", je suis devenue addict et j'attends avec impatience le reveal de chaque nouveau rituel. En attendant que soit peut-être édité un jour un joli carnet dans lequel seraient consignés les 100 recommandations. Un carnet de papier, retour à une certaine forme de tradition en communication...
Rédigé à 14:09 dans Branding, Champagne, Inspirations, Luxe, Marketing, Patrimonial, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cette étude conduite par un panel de 9 experts et couvrant près de 10 000 marques de l’industrie des vins et spiritueux, propose son nouveau classement THE POWER 100 lequel s'appuit sur des critères de puissance et valorisation.
Les marques étudiées sont jugées et classées sur leur capacité à générer de la valeur en tenant compte de plusieurs éléments : part de marché, croissance attendue, étendue des marchés, positionnement prix, notoriété, pertinence, héritage patrimonial et perception de la marque.
Le TOP 10 cette année n’a guère évolué depuis l’année passée (relire notre note 2011), toujours bien trusté par les marques de vodka et de whisky : Smirnoff, la célèbre vodka du groupe britannique Diageo domine le palmarès (#1), suivie par le whisky Johnnie Walker (#2), le rhum Bacardi (#3), le vermouth Martini (#4), le cognac Hennessy (#5), la vodka Absolut (#6), le whisky Jack Daniel’s (#7), le whisky Chivas Regal (#8), le rhum Captain Morgan (#9) et le whisky Ballantine’s (#10).
Au titre des indicateurs et enseignements de l'étude, portons l’éclairage sur celles, parmi les plus petites marques, ayant connu une très forte progression de leur score.
Chantré (+26 places)
Chantré fait une entrée remarquée cette année. Classé en 91e position, le brandy allemand consolide ses positions et se forge une image forte au sein de ses marchés.
Whisky DYC (+25 places)
Le score de ce whisky espagnol fait un bond de 22% entre le classement 2011 et le classement 2012. La marque a su tirer profit de la récession en Espagne : les consommateurs s'étant détournés des whiskies hauts de gamme au profit des marques plus abordables.
Aperol (+20 places)
Aperol, apéritif italien faiblement alcoolisé, connait un développement important sur le marché italien et allemand avec une croissance de 35% par rapport à l’année précédente.
Nicolas Feuillatte (+19 places)
Parmi les cinq marques de champagne du palmarès, Nicolas Feuillatte est celle qui a le plus impressionné le panel d’experts en termes de perception de la marque. Son score a augmenté de 18% par rapport à 2011.
Wild Turkey (+17 places)
La marque de bourbon gagne 17 places grâce à une croissance de 31% de ses ventes en volume sur le marché américain, australien et japonais.
William Lawson’s (+16 places)
La marque de Whisky du groupe Bacardi au positionnement prix équivalent de ses concurrents Ballantine’s (#10) et Cutty Sark (#66), se développe bien et anticipe une croissance future toujours plus forte.
Amaro Ramazzotti (+13 places)
L’amer italien est un des derniers arrivés dans le classement « The Power 100 ». Cette performance s’explique par ses scores élevés pour sa notoriété et pour l’étendue de ses marchés.
Cutty Sark (+13 places)
Le whisky Cutty Sark impressionne par la croissance de ses ventes en volume de 15% en 2012, ce qui se traduit par une croissance de 21% de son score.
Disaronno (+12 places)
Disaronno reprend place dans le classement après avoir quitté la liste l’année dernière. Ce revirement est plus la conséquence de son héritage et de sa perception que de ses ventes qui restent stables d'une année sur l'autre.
Outre ces fortes progressions 2012, il est intéressant de noter que six marques attirent l'attention par la croissance de leurs ventes en volume :
Courvoisier
Le cognac connait une très belle année 2012 avec une croissance de 27% de ses ventes en volume soit 300,000 de caisses de plus qu’en 2011, et un total de 1,34 millions de caisses. Une très belle performance.
Teacher’s
Ce scotch whisky bénéficie d’une position de leader sur le marché britannique, brésilien et indien ce qui lui permet d’augmenter ses ventes de 200 000 caisses cette année.
Havana Club
La marque connait une augmentation spectaculaire de 400 000 caisses soit 10% de croissance. Une marque en pleine expansion.
Jim Beam
Ce bourbon américain est un franc succès sur le marché américain mais aussi australien. Chaque année, ses ventes augmentent de 11%, soit 600 000 caisses par rapport à 2011.
Martell
De même, les ventes du cognac Martell croissent de 14% d’années en années, ce qui le rapproche bientôt de 2 millions de caisses annuel. Une accélération poussée par la demande des marchés asiatiques.
Rémy Martin
Tout comme son concurrent Martell, Rémy Martin ne cesse de voir ses ventes augmenter, conséquence de son succès en Asie, avec une croissance de 14% de ses ventes en volume en 2012.
Autre enseignement logique du palmarès THE POWER 100 aka The World's Most Powerful Spirits & Wine Brands : les marques les plus performantes sont celles ayant développé une forte présence dans les pays émergents tel que le Brésil, l’Inde, ou les pays asiatiques et celles ayant le moins de dépendance aux marchés européens, toujours en crise. Les alcools qui ont profité le plus de cette tendance étant les cognacs et les whiskies.
Le palmarès compte sept marques de champagne et sparkling. Moët & Chandon trone à la 17ème place, suivie par Veuve Clicquot à la 27ème place.
Enfin pour les vins, la marque américaine Gallo est la première à la 14ème place suivie de la marque chilienne Concha y Toro à la 16ème place. En tout, quatorze marques de vin sont répertoriées dans le TOP 100.
Rédigé à 14:53 dans Branding, Champagne, Cognac, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors que la quatrième édition des Menus de Légende G.H.Mumm, lancée en avril dernier, devait durer un mois, l'opération a été prolongée jusqu'à la fin du mois de juin dans tous les restaurants participants. Une belle preuve du succès de ce rendez-vous très particulier, devenu en quatre ans un rendez-vous incontournable pour tous les amateurs de gastronomie... et de champagne !
Depuis 4 ans en effet, sur une idée signée SOWINE, la Maison G.H.Mumm fait revivre des menus historiques retrouvés dans ses archives et propose à des Chefs étoilés de les réinterpréter à leur manière. Après la première édition lancée en 2009, ont suivi en 2010 les Menus de Légende à l'Elysée, puis en 2011 la réinterprétation des menus créés par de grands Chefs historiques.
Cette année, les Menus de Légende proposent de revivre des menus servis lors de grands voyages, sur des transports de légende : Orient-Express, Concorde et paquebots France et Normandie. Une façon très pertinente pour la Maison de toucher directement ses consommateurs en valorisant son patrimoine historique, et une jolie invitation au voyage gustatif et culinaire, en parfaite conhérence avec l'ADN de la marque !
Rendez-vous chez Thierry Drapeau -Le restaurant de Thierry Drapeau à Saint-Sulpice-le-Verdon, Pierre Gagnaire -Les Airelles à Courchevel, Stéphane Gaborieau -La Pergolèse à Paris, Jean-Marie Gautier -L’Hôtel du Palais à Biarritz, Jean-Yves Gueho -L’Atlantide à Nantes, Christian Le Squer -Ledoyen à Paris, Pascal Nibaudeau Le Pressoir d’Argent à Bordeaux, Christian Peyre -La Maison, domaine de Bournissac à Paluds de Noves, Christian Têtedoie -Têtedoie à Lyon et Sylvestre Wahid -L’Oustau de Baumanière aux Baux de Provence.
Rédigé à 09:24 dans Actualités SOWINE, Champagne, Gourmandises, Luxe, Patrimonial | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous avons déjà eu l'occasion de traiter sur ce blog la question du "placement produits" dans les stratégies de communication des marques d'alcool, de champagne et spiritueux en particulier (revoir Rémy Martin V avec Kelly Rowland ou Moët & Chandon aux Golden Globes).
Les placements produits dans les séries ou les films, en particulier les gros blockbusters sont l'enjeu d'intenses tractations, et bien sûr un excellent moyen -en France- de cohabiter avec les contraintes de la Loi Evin.
S'il est un personnage cinématographique 'alcoocompatible', plus délicat mais tout aussi assidu et séducteur que Don Draper dans Mad Men, c'est bien l'iconique James Bond, amateur d'excellent champagne et de martinis bien dosés, incarnant l'élégance, le style et le bon goût. C'est donc sans surprise que la sortie en fin d'année 2012 du nouvel opus SKYFALL attise les convoitises des marques d'alcool.
Et dans ce jeu de la séduction, il semble que la marque Heineken, bien connue pour sa créativité publicitaire (voir notre note The Cannes Lions Festival : créativité publicitaire dans les spiritueux et les bières) entend optimiser au maximum un investissement qui s'annonce sans précédent, toujours en soutien de sa plateforme d'activation « Open Your World ». Comme le rapporte Marketing Week, la campagne aka "The biggest activation of 007 ever" - dans laquelle Daniel Craig semble cette fois appelé à jouer un rôle- sera globale, relayée dans plus de 170 pays et multi-canale, avec un effort très significatif porté sur le digital et les réseaux sociaux.
A ce titre, il est intéressant de noter que la marque déclare vouloir faire rentrer James Bond dans leur plateforme et la promesse 'Man of the World' plutôt que d'injecter du Heineken dans 007, considérant que le personnage est parfaitement en phase avec leur motto.
Gageons que le film et la campagne proposés seront à l'image de la saga 'The Entrance' (lire note Heineken revient en force avec une nouvelle campagne publicitaire) plutôt que de ce dernier opus un peu fade pour Casino Royale avec Eva Green mais sans Daniel Craig :
Connexe à cette stratégie de placement produits, le développement des égéries publicitaires, souvent acteur et actrices. Sur ce thème, je vous engage à relire ces notes toujours actuelles sur la démarche :
- Luxe et égéries : l'art de créer la légende
- Les marques et leurs égéries : incarnation, impact et mémorisation
- Création publicitaire, différenciation et attribution : Martini et George Clooney
Rédigé à 11:36 dans Bière, Champagne, Loi Evin, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Comme beaucoup d'amateurs de champagne, je suis fidèle à plusieurs marques, chacune dans sa catégorie. Dans celle des champagnes de vignerons, je recommande particulièrement les cuvées R. Pouillon & Fils, et en particulier la sublime cuvée 2Xoz, dont j'ai déjà parlé ici. Un champagne discret mais absolument excellent, édité en 2547 flacons seulement.
Ce que j'aime chez Elodie et Fabrice Pouillon, c'est qu'ils sont vignerons avant tout, mais ont un excellent sens de l'audace dans tout ce qu'ils font. La cuvée 2Xoz est l'exemple parfait de cet état d'esprit où le produit est élaboré avec le plus grand soin, et mis en valeur aussi dans son contenant. Une audace tout en simplicité et qui ne se prend pas au sérieux : preuve en est de leur jeu autour du calendrier de l'Avent, lancé aujourd'hui, et auquel toute personne majeure peut participer. Vous n'y gagnerez pas de champagne mais la possibilité de remporter l'un des 47 cadeaux offerts durant le temps de l'Avent. Une très belle manière de fêter noël avant l'heure, et de mieux connaître ce champagne de vignerons pas comme les autres !
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Interbrand a publié son nouveau classsement 2011 des marques les plus performantes.
Les américains trustent toujours les dix premières places de ce palmarès avec une emprise toujours forte des valeurs technologiques : IBM (#2), Microsoft (#3), Google (#4), Intel (#7), Apple (#8) et HP (#10), même si Coca-Cola conserve sa première place.
S'agissant des marques d'alcool, voici les sept qui figurent dans ce TOP 100 (à comparer avec le classement de l'an dernier), le palmarès étant préparé selon une métholologie privilégiant la valorisation financière.
#29 BUDWEISER (gain d'une place) : les consommateurs continuent de voir Budweiser comme la bière par excellence, en particulier aux USA. Et pourtant, la concurrence a rendu l’exercice de différenciation plus difficile. Pour revitaliser la marque et lui permettre de renouer avec ses consommateurs, Budweiser a refondu son logo, sa canette et son packaging en 2011. Un QR-Code a été placé sur le pack pour une communication directe avec le client. Si sa croissance au Brésil s’est ralentie, la marque poursuit son développement en Amérique Latine et en Chine, deux relais de croissance très importants. Sur son marché domestique, Budweiser s’est concentrée sur Bud Light. Sponsor exclusif de la NFL et une pression promotionnelle forte servent à renforcer la relation entre la bière et les fans de sport.
#77 MOËT & CHANDON (gain de deux places) : la maison de champagne continue de mettre à profit son positionnement sur l'axe glamour / célébrités / qualité sur l'ensemble des points de contact. La campagne 2011 avec Scarlett Johansson (lire ma note à ce sujet) a été relayée sur tous les médias (print, outdoor et online). Le choix du lieu, le Trianon, fait écho au patrimoine de Moët & Chandon, et renforce ainsi son statut de marque de luxe. Sponsor de l'US Open, de grands festivals de cinéma et de lieux prestigieux où il fait bon être vu, la marque maintient une forte visibilité.
#78 JACK DANIEL'S (reste à iso) : Les consommateurs continuent de considérer Jack Daniel’s comme une marque patrimoniale avec un héritage porteur. Cette année encore, la gamme des spiritueux Jack Daniel’s enregistre de bons résultats. Les extensions de marques, tel le « Jack Daniel’s Tenessee Honey », ont été bien accueillies, et de grands lancements produits sont anticipés en 2012, utilisant à la fois la publicité traditionnelle et les réseaux sociaux, dont Twitter et des vidéos ciblées sur Facebook. Jack Daniel’s est donc en développement au niveau mondial, particulièrement en Europe occidentale et dans les régions à forte croissance, comme le Mexique et la Turquie.
#86 CORONA (chute d'une place) : la marque continue à asseoir un positionnement unique basé sur sa philosophie « vivre dans l’instant ». Le numéro un de la bière au Mexique, et numéro un de la bière importée en Australie et en Amérique du Nord, est associé à un style de vie décontracté, aux vacances, à la relaxation à travers ses symboles emblématiques, telles la tranche de citron vert et la plage. Ces symboles sont repris à chaque point de contact, aussi bien au niveau des réseaux sociaux qu’au niveau de la publicité traditionnelle. La marque a néanmoins su faire évoluer ses messages, en invitant même ses fans, dans ses récentes campagnes, à trouver « leur propre plage ». Cette année, Corona a annoncé sa plus grande promotion encore jamais organisée, offrant une chance pour ses clients de gagner l’un des 100 voyages au Mexique mis en jeu.
#88 JOHNNIE WALKER (gain de 4 places) : la marque se développe au niveau international. La stratégie consistant à aller au-delà de la distribution de whisky et de faire appel à une classe moyenne émergente commence à être rentable dans des régions comme l’Amérique Latine et la Chine. Aux Etats-Unis, les offres sur les produits premiums de la marque ont obtenu de bons résultats, et Johnnie Walker s’est concentré sur la communication, ce qui a d’autant plus élevé le statut de la marque. En Chine, particulièrement, on commence à voir se développer plus de fidélité à la marque. Une ambitieuse campagne basée sur les réseaux sociaux, « Mots du voyage », qui raconte l’histoire de 12 pionniers chinois, a grandement stimulé sa visibilité dans la région, et a rendu la marque plus accessible. De plus, une stratégie « go-to-market » améliorée en Inde a aidé la marque, où elle détient un statut iconique.
#89 SMIRNOFF (reste à iso) : bien que le marché de la vodka soit ultra concurrentiel, Smirnoff obtient de bons résultats. Des dispositifs excitants, telle la campagne 'I choose', et l’émission de téléréalité « Master of the Mix », ont continué à renforcer la part de voix de la marque. Tout en restant le leader du marché américain, Smirnoff se développe sur les marchés émergents, où le développement des classes moyennes sont en pleine expansion. La marque continue de mener une stratégie très visible de soutien par des célébrités. Elle a annoncé récemment un partenariat avec Madonna dans le prochain épisode de la Smirnoff « NightLife Exchange », et a établi un partenariat avec Pharell Williams pour sa campagne « Start Pure ».
#91 HEINEKEN (gain de 2 places) : les acquisitions sur les marchés émergents se poursuivent cette année, après l’achat en 2010 de Femsa Cerveza, qui rééquilibre le portefeuille sur une base européenne en baisse constante. La marque s’est intéressée à l’Afrique cette année, gagnant en capacité de production au Nigeria, et en entrant sur le marché du Sud Soudan via le rachat deux brasseries éthiopiennes. Par ailleurs stable au Brésil, où elle est fort présente depuis de nombreuses années, la marque continue d’expérimenter l’utilisation des médias sociaux. Heineken est actuellement en discussion avec Facebook concernant un accord publicitaire de plusieurs millions de dollars, a obtenu plus tôt dans l’année un accord avec Google sur une campagne, et se concentre sur la diffusion de clips sur Youtube dans le but de toucher l’importante cible des vingtenaires. En outre, son engagement sur la Ligue des Champions UEFA continue de construire la présence mondiale de la marque. Heineken accroit également ses efforts au niveau éco-responsabilité avec son programme sur 10 ans : « Brewing a Better Future ».
Au delà des débats sur la méthodologie employée pour les classifier et le caractère très US-centric de l'étude, je note que de nombreux commentaires explicatifs font écho aux stratégies d'activation de ces marques sur les réseaux sociaux, laissant à penser que la stratégie sociale est aujourd'ui déterminante de leurs succès respectifs et que l'interaction avec les fans et les communautés concernés impacte directement leur valorisation (voir aussi l'importance des campagnes sociales en publicité ici et ici).
Corona continue à asseoir un positionnement unique basé sur sa philosophie « vivre dans l’instant ».
Le numéro un de la bière au Mexique, et numéro un de la bière importée en Australie et en Amérique du Nord, est associé à un style de vie décontracté, aux vacances, et à la relaxation à travers ses symboles emblématiques, telles la tranche de citron vert et la plage.
Ces symboles sont repris à chaque point de contact, aussi bien au niveau des réseaux sociaux qu’à celui de la publicité plus traditionnelle.
La marque a su faire évoluer ce message, en invitant même ses fans, dans ses récentes campagnes, à trouver « leur propre plage ».
Cette année, Corona a annoncé sa plus grande promotion de loterie au détail encore jamais organisée, offrant une chance pour ses clients de gagner l’un des 100 voyages au Mexique mis en jeu.
Rédigé à 23:25 dans Branding, Champagne, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Pour bien commencer la journée, après un week-end très chargé, entre la Vente des Hospices de Beaune en Bourgogne, le Salon Slow Food Euro Gusto en Touraine, le Salon du Blog Culinaire à Soissons et avant une semaine qui s'annonce très Moustaches, voici une petite pause bucolique : photo prise au début du mois par notre correspondante dans la Napa Valley en Californie. Ce qui est bien aussi dans le vin, c'est qu'on peut profiter chaque jour des voyages qu'il nous offre...
Rédigé à 09:21 dans Actualités SOWINE, Champagne, Gourmandises, Inspirations, Moustache, Vin, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En honneur au Movember (aka produit facial lissé à la main), nous avons le plaisir et l'avantage d'inaugurer par cette première note le SOWINE Moustache Friday, initiative portée par l'ensemble des forces vives de l'agence qui entend ainsi rendre à la Moustache la place naturelle qui lui revient dans l'univers des vins, champagnes et spiritueux (et des bières et du cidre).
A ce titre, la rumeur avait enflé ces jours derniers... nous pouvons désormais l'annoncer ici officiellement en exclu mondiale : SOWINE lance le Champagne Exclusive Moustache, une série limitée à déguster en rugissant de plaisir.
Pour paraphraser Guy de Maupassant dans son apologie : "elle est hâbleuse, galante et brave. Elle se mouille gentiment au champagne et sait rire avec élégance."
Retrouvons-nous ainsi tous les vendredis pour ce bulletin spécial. Bien sûr, n'hésitez pas à nous soumettre vos exemples et réalisations - et n'oubliez pas : Moustaches Make A Difference !
Rédigé à 14:55 dans Actualités SOWINE, Champagne, Moustache, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Comme annoncé ici, nous avons eu le plaisir d'intervenir récemment dans le cadre du LUXE PACK MONACO sur une conférence que nous avons intitulée : "Champagnes & spiritueux haut de gamme : la révolution du design packaging". Pour multiplier les angles de vue, nous avons choisi de convier deux contributrices au regard et à l'expertise complémentaires : Hélène Grandjean, consultante indépendante et Nathalie Korzin, directrice de l'agence Design & Merchandising POPINKA.
Bouteilles nues, flacons spéciaux, boites cartonnées, packs festifs sur bouteille standard, coffrets cadeaux, packs 2 en 1 avec prime, icebag, coolbox, coffrets réutilisables, bouteilles en série limitée, packs concepts événementiels, co-branding et interventions d'artistes... Quel chemin parcouru depuis les caisses bois ! On n'ose même plus utiliser le terme d'emballage...
Nous avons ainsi illustré à quel point la dimension packaging dans l'univers du champagne et des spiritueux, depuis les dix dernières années, a connu un essor formidable, en partie poussé par le développement des marques de milieu de gamme qui sont venues bousculer les marques de luxe. Du flacon à l'étui, du coffret au pack présentoir glorifyer, le design packaging est bien devenu un véritable outil de communication au service de la marque, pourvu qu'il en respecte les codes, assure sa fonction de base, propose une qualité d'exécution sans faille et se place au service d'un objectif marketing principal établi à l'avance, réclamant des arbitrages budgétaires préalables :
> Les coffrets cadeaux & packs festifs pour assurer les parts de marché aux fortes périodes promotionnelles
> Les éditions limitées destinées aux volumes additionnels et favorisant l'achat d’impulsion
> Les packs concepts 'hors norme' créés pour activer la marque en hors-média et créer le buzz en relations presse et relations publiques
Nous avons ainsi rappelé que pour animer la marque en restant dans la cohérence, sans perturber ni l’image ni le positionnement prix, le packaging événementiel se doit de respecter quelques règles élémentaires :
> Rester un packaging : ne pas être « gratuit » mais toujours être fonctionnel, au moins dans une fonction display.
> Rester sous la marque ombrelle : respecter ses codes.
> Rester en arrière plan du produit : assurer réassurance et légitimité.
> Rester à côté de la gamme permanente : nourrir la marque, ne pas la diluer (critères quanti : % max des volumes, critères quali : création-filiation )
Afin d'assurer la promesse de visibilité de la marque, en soignant clarté de l’offre et praticité de présentation, nous avons également traité la question de l'environnement de vente, ou comment penser le packaging en intégrant la réflexion sur la façon dont il vivra dans les circuits de commercialisation, que les produits soient distribués en circuit traditionnel ou spécialisé, on-trade ou off-trade, grande surfaces, cavistes ou travel retail. Nous avons par ailleurs choisi de porter une attention particulière aux caisses de transport, parfois délaissées ou peu considérées alors qu'elles jouent souvent un rôle important de présentation en display.
Enfin, nous avons choisi d'insister sur la notion de valeur-ajoutée consommateurs dans le contexte particulier de cette catégorie champagnes et spiritueux haut de gamme où il est donc question de créer du lien avec le consommateur et d'offrir une véritable expérience de marque, tant au moment de l'acte d'achat que sur l'instant de consommation. Et dans cette quête du beau et de l'utile, nous avons relevé trois points tendanciels majeurs qui vont impacter le développement des packs de demain :
1/ Packagings éco-responsables : valeur d’usage et matériaux recyclables. Les consommateurs de champagnes et de spiritueux haut de gamme sont sensibilisés et ont de plus en plus une conscience aiguisée de l'impact environnemental des packs et surpacks. Dans cette course qui frise parfois la surenchère, ils sont devenus attentifs et vigilants à la valeur d'usage et au choix des matériaux. Cette nouvelle donne engage également le cycle de développement des produits et impose une communication dédiée pour traduire cet engagement en matière de conception durable.
2/ Packagings intelligents : contenus de marque et réalité augmentée. De quoi le consommateur a-t-il besoin ? Sinon d'informations et de contenus à réelle valeur ajoutée, tant pour se décider sur le lieu de vente que pour s'inscrire dans une expérience sur les instants de consommation. Si le packaging participe de nourrir, voire de créer, de véritables rituels de dégustation -souvent polysensoriels et intégrant les notions de théâtralisation ou de gestuelle- l'utilisation des nouvelles technologies, notamment les QR-Codes et les applications autour de la réalité augmentée permettent d'amener du 'rich-média' et des contenus à valeur-ajoutée aux consommateurs au moment où ils en ont le plus besoin. Ces échanges entre le virtuel et le réel développent la sensorialité et permettent de toucher tous les sens. Ils participent de créer un lien particulier entre la marque et le 'consom-acteur'.
3/ Packagings relationnels : programmes de fidélité et CRM. Cet axe de développement inscrit la relation avec les consommateurs dans la durée et permet, dans une forme incitative souvent liée à la rareté du coffret, de les transformer en véritables ambassadeurs de la marque. Si la fonction de base du packaging tient à une reconnaissance immédiate en rayon (12 secondes max. accordées), le packaging-objet durable permet de nouer un lien pérenne en proposant des relais vers des programmes de marketing relationnels et des dynamiques CRM de clubs.
Pour plus de renseignements, n'hésitez pas à nous contacter.
Rédigé à 16:43 dans Actualités SOWINE, Branding, Champagne, Cognac, Design, Luxe, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 09:03 dans Actualités SOWINE, Champagne, Inspirations, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Vous aimez les champagnes de vignerons et cherchez quelle cuvée originale déguster ou offrir, en particulier à l’occasion des fêtes de fin d’année ? Sans hésiter, la cuvée 2Xoz est faite pour vous ! 100% Blanc de Noirs, elle a la particularité d'être élaborée à partir de raisins exceptionnellement très mûrs. Un véritable retour aux sources : avec 2Xoz, Elodie & Fabrice Pouillon mettent à l’honneur la méthode de vinification originelle du champagne.
Seules cinq parcelles, anciennement plantées et exceptionnellement ensoleillées, voient grandir les grappes qui entrent dans l’assemblage de la cuvée 2Xoz. Les raisins y sont récoltés à très grande maturité, pour bénéficier de leur exceptionnelle teneur en sucre. Tout au long de la vinification, Elodie & Fabrice Pouillon utilisent uniquement le sucre naturel de leurs raisins et ne s’appuient que sur les éléments naturels pour élever leur vin. Un véritable hommage à la méthode de vinification champenoise originelle.
"La cuvée 2Xoz est bien plus qu’un champagne : c’est une invitation en terre inexplorée. Son secret ? Un peu plus d’un hectare de parcelles anciennes, des grappes sélectionnées chaque année pour leur exceptionnelle maturité, une technique originelle et un secret d’alchimiste jusqu’ici bien gardé…"
Si le contenu est exceptionnel, le contenant est tout aussi séduisant : un flacon noir coiffé d’un ruban de satin, une étiquette au design épuré, une pointe d’audace pour une cuvée qui n’en manque pas... c’est toute une philosophie qui se traduit dans sa façon élégante de ne pas passer inaperçue.
La meilleure preuve de sa qualité : la cuvée 2Xoz connaît un véritable succès chez les amateurs. La version rosé macération 2007 est d’ores et déjà épuisée, et l’édition 2Xoz macération 2009 est disponible uniquement sur réservation.
2Xoz, le seul survivant d’une recette originelle, exaltant la douce alchimie du temps passé… une cuvée qui fera indéniablement partie de ma shopping list de Noël !
Prix public constaté 59€, disponible en coffret bois, à l’unité ou par 6 bouteilles, disponible sur commande au domaine, chez les meilleurs cavistes et sur le site de vente en ligne www.plus-de-bulles.com.
2XOZ [døziksoz] nom masc. (depuis 2004) étym. dérivée du français « deux hexoses ».
1. Champagne vinifié par Elodie & Fabrice Pouillon, issu de raisins exceptionnellement très mûrs.
2. Sa méthode d’élaboration inédite consiste à utiliser uniquement le glucose et le fructose [C6H12O6] naturellement présents dans le jus du raisin.
3. Sans adjonction de saccharose [C12H22O11] pendant tout le process d’élaboration, ce vin ne contient donc que 2 hexoses [2XOZ]. www.2xoz.fr.
Rédigé à 09:01 dans Actualités SOWINE, Champagne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors que septembre est traditionnellement un mois très chargé, octobre permet de prendre davantage le temps pour profiter. Parmi les événements que je recommande en France et ailleurs ce mois-ci, voici...
Les Journées Particulière LVMH, les 15 et 16 octobre 2011, en France et en Europe : sorte de "Journées du Patrimoine" propres à LVMH, les "Journées particulières" sont une invitation à découvrir le très riche patrimoine des marques du groupe LVMH, qu'il concerne des marques faisant partie ou non de la branche Vins et Spiritueux. Ateliers, chais, caves, maisons de famille, studios de création, showrooms... Au cours des Journées Particulières, LVMH ouvre les portes de plus de 25 sites d’exception en France et en Europe pour y révéler leurs savoir-faire uniques. Côté Vins & Spiritueux, je recommande vivement la visite de l'un ou plusieurs des sites participants :
J'aime quand de belles Maisons cherchent à promouvoir le patrimoine de leurs marques et à créer un lien particulier avec leur public de consommateurs et mettent pour cela en place de belles opérations, tout comme l'avait fait Hermès en juin et juillet dernier avec son "Festival des Métiers".
L'édition 2011 de la European Wine Bloggers Conference, rencontre des blogueurs du vin qui se tiendra cette année du 14 au 16 octobre à Franciacorta en Italie : une année, un pays, des rencontres ou comment échanger sur la convergence du web et du vin dans un contexte international.
La Semaine du Goût, du 17 au 23 octobre : l'occasion de repenser son rapport au goût au travers de manifestations diverses et variées organisées partout en France. J'aime les valeurs que cette semaine particulière cherche à transmettre, et la façon dont chacun peut se les approprier pour les appliquer toute l'année : ou comment encourager...
Le Luxe Pack Monaco 2011, qui se tiendra les 19, 20 et 21 octobre au Grimaldi Forum : le salon de référence en termes de packaging créatif, au cours duquel nous animerons la conférence "Champagnes et Spiritueux haut de gamme : la révolution du design packaging" -lire la note sur le sujet ici.
Et enfin, la deuxième édition du Vinocamp Paris, le samedi 22 octobre à la Bellevilloise : l'occasion d'échanger avec les acteurs du vin et du web qui se retrouvent régulièrement depuis la première édition -lire ici- pour échanger et partager leurs expériences sur le sujet.
Comme à chaque fois, nous aurons grand plaisir à vous croiser sur l'un ou l'autre de ces événements !
Rédigé à 12:59 dans Actualités SOWINE, Champagne, Cognac, Gourmandises, Inspirations, Luxe, Marketing, Packaging, Patrimonial, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Du flacon à l’étui en passant par l’étiquette, le design packaging des champagnes et des spiritueux a connu une véritable révolution ces dix dernières années.
Entre le flacon, l’étui écrin et celui offrant un véritable "plus produit" au consommateur, le packaging est devenu un outil de communication incontournable.
C'est sur cette thématique que nous intervenons le vendredi 21 octobre à 14h30 dans le cadre du LUXE PACK MONACO sur une conférence intitulée "Champagnes & spiritueux haut de gamme : la révolution du design packaging".
Avec comme fil conducteur, les réponses aux questions suivantes : Dans quelle mesure le packaging des champagnes et spiritueux sert-il la stratégie d’image des marques ? Quelle est l’influence du packaging sur l’acte d’achat ? Le packaging prend-il le pas sur le produit lui-même ? Quelles sont les perspectives au regard des contraintes économiques, environnementales et légales ?
Nous serons bien sûr ravis de vous croiser sur le salon, avant/après la conférence, n'hésitez pas à nous contacter auparavant.
Rédigé à 16:45 dans Actualités SOWINE, Branding, Champagne, Cognac, Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors que les vendanges sont déjà terminées dans certaines régions, la rentrée est comme toujours bien chargée, avec de quoi ravir les amoureux de vins et de spiritueux ! Voici une petite sélection des événements à ne pas manquer en septembre :
Les Foires aux Vins.Le bon moment pour faire de bonnes affaires, avec des sélections variées et de belle qualité. Je recommande particulièrement celle de Monoprix, qui propose à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 18 septembre une sélection de vins en mode "deux bouteilles achetées, une bouteille offerte". De quoi se faire plaisir, et c'est valable dans toute la France !
Le Whisky Live. L'événement annuel consacré au whisky et autres "fine spirits" se tient cette année les 24 et 25 septembre à l'hôtel Salomon de Rothschild à Paris. A ne pas manquer si vous aimez les spiritueux fins et si vous avez envie de découvrir des produits du monde entier dans une ambiance particulièrement agréable.
Les Apéros Vintage qui reprennent à Paris : l'occasion de découvrir la richesse et la diversité des vins de Bordeaux en mode afterwork. Premier rendez-vous le mardi 13 septembre au Petit Bain, le nouveau pôle d'expression artistique du 13e arrondissment, et le suivant le 27 septembre au Pavillon du Lac dans le parc des Buttes Chaumont (19e).
Pour les gourmands et en attendant la Semaine du Goût qui aura lieu du 17 au 23 octobre dans toute la France, je recommande fortement l'opération Tous au Restaurant qui se tient du 19 au 25 septembre. Une semaine pour découvrir les belles tables de France, avec des offres alléchantes ("votre invité est notre invité"), proposées y compris par des restaurants étoilés. Le credo : "faire redécouvrir la cuisine française telle qu'elle est aujourd'hui, vivante, créative, multiple et contemporaine"". Réservations ouvertes depuis aujourd'hui...
Pour célébrer l'art de vivre de manière un peu plus large, la première édition de Paris Design Week aura lieu du 12 au 18 septembre, célébrant le bouillonnement de 100 lieux de design et d'art de vivre à Paris.
Enfin, après le Cabernet Day qui avait lieu jeudi dernier, rendez-vous le 24 septembre pour le Grenache Day. Le principe des Cépage Days est simple : où que vous soyez dans le monde, célébrez le cépage en question et partagez vos impressions sur les réseaux sociaux. Une excellente initiative venue du blogueur américain Rick Bakas, largement relayée sur Twitter et Facebook, qui permet à des amateurs du monde entier de partager un moment de dégustation en mode participatif.
Bonne rentrée à tous, en espérant que nous aurons le plaisir de vous croiser sur certains de ces événements !
Rédigé à 11:51 dans Actualités SOWINE, Art, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Design, Gourmandises, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vin 2.0, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En matière de vin, le consommateur français se considère majoritairement comme néophyte : il recherche de l’information et a besoin d’être rassuré avant d’acheter
Internet et les nouvelles technologies occupent une place importante dans la recherche d’information menant à un achat de vin, devant les sources d’information traditionnelles mais après les conseils de l’entourage
En France, si le consommateur de vin est particulièrement adepte des réseaux sociaux, son adhésion aux communautés en ligne sur le vin et son usage des applications mobiles demeurent faible
Malgré un volume d’acheteurs en ligne encore assez faible, les comportements d’achat online diffèrent substantiellement de ceux qui prévalent dans les canaux traditionnels de distribution
QUELLES PERSPECTIVES ?
L’édition 2011 du Baromètre SOWINE/SSI confirme le rapport particulier que les Français entretiennent avec le vin et le rôle de plus en plus important que jouent Internet et les nouvelles technologies dans le processus d’information avant l’achat de vin.
Pour la deuxième année consécutive, SURVEY SAMPLING INTERNATIONAL (SSI) s’associe à l’agence SOWINE pour la réalisation de ce baromètre : la première étude consacrée à l’influence d’Internet et des nouvelles technologies sur le comportement des consommateurs de vin en France.
« L’évolution rapide de l’utilisation des réseaux sociaux est un sujet qui nous touche tout spécialement dans notre métier de recueil d’opinions de consommateurs dans le monde entier. Les acheteurs de vin sont à la recherche d’avis et de recommandations. Le pouvoir du partage et l’accès à la prescription via internet et les réseaux sociaux sont donc déterminants dans leurs décisions d’achat » commente Renaud Farrugia, Directeur Général de SSI en France.
« Il reste à apprécier comment la filière saura développer les outils nécessaires pour inciter les consommateurs à acheter en ligne et si les réseaux sociaux spécialisés sauront fédérer des bases de membres suffisamment étoffées pour assurer leur essor en France » déclare Marie Mascré, Directrice associée de l’agence SOWINE.
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 1200 personnes, représentatif de la population française, du 1er au 8 février 2011.
***
Pour plus d’informations
OU obtenir les résultats détaillés
du Baromètre SOWINE/SSI 2011 :
Marie Mascré | marie [aT] sowine.com
Sylvain Dadé | sylvain [AT] sowine.com
***
SURVEY SAMPLING INTERNATIONAL (SSI) est le premier fournisseur mondial de solutions d’échantillonnage à destination des professionnels du marketing. Dans plus de 50 pays dans le monde, SSI leur donne accès à plusieurs millions de répondants via Internet, téléphone et mobile, B2C ou B2B, pour leurs besoins d’études. SSI a réalisé tout récemment une étude dans 14 pays très éloquente sur l’utilisation des réseaux sociaux par les internautes. www.surveysampling.com
Pour plus d’informations et obtenir les résultats détaillés
du Baromètre SOWINE/SSI 2011 :
Marie Mascré | [email protected] | +33 (0)6 99 34 73 51
Sylvain Dadé | [email protected] | +33 (0)6 67 36 55 63
Rédigé à 11:26 dans Actualités SOWINE, Cavistes, Champagne, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Comme à chaque édition, nous serons présents sur VINEXPO, le salon international du vin et des spiritueux, qui ouvre ses portes ce dimanche à Bordeaux.
J'aurai le plaisir, avec Philippe-Alexandre, d'y présenter en avant-première les résultats de l'édition 2011 du Baromètre SOWINE/SSI, la première étude sur l'influence des nouvelles technologies sur le comportement des consommateurs de vin en France.
L'occasion d'apporter des réponses aux questions que se pose le monde du vin : quel rapport le consommateur français de vin entretient-il avec le vin ? Quelles sont ses sources d’information et quel est le poids des nouvelles technologies dans son choix ? Quel rôle jouent les réseaux sociaux et en quoi influencent-ils l’acte d’achat de vin ?
Pour avoir toutes les réponses, rendez-vous mercredi 22 à 10h dans l'amphitéâtre B du Palais des Congrès pour assister à la conférence, intitulée "Comment développer les ventes de vin sur internet : l'impact des réseaux sociaux" et organisée par l'International Wine & Spirits Institute.
Le baromètre SOWINE/SSI est la première étude consacrée à l’influence d’Internet et des nouvelles technologies sur le comportement des consommateurs de vin en France. Publiée pour la première fois en 2010, elle en est à sa deuxième édition.
Pour 2011, l'enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1200 personnes, représentatif de la population française, entre le 1er et le 8 février 2011 par SURVEY SAMPLING INTERNATIONAL (SSI), premier fournisseur mondial de solutions d’échantillonnage à destination des professionnels du marketing. Dans plus de 50 pays dans le monde, SSI leur donne accès à plusieurs millions de répondants via Internet, téléphone et mobile, B2C ou B2B, pour leurs besoins d’études.
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LES AUTRES INTERVENANTS DE LA CONFÉRENCE :
> Xavier Court, Co-fondateur, Vente-privee.com
> Guillaume Chamaillard, Directeur et fondateur, Vivrelevin.com
> Michel Raymondat, Directeur Général, Vitisphere.fr & Vitijob.fr
> Gerard Spatafora, Directeur e-commerce, Millésima
> Marc Roisin, Directeur Général, Vinogusto.com
> Anne Victoire Monrozier, Fondatrice, Missvickywine.com
Rédigé à 13:40 dans Actualités SOWINE, Champagne, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Dans le monde du champagne, il est des cuvées très spéciales qui méritent un traitement particulier. Bollinger R.D. est de celles-ci.
Petit retour en arrière : c'est au début des années 1950 qu'Elisabeth Bollinger a l'idée de proposer des cuvées millésimées dégorgées tout récemment. Le vin mûrit alors et s'épanouit pleinement sur lies tout en préservant une fraîcheur extraordinaire : le Bollinger R.D. est né ! Récemment Dégorgé devient ainsi une exclusivité déposée par Champagne Bollinger.
Le 8 juillet prochain, la Maison Bollinger célèbrera le demi-siècle de cette cuvée icône et organisera à Paris une dégustation unique dans un lieu encore tenu secret. A cette occasion, un petit nombre de convives sera réuni pour partager cette expérience exceptionnelle. Et pour la toute première fois, la Maison Bollinger ouvrira les portes de son univers à cinq amateurs, conviés à participer à cet événement à l’issue d’un concours international : « LIFE CAN BE PERFECT ».
C’est par l’entremise de petites annonces publiées à partir d'aujourd'hui dans 10 quotidiens internationaux que les amateurs du monde entier pourront prendre connaissance de ce concours international. Caché dans la petite annonce, un QR code aux couleurs de la marque redirigera les participants sur le site Internet dédié à l’événement, où ils seront invités, jusqu’au 21 juin 2011, à décrire un moment d’exception : leur moment « LIFE CAN BE PERFECT».
Toutes les créations seront ensuite soumises à l’approbation du Jury Bollinger qui dévoilera, le 27 juin 2011, le nom des 5 heureux élus. Ceux-ci seront reçus par la Maison Bollinger à Paris le 8 juillet prochain, pour y vivre une journée unique autour de la célébration de la cuvée Bollinger R.D.
"Belle Maison de Champagne recherche 5 amateurs de flacons récemment dégorgés pour souligner le demi-siècle de sa cuvée icône à Paris, le 8 juillet 2011. Rendez-vous sur www.lifecanbeperfect.com"
A vos smartphones, prêts, participez !
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Alors que la vente aux enchères des flacons de la Baltique -un flacon de Veuve Clicquot et un flacon de Juglar, retrouvés il y a bientôt un an au large de l'archipel d'Aland -lire mes notes à ce sujet ici, ici et ici-, aura lieu ce vendredi 3 juin et alors que les ventes aux enchères de vin suscitent systématiquement une véritable effervescence, je suis toujours intéressée de voir de quelle manière les marques saisissent ce type d'opportunité pour communiquer.
Parmi les exemples : ce flacon de 1774 adjugé 57.000 euros lors de la dernière édition de la Percée du Vin Jaune à Arbois -dont nous avions parlé ici-, ou encore le Perrier-Jouët 1874 devenu le champagne le plus cher du monde lors d'une vente aux enchères en 1888 -lire ici.
Plus récemment, le cognac Louis XIII a lui aussi fait l'objet d'une vente exceptionnelle, organisée à Singapour à l’initiative de DFS, leader mondial en duty free : la vente, organisée sur le thème Master of Spirit, regroupait des spiritueux parmi les plus prestigieux de la planète, dont une carafe Louis XIII Grande Champagne Très Vieille Age Inconnu, datant des années 1930, offerte par la Maison Rémy Martin, adjugée 50 000€.
Dans le cas de la vente des bouteilles de la Baltique, on peut imaginer que les prix vont eux aussi s'envoler, d'autant plus que la presse et l'opinion publique se sont largement fait l'écho, dans les semaines qui ont suivi le repêchage des bouteilles, de leur rareté et de leur préciosité : ces flacons, aujourd'hui propriété de l'Etat semi-autonome d'Aland, sont datées du début des années 1840.
Une vente aux enchères de vin est un sujet intéressant en soit, pour l'excitation qu'elle provoque mais aussi pour les questions qu'elle soulève et la part de mystère qu'elle renferme : qui est l'acheteur ? Jusqu'où aurais-je été prêt à enchérir ? Le vin sera-t-il bu, ou gardé comme objet de collection ? Quel goût a-t-il ? Comment ses caractéristiques organoleptiques ont-elles évolué ?
Une vente aux enchères est aussi une fantastique occasion de prise de parole et de communication pour la marque, qui peut mettre ainsi valoriser son histoire et ancrer son produit dans la rareté et la qualité.
Chez Rémy Martin, la vente aux enchères de Singapour a été l'occasion de rappeler l'univers patrimonial de la Maison : marque de fabrique ancestrale, héritage des Maîtres de Chai successifs, luxe à la français, valeur du temps -"Cette carafe, numérotée 718, provient d’une série de flacons qui furent servis à l’occasion d’un banquet royal en 1938 au château de Versailles en présence du Roi Georges VI et de la Reine Elisabeth. Jamais, auparavant, la maison Rémy Martin n’avait dévoilé de la sorte son riche passé. La carafe est présentée dans un coffret unique en cuir d’autruche sans couture et en bois d’essence précieuse". De quoi faire rêver le consommateur en lui ouvrant les portes d'un univers qui recèle une part de mystère.
Dans le cas de Veuve Clicquot, la vente aux enchères d'un des flacons repêchés dans la Baltique clos une jolie aventure débutée en juillet dernier, et permet à la Maison d'assortir à la valorisation de son travail de recherches historiques, une prise de parole supplémentaire en mode "bonne action" : les bénéfices de la vente aux enchères seront reversés par le gouvernement d'Aland à des oeuvres caritatives et environnementales. Des bénéfices auxquels s'ajouteront ceux d'un lot de rares bouteilles de grands millésimes du 20e siècle, appartenant à la Cave Privée Veuve Clicquot, et offertes par la Maison pour l'occasion. Ou comment concilier opportunité de communication et image de marque... et motiver les acheteurs ? A suivre !
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Des people ultra people, un tapis rouge, la Côte d’Azur, des palmiers, la Croisette, des strass, des paillettes, du cinéma. Le mythe du festival de Cannes… The place to be du mois de mai !
Alors que vient de s'achever l'édition 2011 du Festival, où nous avons passé quelques jours, voici quelques observations in situ, avec cette question : comment évolue la place occupée par les marques de champagne et de spiritueux sur un événement à visibilité mondiale où chacun cherche à faire sa place ?
A peine le pied posé à Cannes, direction la Quinzaine des Réalisateurs où la bière de spécialité belge Duvel est partenaire de l’événement. Remise des Carosses d’Or, projection du film belge La Fée de Fiona Gordon suivi d’une soirée à la Villa des Inrocks. Avec une très belle visibilité pour Duvel : pas facile pour une bière de s’imposer dans le milieu, mais quand on est le champagne de la bière…
Toujours à la Villa des Inrock, direction le bar Belvedere, qui trône au milieu du jardin, vedette de la soirée aux côtés de Julien Doré venu chanter pour l’occasion.
Au Carré Grey Goose, c'est le cocktail La Perle, en forme d’huitre, qui est proposé à la dégustation. Situé en plein cœur de la croisette, le Carré Grey Goose s’offre une visibilité à faire pâlir la concurrence... Avec une fréquentation intensive dès la nuit tombée !
Quid des habitudes de consommation en boîtes de nuit ? Les plus grands noms des nuits françaises se délocalisant à Cannes durant le festival - du Baron au VIP Room en passant par le Nikki Beach, toutes les marques cherchent à être référencées dans les meilleurs emplacements.
Direction le VIP Room pour vérifier ce qu'il en est avec la soirée Belvédère. Un accueil extrêmement chaleureux, un Jéroboam arborant un joli nœud papillon platine cette année : Belvédère est présent à Cannes pour la 5ème année consécutive, avec toujours autant d'imagination -lire ma note à ce sujet sur l'édition 2010 ici- et de succès en termes de visibilité. Autre exemple, Dom Pérignon qui révélait cette année en exclusivité festival de Cannes ses nouvelles bouteilles lumineuses dédiées au monde de la nuit.
Côté rituels de dégustation, l'éternel fossé entre le discours des marques, qui prônent d'adopter des rituels de dégustation qualitatifs, et la pratique des consommateurs : autour de moi, les magnums fusent, plus souvent consommés en mode "arrosage" des clients que pour être dégustés de manière classique.
Le festival de Cannes est définitivement le lieu et le moment idéal pour toutes les marques qui souhaitent êtres vues... et qui en ont les moyens. Le retour sur investissement réel: une clientèle internationale, sans limites et prescriptrice, pour 10 jours d'effervescence consommatrice qui peuvent s’avérer extrêmement décisifs en termes d'image pour une marque. Preuve en est que la plupart des grandes marques y sont : au-delà de celles dont j'ai parlé ici, j'aurais pu en citer beaucoup d'autres, de Martini à Chivas en passant par Nicolas Feuillatte. Et d'autres qui n'y sont pas profitent en toute logique de cette actualité festive pour annoncer le lancement de nouveaux produits.
Si les résultats sont souvent probants pour les marques qui ont les moyens de s'y inscrire dans la durée, l'effet "montée des enchères" d'une année sur l'autre est indéniable, chaque marque cherchant les solutions les plus impactantes pour obtenir toujours plus de visibilité. Une efficacité en termes d'image à la hauteur des investissements consentis... à condition de ne pas se perdre dans les strass et paillettes ! - Coralie
Cocktail Grey Goose La Perle :
Servi dans un verre en cristal inédit, le cocktail se présente sous la forme d'une huître ouverte : 4cl de Grey Goose l'Originale et une perle nacrée de glace parfumée à la fleur de jasmin.
Cocktail Belvedere Cérémonie :
4 cl de vodka Belvedere pure
7 cl de thé blanc rose lotus
2 cl de jus de framboise
2 cl de jus de lychee
1 quartier de citron vert
Rédigé à 14:46 dans Actualités SOWINE, Champagne, Lancement produits, Mixologie, Spiritueux, Vodka | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Après la version internationale de sa campagne publicitaire -lire mes notes à ce sujet ici et ici, voici les superbes visuels shootés par Tim Walker dans une version sans Scarlett Johanson cette fois. Des visuels particulièrement réussis, qui, même sans le glamour de l'égérie, traduisent tout aussi bien les valeurs et l'univers de la marque. Chapeau !
Rédigé à 12:41 dans Advertising, Champagne, Luxe | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'ai déjà eu l'occasion de présenter les nombreuses innovations packaging initiées par la Maison Veuve Clicquot depuis une dizaine d'années -lire en particulier ma note "L'art de la consommation nomade par Veuve Clicquot", qui résume 10 ans de créations packaging chez Veuve Clicquot.
Fidèle à sa réputation, la Maison vient de lancer sa dernière création : le Clicq'Up, un seau à champagne repliable inspiré de l'art traditionnel japonais du pliage, l'Origami, et créé en collaboration avec le designer belge Mathias van de Walle.
Un accessoire qui convaincra sans aucune difficulté les fans de la marque comme ceux qui, de manière générale, n'apprécient que moyennement la gadgétisation d'un produit.
Personnellement, je suis totalement séduite :
Seul bémol : le nom -je ne suis jamais fan de l'utilisation déformée du nom d'une marque pour nommer un produit.
Je vous laisse apprécier la beauté de l'objet ici. De mon côté, je sais maintenant quel sera mon "seau-cadeau-objet de déco" préféré de l'été. Cheers !
Rédigé à 11:25 dans Branding, Champagne, Design, Innovation, Inspirations, Marketing, Packaging, Tendances | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Bel événement cette semaine à La Maison du Whisky Fine Spirits -cette jolie boutique installée place de l'Odéon à Paris, qui propose des spiritueux rares et des événements originaux, et dont j'ai déjà parlé ici- : une soirée dégustation autour des Menus de Légende® G.H. Mumm -pour le détail de cette très belle opération, je vous invite à relire mes notes sur le sujet ici et ici.
Au-delà du plaisir de goûter aux mets revisités du Chef Historique Auguste Escoffier -son menu "tout en rouge" est particulièrement approprié-, j'ai eu grand plaisir à déguster les cuvées G.H. Mumm qui les accompagnaient, et particulièrement la nouvelle référence de la Maison : Blanc de Noirs Mumm de Verzenay.
Etant très grande amatrice de la cuvée Blanc de Blancs Mumm de Cramant, qui fait partie de mes incontournables depuis très longtemps, j'étais curieuse de découvrir son pendant 100% Pinot Noir, également monocru. Et j'ai été plus qu'enchantée à sa dégustation : un vin long et puissant avec de délicieuses notes de nougat et de miel... Une vraie gourmandise qui, au-delà de ses caractéristiques gustatives, m'a donné envie de revoir le Moulin de Verzenay.
Conclusion : je ne saurais trop vous conseiller de goûter la cuvée Blanc de Noirs Mumm de Verzenay, de rendre une petite visite à la boutique La Maison du Whisky Fine Spirits pour découvrir les trésors qui y sont proposés, et de profiter de l'opération Menus de Légende G.H. Mumm qui se tient jusqu'au 30 avril chez neuf grands Chefs contemporains.
NB : le Moulin de Verzenay ne se visite pas, mais pour autant, je vous recommande vivement de profiter des beaux jours qui s'installent pour (re)découvrir le vignoble champenois et faire un détour par le cru historique de Verzenay. Un magnifique point de vue pour admirer le vignoble depuis les hauteurs du versant nord de la Montagne de Reims.
Rédigé à 13:14 dans Champagne, Gourmandises | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'ai eu la chance d'être invitée il y a quelques jours par la Maison Ruinart à partager un repas très convivial, en petit comité, dans un lieu absolument magique à Paris, pour découvrir le nouveau coffret Interprétation créé par la Maison.
Point de nouvelle référence ni de nouveau millésime lancé à cette occasion, mais l'accompagnement de la cuvée Ruinart Blanc de Blancs -celle-là même qui, du point de vue marketing, est une vraie réussite, associant tous les codes d'une cuvée de prestige sans en être une, avec son joli flacon qui ne donne qu'une envie : déguster le vin très vite- l'accompagnement, donc, de la cuvée Blanc de Blancs par un coffret contenant 8 petites fioles d'extraits de parfums représentant les principaux arômes de ce vin.
Jasmin, citron, cédrat, ananas, pêche blanche, baies roses, gingembre, cardamome : c'est en mode "reconnaissance olfactive à l'aveugle" qu'on découvre les 8 senteurs sélectionnées par le Chef de Caves Frédéric Panaiotis et l'équipe de Nez qui a participé à l'élaboration du projet.
Sentir chaque petit flacon et tenter de retrouver dans les arômes dégagés par la cuvée chacun de ces marqueurs, voilà un challenge qui, s'il n'est pas toujours facile -personnellement j'ai eu du mal à reconnaître chacune de ces huit fragrances dans le vin-, n'en est pas moins ludique et par là-même plaisant. Sans compter le 9e contenant, caché dans le coffret, qui traduit l'interprétation olfactive de la cuvée par le Chef de Caves et le Nez.
Du point de vue marketing, le concept me semble pertinent à plusieurs titres.
D'une part, il propose au consommateur une vraie nouveauté dans l'expérience de la dégustation du champagne, en lui apportant une dimension à la fois ludique et décomplexante.
J'aime aussi l'idée que ce coffret renouvelle le genre en termes d'offre packaging : on est loin du gimmick et du coffret cadeau dont on ne sait que faire, l'offre se veut utile, éducative et réutilisable, et respecte pour autant les contraintes légales imposées.
Qui plus est, si le jeu des senteurs existait bien avant -voir Le Nez du Vin pour sa version la plus connue-, la qualité des parfums composés pour Ruinart, qui n'ont rien de senteurs synthétiques, positionne définitivement le coffret dans le domaine de l'ultra-qualitatif et de l'ultra haut de gamme.
Enfin, le coffret répond à un autre enjeu important : permettre la mémorisation sur la cuvée. En se prêtant au jeu, le novice apprend non seulement à mémoriser chacune des 8 senteurs -accessoirement, il a l'impression d'avoir gagné en intelligence grâce à la marque- mais se souvient également de ces marqueurs comme étant ceux qui dominent la cuvée.
L'idée est donc bonne, indéniablement. Elle soulève à mes yeux au moins deux questions : celle de l'achat -les consommateurs sont-ils prêts à payer davantage pour s'offrir (ou offrir) une mini-formation ludico-olfactive ? Et celle de l'usage : dans quel contexte les consommateurs vont-ils l'utiliser ? Un apéritif dégustation entre amis se prête-t-il à ce type d'exercice éducatif ?
Quoi qu'il en soit, l'expérience est intéressante et donne envie d'aller plus loin....
Rédigé à 17:30 dans Champagne, Innovation, Lancement produits, Luxe, Marketing, Packaging, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Pour la troisième année consécutive, la Maison G.H. Mumm propose aux amateurs de moments d'exception son programme gastronomique "Menus de Légende®".
Après une édition 2009 qui revisitait des menus historiques servis accompagnés de champagne G.H. Mumm et faisant la part belle à la cuvée de prestige R. Lalou -lire ma note "Menus de Légende par G.H. Mumm : retour aux sources, source d'inspiration"- et une édition 2010 qui réinterprétait des menus historiques servis à l'Elysée, la thématique choisie pour 2011 fait la part belle à la valorisation du patrimoine gastronomique français : cette année, la Maison G.H. Mumm invite 9 grands Chefs à rendre hommage aux Maîtres historiques de la Haute Cuisine française en revisitant 4 de leurs illustres menus.
Du 1er au 30 avril 2011, ces Chefs étoilés réinterpréteront une création de François Vatel, Antonin Carême, Auguste Escoffier ou Fernand Point autour de la Cuvée R. Lalou Millésime 1999.
Je trouve l'idée excellente : à la fois par l'hommage rendu à de grands Chefs historiques, dont le nom résonne dans l'imaginaire collectif mais que beaucoup connaissent mal ou peu. A la fois parce que du point de vue de la communication, cette nouvelle déclinaison des Menus de Légende® permet de renouveler intelligemment la prise de parole de la marque sur l'événement. Et enfin parce que selon moi, elle permet aux Menus de légende® par G.H. Mumm de devenir définitivement un rendez-vous incontournable pour tous les amateurs de moments gastronomiques d'exception.
Et puis, au-delà de ces considérations "communication", l'idée de rendre cette année hommage aux Maîtres historiques de la Haute Cuisine française me semble particulèrement pertinente parce qu'elle confirme la place de G.H. Mumm en tant que champagne de la gastronomie, et permet également à la Maison de s'inscrire beaucoup plus largement comme élément reconnu du patrimoine gastronomique et historique français.
Rendez-vous donc chez François Adamski, Paul Bocuse, Eric Guérin, Patrick Henriroux, Frédéric Robert, Michel Sarran, Laurent Saudeau, Jean-Pierre Vigato et Sylvestre Wahid pour un moment d'exception !
Rédigé à 11:41 dans Actualités SOWINE, Champagne, Gourmandises, Inspirations, Patrimonial | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En écho à ma note sur la nouvelle campagne Moët & Chandon signée par le photographe britannique Tim Walker, je vous propose de découvir ici la vidéo du making of "I wish you all my Moët..." Je ne peux pas vous montrer la vidéo du making of "I wish all my Moët" pour cause de loi Evin, mais vous trouverez ici mes commentaires sur le sujet.
J'en profite pour revenir rapidement sur le rôle de l'égérie et son pouvoir d'attraction (voir la note Luxe et égéries : l'art de créer la légende), choix engageant et parfois risqué, mais souvent très payant en terme de notoriété et d'image projetée.
En l’occurrence, Scarlett Johansson fait la une des tabloïds depuis que son mari, l'acteur Ryan Reynolds, repéré aux bras de Sandra Bullock, a demandé le divorce le mois dernier.
Bien qu'il soit certainement malvenu de célébrer ce divorce au champagne, la perspective d'une Scarlett Johansson libérée est une aubaine pour Moët & Chandon. Toute la publicité entourant cette rupture ne pourra que réhausser le profil de l'actrice, sans ternir son image, et ces nouvelles photos glamours ne manqueront pas de traduire son aura Marilynesque. Que de bonnes nouvelles pour la Maison en fait !
C'est une règle bien connue : les scandales fabriquent les stars, le cas Kate Moss étant certainement le meilleur exemple en la matière... Reste pour les marques associées à gérer les crises lorsqu'elles surviennent, en témoigne le cas Tiger Woods...
Rédigé à 10:34 dans Advertising, Branding, Champagne, Inspirations, Luxe, Marketing, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Tim Walker est un photographe remarquable que j'adore, avec un vrai univers, une vraie vision artistique.
Si vous ne l'avez pas encore, je vous recommande vivement d'acquérir son beau livre Pictures chez teNeues -vous pouvez aussi venir le consulter à l'agence, il est en bonne place dans notre espace lounge ! Vous y (re-)découvrirez son univers onirique et poétique (voir notamment les superbes clichés Coco Rocha and Giant Glove ou Lily and Spiral Staircase).
Le photographe signe la nouvelle campagne publicitaire de la maison de Champagne Moët & Chandon présentant Scarlett Johansson, égérie de la marque depuis mars 2009. A ce titre, je vous engage à (re-)lire notre note Luxe et égéries : l'art de créer la légende.
Les clichés ont été pris au Trianon, la résidence construite par Jean-Rémy Moët sur le domaine de la Maison avenue de Champagne à Epernay, lors de la soirée "'Hommage à l'Héritage" organisée en septembre dernier.
Je trouve la campagne particulièrement réussie : la mise en scène et le regard de Tim Walker renouvellent le genre en distillant avec un twist décalé le glamour, l'élégance et la grace de Scarlett Johansson. Un brin de fantaisie inscrit dans un lieu patrimonial qui sert la marque à merveille. Bravo.
Photos Tim Walker (c)
Rédigé à 08:30 dans Advertising, Branding, Champagne, Inspirations, Luxe, Marketing | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Rédigé à 18:00 dans Actualités SOWINE, Advertising, Art, Bière, Branding, Champagne, Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je participais ce matin au CELSA à une table ronde sur la question du succès des vins étrangers face aux vins français. Vaste question qui se pose depuis déjà pas mal d'années, avec de multiples réponses évidemment. Parmi les autres participants à cette table ronde : Lionel Breton, PDG de Martell Mumm Perrier-Jouët ; Hervé Henrotte, chef du département vins et spiritueux d'Ubifrance ; Aurélie Labruyère, responsable du pôle éducation et culture au sein de Vindême, ainsi que Francisco de la Vega, Conseiller du commerce extérieur de la France et PDG de Pernod Ricard Suisse, en modérateur.
A cette question, l'exemple du succès du cognac et du champagne apporte un certain nombre de réponses : gérer la rareté, créer des mythes, monter en gamme, magnifier le produit et viser l'excellence... A ces facteurs clé de succès, il faut selon moi ajouter deux éléments : la capacité qu'ont eu (et qu'ont toujours) les acteurs de ces deux régions à développer des marques -et à mettre en place de véritables stratégies marketing-, et la capacité qu'ils ont eu (et ont toujours) à s'unir pour défendre leur appellation -en la matière, le BNIC et le CIVC jouent un rôle primordial.
Par ailleurs, je trouve particulièrement amusant de constater :
Rédigé à 14:23 dans Actualités SOWINE, Champagne, Cognac, Marketing, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le mercredi 8 décembre, nous participons - à l'invitation de l’agence web Vinternet - à une journée de rencontres et de formations sur le vin 2.0
Nous y présenterons quelques enseignements clés tirés de notre baromètre 2010 SOWINE/SSI.
Cette conférence s’adresse exclusivement aux professionnels du vin dans une approche didactique agrémentée de témoignages, de formations et de cas concrets avec pour objectifs :
> Cerner les vrais enjeux des nouvelles technologies sur le marché du vin et en débattre ouvertement avec des acteurs réputés sur leurs marchés en France et à l’international
> Découvrir les nouvelles opportunités marketing et économiques qui s’offrent aux professionnels du vin
> Identifier les clés de succès et permettre à chacun de savoir comment les mettre en pratique
La séminaire reçoit en invité d’honneur l'illustre Gary Vaynerchuk, fondateur de Wine Library TV.
Voici le programme de cette journée de conférences et formations :
« Qu’est-ce qui a changé en 15 ans ? »
Débat animé par James de Roany (CNCCEF) avec Jacques Berthomeau, Bernard le Marois (Wine and Co) et Lionel Cuenca (iDealWine).
« Le bloggeur va-t-il détrôner Parker ? »
Débat animé par Sylvain Dadé (SOWINE) avec Marc Roisin (Vinogusto), Fabrice Le Glatin (VinsurVin), Antonin Iommi-Amunategui (Vindicateur.fr) et Emmanuel Delmas (sommelier-vins.com). Introduction avec quelques chiffres et tendances clés tirés du baromètre 2010 SOWINE/SSI.
« Pourquoi changer ? »
Questions-réponses avec Gary Vaynerchuk, fondateur de Wine Library TV, auteur du best seller « Why now is the time to crush it? »
« La prise de parole sur les réseaux sociaux > la communication conversationnelle »
Formation animée par Mélanie Tarlant (Champagne Tarlant), Anne-Victoire Monrozier (Miss Vicky Wine) et François Desperriers (BourgogneLive). Meilleures pratiques sur les blogs, facebook et twitter.
« Développer ses ventes avec les réseaux sociaux > le e-commerce de proximité »
Formation animée par Philippe Hugon (Vinternet), Thierry Desseauve (Bettane & Desseauve), Rowan Gormley (NakedWines.com), Jean-David Camus (Monogramme), Ryan O’Connell (Love That Languedoc). Meilleures pratiques sur le community management, la vente directe et l'oenotourisme.
Wine Library TV spécial LE VIN 2.0
En exclusivité une édition spéciale de Wine Library TV animée par Gary Vaynerchuk avec les vins du Live Tasting
« Ces nouvelles technologies qui changent notre rapport au vin »
Formation animée par Grégoire Japiot. (Les Militants Associés). Présentation des plateformes Taste a Wine (Damien Bonnabel), Haidu.net (Yair Haidu), Distribeo (Eliott Reilhac)
La journée se cloture, le soir, par un « Live Tasting » avec une dégustation de vins & champagnes et accord gastronomiques retransmis en temps réel sur le web 2.0
Infos pratiques et modalités d'inscription :
le site Le Vin 2.0
Le 8 décembre 2010 à Paris au Musée de la Chasse et de la Nature - nombre de places limité à 100 personnes
Rédigé à 10:09 dans Actualités SOWINE, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Innovation, Marketing, Oenotourisme, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Suite de l'aventure des flacons de la Baltique, que j'avais relatée cet été dans mes notes Comment maîtriser son actualité et Une belle opportunité de communication.
Alors que le repêchage de 168 flacons par le gouvernement des îles d'Aland a pris fin,Veuve Clicquot publie aujourd'hui un communiqué annonçant que parmi les bouteilles repêchées, certaines s'avèrent effectivement être du Veuve Clicquot. En juillet dernier, les premières bouteilles remontées avaient initialement prêté à confusion sur leur origine, s'avérant finalement être du champagne Juglar, une maison châlonnaise aujourd'hui disparue.
"Hier, au cours d'une opération de rebouchage, François Hautekeur, oenologue de la Maison Veuve Clicquot, et Fabienne Moreau, historienne, ont été à même d'identifier avec certitude la marque Veuve Clicquot sur le miroir (face intérieure) d'un bouchon. Cette méthode est la seule façon d'identifier le champagne, ces bouteilles n'ayant pas d'étiquette. Trois flacons ont été identifiés avec certitude comme étant du champagne Veuve Clicquot et la probabilité qu'on en découvre plusieurs autres dans les semaines à venir est très élevée. L'opération s'est déroulée en présence de l'expert international Richard Juhlin : "Le Clicquot est assez sec, un peu comme un riesling. Sa robe est d'un jaune soutenu aux reflets verts, tout comme les notes élégantes et raffinées de zestes de citron vert, fleurs blanches et tilleul, conclues par une note épicée et toastée et un bouquet proche du brie de Meaux. Une fraîcheur incroyable assortie d'une longueur en bouche interminable qui rappelle un très vieux liquoreux." François Hautekeur décrit ce champagne Veuve Clicquot, parfaitement consommable : "avec un nez toasté, des arômes d'orange amère et de café, un goût fleuri très agréable".
Depuis les premiers jours de cette belle histoire, la Maison Veuve Clicquot a parfaitement maîtrisé la gestion de cette actualité particulière, y compris alors que les premières bouteilles repêchées s'avéraient ne pas être du Veuve Clicquot. Que certaines d'entre elles le soient est de fait une bonne nouvelle pour la Maison rémoise. Je trouve d'ailleurs particulièrement intéressant que la Maison Jacquesson, héritière de Juglar, missionne à son tour actuellement sur place un historien pour effectuer des recherches sur le sujet.
Aujourd'hui, le gouvernement des Iles Aland annonce qu'il va vendre aux enchères une partie des bouteilles repêchées. Des enchères qui pourraient atteindre des sommets, s'incrivant aussi dans l'actualité : concours de circonstances, l'enchère la plus élevée pour une bouteille de vin a eu lieu hier à Genève, adjugeant une très rare bouteille de format Impérial du grand cru de Bordeaux Cheval blanc de 1947 à un collectionneur privé pour 304.375 dollars (223.967 euros), un record mondial pour une bouteille de vin -lire aussi ici.
A suivre donc. En attendant, je vous invite à regarder le magazine que France 3 consacrera à ce sujet dimanche 28 novembre prochain dans le 19/20.
Rédigé à 16:14 dans Champagne, Patrimonial | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le concept de boutique éphémère, largement et depuis longtemps utilisé dans l'univers de la mode, gagne ses galons dans celui des alcools et en particulier de la bière.
Les brasseurs, toujours très actifs en termes de communication, se prennent au jeu de l'événementialisation de leur marque sur une courte durée et en un lieu unique : en témoignent les deux manifestations parisiennes organisées plus tôt cette année par les brasseurs Kronenbourg et Heineken -L'Atelier des Brasseurs et L'atelier des Champs- ou encore l’espace éphémère la Table du Pélican proposé ce mois-ci par la marque Pelforth (groupe Heineken).
Les avantages d’une boutique éphémère sont nombreux pour les marques : sans avoir à consacrer un budget démesuré à la location longue durée d’un bien immobilier -qui plus est, souvent difficile à trouver sur les artères huppées des capitales-, elles peuvent occuper, l’espace de quelques semaines, un emplacement choisi et plonger les consommateurs dans leur univers de marque tout en contrôlant parfaitement la communication sur leurs produits.
Autre avantage de la boutique éphémère : elle est pour la marque une occasion de prise de parole événementielle génératrice de retombées presse et permet de susciter un véritable intérêt auprès des consommateurs en créant du buzz.
L'univers de la mode et du luxe en particulier s'appuie depuis longtemps sur ce concept : la marque Comme des Garçons en est le meilleur exemple, avec ses "Guerilla store" qui fleurissent autour du monde depuis plusieurs années. D'autres marques s'appuient sur ce concept, que ce soit à l'occasion des collections -Thierry Mugler à Paris ou Azzaro à Londres- ou d'un anniversaire -Cacharel à Paris à l'occasion des 50 ans de la marque, ou plus récemment, Danone avec sa boutique Chez Danette installée pendant une dizaine de jours à Paris pour les 40 ans de la marque.
Concernant les brasseurs, si Kronenbourg et Heineken ont créé l'événement quasi au même moment plus tôt cette année, les deux marques ont toutefois choisi des angles de communication différents pour valoriser efficacement leur implantation temporaire.
Du côté de Kronenbourg, l'Atelier des Brasseurs rue de Rivoli avait pour objectif principal de lancer une nouvelle référence dans la gamme : la Sélection des Brasseurs, une bière blonde "fraîche et savoureuse", imaginée sur l'observation qu’il y a bel et bien une place pour "une bière plus aromatique que la Kronenbourg classique, mais moins amère que la 1664".
Pour théâtraliser son lancement et communiquer auprès des consommateurs, Kronenbourg avait choisi d’investir en plein cœur de Paris un espace dédié à cette nouvelle référence, avec une scénographie faisant la belle part à la dimension humaine : ces hommes et ces femmes qui élaborent les différentes bières du brasseur alsacien, mis en avant via de grands portraits en noir et blanc. Une belle manière de donner un visage humain à la marque, dans la lignée de sa dernière campagne de communication.
Du côté de Heineken, l'Atelier des Champs sur les Champs Élysées proposait une série d’ateliers en comité restreint dans un lieu "éphémère et inattendu" à Paris : -"champs d’orge et de houblon en plein cœur de la capitale, tables en bois brut, murs végétaux [...], un jardin suspendu dans Paris" : la promesse était effectivement plutôt alléchante !
L'approche était plus poussée et les explications techniques, mais le concept demeurait très convivial pour ceux qui ont eu la chance d’y participer. Le lieu jouait à fond la carte de l'exclusivité : l'inscription préalable sur le site internet était obligatoire, le nombre de places limité et aucune signalétique n’indiquait l’accès à l’espace occupé par la marque, impossible donc pour les non-initiés d’entrer en contact avec l’univers de la marque par hasard, au gré d’une ballade sur les Champs.
Autre différence chez Heineken : le concept s’appuie au départ sur la notion d’éphémère avec l’Atelier des Champs mais l’expérience a pour vocation de durer : un jeu concours était organisé dans la foulée, permettant aux amateurs de voter sur un site web dédié pour leur bière préférée, qui a aboutit à l’élaboration d’une bière « dont le profil aromatique a été défini par le vote des internautes », lancée en édition limitée et présentée lors d’une soirée « Bière des Champs » organisée le mois dernier à Paris.
Pelforth, avec sa Table du Pélican, propose quant à elle au grand public de partager un repas en dégustation avec un verre de Pelforth pour un prix unique de 18€ : trois menus -une entrée légère, une carbonnade flamande au pain d’épices goûteuse et un dessert au spéculoos pour le premier des trois menus- et le choix entre l’une des trois couleurs de bière. L’attrait du concept ne réside pas tant dans sa dimension gastronomique que dans son côté sympathique et son accessibilité, tant au niveau budgétaire que dans la communication à destination du public, via une page Facebook pratique pour réserver ses places. Le renouvellement hebdomadaire du menu sur la période d’existence du restaurant permet aux consommateurs de réitérer l’expérience.
Concernant le vin, en France, les exemples tardent à apparaître. Prise de parole événementielle efficace, occasion unique de toucher de nouveaux publics et de présenter de nouveaux produits, bon moyen de tester de nouveaux marchés à moindre coût, dispositif adéquat pour instaurer une relation privilégiée entre la marque et ses consommateurs : certes, les contraintes d'une boutique éphémère sont plus importantes en France que dans d'autres pays quand il s'agit de marques d'alcool, mais à voir les possibilités offertes par ce type de manifestation et les avantages induits, impossible de ne pas se demander quels seront les premiers acteurs de la filière vinicole française qui à leur tour créeront l'événement autour de lieux éphémères pour partager leur univers de marque.
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J'ai eu la chance de visiter récemment la brasserie Duvel-Moortgat en Belgique, où est élaborée la bière de spécialité Duvel. Une délicieuse expérience, particulièrement pour moi qui, en tant que Champenoise, ne peux qu'être attentive à un produit qui, comme le champagne, subit une seconde fermentation en bouteille !
En Belgique, la Duvel est un vrai symbole, apprécié par une véritable communauté de fans qui ne jurent que par elle. Et c'est grâce à sa seconde fermentation en bouteille que la Duvel est reconnue partout dans le monde comme la référence des bières de spécialité.
Autre particularité : la Duvel n'existe qu'en bouteille... et ne se déguste qu'avec son propre verre ! Créé en 1960, le verre Duvel, en forme de tulipe, est conçu pour recevoir la contenance des flacons de 33 cl. Le bulbe distille les parfums et arômes de la bière et permet de mieux sépare la bière de la mousse. Gravé d’un D à l’intérieur du pied, il fait pétiller légèrement la bière jusqu’à son col de mousse caractéristique. Rétréci dans sa partie supérieure, il conserve le gaz carbonique et le col de mousse blanche.
À l’occasion des fêtes de fin d’année, Duvel invite à vivre le rituel de dégustation avec le premier verre de la Duvel Collection disponible en France : une série limitée créée par l’artiste bruxellois Denis Meyers. Premier artiste à participer à la Duvel Collection en France, Denis Meyers a créé un verre coloré et graphique, orné de motifs, de visages, de couleurs puisées dans le monde urbain, l'une de ses sources d’inspiration.
D'un point de vue marketing et communication, l'association d'une marque avec un artiste est souvent pertinent et générateur de valeur. Comme le souligne Martin Riley, directeur du marketing de Pernod Ricard dans Challenges : « La créativité sera le grand champ de bataille des marques. Et pour créer des images fortes qui engendrent le lien, les artistes sont les meilleurs. »
A ce propos, j'ai déjà cité d'autres exemples pertinents parmi les marques d'alcool : Veuve Clicquot, mais aussi Perrier-Jouët -relire ma note Perrier-Jouët et Barbro Andersson, et l'amateur devient collectionneur-, Pommery -relire ma note L'Emprise du Lieu, superbe incursion de l'Art dans l'univers du champagne- ou encore Ballantine's -relire ma note Ballantine's, l'oeuvre d'art comme support de communication différenciant.
C'est le cas aussi ici : depuis toujours, Duvel traduit son affection particulière pour les arts et le design en accompagnant des événements internationaux dans tous les domaines artistiques. Avec sa collection de verres, Duvel relie la bière et l'art pour apprécier la dégustation dans les règles de l’art !
Rédigé à 14:37 dans Art, Bière, Champagne, Packaging | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Je rebondis sur ma note de la semaine dernière illustrée par une superbe photo prise par Mélanie Tarlant au lever du soleil, sur la vigne encore endormie. Dans un tout autre style, mais avec une recherche esthétique qui génère la même émotion, je vous invite à (re)visiter le blog Making Dom Pérignon et ses dernières notes illustrant la vendange 2010 ici, ici, ici, ici, ici et ici. Une approche phtographique professionnelle peut-être moins accessible, mais avec un résultat similaire : ces visuels me donnent envie de me rendre en Champagne et, en attendant, de déguster une flûte. Cheers !
Making Dom Pérignon - Harvest 2010 - The Mist - Photograph : Mi-Hyun Kim
Rédigé à 09:21 dans Champagne, Inspirations, Luxe, Oenotourisme | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Interbrand vient de publier cette semaine son classsement 2010 des marques les plus performantes. Si ce dossier couronne avant tout les valeurs technologiques qui trustent six des dix premières places : IBM (#2), Microsoft (#3), Google (#4), Intel (#7), Nokia (#8) et HP (#10), c'est Coca-Cola qui prend la première place.
S'agissant des marques d'alcool, voici les sept qui figurent dans ce Top 100 (mais plutôt en fin de tableau) avec une synthèse proposée pour expliquer cette place au classement et cette valorisation fondée sur 10 critères :
#30 / Budweiser : la bière américaine emblématique est demeurée relativement stable au fil des ans. Budweiser excelle à valoriser les éléments tirés de son passé comme The Budweiser Clydesdales, et à les rendre plus actuels et pertinents. Même si elle est plus dans un rôle de suiveur que d'innovateur, la marque a également bien réagi aux tendances avec la création de sa best-seller Bud Light, ainsi que les BL Golden Wheat, Select 55 et Budweiser 66 au Royaume-Uni. Malgré une tentative de mondialisation lors de la Coupe du Monde de la FIFA et des efforts de pénétration en Asie, elle continue d'être très américano-centrée sachant que son positionnement comme produit « américain » n'a pas la même pertinence dans toutes les zones géographiques.
#78 / Jack Daniel’s : fondée en 1866, la plus ancienne distillerie d'Amérique apparaît pour la première fois sur ce classement en raison d'une plus grande transparence sur ses performances. Jack Daniel’s a mis l'accent sur des marchés en développement comme l'Inde et la Russie, où elle prévoit une forte croissance. La marque a également connu un gros buzz et atteint une nouvelle cible de consommateur grâce à KE$HA, révélation pop-trash 2010. Par ailleurs, Jack Daniel's poursuit son brand stretching via les sauces TGI Friday, une ligne de vêtements et l'octroi de licences - un effort qui reste cohérent en matière d'identité visuelle, mais qui érode légèrement la valeur de la marque par ce positionnement produits moins haut de gamme.
#79 / Möet & Chandon : la maison de champagne continue d'être associée au glamour, à la célébrité et au prestige. Et cela s'exprime dans tous les points de contacts, y compris dans sa citoyenneté d'entreprise, ses actions de mécénats artistiques ou de collectes de fonds pour des organismes de bienfaisance. La marque a gardé toute sa pertinence, avec le succès d'une campagne mettant en scène Scarlett Johansson et une présence remarquée aux Oscars - ainsi que l'ouverture à de nouveaux marchés.
#85 / Corona : grâce à une plus grande transparence quant à sa performance cette année, Corona, bière numéro #1 au Mexique et quatrième bière la plus vendue dans le monde, fait ses débuts dans ce classement. La marque est récompensée pour sa plateforme de communication "Experience The Extraordinary", sa proactivité sur les réseaux sociaux, ses sites web très interactifs -avec notamment l'application "photoslices". En revanche, son positionnement pose un problème de saisonnalité (consommation réservée aux mois chauds). A noter la nouvelle concurrence de Bud Light Lime, en particulier aux Etats-Unis avec un pricing plus attractif.
#89 / Smirnoff : malgré un packaging en légère contradiction avec son positionnement de marque « Be There » [Smirnoff, the world's #1 vodka invites you to be restless, to be inventive, to be extraordinary, to be able to say 'I was There'.], la marque disponible dans 130 pays maintient son leadership mondial. Smirnoff reste tourtefois en position de suiveur plus que de chef de file : plutôt que d'innover sur de nouveaux produits originaux, Smirnoff suit l'exemple d'Absolut en introduisant trois nouvelles saveurs : Smirnoff Black, Smirnoff Lime et Smirnoff Green Apple qui ont d'ailleurs obtenu de bons résultats sur tous les marchés. La marque communique en sponsoring d'événements divers comme les "pool parties" et autres concerts live, et est très active sur Facebook via des pages locales et spécifiques à chaque produit.
#92 / Johnnie Walker : année après année, la silhouette iconique continue de renforcer le positionnement de la marque sur le thème du voyage et renforçe une perception d'authenticité. Nouvel entrant dans ce classement, Johnnie Walker a réellement embrassé les réseaux sociaux, intégrés au coeur de sa plateforme de communication, à l'aide d'un film avec Robert Carlyle, qui retrace l'histoire de la marque, et une sensibilisation continue sur Facebook par le biais de sa Striding Man Society. Reste à voir ce que seront les conséquences et l'impact en communication de l'arrêt de son usine historique de production à Kilmarnock...
#93 / Heineken : la marque a entrepris une démarche de repositionnement, d'une image de bière de qualité au riche patrimoine de marque vers une posture plus sportive, ludique et innovante - un effort qui lui permet d'accéder à ce classement cette année. Le mini fût portable et la tireuse à domicile sont deux exemples illustrant cette tendance. La marque a également investi avec un franc succès dans l'accueil des visiteurs à travers son site historique d'Amsterdam et l'expérience Heineken. Par ailleurs, la bière a mis l'accent sur des développements en Amérique latine ainsi que des campagnes de guérilla marketing mettant en vedette les réseaux sociaux.
A titre de comparaison, et sur des critères de valorisation différents, le palmarès 'The Power 100' aka The World's Most Powerful Spirits & Wine Brands, a placé cette année Smirnoff en tête de son classement, suivie de #2 Johnnie Walker, #3 Bacardi, #4 Martini, #5 Hennessy, #6 Jack Daniel's, #7 Absolut, #8 Chivas, #9 Captain Morgan et #10 Ballantine's.
Dans cette étude qui s'appuie sur un panel d'experts, toutes les marques du Top 10 ont perdu en valorisation et autant de valeur que toutes les autres marques réunies. Ce symptôme de récession prouve l'adage "plus vous êtes grand, plus vous tombez de haut", avec des consommateurs ayant réagi contre les grandes marques pour migrer vers de nouvelles alternatives moins chères.
Trusté par les marques de whisky et de vodka, le classement témoigne aussi de dynamiques de hausses et de baisses sensibles :
A noter enfin, et pour cause, la sortie du palmarès de plusieurs marques de champagne : Dom Pérignon, Lanson, Nicolas Feuillatte et Taittinger.
Rédigé à 13:15 dans Bière, Branding, Champagne, Lancement produits, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (1)
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Comme chaque année, je suis avec attention les vendanges dans les différents vignobles et en particulier en Champagne, mon pays d'origine. Comme chaque année, je lis avec plaisir le quotidien de vignerons qui partagent leurs impressions sur leur blog ou plus simplement via Facebook ou Twitter. Et comme chaque année, j'éprouve une émotion particulière lorsque je lis les posts, statuts et autres photos publiés quotidiennement par Benoit et Mélanie Tarlant de Champagne Tarlant. la preuve en image avec cette photo des premiers ballots de caisses déposés en haut des rangs de Pinot Meunier de l'allée des Pommiers, prise de bon matin.
Et pour les premières impressions de vendange, voir la vidéo de Benoit ici :
Rédigé à 10:24 dans Champagne, Inspirations, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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De retour de vacances -passées au bord de la Baltique inpirées par ce qui suit-, j'en profite pour revenir sur l'histoire des flacons de champagne découverts en juillet dernier au large de la Finlande -lire ma note précédente à ce sujet ici.
Si vous avez suivi les différents épisodes de cette actualité dans la presse cet été, vous aurez certainement lu que le champagne repêché n'est finalement pas, comme annoncé initialement, du Veuve Clicquot. Une annonce faite par la maison Veuve Clicquot elle-même, suite aux analyses effectuées par son Chef de Caves Dominique Demarville sur l'un des flacons.
Si cette info et les détails fournis par la Maison Veuve Clicquot apportent une première conclusion à une histoire qui en aura passionné plus d'un, elle est pour moi également, à nouveau, un excellent exemple de bonne gestion d'une actualité "chaude" par une marque :
1/ Dans un premier temps, mi-juillet, alors que tous les médias s'emparent de l'histoire en citant Veuve Clicquot comme étant la maison d'origine de ces flacons historiques -sur la base du symbole de l'ancre marine visible sur l'un des flacons repêchés-, Veuve Clicquot reste prudente et garde le silence, dans l'attente de recevoir et d'analyser les dits flacons.
2/ Une fois le flacon analysé, la Maison Veuve Clicquot choisit de communiquer sur ses résultats, quand bien même cela implique de démentir les informations initialement relayées sur l'orgine et l'ancienneté des flacons, qui étaient on ne peut plus favorables à la marque. Plutôt que du Veuve Clicquot datant des années 1780, il s'agit "selon toute vraisemblance, d'une bouteille champenoise datant du premier tiers du XIXe siècle [...] Après séchage, l'ancre est bien visible, ainsi que la marque Juglar, du nom d'une Maison de Champagne châlonnaise désormais disparue", précise Veuve Clicquot.
En communiquant avec précision les résultats de ces analyses tant d'un point de vue oenologique -"un vin d'un jaune doré intense, avec quelques reflets gris-brun (...) Le goût est dominé en attaque par une sensation très sucrée (mais) progressivement, l'acidité prend le dessus et une sensation fraîche envahit le palais. Au final, les notes fumées dominent la longueur en bouche, impressionnante et très marquée par les notes de tourbe et de tabac déjà trouvées au nez"- qu'historique "la forme de la bouteille se rapproche du modèle dit "Maubeuge" [...] en verre soufflé, tournée manuellement, non moulée et présente un caractère irrégulier avec de nombreuses bulles dans le verre", Veuve Clicquot montre son sérieux et renforce sa crédibilité. Et saisit cette opportunité pour rappeler sa légitimité historique et patrimoniale via l'ancre marine : ce symbole "est une marque déposée depuis 1798 [et Veuve Clicquot est] à sa connaissance, la seule Maison de Champagne à utiliser une ancre dans son emblème".
L'approche est efficace, d'autant qu'elle apporte des précisions qui en auront intéressé plus d'un : selon Dominique Demarville, "les conditions extrêmement favorables de conservation ont probablement stoppé son évolution." Les bouteilles se trouvaient dans une eau peu salée, avec peu de courants, à une température constante de 5°C, dans une obscurité totale et sous la pression de la mer. "La bouteille a été repêchée bouchée, mais le bouchon n'était retenu que par la pression et ne présentait aucune trace d'agrafe, ni de muselet. L'hypothèse la plus probable est celle d'une ficelle qui s'est dégradée pour disparaître au fil du temps."
Dans la foulée, ce sont aussi les acteurs de la filière liège qui ont saisi cette actu pour communiquer sur la qualité de leur produit via un communiqué tout à fait opportuniste mais extrêmement pertinent : "une découverte qui met en avant les atouts formidables de conservation du bouchon liège". Une communication intelligente et bien trouvée dans un contexte ou le débat entre bouchon liège et bouchon à vis est toujours vif...
Rédigé à 14:52 dans Champagne, Packaging, Patrimonial | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je profite de la mise en ligne toute fraîche du nouveau site internet de la Maison Veuve Clicquot pour revenir sur l'actualité "bouteilles VCP à la mer" dont vous avez certainement entendu parler depuis quelques jours. Ou comment, du point de vue de la marque, garder la tête froide pour gérer efficacement une actualité chaude.
Petit rappel de faits : le 17 juillet dernier, la dépêche tombe : "Le plus vieux champagne du monde vient d'être retrouvé dans la Baltique" -voir ici. De très anciennes bouteilles de champagne viennent d'être repêchées dans une épave au large de la Finlande par une équipe de plongeurs, elles sont parfaitement conservées et ont un goût "fabuleux" selon les personnes qui en ont dégusté.
Précision ultime : le champagne serait du Veuve Clicquot, datant probablement des années 1780. Et hop, voilà qu'on vient de retrouver le plus vieux champagne du monde -détrônant au passage Perrier-Jouët, qui possède encore dans ses caves des flacons du plus ancien millésime attesté existant encore en Champagne, datant de 1825. Et hop, voilà que la valeur estimée des flacons de la Baltique grimpe au fur et à mesure de chaque nouvel article publié.
Dans ces cas d'actualité chaude, et lorsque tous les médias se précipitent pour relayer une information "croustillante", impliquant parfois la mise en place d'une stratégie de communication "de crise", je suis toujours curieuse d'observer l'évolution de cette même information au fur et à mesure des jours qui passent. Et de remarquer de quelle manière le principal concerné -la marque- réagit.
Dans ce cas précis, je tire mon chapeau à Veuve Clicquot qui, plutôt que de bondir sur l'opportunité d'un coup médiatique, a immédiatement choisi de se mettre en retrait : un coup de fil à la Maison me confirme qu'avant de confirmer quoi que ce soit, les œnologues de la Maison attendent de recevoir et de goûter les échantillons.
Une réaction d'autant plus pertinente que, comme toujours dans ces cas là, les uns se précipitent pour valider des informations sans les vérifier, les autres mettent en cause la véracité des informations. Légitimement, un coup d'œil un tant soit peu critique sur l'information telle qu'elle a été relayée dans les médias permet quand même de mettre en doute, si ce n'est la marque concernée, en tous cas la datation des bouteilles versus la forme des flacons utilisés au 18e siècle.
Reste que cette histoire fait une jolie publicité à la maison Veuve Clicquot, renforçant un imaginaire de marque déjà riche en la matière - les archives attestent effectivement que dès la fin du 18e siècle, la production étaient exportée et expédiée par bateau, en particulier vers la Russie. C'est toujours la première information dont on se souvient, fût-elle exacte ou partiellement erronée. Et celle-ci aura eu le mérite de faire rêver sur la marque. De mon côté, ça m'a donné des envies d'évasion et de voyage vers la Baltique. Pour vérifier l'info ? Dans tous les cas, je reste curieuse de connaître le fin mot de l'histoire !
Rédigé à 06:59 dans Champagne, Insolites, Patrimonial | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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J'avais la chance de participer hier soir chez Fauchon à Paris
à une très belle dégustation de Belle Epoque 2002 et Belle Epoque Rosé
2002 autour de la Flower Table de Perrier-Jouët (sur la Flower Table, lire aussi ici, ici et ici) : des accords originaux et très réussis entre les deux cuvées de prestige, du cœur de filet de saumon mariné à la moutarde à
l’ancienne au cassis puis du crabe royal.
Fauchon et Perrier-Jouët : au-delà de l'association des saveurs, j'aime ces deux univers qui se rejoignent, dans un style pourtant différent. Perrier-Jouët, Maison de champagne qui a su au fil des ans se renouveler tout en restant fidèle à ses origines et à son patrimoine de marque, tout en élégance et en extravagance ; Fauchon, qui a puisé il y a quelques années dans ses fondamentaux historiques pour se réinventer, repensant totalement ses codes identitaires et (re)devenant ainsi l'une des références du luxe alimentaire.
Deux maisons de luxe qui se retrouvent indéniablement autour de leur savoir-faire respectif et de la qualité de leurs produits, tout en s'inscrivant parfaitement dans une vraie modernité. Pour le plaisir des sens !
Rédigé à 17:11 dans Cavistes, Champagne, Gourmandises | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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C'est une opération menée conjointement par la maison Bollinger et le pâtissier Hugo et Victor qui ne saurait mieux porter son nom : "rencontre magique au sommet du goût". Une association sympathique et gourmande entre l'excellente cuvée Bollinger Rosé et le pâtissier du boulevard Raspail à Paris : quatre variations autour de la fraise créées pour être dégustées avec la cuvée, à découvrir tout l'été chez Hugo & Victor.
L'opération me semble intéressante à plusieurs titres : d'une part, elle positionne la cuvée Bollinger Rosé dans un univers bien précis, celui de la pâtisserie créative. Ici, on ne parle ni d'association avec gastronomie au sens large, ni d'association avec les desserts de manière générale : avec Bollinger Rosé, la dégustation se passe de manière gourmande et créative.
D'autre part, l'opération est menée sur une durée suffisamment longue -depuis la fête des mères jusqu'à la fin de l'été- pour permettre à tout un chacun de venir la découvrir.
Enfin, cette "rencontre magique" n'est pas seulement une opération de relations publiques destinée à faire parler de la marque dans la presse, elle représente aussi une opportunité pour la maison de créer un lien avec ses consommateurs en allant à leur rencontre sur le lieu de consommation. Que ce soit la Maison Bollinger qui se prête à cet exercice tout en élégance et en féminité est plutôt une bonne surprise, a contrario de l'univers très masculin à la James Bond qu'elle évoque habituellement.
A découvrir chez Hugo & Victor - 40, Boulevard Raspail - Paris 7èmeRédigé à 14:22 dans Champagne, Gourmandises | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'avais présenté ici et ici la Flower Table de Perrier-Jouët. Si vous passez ces jours-ci par la place de la Madeleine à Paris, je vous invite à vous rendre chez Fauchon pour la découvrir. Et en attendant, voici l'expérience polysensorielle autour de la Flower Table racontée par le designer Noé Duchaufour-Lawrance, la Chef Anne-Sophie Pic et le Chef de Caves Hervé Deschamps.
Rédigé à 11:55 dans Cavistes, Champagne, Design, Gourmandises, Luxe | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'ai testé hier la dégustation de champagne Piper Heidsieck dans la flûte -que dis-je, le Stiletto- Louboutin. Très surprenant mais pas déplaisant au final. Certes, le contexte doit s'y prêter : ambiance fashion week garantie. Mais finalement, le résultat a le mérite de casser les codes. J'apprécie la cohérence avec ce qu'avaient fait Viktor & Rolf pour la marque -lire ici-, et je trouve pertinente la dimension transgressive de la proposition, pourvu que cette transgression soit dans l'ADN de la marque, ce qui semble être le cas. Avec à chaque fois une association plutôt bien choisie et qui sert la marque : de vrais créateurs avec des parti-pris forts et un univers bien marqué. Dans un contexte où ce champagne s'apprécie en tant que produit de fête et non pour ses qualités organoleptiques, cela se tient. Je reste curieuse de savoir dans quelle mesure cela sert les ventes.
Rédigé à 10:20 dans Champagne, Lancement produits | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Définitivement, 2010 sera l'été des rosés ! Pour entraîner nos papilles aux plaisirs des vins estivaux, voici les impressions de l'équipe SOWINE sur trois cuvées de champagne rosé dégustées récemment.
Impossible d'échapper à l'imaginaire du voyage printanier au Japon, à la découverte des cerisiers en fleurs, avec la cuvée Veuve Clicquot Rosé.... pour notre plus grand plaisir ! Du point de vue packaging, la bouteille de Veuve Clicquot Rosé a fière allure, drapée dans son étui isotherme fleuri de la Sakura Collection. A la dégustation, à mi-chemin entre glamour -robe soutenue, intense, aux reflets roses flashy, presque électriques- et tonicité -fraîcheur et vivacité de l’attaque-, ce vin aiguise définitivement les sens... comme une fleur de cerisier réveillée par les premiers rayons d’une fraîche journée de printemps.
Charles Heidsieck, Brut Rosé Réserve
Un champagne d’été indien… Les journées commencent à raccourcir, mais on sent encore que la chaleur estivale habite la terre qui a donné naissance au vin… robe claire, dorée, tirant vers l’orangé et nez d’une folle complexité, distillant des arômes vineux de sous-bois, de champignons, de beurre et quelques pointes animales de vieux cuir. La bouche est en parfaite harmonie avec la partition annoncée par le nez : richesse, ampleur, complexité, on chavire dans un univers masculin mais fin, automnal mais chaleureux… De nouvelles notes viennent se relayer au palais et confèrent au vin un style racé, constamment en évolution, rassasiant et complet.
Rédigé à 10:58 dans Champagne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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