Rédigé à 10:43 dans Actualités SOWINE, Advertising, Architecture, Art, Bière, Branding, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Moustache, Oenotourisme, Packaging, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Plus que quelques jours avant d’entrer au cœur du bois au sein du Aberlour Hunting Club restaurant éphémère.
Les amoureux des bonnes et belles choses ne seront pas déçus : pour la 5ème année consécutive, ABERLOUR donne le ton de l’automne en proposant un dîner exceptionnel, dans un cadre unique, sous le signe de l’impérissable lien qui unit la gastronomie et la chasse.
Du 3 au 5 novembre, le ABERLOUR HUNTING CLUB et son restaurant éphémère investissent le Polo de Paris, à l’orée du Bois de Boulogne, et proposent chaque soir à quelque 40 convives l’opportunité de vivre une expérience inoubliable, le temps d’une immersion dans l’univers onirique du bois.
Vous l’aurez compris, c’est le bois qui est à l’honneur pour cette 5ème édition. Lui qui confère aux Singles Malts ABERLOUR cette complexité et cette profondeur si caractéristiques.
Qui de mieux, pour rendre possible cette virée sylvestre éphémère, qu’Emmanuel Renaut ? Meilleur ouvrier de France en 2004, les fins mets qui ravissent les palais des gourmands qui se rendent au Flocons de Sel à Megève (3***) portent sa signature. Comme pour les Single Malts d’ABERLOUR, le bois occupe une place toute particulière dans son savoir-faire, et sa cuisine s’épanouit notamment autour de gibiers de montagne auxquels le bois qui les fume apporte son intensité aromatique.
Le menu spécialement conçu par Emmanuel Renaut pour l’occasion viendra donc fusionner avec les 4 whiskies 100% sherry d’ABERLOUR afin de les sublimer. A la carte, les heureux gastronomes pourront se régaler avec une tourte aux saveurs d’automne, suivie de fines tranches de fera juste cuites au sel et légèrement fumées à l’épicéa, puis d’un biscuit de lotte du lac et brochet accompagné de son bouillon beurré d’oignons et bois. Avant de voir se marier un filet de chevreuil rôti avec un ABERLOUR 18 ans Double Cask Matured, puis d’apprécier le dessert, « comme un tableau », noisette et bois.
Les amateurs verront là l’occasion de découvrir en avant-première le contenu du coffret ABERLOUR WOOD ESSENCE, création artisanale redessinant de manière originale la besace du chasseur en alliant la noblesse du bois à l’élégance du cuir, et proposant les 4 whiskies 100% sherry d’ABERLOUR. La quintessence du bois…
Dîner sur réservation seulement, 300 euros par personne, 40 places par soir. Le dîner s’orchestre autour d’une seule grande tablée conviviale, à la manière des dîners de chasse, et en présence d’Ann Miller, Ambassadrice Aberlour. Réservations en ligne ici .
Pour vous mettre en appétit :
Rédigé à 11:30 dans Actualités SOWINE, Branding, Design, Luxe, Marketing, Patrimonial, Spiritueux, Whisky | Lien permanent
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Depuis le 3 février dernier, la marque de whisky Ballantine’s (groupe Pernod) propose à chacun de réveiller son esprit entrepreneurial pour imaginer son concept de bar idéal. À chacun ? En réalité, ce sont surtout les jeunes entrepreneurs qui sont la cible de cette opération de brand content ingénieuse.
Le principe est simple : les jeunes talents créatifs désireux de relever le challenge du « Bar Project » sont invités à déposer leur candidature sur la page Facebook de Ballantine’s France jusqu’au 22 mars. Un jury d’experts – composé de Mathieu Deslandes (Directeur Marketing Ballantine’s France), Simon Baldeyrou (Directeur Général Deezer France), Hirmane Adoulhakime (Directeur Artistique Chacha Club) et Laura Leonard (Scénographe et Architecte d’intérieur) – sélectionnera, le mois d’avril venu, trois projets se distinguant par leur créativité, leur attractivité, et bien sûr leur lien avec l’univers Ballantine’s. Au mois de mai, les projets des finalistes seront soumis aux votes des fans, qui désigneront le grand vainqueur le 17 juin prochain. Ce dernier verra son concept se concrétiser, pendant un peu plus d’un mois, avec l’ouverture d’un bar éphémère au premier étage du Chacha Club (Paris 1er).
Alors, séduite la jeunesse ? Il faut dire que Ballantine’s ne lésine pas sur les moyens pour créer le lien avec ses ambassadeurs de demain. Dans la démarche d’abord, le fait de lancer un défi ambitieux, à une génération que l’on se plaît à qualifier d’aventureuse et à qui l’on prête un véritable engouement pour l’entreprenariat (d’aucuns diront nouveau Saint Graal), s’apparentant à une réelle recherche d’insight. Dans le choix des canaux ensuite, Internet et plus particulièrement les réseaux sociaux incarnant le principal terrain de jeu des digital natives. Dans l’univers de communication enfin, en témoignent les illustrations stylisées sobres et chics dans l’air du temps (G.H.Mumm n’est pas loin dites-vous ?), mais aussi le discours de la marque orienté « jeunes ».
Jolie façon d’enrichir son univers de marque « l’air de rien », l’opération est aussi le moyen pour la marque de développer son storytelling. Elle n’a ainsi de cesse de rappeler, dans sa communication, l’esprit créatif et entrepreneurial de son fondateur, dont est inspiré le concours « Le Bar Project ». Un bon moyen également pour Ballantine’s de rappeler qu’elle accompagne depuis quelques années de nombreux réseaux de jeunes entrepreneurs… La cohérence comme maître mot. Une opération originale, intelligente et bien pensée. Il vous reste jusqu'à demain pour y participer !
-Laëtitia
Rédigé à 12:06 dans Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Clan Campbell, c’est l’histoire d’un Blended Scotch Whisky distillé et vieilli dans les Highlands, en Écosse. Propriété du groupe Pernod Ricard, il s’agit aujourd’hui de la marque de whisky la plus vendue en France (source : LSA). Mais, Clan Campbell, c’est surtout un univers fort et rugueux, qui se veut à l’image des terres où est élaboré le whisky. Depuis plus de quinze ans, la marque n’a de cesse de mettre en valeur ses origines (lire notre note ici), notamment au travers de sagas publicitaires évoquant, dans une ambiance sombre et mystique, les terres du Clan Campbell.
Saga « Vous êtes sur les terres du Clan Campbell » - 1998
Saga « Vous entrez sur les terres du Clan Campbell » - 2000
Manœuvre habile, qui permet non seulement de respecter les dispositions de la Loi Evin, mais aussi de créer un imaginaire de marque distinctif et désirable. D’autant plus que depuis dix ans, le marketing de la provenance a le vent en poupe… Traçabilité, transparence, « made in », autant de mécanismes qui participent de la réassurance du consommateur quant à la fiabilité et la crédibilité des produits, et contribuent à ancrer ces derniers dans un univers synonyme d’authenticité.
Mais voilà, dans Clan Campbell il y a… « clan » ! Car oui, lorsque l’on achète le whisky des Campbell, on entre dans le clan. Un beau moyen pour la marque de stimuler le sentiment d’exclusivité (toute relative au vu des chiffres de ventes…) et d’appartenance du consommateur, en l’invitant à pénétrer dans un cercle d’initiés. Quoi de plus naturel, dès lors, que le développement du potentiel d’humanisation de la marque, permise au premier chef par son nom ?
C’est tout l’objet de la nouvelle campagne, lancée en novembre 2013 et baptisée « Ici, pour le clan, le Clan Campbell ». Ce sont donc les hommes, le clan, que ces trois dyptiques, en noir et blanc (eh bien oui, le noir et blanc mais aussi le sépia ont tendance à connoter l’authenticité…) mettent à l’honneur. Ou, plus précisément, le savoir-faire avec lequel les hommes du clan tirent profit des « ingrédients », nécessaires à la fabrication du whisky, qui leur sont offerts par les terres écossaises.
Saga « Ici, pour le clan, le Clan Campbell » - 2013
Une belle réussite, d’autant que cette campagne inscrit la marque dans un processus d’humanisation et d’enracinement, grâce à la représentation des hommes à l’origine de la fabrication du whisky (dont on peut inférer, en vertu de la Loi Evin, qu’ils sont objectivement rattachés à la marque, i.e. a minima collaborateurs Clan Campbell). Une stratégie payante en termes de crédibilisation du produit et de mise en valeur de la qualité de ses ingrédients, qui pourrait presque faire oublier que Clan Campbell est avant tout commercialisé en GMS et dans les boîtes de nuit. Un whisky loin d’être destiné aux seuls connoisseurs donc…
La nature au service de la culture, la complémentarité de la terre et du savoir-faire… une idée qui n’est pas née de la dernière pluie mais dont l’essence est, au final, traduite avec brio, dans une saga publicitaire autant esthétique que riche de sens.
-Laëtitia
Rédigé à 12:39 dans Advertising, Loi Evin, Marketing, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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On n’a de cesse de le constater : l’épicentre de la croissance dans l’industrie des spiritueux s’est déplacé vers l’Est ! L’étude « L2 Digital IQ Index®: Spirits APAC » - dont l’objectif est d’évaluer la puissance digitale de 57 marques de spiritueux en Chine, au Japon et à Taïwan -, a ainsi dévoilé en mai dernier que la croissance globale de l’industrie des boissons s’élevait à 2,4% en 2012, versus 5,2% au sein de la zone Asie Pacifique. L’accroissement des ventes de spiritueux premiums dans la région représente, en outre, le double de celui de spiritueux standards … De quoi faire rêver les marques d’alcool, qu’elles soient locales ou globales !
Mais la faculté d’adaptation
des acteurs qui souhaitent pénétrer le marché Asie Pacifique est de mise ;
ne s’implante pas qui veut... Plusieurs traits saillants distinguent ainsi le
marché des spiritueux Asie Pacifique :
De belles opportunités en somme, au nombre desquelles le potentiel d’innovation, de l’e-commerce et des stratégies CRM, couplées à la menace de la contrefaçon qui s’étend, au grand dam des marques de luxe et artisanales, à la quasi-totalité des secteurs.
Dans l’ensemble et malgré les opportunités offertes, le marché Asie Pacifique reste néanmoins largement sous-investi par les marques de spiritueux, dont le bilan en matière de digital est plutôt décevant. En effet, actuellement, une marque globale sur cinq ne possède pas de site en chinois, tandis que deux tiers des marques n’éditent pas de contenus vidéo sur leur site japonais (et ce malgré le fait que la consommation de vidéos par les japonais soit 50% plus élevée que la moyenne…). L’outil mobile, must-have dans cette région, est également négligé : moins d’un quart des marques proposent une version de leur site web dédiée mobile et seulement une poignée d’entre elles ont lancé des applications dans le langage local.
Finalement, seule la marque de cognac Hennessy réussit à tirer clairement son épingle du jeu, puisque selon l’étude, il s’agit de la marque la plus compétente en digital à la fois en Chine, au Japon et à Taïwan. A noter la belle performance de Johnnie Walker, n°2 en Chine et à Taïwan (le n°2 au Japon étant le whisky Jack Daniel’s). Figurent également dans le top 5, tous pays confondus, Rémy Martin, Campari, Absolut Vodka, Moutai, Glenmorangie et Ballantine’s.
En substance, l’étude met donc
en exergue le fait que la conquête de nouveaux marchés asiatiques passera, et
ce n’est plus un secret, par le développement du pan digital des marques :
une belle marge de progression pour l’avenir donc.
-Laëtitia
Rédigé à 17:09 dans Branding, Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rares sont les soirées qui vous transportent dans une atmosphère particulière avec autant de véracité.
Pour la 4ème année consécutive, à l’occasion de la Saint-Hubert, le ABERLOUR HUNTING CLUB, restaurant éphémère, ouvre ses portes pour trois soirées exceptionnelles, les 5, 6 et 7 novembre prochain, dans un lieu unique et féérique.
Au cœur des Buttes Chaumont à Paris, le Pavillon du Lac se transforme, le temps de trois soirées, en cabinet de curiosités recelant d’objets d’arts cynégétiques. Niché dans le parc encore feuillu des Buttes Chaumont, le Pavillon du Lac devient pavillon de chasse aux couleurs de l’Ecosse accueillant les amateurs dans un cadre intime pour une dégustation en accord avec la haute gastronomie du gibier ses Single Malts d’exception.
L’environnement est plus vrai que nature, et l’atmosphère est véritablement celle d’un salon chaleureux où l’on aimerait volontiers allumer un feu en ces soirs frileux. Dans cette ambiance naturellement amicale, les artisans d’arts de la chasse à l’origine des objets rares du coffret ABERLOUR Signature présentent leur talent et leurs œuvres aux convives ravis…
La dégustation des trois Single Malts 18 d’âge du coffret annuel se fait également en prologue du dîner. Cette année, c’est la Double Maturation en fûts de Sherry et de Bourbon que la distillerie met à l’honneur au travers de son coffret en édition limitée de 15 pièces seulement : ABERLOUR Signature.
Invitation à la rencontre de curiosités de l’univers de la chasse et de savoir-faire rares et uniques, cette édition est avant tout un rendez-vous avec la passion d’artisans d’excellence.
Du travail minutieux et rigoureux du Master Distiller ABERLOUR s’exprimant dans les trois Single Malts du coffret dégustés en introduction au dîner, en passant par la patience et la précision des artisans d’arts créateurs des objets inédits du coffret ABERLOUR Signature, jusqu’à la haute maîtrise de la gastronomie d’Eric Pras chef triplement étoilé orchestrant ces trois dîners hors du commun, le ABERLOUR HUNTING CLUB célèbre cette année le savoir-faire artisanal forgé par le temps et l’expérience.
Sans aucun doute, ABERLOUR signe là l'une des plus belles éditions de son restaurant éphémère.
Aberlour Hunting Club restaurant éphémère, les 5, 6 et 7 novembre 2013 au Pavillon du Lac, Buttes Chaumont à Paris. 150 euros la place, réservations sur www.aberlour.com
Rédigé à 09:39 dans Actualités SOWINE, Design, Gourmandises, Inspirations, Lancement produits, Luxe, Marketing, Packaging, Patrimonial, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cette année encore, le Festival International de la Publicité de Cannes a décerné ses Lions et autres Grand Prix, une occasion pour nous de réaliser notre petite enquête annuelle (retrouvez ici l'édition 2012) sélectionnant les plus belles récompenses pour desceller les campagnes les plus créatives dans l’univers des alcools… Alors, toujours en berne l’inventivité des marques de vins & spiritueux ?
Pas tant que ça... pour les bières ! Sans grande surprise, les marques de cervoises rivalisent d’inventivité pour immerger toujours plus leur consommateur dans une expérience de marque.
Tendance qui se dessine depuis quelques années maintenant, l’implication des fans au cœur du système publicitaire est à son comble cette année et apporte un véritable souffle de fraîcheur à une communication souvent déployée autour des mêmes poncifs de boisson virile et simple à consommer.
HEINEKEN, très bel exemple de ce marketing participatif, remporte ainsi le Grand Prix de ce Festival dans la catégorie « Creative Effectiveness » avec sa campagne intégrée « Legendary Journey ». Originale et décalée, l’opération multicanale replace le consommateur au centre des attentions : héros de sa propre vie, le consommateur HEINEKEN devient une Légende. L’idée créative est alors de déployer cet insight en montrant des démonstrations de sa « Legendary Behaviour ». Après un spot publicitaire présentant la « Legendary Date » d’un jeune homme, les fans de la page Facebook ont été invités, à leur tour, à faire preuve d’une « Legendary Attitude » en participant à l’opération #Serenade… Les fans devenant acteurs de la campagne ont pu faire leur demande de rendez-vous galant à travers une « Sérénade » écrite par eux et jouée en direct par le même orchestre du spot télévisuel sur un show de 8 heures diffusé sur Youtube.
Dans cette mouvance également, la marque de bière CARLSBERG ne manque pas d’imagination pour plonger son consommateur dans une véritable expérience. Avec son film viral « Poker », récompensé d’un Lion de Bronze, la marque réinjecte toujours plus de valeurs humaines dans sa communication en axant le message sur l’amitié. Le pitch ? Au milieu de la nuit, un groupe de jeunes passe un appel à leurs meilleurs amis respectifs pour venir les sortir d’une partie de poker qui a mal tourné. Leur requérant d’apporter 300 euros pour les sortir d’affaire, les meilleurs amis doivent alors passer l’étape d’une mise en scène des moins rassurantes pour venir aider leur ami en détresse. Arrivés au bout de leur peine et du défi lancé par leur camarade, le meilleur ami se voit alors surpris et récompensé d’une bière bien méritée… « Standing up for a Friend » apparait et signe cette expérience qui replace les instants partagés entre amis au cœur de la promesse de la marque.
Implication et participation du consommateur se retrouvent également cette année dans le film de 90 minutes « The Movie Out Here » de la marque de bière la plus iconique du « Western Canada » KOKANEE. Lion d’Or dans la catégorie Brand Content et Entertainement, cette comédie produite par KOKANEE célèbre encore une fois le succès des marques empruntant leur codes aux supports de loisirs traditionnels. Ici, l’engagement des consommateurs est total : choisis sur casting par la marque pour devenir les acteurs de cette « buddy comedy » (rendant hommage au Western Canadien typique), les fans jouent et vont jusqu’à proposer leurs propres accessoires, voter pour le bar qui figurera dans le film et participer à la bande originale. Une campagne intégrée réellement réussie qui trouve ses relais sur tous les canaux de communication : au cinéma, à la télévision mais aussi à la radio, en retail, in-bar, online, sur les médias sociaux et à travers des opérations RP.
Pas de tendance particulière pour le film « Beer Chase » de la marque CARLTON & UNITED BREWERIES récompensée du Lion d’Or dans la catégorie Films Alcools mais un sourire aux lèvres qui nous fait l’évoquer ici. Fidèle à l’humour qui caractérise souvent les campagnes de marque de bières, CARLTON utilise le bon vieux ressort publicitaire de l’hyperbole pour nous vanter les mérites de sa boisson et nous amuse avec une course poursuite très eighties et des plus absurdes.
Autre alcool, autre style, autre Lion d’Or : ABSOLUT s’est encore une fois surpassé dans l’hyperpersonnalisation à travers son opération ABSOLUT UNIQUE primée cette année dans la catégorie Design. Habituée des innovations packagings avec des éditions limitées mythiques comme Absolut Disco, Absolut Rock ou encore Absolut Illusion, en 2012, la marque de vodka est allée plus loin encore dans la redéfinition de l’édition limitée. L’idée ? Créer 4 millions de bouteilles uniques faisant de chacune d’elles une véritable édition limitée en soi. Chacune d’elle a ses propres couleurs pop et son numéro : une manière d’offrir l’exclusivité à chaque consommateur. Revisitant la manière de produire ces flacons et de traiter la décoration de leur verre, la marque a su encore une fois rendre toujours plus iconique son packaging.
Côté vin, sans grande surprise, la créativité n’est pas à son comble cette année encore, nous avons cependant relevé la communication globale originale et intéressante du domaine NINE SUNS de la famille Chang implantée dans la région de la Nappa Valley. En collaboration avec Landor Associates, la marque a développé une communication subtile et inattendue autour de l’héritage chinois de la famille. Dans un film institutionnel, l’histoire de NINE SUNS est déployée tout en poésie justifiant les choix graphiques choisis pour incarner la marque. Le storytelling onirique évoquant l’art et la science de l’élaboration d’un vin au prisme de la culture asiatique modernise les codes du vin et fait entrer les supports de communication du domaine NINE SUNS dans un design contemporain et disruptif. Une communication remarquable et surprenante qui a valu un Lion d’Or dans la catégorie Design Produits.
-Clémentine
Rédigé à 13:18 dans Advertising, Bière, Branding, Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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(Petit souvenir rapporté de notre tour du monde des vignobles)
J’étais interviewée récemment par le magazine Formes de Luxe sur le thème de la féminisation des codes dans l’univers des vins et spiritueux. L’occasion de revenir sur un sujet déjà largement abordé sur ce blog : lire ici, ici et ici.
Comme chaque année à cette saison, on assiste à une déferlante de promotions de boissons à la fraîcheur, à la couleur et à la pétillance estivales. Les aromatisés sucrés et fruités n’ont jamais tant fleuri dans les rayons des grandes surfaces que ces deux dernières années. Et les packagings toujours plus féminisés ne sauraient mentir : la femme est bien la (nouvelle) cible privilégiée du secteur des vins & spiritueux. Logique, puisque 51% des consommateurs de vin et de champagne sont... des consommatrices.
Qu’ils se placent dans une forme de communication girly, romantique, haute-couture ou ciblant la citadine, les vins et spiritueux semblent vouloir épouser la silhouette et l’identité de leur cible pour mieux la séduire –à l’instar de la cuvée Lady Style du champagne Malard. Inexorablement, on observe un développement non seulement des alcools adaptés aux « goûts féminins » -rosés, effervescents, aromatisés, alcools sucrés & cocktails colorés- mais aussi une « accessoirisation » de leurs contenants pour cibler une clientèle de femmes a priori (!) davantage sensibles à des codes esthétiques qu’à la valeur intrinsèque des vins.
Fruité, sucré & féminité !
L’univers des cocktails fait figure de précurseur en la matière : les cocktails saveurs litchi, pomme, poire et pamplemousse font florès, avec des exemples parlant comme les cocktails pétillants Soho de la marque Pernod. Après le succès de Soho Gloss, déjà condensé de « girly-tude » avec sa teinte framboise vive, la marque au parfum d’Asie mise sur une communication pastelle et aquarelle pour lancer ses deux nouvelles références acidulées « Hanami » et « Misao ». Une image de douceur et de raffinement qui invite davantage à un pique-nique chic au soleil entre filles qu’à une ambiance de fête nocturne…
Autre invitation au soleil d’un apéro en terrasse : le tout nouveau 51 Rosé aux extraits de fruits rouges à savourer en piscine. Cette innovation de la marque d’anisé est très maligne : parfaitement tournée vers une cible féminine, elle lui donne, clé en main, les « styles de consommation », avec notamment des accords avec « un barbecue chic » ou des « sushis raffinés, simples et légers ».
L’alcool, une tendance mode comme une autre ?
Qui l’eût cru ? Alors que les goûts deviennent plus « féminins » par leur fruité et leur sucrosité, la communication qui accompagne cette direction ne cesse de s’approcher d’une ligne éditoriale de presse féminine délivrant des « modes d’emploi » didactiques de consommation. En témoigne tous les « conseils pour déguster un apéritif » listés en neufs étapes par 51 Rosé, ces nouveaux alcools s’inscrivent totalement dans la tendance de recherche d’expérience avant tout. Ce qui semble être consommé dès lors, c’est la proposition d’un « instant » avec ses codes et ses « protocoles » plus ou moins élaborés. Un mode de communication particulièrement appétant pour la cible féminine dont l’univers serait a priori beaucoup plus onirique et enclin à aimer le récit, l’imaginaire.
Des codes hors des sentiers battus pour une promesse d’expérience de consommation inédite
On dégusterait ainsi un rosé pamplemousse comme on consomme un magazine ? Les femmes ne seraient-elles que des consommatrices frivoles sensibles à une jolie étiquette ? La réalité n’est évidemment ni aussi simple ni (heureusement) aussi misogyne –pour en débattre, je vous recommande chaudement l’interview de Sandrine Goeyvaerts par Antonin Iommi-Amunategui « Vin de femmes ? Mes couilles, oui ! ». Prenons plutôt le parti optimiste (et féministe ?) de dire que les femmes, plus enclines à apprécier l’esthétique apportée à la communication des vins & spiritueux, sont, tout au plus, davantage sensible à la modernité ! Les alcools cherchent alors l’agrément féminin en allant quérir des codes nouveaux hors de l’univers classique des spiritueux.
Petit état des lieux
Depuis quelques années, les bouteilles s’inspirent du bijou - comme le gin Pink 47 dont la bouteille aux allures de pierre précieuse démultiplie les reflets roses de son étiquette ; de la haute couture - en atteste l’édition limitée du champagne Piper-Heidsieck par Jean-Paul Gaultier ; du flacon de parfum - à l’instar de l’audacieuse fiole rose de la « sparkling » liqueur Nuvo qui évoque davantage le packaging de la fragrance « Very Irrésistible » de Givenchy que celle d’une liqueur plus classique. Jusqu’à se travestir en accessoire de mode à l’image du « Shopping Bag LE KIR® » de la maison Lejay Lagoute qui, lancé cette année, assume totalement et avec réussite son envie de séduire en priorité ces demoiselles par son « look glamour ». Ou comment valoriser sa cible en lui proposant un produit idéal tant en termes de contenu que de contenant, en tirant clairement les codes de la catégorie vers le haut.
Des exemples qui prouvent la réussite du mélange des genres auprès d’une cible féminine. Il me semble quand même qu’au-delà d’un plaisir esthétique effectif que ces approches procurent à ces dames, ces exemples en disent davantage sur les attentes du consommateur (postmoderne ?) en général que sur les seules attentes de la femme. En effet, comme autant de marqueurs d’une tendance qui se dessine dans notre société, ces alliances de codes d’univers différents soulignent toujours davantage la quête fondamentale d’expérience de la part des consommateurs modernes qui ne se satisfont plus uniquement du produit mais sont en recherche d’expériences, d’histoires, de moments uniques à partager. Autant de moyens de créer du lien. A ce titre, le lancement le 16 juin prochain lors du salon Vinexpo de Vinealove, le premier site de rencontres autour du vin, n’est peut-être pas si anecdotique…
Rédigé à 12:22 dans Ah les Femmes !, Lancement produits, Spiritueux, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous avions déjà eu l'occasion de faire référence sur ce blog au Think Tank L2 et son classement des 100 marques de prestige les plus investies sur Facebook (Comment les marques haut de gamme intègrent Facebook à leur communication ?).
Je vous propose aujourd'hui d'étudier la synthèse de leur tout dernier rapport sur la puissance digitale des marques internationales de spiritueux.
Selon lui, l’industrie des spiritueux sous-investit dans le digital en raison de la complexité et de la diversité des réglementations liées aux alcools ainsi qu’à la difficulté de réaliser des ventes directes. Cependant, les investissements en marketing digital augmentent mécaniquement pour les raisons suivantes :
> Les membres de la Génération Y vont, dans les dix années à venir, remplacer les consommateurs baby-boomers. Et ils sont 50% plus influencés par l'UGC (User Generated Content) ou « contenus générés par les utilisateurs » que le sont leurs parents.
> Les grands projets de sponsoring des marques d’alcools trouvent de plus en plus de reconnaissance et d’échos sur le web et les réseaux sociaux, à l’image des tweets de Puff Dady pour la vodka Ciroc ou de la communauté « House of Walker ».
> Le e-commerce est en forte croissance et les marques de spiritueux commencent sérieusement à s’y intéresser à l’image de Diageo et de son site internet thebar.com
> Internet permet de faire de la pédagogie autour de la très en vogue culture cocktail et de la mixologie
> Les campagnes digitales créent un halo d’innovation autour des marques, un effet « jean slim » qui rend ces marques plus jeunes et plus branchées
> Les budgets marketing digital des marques de spiritueux doivent augmenter globalement de 43% en 2013. Les investissements pour des déclinaisons mobiles de 71%.
Voici la méthodologie et le barème qui a permis d’attribuer une note, un Digital IQ, aux 69 marques étudiées au palmarès.
Site internet : 30% de la note
Fonctionalités, contenus, esthétisme.
Déclinaison mobile : 20% de la note
Compatibilité, optimisation smartphones et tablettes.
Réseaux sociaux : 30% de la note
Présence de marque, taille des communautés, contenus et engagement.
Marketing digital : 20% de la note
Optimisation du traffic, marketing direct.
Les marques sont ensuite classées en cinq catégories :
Génies : note de 140+
La compétence digitale améne une véritable différenciation ainsi qu’un avantage compétitif. Les campagnes sont parfaitement intégrées et développent l’acte d’achat.
Surdouées : 110-139
Les marques experimentent et innovent. Le digital est integré au sein des campagnes off-line.
Moyennes : 90-109
La présence digitale est fonctionelle et prévisible.
Contestées : 70-89
L’investissement est limité ou incohérent entre les différentes plateformes.
Faibles : < 70
L’investissement est clairement insuffisant.
Voici le TOP 10 de ce classement 2013
1. Absolut Vodka > Génie
1. Bacardi > Génie
1. Jim Beam > Génie
4. Johnnie Walker > Surdoué
5. Smirnoff > Surdoué
6. Hennessy > Surdoué
7. Maker's Mark > Surdoué
7. Sailor Jerry > Surdoué
9. Jack Daniel's > Surdoué
10. Grey Goose > Surdoué
Les trois marques qui s'imposent, selon l'étude, en génies du marketing digital sont la vodka Absolut, le rhum Bacardi, et le bourbon Jim Beam.
Voici les principaux enseignements de l’étude :
Chemin vers l’achat
Si la réglementation rend difficile le BtoC direct sur de nombreux marchés, les sites internet des marques doivent orienter les consommateurs vers les lieux de ventes on et off-trade. Soit via un store locator propre à la marque, soit via Google Maps. Ainsi 36% des marques incorporent des « store locators » avec une moyenne de 2 clics depuis la page d’acceuil.
Programme de fidelité et CRM
Seulement 36% des marques de l’étude proposent une inscription à un club ou à une communauté. Les avantages pour les consommateurs membres sont quand à eux très variables : de l’actualité et du lien vers des événements à la customisation de bouteilles.
Présence sur Facebook
Aujourd’hui 100% des marques de l’étude sont sur Facebook, et 94% sur Youtube et Twitter.
D’après une précedente l'étude 2011 de ROI Research, 15% des acheteurs de boissons alcoolisées font leur choix en fonction des contenus rencontrés sur les reseaux sociaux.
Voici le TOP 10 du nombre de likes sur Facebook (global des pages)
(Coca-Cola : 59 521 809 likes)
(Red-Bull : 36 107 380 likes)
1) Smirnoff : 8 983 852
2) Jack Daniels : 7 188 911
3) Bacardi : 6 326 300
4) Johnny Walker : 5 369 853
5) Captain Morgan : 4 053 885
6) Baileys : 3 618 879
7) Absolut : 3 320 414
8) Rose Cuervo : 2 801 554
9) Skyy : 2 138 178
10) Hennessy : 1 933 097
Mobile
Seul 1/3 des marques de l’étude propose un site optimisé pour les mobiles.... ! Malgré la prolifération des smartphones, 7% des sites sont encore sous flash non compatible sur iOS.
Les applications mobiles proposent de plus en plus d’adresses de revendeurs, comme Laphroaig Bar Locator ou Ciroc Celebration Guide. Mais on assiste aussi à un phénoméne de gamification (ludification) comme le tattoo-creator de Sailor Jerry’s ou le Jack Daniel’s Bar Call qui propose une aide pour commander son ou ses Jack dans un bar surchargé...
Si l'ensemble des marques de spiritueux étudiées gardent à l’esprit que les campagnes digitales
sont vecteurs d’image et d’engagement, certaines font encore le choix de privilégier des moyens d'activation des ventes traditionnels mais le digital les gagne... !
Rédigé à 13:11 dans Branding, Cible "jeunes", Cognac, Inspirations, Marketing, Mixologie, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Êtes-vous SO Vine ?
Rachetée par Twitter fin 2012, Vine est une application de partage de vidéos permettant de filmer des séquences d'un maximum de 6 secondes et de les partager sur la plateforme de microblogging. L'application est disponible pour le moment sur iPhone et iPod Touch.
Tout comme sur Twitter où les messages sont limités à 140 caractères, Vine propose donc un format court pour les vidéos. Et ces vidéos qui tournent en boucle, ont un côté Gif très amusant. Et très en vogue !
#insidesowine #wine #champagne #spirits vine.co/v/bw37irBPH55
— SOWINE (@SOWINE) March 12, 2013
Nous ne pouvions pas ignorer le phénomène, car au-delà l’homonymie, on comprend bien le potentiel même sur un format condensé des contenus vidéos pour l’univers des vins et spiritueux, agissant sur un territoire d’expression expérientiel et naturel pour raconter les marques, les vins, les maisons, les histoires, les producteurs, les dégustations, les rencontres, les événements.
En complément de Facebook, d'instagram, de Twitter et de Pinterest, les marques s’offrent ainsi du contenu supplémentaire à valeur ajoutée et une viralité potentielle, à condition que le contenu soit bon. Or ce qui s’affirme très rapidement sur la plateforme, c’est aussi la créativité. Des tweets vraiment captivants en 140 caractères c’est de l’art, mais une vidéo de 6 secondes ouvre le champ exploratoire et les possibilités ! Une bonne direction artistique, une bonne idée pour se différencier, et la vidéo en boucle peut se rapprocher de l’effet connu du Gif, voire du slow motion que les marques affectionnent depuis deux ans.
Il n'est pas prévu de pouvoir "Viner" des vidéos trouvées sur le web. Vine a été créé pour faire du microblogging et non de la curation. Pour de la curation vidéo ou photo, Pinterest est déjà très installé. En revanche, une fois la vidéo réalisée, on peut la localiser grâce à l’API Foursquare, la commenter, la poster à grand renfort de hashtags, et la partager sur Facebook !
Certaines marques ont déjà expérimenté Vine et quelques publicités circulent sur Twitter. La première fut Toyota Espagne avec son mini film montrant une voiture miniature sortant de son iPad...
Et l'effet Vine a été particulièrement spectaculaire et marquant à l'occasion de la fashion week. Les fans, blogueurs et magazines de mode aux premiers rangs des défilés ont largement relayé leurs vidéos sur Vine.
Le service concurrence frontalement des applications déjà installées sur le marché comme Socialcam qui espérait devenir l'Instagram de la vidéo. Google tente également de percer le marché du partage de vidéo avec son application Youtube Capture lancée en décembre sur iOS qui permet de filmer et de partager directement une vidéo sur son compte Youtube et sur les réseaux sociaux.
Alors, on Vine ?
Rédigé à 12:33 dans Champagne, Innovation, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le magazine Stratégies rapporte aujourd'hui dans sa newsletter l'initiative publicitaire de la marque FANTA qui a décidé, pour faire connaître un nouvel arôme, de littéralement faire goûter le produit au consommateur d'une manière très originale.
L'agence Ogilvy One Middle East de Dubai a pour cela conçu une publicité comestible : imprimée et glissée dans un blister, la page entière peut être arrachée du support dans lequel elle se trouve, être partagée et dégustée.
Une idée singulière qui n'est pas sans rappeler la publicité Volkswagen Golf R réalisée par Ogilvy Cape Town en 2011, et qui proposait déjà au consommateur de "manger la route".
En voilà une bonne idée : à quand la délectation de la dégutation d'un vin ou d'un spiritueux directement depuis la publicité, imprimée par exemple à l'encre Bordeaux ? Toujours mieux que l'encre sympathique... Et bien amené, ce sera même Loi Evin. Car quelle autre mission donner à la publicité que de créer une occasion de dégustation du produit promu ?
Rédigé à 12:28 dans Advertising, Innovation, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Loi Evin, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Interbrand a publié fin 2012 son classement annuel
des marques les plus performantes. Revenons donc avec un léger décalage
temporel sur cette hiérarchie mondiale en écho aux notes parues sur ce
blog en 2011 et en 2010.
Indétrônable
Coca-Cola reste à la première place du classement. A noter dans le TOP
10, la surperformance des marques Apple (#2), et Samsung (#9) symboles
de la bonne santé du secteur des technologies mobiles. Et bien sûr, en
fait marquant, l'arrivée de Facebook (#69) pour la première fois dans ce
palmarès.
S'agissant des marques d'alcool, voici les sept qui
figurent toujours et depuis 3 années consécutives dans ce TOP 100. Pour
rappel, le palmarès est préparé selon une métholologie privilégiant la valorisation financière.
#31 BUDWEISER
(chute de deux places) : Budweiser a de quoi rester optimiste. Le
nouveau design de sa canette reflète son positionnement contemporain et
global, tout en s’éloignant de ses racines purement américaines. La
marque sort de sa zone de confort (les états du centre du pays) pour
toucher une cible plus urbaine grâce par exemple au festival « Budweiser
Made in America » en association avec le rappeur et producteur Jay-Z.
Si la marque sponsorise la FA cup et la coupe de monde de football
2014, elle innove aussi en digital avec la campagne » Track your Bud »
qui permet au consommateur de retracer l’origine de sa bière via un QR
code. Avec 44% de ses ventes hors des Etats-Unis, son marché global
s’accroit, mais Budweiser connait des difficultés sur son marché
national. Ce qui soulève cette question : peut-elle devenir la première
marque de bière mondiale si elle n’est plus leader sur son marché
d’origine ?
#81 JACK DANIEL'S
(chute de trois places) : la marque célèbre son 160éme anniversaire en
continuant sa croissance. Le Tennessee Whiskey a plus d’amis sur
Facebook (1,8 millions) que n’importe quelle autre marque d’alcool. Le
site internet a été remanié et Twitter est habilement utilisé pour faire
parler de la cuvée aromatisé Tennessee Honey. Ses valeurs
d’authenticité et d’intégrité s’expriment à différents niveaux. En
interne les collaborateurs intègrent l’héritage et les valeurs de la
marque en participant au « Camp Jack » dans le Tennessee. Et Jack
Daniel’s est partenaire de l’université locale dans la sauvegarde
d’arbres natifs de la région. Des valeurs citoyennes qui sont un atout
pour la communication de la marque.
#83 JOHNNIE WALKER
(gain de 5 places) : Johnnie Walker, le leader des scotchs whisky
continue de jouer la locomotive dans le portefeuille de Diageo et
présente la plus forte progression du classement. Ayant vendu 18,9
millions de caisses, (site de diageo) Johnnie Walker reste le whisky le
plus vendu en volume et en valeur, et malgré ces volumes, la marque
reste sur un positionnement premium global. Sa campagne africaine « Walk
with Giant », son partenariat avec le blogueur chinois Han Han (le plus
lu au monde), ou son association avec le porte-parole latino DJ Alex
sensation, renforcent sa position sur les marchés émergents, et permet
de compenser la stagnation des marchés européens. Les tournois de golf Johnnie Walker Classic en Asie et Johnnie Walker Championship
at Gleneagles renforcent quand à eux sa visibilité et ses racines
écossaises. Enfin le packaging simple et élégant de la gamme est
toujours aussi différenciant et la marque est capable de toucher des
consommateurs sur de nombreux segments de prix, ce qui est un bon
présage pour le futur.
#89 CORONA
(chute de trois places) : Une grosse chaleur ? Une Corona avec une
tranche de citron. Le nectar préfèré de Jacques Chirac est aussi une des
plus grosse vente de bière importée aux USA et en Australie ainsi que
la plus forte croissance du brasseur Grupo Modelo’s en 2011. Même si la
marque est positionnée différemment en fonction des pays, Corona a la
même stratégie globale autour du monde du sport et d’un style de vie
décomplexé, jeune et festif. Pendant l’été 2012, la campagne “Corona
Beach Getaway” a par exemple démontré que la plage n’est pas
nécessairement un endroit physique, mais plutôt un état d’esprit… avec à
la clé un gros succes sur les réseaux sociaux. Les codes couleurs et le
graphisme des nouveaux packaging pour Corona Extra et Corona Light
contribuent a améliorer la compréhension de la marque. Mais la marque
est touchée par la hausse du chômage et la baisse du pouvoir d’achat aux
Etats-Unis, et Corona doit continuer de cibler la communauté hispanique
américaine qui représentera 23% de la population en âge de consommer de
l’alcool à l’horizon 2030.
#90 SMIRNOFF
(chute d’une place) : Diageo décrit Smirnoff comme “l’alcool premium
distillé le mieux vendu au monde ». Une croissance à deux chiffres en
Afrique et Amérique Latine, des dépenses en marketing en hausse de 10%
et deux nouveaux parfums : crème chantilly et marshmallow. Dans la
lignée du « Nighlife Exchange Project », Smirnoff a lancé le “Smirnoff
Midnight Circus” en collaboration avec David LaChapelle, un tour du
monde des expériences clubbing. Le site internet de la marque ne parle
pas seulement de cocktails, mais propose aussi un « nightlife guide »
mondial. Smirnoff fournit toutes les informations pour faire passer a
ses consommateurs la nuit dont ils rêvent, partout dans le monde.
#92 HEINEKEN
(chute d’une place) : Heineken reste sur le devant de la scène. Son
rachat complet de la bière thaïlandaise Tiger renforce sa présence en
Asie. Ses campagnes de publicités sont toujours aussi mémorables à
l’image de « Heineken Star Serve » qui s’adresse à la fois aux serveurs
et aux consommateurs et qui traite de l’art du service de la pression
parfaite. La marque a le pouvoir de créer des conversations mondiales et
organise des événements marquants comme son « nightclub design concept »
pendant la semaine du design à Milan. Ses 11 millions de fans sur
facebook sont la preuve que la marque connait un succès mondial en
maintenant une image haut de gamme.
#98 MOËT & CHANDON
(chute de vingt-et-une places) : Succès et glamour depuis 1743, la
marque continue son numéro de charme en témoigne sa participation à la
création du boutique hôtel White 1921, remplaçant la maison blanche de
Saint-Tropez. Un bar permettra de se relaxer en dégustant du Moët
Imperial Vintage 1921. Moët a aussi lancé Lounge Series, un programme
dédié à la cuvée Nectar Imperial rosé. La maison sera le champagne
officiel de la prochaine coupe de l’America qui se déroulera en
septembre prochain à San-Francisco. Enfin, l’embauche d’une nouvelle
agence spécialisée dans le digital augure d'une présence plus prononcée
sur le web et les réseaux sociaux.
Enfin, au titre des
enseignements transversaux, et cela n'étonnera personne, le rapport
souligne dans la duynamque des marques gagnantes que les dispositifs et
stratégies digitales gagnent encore en importance pendant que le
sponsoring de grands événements semble toujours attirer les faveurs des
leaders de l’industrie.
Rédigé à 22:25 dans Branding, Champagne, Cognac, Marketing, Patrimonial, Rhum, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Très bonne nouvelle : les réservations pour le restaurant éphémère Aberlour Hunting Club sont ouvertes !
Devenu un rendez-vous incontournable pour les amateurs de gibier et de single malts, organisé chaque année à l'occasion de la Saint-Hubert, saint patron des chasseurs, l'édition 2012 du restaurant éphémère Aberlour Hunting Club est placée cette année sous le signe de la transmission des savoirs : ce sont les chefs étoilés André et Arnaud Daguin qui, les 7, 8 et 9 novembre prochains, réaliseront un menu à quatre mains créé pour l'occasion.
Passionné de chasse et de Single Malts, André a transmis ce legs à son fils Arnaud. Le menu qu’ils ont imaginé ensemble pour Aberlour Hunting Club se présente comme un véritable rite d’initiation. Pour chaque mets qui s’accorde avec les Single Malts Aberlour, ils livrent deux interprétations : alors que le père travaille les gibiers nobles avec toute la saveur de la tradition, le fils réinterprète ce qui lui a été transmis et en livre une version plus contemporaine.
Véritable expérience initiatique du goût et de la dégustation, le Aberlour Hunting Club prend cette année ses quartiers sur l'île Seguin à Paris. Pour trois soirées exceptionnelles, les convives sont invités à découvrir, le temps d’un dîner, l’atmosphère d’un luxueux cabanon de chasse écossaise posé sur la Seine : une réinterprétation contemporaine et spectaculaire du pavillon de chasse écossais. Imaginé par le jeune tandem de 1024 Architecture, Pierre Schneider et François Wunschel, exemple saisissant d’architecture éphémère posé au milieu d’un jardin naturel, le loft sur pilotis au sein duquel prend place le Aberlour Hunting Club édition 2012 est radicalement transformé pour l’occasion : le lieu adopte pour quelques jours seulement les couleurs de l’Écosse et les codes luxueux du pavillon de chasse.
C'est aussi à l’occasion du Aberlour HUnting Club que sera révélé en avant-première le prestigieux coffret A’BUNADH INITIATION par Aberlour : quatre précieux flacons de la cuvée A’Bunadh («de l’origine» en langue gaélique) présentés à différents stades de sa maturation, afin de saisir ce qui fait la singularité de ce Single Malt vieilli exclusivement en fûts de Xeres. Une cuvée brut de fût, élaborée dans le respect des traditions et des savoir-faire artisanaux d'autrefois.
ABERLOUR HUNTING CLUB – RESTAURANT ÉPHÉMÈRE - LES 7, 8 ET 9 NOVEMBRE 2012 AU JARDIN DE L'ÎLE SEGUIN (BOULOGNE-BILLANCOURT) - DÎNER NOMINATIF SUR RÉSERVATION UNIQUEMENT, 150 € PAR PERSONNE, LIMITÉ À 30 CONVIVES PAR SOIR. RÉSERVATIONS EN LIGNE OU PAR TELEPHONE AU 06 33 02 43 62.Rédigé à 12:26 dans Actualités SOWINE, Gourmandises, Patrimonial, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cette étude conduite par un panel de 9 experts et couvrant près de 10 000 marques de l’industrie des vins et spiritueux, propose son nouveau classement THE POWER 100 lequel s'appuit sur des critères de puissance et valorisation.
Les marques étudiées sont jugées et classées sur leur capacité à générer de la valeur en tenant compte de plusieurs éléments : part de marché, croissance attendue, étendue des marchés, positionnement prix, notoriété, pertinence, héritage patrimonial et perception de la marque.
Le TOP 10 cette année n’a guère évolué depuis l’année passée (relire notre note 2011), toujours bien trusté par les marques de vodka et de whisky : Smirnoff, la célèbre vodka du groupe britannique Diageo domine le palmarès (#1), suivie par le whisky Johnnie Walker (#2), le rhum Bacardi (#3), le vermouth Martini (#4), le cognac Hennessy (#5), la vodka Absolut (#6), le whisky Jack Daniel’s (#7), le whisky Chivas Regal (#8), le rhum Captain Morgan (#9) et le whisky Ballantine’s (#10).
Au titre des indicateurs et enseignements de l'étude, portons l’éclairage sur celles, parmi les plus petites marques, ayant connu une très forte progression de leur score.
Chantré (+26 places)
Chantré fait une entrée remarquée cette année. Classé en 91e position, le brandy allemand consolide ses positions et se forge une image forte au sein de ses marchés.
Whisky DYC (+25 places)
Le score de ce whisky espagnol fait un bond de 22% entre le classement 2011 et le classement 2012. La marque a su tirer profit de la récession en Espagne : les consommateurs s'étant détournés des whiskies hauts de gamme au profit des marques plus abordables.
Aperol (+20 places)
Aperol, apéritif italien faiblement alcoolisé, connait un développement important sur le marché italien et allemand avec une croissance de 35% par rapport à l’année précédente.
Nicolas Feuillatte (+19 places)
Parmi les cinq marques de champagne du palmarès, Nicolas Feuillatte est celle qui a le plus impressionné le panel d’experts en termes de perception de la marque. Son score a augmenté de 18% par rapport à 2011.
Wild Turkey (+17 places)
La marque de bourbon gagne 17 places grâce à une croissance de 31% de ses ventes en volume sur le marché américain, australien et japonais.
William Lawson’s (+16 places)
La marque de Whisky du groupe Bacardi au positionnement prix équivalent de ses concurrents Ballantine’s (#10) et Cutty Sark (#66), se développe bien et anticipe une croissance future toujours plus forte.
Amaro Ramazzotti (+13 places)
L’amer italien est un des derniers arrivés dans le classement « The Power 100 ». Cette performance s’explique par ses scores élevés pour sa notoriété et pour l’étendue de ses marchés.
Cutty Sark (+13 places)
Le whisky Cutty Sark impressionne par la croissance de ses ventes en volume de 15% en 2012, ce qui se traduit par une croissance de 21% de son score.
Disaronno (+12 places)
Disaronno reprend place dans le classement après avoir quitté la liste l’année dernière. Ce revirement est plus la conséquence de son héritage et de sa perception que de ses ventes qui restent stables d'une année sur l'autre.
Outre ces fortes progressions 2012, il est intéressant de noter que six marques attirent l'attention par la croissance de leurs ventes en volume :
Courvoisier
Le cognac connait une très belle année 2012 avec une croissance de 27% de ses ventes en volume soit 300,000 de caisses de plus qu’en 2011, et un total de 1,34 millions de caisses. Une très belle performance.
Teacher’s
Ce scotch whisky bénéficie d’une position de leader sur le marché britannique, brésilien et indien ce qui lui permet d’augmenter ses ventes de 200 000 caisses cette année.
Havana Club
La marque connait une augmentation spectaculaire de 400 000 caisses soit 10% de croissance. Une marque en pleine expansion.
Jim Beam
Ce bourbon américain est un franc succès sur le marché américain mais aussi australien. Chaque année, ses ventes augmentent de 11%, soit 600 000 caisses par rapport à 2011.
Martell
De même, les ventes du cognac Martell croissent de 14% d’années en années, ce qui le rapproche bientôt de 2 millions de caisses annuel. Une accélération poussée par la demande des marchés asiatiques.
Rémy Martin
Tout comme son concurrent Martell, Rémy Martin ne cesse de voir ses ventes augmenter, conséquence de son succès en Asie, avec une croissance de 14% de ses ventes en volume en 2012.
Autre enseignement logique du palmarès THE POWER 100 aka The World's Most Powerful Spirits & Wine Brands : les marques les plus performantes sont celles ayant développé une forte présence dans les pays émergents tel que le Brésil, l’Inde, ou les pays asiatiques et celles ayant le moins de dépendance aux marchés européens, toujours en crise. Les alcools qui ont profité le plus de cette tendance étant les cognacs et les whiskies.
Le palmarès compte sept marques de champagne et sparkling. Moët & Chandon trone à la 17ème place, suivie par Veuve Clicquot à la 27ème place.
Enfin pour les vins, la marque américaine Gallo est la première à la 14ème place suivie de la marque chilienne Concha y Toro à la 16ème place. En tout, quatorze marques de vin sont répertoriées dans le TOP 100.
Rédigé à 14:53 dans Branding, Champagne, Cognac, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Comme chaque année, le Festival International de la Publicité de Cannes a decerné ses Lions. Nous vous proposons un tour d’horizon de la créativité publicitaire dans l’univers des alcools à travers les plus belles récompenses, classées par catégories, avec deux nouvelles venues : les sections Mobile et Branded Entertainment.
A titre de comparaison et pour mesurer les évolutions, retrouvez nos précédentes notes sur ce sujet à partir des liens suivants : 2011, 2010, 2009, 2008 et 2007.
Tendance confirmée encore cette année, les marques de bières sont largement mises à l’honneur tandis que les spiritueux et les vins sont peu présents sur le podium, voir complètement absents pour ces derniers. Concentrons-nous sur les créations les plus remarquables.
Dans la catégorie Branded Content & Entertainment Lions, Pernod Ricard a reçu un Lion de Bronze pour la campagne espagnole « Plan B » pour Ballantine’s. Un projet social et d'engagement impliquant la participation des consommateurs dans l’écriture de chansons en collaboration avec Carlos Jean, producteur espagnol. Un succès culturel et artistique. En savoir plus.
En Cyber, la bière espagnole Corona à reçu un Lion de Bronze pour Pole of Inaccessibility, un documentaire interactif sur le voyage de protagonistes de nationalité chinoise qui ont traversé 7500 km, au départ du point de la terre le plus éloigné de l’océan, pour voir la mer pour la première fois. Un projet social dans tous les sens du terme. En savoir plus.
Un Lion d’Argent et « Best Integrated Campaign Led by Direct Marketing » pour Heineken et sa campagne « Heineken Reach the Sunrise », un projet visant à responsabiliser les jeunes sur leur consommation d’alcool. L’argument : les plus belles opportunités de la nuit sont celles de la fin, comprendre par là que le lever du soleil appartient à ceux qui modèrent leur consommation.
Que feriez-vous si vous entriez dans un cinéma rempli de motards et qu'il ne restait que 2 sièges ? Une question à laquelle la bière belge Carlsberg a répondu en mettant à l’épreuve le courage de plusieurs couples, une valeur fondamentale de la marque. L’initiative a été vivement récompensée par deux Lions d’Or et un Lion d’Argent. Un film très drôle à voir et à partager !
Il fallait y penser ! Et Cerveza Salta l’a fait. La marque argentine a reçu un Lion de Bronze pour son innovation dénommée « Rugbeer », un distributeur de bières conçu pour ses consommateurs amateurs de rugby qu’il faut « tacler » pour obtenir la boisson. En savoir plus.
En Presse, la bière australienne Carlton Mid a remporté un Lion d'Or avec sa campagne publicitaire « Lying Down » qui a vraiment marqué les esprits. On se demande pourquoi...
A noter, le succès des néo-zélandais DB Breweries, récompensés par un Lion d’Or et deux Lions de Bronze sur un insight consistant à orchestrer un 'bad buzz' puis le tourner à son profit... simplement avec des brindilles de pommiers glissés dans les packs de cidres Monteith’s, prouvant ainsi aux consommateurs que le produit est bien fabriqué avec des fruits frais. L'opération a fait un carton média impressionnant. Pour en savoir plus sur ce dispositif, visionnez : "Sorry about the Twigs, Folks".
Pour parachever ce panorama, la bière sud-américaine Norte a reçu un Lion d’Or pour le développement de PHOTOBLOCKER, un seau à bière avec flash intégré, plus fort que celui des appareils photos et téléphones afin de ruiner la photo et garder les paparazzés à l'abri des tag sur les réseaux sociaux. "What Happens in The Club Stays in the Club..." Cheers!
Rédigé à 11:00 dans Advertising, Bière, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Parmi les voyages que j'ai eu la chance de faire depuis le début de l'année, l'un de ceux qui m'a le plus marquée est ma visite du Pays de Galles. Surprenant pour parler de spiritueux ? Pas tant que cela, puisque le Pays de Galles abrite une seule et unique distillerie, nichée au coeur du paysage magique des Brecon Beacons, parc national reconnu par l'UNESCO, devenu une destination touristique de choix pour ses paysages à couper le souffle.
Cette distillerie, c'est celle de PENDERYN, qui produit chaque jour un seul et unique fût d'un single malt exceptionnel : le processus de distillation très particulier, obtenu grâce à un alambic unique en son genre, spécialement conçu pour produire un alcool d’une grande complexité et d’une profondeur exceptionnelle, confère aux Single Malts PENDERYN leur caractère généreux, tout en douceur et en légèreté.
Si la visite de la distillerie et de son alambic très particulier valent à eux seuls le détour, le village de Penderyn mérite aussi qu'on s'y attarde. Typique de ces villages gallois, avec leurs maisons alignées et leur pub historique, il a été choisi par les fondateurs pour y faire renaître le whisky gallois car c'est le lieu parfait pour abriter une distillerie : la source d’eau y est pure et l’orge de toute première qualité.
La région quant à elle vaut aussi le déplacement : anciennes mines de charbon désaffectées et châteaux médiévaux, le Pays de Galles est un petit pays à forte personnalité. Il suffit de discuter avec ses habitants pour comprendre qu'ils sont fiers de leurs différences... ou d'assister à un match de rugby à Cardiff pour se rendre compte de leurs préférences !
Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce déplacement, c'est qu'il m'a prouvé une fois de plus à quel point les produits que nous avons la chance d'accompagner au quotidien nous font découvrir bien plus que leurs seules qualités à la dégustation : ils sont de véritables invitations au voyage et à découvrir l'histoire de leur région d'origine, la culture dont ils sont issus et la personnalité des hommes et des femmes qui les élaborent.
PENDERYN n'échappe pas à la règle et la dégustation des produits issus de la distillerie -PENDERYN Madeira, PENDERYN Sherrywood et PENDERYN Peated- traduit parfaitement l'atmosphère qui se dégage du lieu : à chaque gorgée, on a l'impression d'être transporté au Pays de Galles, dans une ambiance Gentleman's Club dans le plus pur style gallois !
Parmi la gamme de wysgi* proposés par PENDERYN, je recommande particulièrement le Madeira Single Malt (46 % vol) : toute la saveur de l'ambiance au Pays de Galles y est réunie. Equilibre exceptionnel, notes de caramels à la crème et un soupçon de cuir neuf puis des notes finales de fruits tropicaux, de raisin et de vanille, longues en bouche, qui émergent avec force. Vous êtes à la recherche du cadeau idéal pour la fête des pères ? Vous venez de le trouver ! Llechyd da** !
NB : restez attentifs à la page Facebook de Penderyn France -pour devenir fan, cliquez ici- : mon petit doigt m'a dit qu'il s'y prépare un jeu concours avec de jolis cadeaux à gagner...
* Whisky en gallois
** Cheers en gallois
Prix public constaté de 41€ à 59€, en vente chez les meilleurs cavistes et sur www.whisky.fr
Rédigé à 13:55 dans Actualités SOWINE, Ah les Femmes !, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Il ne vous reste plus que quelques jours pour courir voir l’exposition Quand les molécules se cuisinent…, présentée jusqu’au 10 juin 2012 au Palais de la découverte. Une belle occasion d’explorer les liens entre gastronomie, science, art… et cocktails !
Qu’est-ce exactement que la cuisine moléculaire, dont on entend beaucoup parler ? « Elle consiste à explorer la cuisine d’un point de vue chimique et scientifique afin de mieux la maîtriser et de créer des saveurs et textures inédites ». Selon son chef de file français Thierry Marx, « elle doit devenir la source d’un univers fantasmé ». C’est ce que Ferran Adrià, Chef du restaurant El Bulli, consacré 5 fois meilleur restaurant du monde avant sa fermeture, appelait la « cuisine techno-émotionnelle » : la technique mise au service de l’émotion. Jusqu’à l’élever parfois au rang d’art : c’est ce que narre la photographe plasticienne Mathilde de l’Ecotais, commissaire de l’exposition, lorsqu’elle ose dématérialiser les aliments dans ses photographies, ou l’enseignant-chercheur en chimie Raphaël Haumont, fréquent collaborateur de Thierry Marx, quand il décortique les aliments cellule par cellule, des mois durant, afin de trouver la recette exceptionnelle.
Fréquemment attaqué sur le côté parfois trop chimique, très technique et peu conventionnel de sa cuisine, Thierry Marx répond qu’il n’y a pas de conflit entre tradition et innovation. Toute cuisine est pour lui moléculaire, puisqu’elle repose sur la chimie – et l’alchimie – des aliments. Du point de vue marketing, la cuisine moléculaire pose pourtant problème : comment donner envie de se rendre au restaurant pour consommer ces plats très techniques ? La cuisine ne peut se contenter d’être une science pour susciter l’intérêt du consommateur.
« Ce n’est pas parce qu’on a faim que l’on rentre dans un restaurant, mais parce qu’on est à la recherche d’une émotion », affirme Thierry Marx. Le même constat peut être fait pour les bars et caves à vin : nous ne pouvons être réceptifs à ces nouvelles sensations que dans un cadre propice, qui permet d’établir une relation affective avec le produit grâce à l’histoire qui est racontée.
C’est ce que démontrent les bars à cocktails qui occupent aujourd’hui le devant de la scène parisienne. Le cadre y est aussi important que le contenu des verres : atmosphère intimiste au minuscule bar L’entrée des artistes, ambiance clandestine à l’Experimental Cocktail Club –qui rappelle les speakeasies de l’ère de la Prohibition–, parfum de secret chez Candelaria, qui se dissimule derrière une taqueria mexicaine… Les bartenders aussi se mettent en scène, théâtralisant leur prestation : l’improbable Italien tatoué qui règne sur le bar de Grazie suffira à vous en convaincre.
D’ailleurs, les techniques moléculaires ont aussi de l’avenir dans le domaine des spiritueux : il est désormais possible d’exalter des arômes grâce au procédé de cryo-concentration (concentration par le froid), ou de créer des textures inédites : Raphaël Haumont imagine un Kir moléculaire qui associerait à un grand champagne des billes de cassis encapsulées dans des pellicules extra-fines.
A l’instar de ce qu’Auguste Escoffier prédisait dès 1907 pour la cuisine, on peut donc affirmer que la préparation des cocktails et spiritueux, « sans cesser d’être un art, deviendra scientifique » !
Quand les molécules se cuisinent : démonstration pour le grand public jusqu’au 10 juin 2012 au Palais de la Découverte, avenue Franklin Roosevelt Paris 8.
Marie C. et Hortense
Photos Mathilde de l'Ecotais, DR.
Rédigé à 09:21 dans Art, Gourmandises, Mixologie, Spiritueux | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Après le Salon de la Revue du Vin de France qui se tenait le week-end dernier au Palais Brongniart à Paris, je recommande vivement une visite du salon -professionnel cette fois- Cocktails Spirits qui se tient jusqu'à ce soir à la Maison Rouge dans le 12e arrondissement de Paris. Ce "Salon Européen des Nouvelles Tendances" confirme chaque année sa très belle qualité.
Autre rendez-vous incontournable pour tous les professionels du bar : la première édition du Salon du Bar et des Barmen, qui se tient depuis aujourd'hui et jusqu'à mercredi à la Halle Freyssinet (Paris 13e). Une autre occasion de découvrir et d'échanger sur le monde des spiritueux !
A vos shakers !
Rédigé à 10:15 dans Actualités SOWINE, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous avons déjà eu l'occasion de traiter sur ce blog la question du "placement produits" dans les stratégies de communication des marques d'alcool, de champagne et spiritueux en particulier (revoir Rémy Martin V avec Kelly Rowland ou Moët & Chandon aux Golden Globes).
Les placements produits dans les séries ou les films, en particulier les gros blockbusters sont l'enjeu d'intenses tractations, et bien sûr un excellent moyen -en France- de cohabiter avec les contraintes de la Loi Evin.
S'il est un personnage cinématographique 'alcoocompatible', plus délicat mais tout aussi assidu et séducteur que Don Draper dans Mad Men, c'est bien l'iconique James Bond, amateur d'excellent champagne et de martinis bien dosés, incarnant l'élégance, le style et le bon goût. C'est donc sans surprise que la sortie en fin d'année 2012 du nouvel opus SKYFALL attise les convoitises des marques d'alcool.
Et dans ce jeu de la séduction, il semble que la marque Heineken, bien connue pour sa créativité publicitaire (voir notre note The Cannes Lions Festival : créativité publicitaire dans les spiritueux et les bières) entend optimiser au maximum un investissement qui s'annonce sans précédent, toujours en soutien de sa plateforme d'activation « Open Your World ». Comme le rapporte Marketing Week, la campagne aka "The biggest activation of 007 ever" - dans laquelle Daniel Craig semble cette fois appelé à jouer un rôle- sera globale, relayée dans plus de 170 pays et multi-canale, avec un effort très significatif porté sur le digital et les réseaux sociaux.
A ce titre, il est intéressant de noter que la marque déclare vouloir faire rentrer James Bond dans leur plateforme et la promesse 'Man of the World' plutôt que d'injecter du Heineken dans 007, considérant que le personnage est parfaitement en phase avec leur motto.
Gageons que le film et la campagne proposés seront à l'image de la saga 'The Entrance' (lire note Heineken revient en force avec une nouvelle campagne publicitaire) plutôt que de ce dernier opus un peu fade pour Casino Royale avec Eva Green mais sans Daniel Craig :
Connexe à cette stratégie de placement produits, le développement des égéries publicitaires, souvent acteur et actrices. Sur ce thème, je vous engage à relire ces notes toujours actuelles sur la démarche :
- Luxe et égéries : l'art de créer la légende
- Les marques et leurs égéries : incarnation, impact et mémorisation
- Création publicitaire, différenciation et attribution : Martini et George Clooney
Rédigé à 11:36 dans Bière, Champagne, Loi Evin, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Dans notre note L'audace comme valeur de marque, je vous présentais la très belle campagne Bold Choices pour la marque de de bourbon Jim Beam avec l'acteur Willem Dafoe. Je vous propose de découvrir ici le nouvel opus, avec le même crédo, revisant cette fois le concept de la part des anges...
Destiné à accompagner la montée en gamme de la marque, ce spot publicitaire annonce le lancement de Jim Beam® Devil's Cut™ (lire article complet de Marketing Daily : Jim Beam Devil's Cut Spot: Another 'Bold Choice'). A noter bien sûr : l'approche intégrée du dispositif et en particulier la démarche d'engagement “Unsuspecting Guys” sur Twitter.
Rédigé à 09:02 dans Advertising, Branding, Innovation, Lancement produits, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Interbrand a publié son nouveau classsement 2011 des marques les plus performantes.
Les américains trustent toujours les dix premières places de ce palmarès avec une emprise toujours forte des valeurs technologiques : IBM (#2), Microsoft (#3), Google (#4), Intel (#7), Apple (#8) et HP (#10), même si Coca-Cola conserve sa première place.
S'agissant des marques d'alcool, voici les sept qui figurent dans ce TOP 100 (à comparer avec le classement de l'an dernier), le palmarès étant préparé selon une métholologie privilégiant la valorisation financière.
#29 BUDWEISER (gain d'une place) : les consommateurs continuent de voir Budweiser comme la bière par excellence, en particulier aux USA. Et pourtant, la concurrence a rendu l’exercice de différenciation plus difficile. Pour revitaliser la marque et lui permettre de renouer avec ses consommateurs, Budweiser a refondu son logo, sa canette et son packaging en 2011. Un QR-Code a été placé sur le pack pour une communication directe avec le client. Si sa croissance au Brésil s’est ralentie, la marque poursuit son développement en Amérique Latine et en Chine, deux relais de croissance très importants. Sur son marché domestique, Budweiser s’est concentrée sur Bud Light. Sponsor exclusif de la NFL et une pression promotionnelle forte servent à renforcer la relation entre la bière et les fans de sport.
#77 MOËT & CHANDON (gain de deux places) : la maison de champagne continue de mettre à profit son positionnement sur l'axe glamour / célébrités / qualité sur l'ensemble des points de contact. La campagne 2011 avec Scarlett Johansson (lire ma note à ce sujet) a été relayée sur tous les médias (print, outdoor et online). Le choix du lieu, le Trianon, fait écho au patrimoine de Moët & Chandon, et renforce ainsi son statut de marque de luxe. Sponsor de l'US Open, de grands festivals de cinéma et de lieux prestigieux où il fait bon être vu, la marque maintient une forte visibilité.
#78 JACK DANIEL'S (reste à iso) : Les consommateurs continuent de considérer Jack Daniel’s comme une marque patrimoniale avec un héritage porteur. Cette année encore, la gamme des spiritueux Jack Daniel’s enregistre de bons résultats. Les extensions de marques, tel le « Jack Daniel’s Tenessee Honey », ont été bien accueillies, et de grands lancements produits sont anticipés en 2012, utilisant à la fois la publicité traditionnelle et les réseaux sociaux, dont Twitter et des vidéos ciblées sur Facebook. Jack Daniel’s est donc en développement au niveau mondial, particulièrement en Europe occidentale et dans les régions à forte croissance, comme le Mexique et la Turquie.
#86 CORONA (chute d'une place) : la marque continue à asseoir un positionnement unique basé sur sa philosophie « vivre dans l’instant ». Le numéro un de la bière au Mexique, et numéro un de la bière importée en Australie et en Amérique du Nord, est associé à un style de vie décontracté, aux vacances, à la relaxation à travers ses symboles emblématiques, telles la tranche de citron vert et la plage. Ces symboles sont repris à chaque point de contact, aussi bien au niveau des réseaux sociaux qu’au niveau de la publicité traditionnelle. La marque a néanmoins su faire évoluer ses messages, en invitant même ses fans, dans ses récentes campagnes, à trouver « leur propre plage ». Cette année, Corona a annoncé sa plus grande promotion encore jamais organisée, offrant une chance pour ses clients de gagner l’un des 100 voyages au Mexique mis en jeu.
#88 JOHNNIE WALKER (gain de 4 places) : la marque se développe au niveau international. La stratégie consistant à aller au-delà de la distribution de whisky et de faire appel à une classe moyenne émergente commence à être rentable dans des régions comme l’Amérique Latine et la Chine. Aux Etats-Unis, les offres sur les produits premiums de la marque ont obtenu de bons résultats, et Johnnie Walker s’est concentré sur la communication, ce qui a d’autant plus élevé le statut de la marque. En Chine, particulièrement, on commence à voir se développer plus de fidélité à la marque. Une ambitieuse campagne basée sur les réseaux sociaux, « Mots du voyage », qui raconte l’histoire de 12 pionniers chinois, a grandement stimulé sa visibilité dans la région, et a rendu la marque plus accessible. De plus, une stratégie « go-to-market » améliorée en Inde a aidé la marque, où elle détient un statut iconique.
#89 SMIRNOFF (reste à iso) : bien que le marché de la vodka soit ultra concurrentiel, Smirnoff obtient de bons résultats. Des dispositifs excitants, telle la campagne 'I choose', et l’émission de téléréalité « Master of the Mix », ont continué à renforcer la part de voix de la marque. Tout en restant le leader du marché américain, Smirnoff se développe sur les marchés émergents, où le développement des classes moyennes sont en pleine expansion. La marque continue de mener une stratégie très visible de soutien par des célébrités. Elle a annoncé récemment un partenariat avec Madonna dans le prochain épisode de la Smirnoff « NightLife Exchange », et a établi un partenariat avec Pharell Williams pour sa campagne « Start Pure ».
#91 HEINEKEN (gain de 2 places) : les acquisitions sur les marchés émergents se poursuivent cette année, après l’achat en 2010 de Femsa Cerveza, qui rééquilibre le portefeuille sur une base européenne en baisse constante. La marque s’est intéressée à l’Afrique cette année, gagnant en capacité de production au Nigeria, et en entrant sur le marché du Sud Soudan via le rachat deux brasseries éthiopiennes. Par ailleurs stable au Brésil, où elle est fort présente depuis de nombreuses années, la marque continue d’expérimenter l’utilisation des médias sociaux. Heineken est actuellement en discussion avec Facebook concernant un accord publicitaire de plusieurs millions de dollars, a obtenu plus tôt dans l’année un accord avec Google sur une campagne, et se concentre sur la diffusion de clips sur Youtube dans le but de toucher l’importante cible des vingtenaires. En outre, son engagement sur la Ligue des Champions UEFA continue de construire la présence mondiale de la marque. Heineken accroit également ses efforts au niveau éco-responsabilité avec son programme sur 10 ans : « Brewing a Better Future ».
Au delà des débats sur la méthodologie employée pour les classifier et le caractère très US-centric de l'étude, je note que de nombreux commentaires explicatifs font écho aux stratégies d'activation de ces marques sur les réseaux sociaux, laissant à penser que la stratégie sociale est aujourd'ui déterminante de leurs succès respectifs et que l'interaction avec les fans et les communautés concernés impacte directement leur valorisation (voir aussi l'importance des campagnes sociales en publicité ici et ici).
Corona continue à asseoir un positionnement unique basé sur sa philosophie « vivre dans l’instant ».
Le numéro un de la bière au Mexique, et numéro un de la bière importée en Australie et en Amérique du Nord, est associé à un style de vie décontracté, aux vacances, et à la relaxation à travers ses symboles emblématiques, telles la tranche de citron vert et la plage.
Ces symboles sont repris à chaque point de contact, aussi bien au niveau des réseaux sociaux qu’à celui de la publicité plus traditionnelle.
La marque a su faire évoluer ce message, en invitant même ses fans, dans ses récentes campagnes, à trouver « leur propre plage ».
Cette année, Corona a annoncé sa plus grande promotion de loterie au détail encore jamais organisée, offrant une chance pour ses clients de gagner l’un des 100 voyages au Mexique mis en jeu.
Rédigé à 23:25 dans Branding, Champagne, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En écho à notre note sur Rémy Martin V, je vous propose de découvrir aujourd'hui un nouveau "produit dérivé" du cognac lancé par une grande maison, cette fois destiné à la cible féminine : Courvoisier Rosé.
Annoncée en juin et lancée sur le marché américain, cette innovation consiste en un mélange de cognacs jeunes et de vin rouge. Cette liqueur à la robe de couleur rose vif titre à 18% pour un goût revendiqué de "pêches, fraises, framboises et abricots". Le produit est destiné à une consommation en cocktails et n'est pas recommandé 'straight'.
Empruntant quelques codes au cognac, Courvoisier Rosé est valorisé dans la bouteille classique Joséphine, qui rappelle que Napoléon était connu pour favoriser les cognacs d'Emmanuel Courvoisier. En l'espèce, ce Courvoisier Rosé est plus pensé pour Madame...
Je suis curieux de voir le succès que rencontrera cette innovation spécialement markétée pour les femmes. A l'évidence, Courvoisier cherche comme d'autres maisons de Cognac -à l'heure du brand stretching- à se développer sur de nouvelles cibles et autour d'instants de consommation mixologie et cocktails que le Cognac originel peine à satisfaire.
A noter par ailleurs que ce développement sur la cible féminine est un objectif annoncé du groupe Beam -propriétaire de Courvoisier- en particulier sur le segment des Tequilas [Sauza et Hornitos], qui s'appuie également sur ces initiatives : Jim Beam Red Stag, un bourbon aux infusions de cerises noires ; Skinnygirl Cocktails, marque rachetée en mars 2011 proposant des cocktails en premix, prêt-à-servir et à faible teneur en calories (cosmo, margarita et sangria) ; Pucker Vodka, des premix vraiment très girly dans un packaging assez saisissant...
Enfin, s'agissant de la stratégie de développement de la marque Courvoisier, il est intéressant de relever que la maison s'est lancée sur un nouveau parti-pris: communiquer, à la manière des whiskies, sur l'âge de ses cognacs, en lançant récemment, en Amérique du Nord, The Connoisseur Collection composée d'un 12 ans et d'un 21 ans. Avec cette initiative rendue possible par un investissement effectué depuis plus de deux décennies en matière de traçabilité, Courvoisier fait le pari que les consommateurs de malts, habitiués aux classifications d'âge plutôt que de 'qualité' (comme VSOP ou XO) verront plus de transparence et d'attrait dans cette approche. Là aussi, il s'agira d'analyser, avec un peu de recul, si ce scénario s'est avéré payant et s'il a permis de recruter de nouveaux consommateurs.
Rédigé à 10:09 dans Ah les Femmes !, Branding, Cognac, Design, Innovation, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Packaging, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Comme annoncé ici, nous avons eu le plaisir d'intervenir récemment dans le cadre du LUXE PACK MONACO sur une conférence que nous avons intitulée : "Champagnes & spiritueux haut de gamme : la révolution du design packaging". Pour multiplier les angles de vue, nous avons choisi de convier deux contributrices au regard et à l'expertise complémentaires : Hélène Grandjean, consultante indépendante et Nathalie Korzin, directrice de l'agence Design & Merchandising POPINKA.
Bouteilles nues, flacons spéciaux, boites cartonnées, packs festifs sur bouteille standard, coffrets cadeaux, packs 2 en 1 avec prime, icebag, coolbox, coffrets réutilisables, bouteilles en série limitée, packs concepts événementiels, co-branding et interventions d'artistes... Quel chemin parcouru depuis les caisses bois ! On n'ose même plus utiliser le terme d'emballage...
Nous avons ainsi illustré à quel point la dimension packaging dans l'univers du champagne et des spiritueux, depuis les dix dernières années, a connu un essor formidable, en partie poussé par le développement des marques de milieu de gamme qui sont venues bousculer les marques de luxe. Du flacon à l'étui, du coffret au pack présentoir glorifyer, le design packaging est bien devenu un véritable outil de communication au service de la marque, pourvu qu'il en respecte les codes, assure sa fonction de base, propose une qualité d'exécution sans faille et se place au service d'un objectif marketing principal établi à l'avance, réclamant des arbitrages budgétaires préalables :
> Les coffrets cadeaux & packs festifs pour assurer les parts de marché aux fortes périodes promotionnelles
> Les éditions limitées destinées aux volumes additionnels et favorisant l'achat d’impulsion
> Les packs concepts 'hors norme' créés pour activer la marque en hors-média et créer le buzz en relations presse et relations publiques
Nous avons ainsi rappelé que pour animer la marque en restant dans la cohérence, sans perturber ni l’image ni le positionnement prix, le packaging événementiel se doit de respecter quelques règles élémentaires :
> Rester un packaging : ne pas être « gratuit » mais toujours être fonctionnel, au moins dans une fonction display.
> Rester sous la marque ombrelle : respecter ses codes.
> Rester en arrière plan du produit : assurer réassurance et légitimité.
> Rester à côté de la gamme permanente : nourrir la marque, ne pas la diluer (critères quanti : % max des volumes, critères quali : création-filiation )
Afin d'assurer la promesse de visibilité de la marque, en soignant clarté de l’offre et praticité de présentation, nous avons également traité la question de l'environnement de vente, ou comment penser le packaging en intégrant la réflexion sur la façon dont il vivra dans les circuits de commercialisation, que les produits soient distribués en circuit traditionnel ou spécialisé, on-trade ou off-trade, grande surfaces, cavistes ou travel retail. Nous avons par ailleurs choisi de porter une attention particulière aux caisses de transport, parfois délaissées ou peu considérées alors qu'elles jouent souvent un rôle important de présentation en display.
Enfin, nous avons choisi d'insister sur la notion de valeur-ajoutée consommateurs dans le contexte particulier de cette catégorie champagnes et spiritueux haut de gamme où il est donc question de créer du lien avec le consommateur et d'offrir une véritable expérience de marque, tant au moment de l'acte d'achat que sur l'instant de consommation. Et dans cette quête du beau et de l'utile, nous avons relevé trois points tendanciels majeurs qui vont impacter le développement des packs de demain :
1/ Packagings éco-responsables : valeur d’usage et matériaux recyclables. Les consommateurs de champagnes et de spiritueux haut de gamme sont sensibilisés et ont de plus en plus une conscience aiguisée de l'impact environnemental des packs et surpacks. Dans cette course qui frise parfois la surenchère, ils sont devenus attentifs et vigilants à la valeur d'usage et au choix des matériaux. Cette nouvelle donne engage également le cycle de développement des produits et impose une communication dédiée pour traduire cet engagement en matière de conception durable.
2/ Packagings intelligents : contenus de marque et réalité augmentée. De quoi le consommateur a-t-il besoin ? Sinon d'informations et de contenus à réelle valeur ajoutée, tant pour se décider sur le lieu de vente que pour s'inscrire dans une expérience sur les instants de consommation. Si le packaging participe de nourrir, voire de créer, de véritables rituels de dégustation -souvent polysensoriels et intégrant les notions de théâtralisation ou de gestuelle- l'utilisation des nouvelles technologies, notamment les QR-Codes et les applications autour de la réalité augmentée permettent d'amener du 'rich-média' et des contenus à valeur-ajoutée aux consommateurs au moment où ils en ont le plus besoin. Ces échanges entre le virtuel et le réel développent la sensorialité et permettent de toucher tous les sens. Ils participent de créer un lien particulier entre la marque et le 'consom-acteur'.
3/ Packagings relationnels : programmes de fidélité et CRM. Cet axe de développement inscrit la relation avec les consommateurs dans la durée et permet, dans une forme incitative souvent liée à la rareté du coffret, de les transformer en véritables ambassadeurs de la marque. Si la fonction de base du packaging tient à une reconnaissance immédiate en rayon (12 secondes max. accordées), le packaging-objet durable permet de nouer un lien pérenne en proposant des relais vers des programmes de marketing relationnels et des dynamiques CRM de clubs.
Pour plus de renseignements, n'hésitez pas à nous contacter.
Rédigé à 16:43 dans Actualités SOWINE, Branding, Champagne, Cognac, Design, Luxe, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La nouvelle avait fait grand bruit (relire Rémy Martin V sème te rouble) : en septembre 2010, la maison de cognac Rémy Martin annonçait le lancement sur le marché américain de Remy V (prononcer 'vie').
Se rattachant à la catégorie « non aged distilled grape spirit », ce spiritueux obtenu en filtrant à froid les raisins d'automne de la Petite et de la Grande Champagne, passé par des tonneaux en cuivre sans vieillissement, ne tombe pas dans la catégorie d’un Cognac.
Lancé avec les codes cognac de la marque au centaure, ce flacon blanc (même bouteille que celle du cognac VSOP en ultra-blanc) porte fièrement l'emblème du V et n'est donc pas un cognac blanc.
Testé auprès des consommateurs américains sur quelques états, déployé plus largement depuis, il se destine à la mixologie et aux barmen pour élaborer des cocktails ! Voir la page Facebook de cette : Clearly Interesting.
Je vous propose de découvrir ici le clip mui caliente "Lay it on me"de la reine du R'n'B Kelly Rowland - l'un des gros cartons de l'année. Dans cette vidéo vue plus de 9 millions de fois sur internet, Remy V fait une très belle apparition à 2'55. D'après La Charente Libre, ce placement de produit rappelle que les blacks américains et le monde du hip-hop restent une clientèle chouchoutée par les grands du cognac.
Je m'interroge sur la perception des Afro-Américains d'un produit ultra-white qui serait marketé spécialement pour eux. Cela me rappelle une autre histoire mais ici, nous ne sommes plus en cognac, mais en "eau de V". Tout est dans le message !
De mon côté, j'attends la version cocktail avec Jus de Tomate en co-branding avec True Blood. Gimme some V !!!
The new Remy V spirit masterfully blends the savoir faire and the aromatic richness of the Rémy Martin House with the smoothness and mixability of a clear spirit. The finest grapes found in the heart of Rémy Martin's vineyard are hand-selected and harvested only once a year, at the beginning of each fall. Small batches are slowly distilled in traditional copper pot stills throughout the winter, then ice-cold filtered. The eaux-de-vie is left to rest all spring in order to bring out full aromas and flavors. The finished product, the exclusively crafted Rémy Martin V, is not a cognac. Rather than aged in oak barrels - the final step in the cognac making process - the liquid goes through a proprietary 14F (-10C) ice cold filtration process, giving it is brilliant transparent color, unique aroma and subtle taste with hints of pear and fresh mint.
Rédigé à 10:54 dans Cognac, Design, Innovation, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Packaging, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Envie d'un dîner unique dans un cadre non moins exceptionnel ? Depuis ce matin, vous pouvez réserver votre table pour la seconde édition du Aberlour Hunting Club !
Le restaurant éphémère ABERLOUR HUNTING CLUB, c'est l'événement gastronomique de l'automne. Du 3 au 5 novembre 2011, à l’occasion de la Saint-Hubert, le ABERLOUR HUNTING CLUB ouvre à nouveau ses portes au grand public -lire mon billet concernant l'édition de l'an dernier- pour trois soirées uniques dédiées à la Chasse Royale.
Cette année, le ABERLOUR HUNTING CLUB installe ses quartiers chez Gordon Ramsay au Trianon Palace à Versailles, restaurant deux étoiles au Guide Michelin, privatisé pour l’occasion. Situé en bordure des prestigieux jardins du Domaine Royal de Versailles, le restaurant éphémère offre le cadre propice à la dégustation d’une gastronomie alliant prestige et tradition, sur le thème de la chasse.
VARIATIONS SUR LA GASTRONOMIE DU GIBIER
Lors de ces trois soirées uniques, ABERLOUR invitera les amateurs de fine gastronomie et de Single Malts d’exception à découvrir un menu spécialement créé par le célèbre Chef étoilé Simone Zanoni, disciple du Chef écossais Gordon Ramsay. Lors d’un moment exclusif de dégustation, les convives découvriront l’association subtile des saveurs écossaises de la gastronomie de gibier et de Single Malts : chevreuil mariné aux baies de genièvre, homard écossais mariné et cuit au « 15 ans d’âge », légumes croquants d’antan et crème de haddock fumé, grouses rôties à la noisette torréfiée, fricassée d’artichauts et cèpes…
L’ART DE LA DÉGUSTATION
Alors que l'édition 2010 proposait la dégustation exceptionnelle du millésime 1967, le plus ancien fût de la distillerie, cette nouvelle édition révélera en avant-première le prestigieux coffret EXCLUSIVE ARCHIVE COLLECTION : quatre précieux flacons de Millésimes d’exception 1967 – 1969 – 1980 – A’Bunadh, présentés dans une malle écrin, signée des ateliers T.T TRUNKS.
Coffret EXCLUSIVE ARCHIVE COLLECTION, l’Art de la Dégustation par ABERLOUR édité en série limitée, numérotée, disponible à la vente, chez Lavinia, Fauchon et La Maison du Whisky à partir du mois d'octobre.
ABERLOUR HUNTING CLUB, les jeudi 3, vendredi 4 et samedi 5 novembre 2011 au Trianon Palace Versailles, A Waldorf Astoria Hotel. Dîner sur réservation uniquement, 190 € par personne, limité à 40 convives par soir, réservations en ligne sur www.aberlour.com
Rédigé à 09:45 dans Actualités SOWINE, Gourmandises, Inspirations, Lancement produits, Luxe, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors que septembre est traditionnellement un mois très chargé, octobre permet de prendre davantage le temps pour profiter. Parmi les événements que je recommande en France et ailleurs ce mois-ci, voici...
Les Journées Particulière LVMH, les 15 et 16 octobre 2011, en France et en Europe : sorte de "Journées du Patrimoine" propres à LVMH, les "Journées particulières" sont une invitation à découvrir le très riche patrimoine des marques du groupe LVMH, qu'il concerne des marques faisant partie ou non de la branche Vins et Spiritueux. Ateliers, chais, caves, maisons de famille, studios de création, showrooms... Au cours des Journées Particulières, LVMH ouvre les portes de plus de 25 sites d’exception en France et en Europe pour y révéler leurs savoir-faire uniques. Côté Vins & Spiritueux, je recommande vivement la visite de l'un ou plusieurs des sites participants :
J'aime quand de belles Maisons cherchent à promouvoir le patrimoine de leurs marques et à créer un lien particulier avec leur public de consommateurs et mettent pour cela en place de belles opérations, tout comme l'avait fait Hermès en juin et juillet dernier avec son "Festival des Métiers".
L'édition 2011 de la European Wine Bloggers Conference, rencontre des blogueurs du vin qui se tiendra cette année du 14 au 16 octobre à Franciacorta en Italie : une année, un pays, des rencontres ou comment échanger sur la convergence du web et du vin dans un contexte international.
La Semaine du Goût, du 17 au 23 octobre : l'occasion de repenser son rapport au goût au travers de manifestations diverses et variées organisées partout en France. J'aime les valeurs que cette semaine particulière cherche à transmettre, et la façon dont chacun peut se les approprier pour les appliquer toute l'année : ou comment encourager...
Le Luxe Pack Monaco 2011, qui se tiendra les 19, 20 et 21 octobre au Grimaldi Forum : le salon de référence en termes de packaging créatif, au cours duquel nous animerons la conférence "Champagnes et Spiritueux haut de gamme : la révolution du design packaging" -lire la note sur le sujet ici.
Et enfin, la deuxième édition du Vinocamp Paris, le samedi 22 octobre à la Bellevilloise : l'occasion d'échanger avec les acteurs du vin et du web qui se retrouvent régulièrement depuis la première édition -lire ici- pour échanger et partager leurs expériences sur le sujet.
Comme à chaque fois, nous aurons grand plaisir à vous croiser sur l'un ou l'autre de ces événements !
Rédigé à 12:59 dans Actualités SOWINE, Champagne, Cognac, Gourmandises, Inspirations, Luxe, Marketing, Packaging, Patrimonial, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Du flacon à l’étui en passant par l’étiquette, le design packaging des champagnes et des spiritueux a connu une véritable révolution ces dix dernières années.
Entre le flacon, l’étui écrin et celui offrant un véritable "plus produit" au consommateur, le packaging est devenu un outil de communication incontournable.
C'est sur cette thématique que nous intervenons le vendredi 21 octobre à 14h30 dans le cadre du LUXE PACK MONACO sur une conférence intitulée "Champagnes & spiritueux haut de gamme : la révolution du design packaging".
Avec comme fil conducteur, les réponses aux questions suivantes : Dans quelle mesure le packaging des champagnes et spiritueux sert-il la stratégie d’image des marques ? Quelle est l’influence du packaging sur l’acte d’achat ? Le packaging prend-il le pas sur le produit lui-même ? Quelles sont les perspectives au regard des contraintes économiques, environnementales et légales ?
Nous serons bien sûr ravis de vous croiser sur le salon, avant/après la conférence, n'hésitez pas à nous contacter auparavant.
Rédigé à 16:45 dans Actualités SOWINE, Branding, Champagne, Cognac, Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Il est des voyages qui ne s'oublient pas... la visite de la distillerie Penderyn, au Pays de Galles, est de ceux là ! « The smoothest wysgi* on earth » était présenté le week-end dernier au Whisky Live, LE salon référence des whiskies et autres spiritueux fins -lire ma note avec l'agenda de rentrée ici- : une invitation à la découverte de l'unique distillerie du Pays de Galles et de son précieux nectar...
Niché dans les contreforts des Brecon Beacons, parc national reconnu pour ses paysages à couper le souffle, le petit village gallois de Penderyn est le lieu parfait pour abriter une distillerie. Une source d’eau claire, de l’orge de toute première qualité et un alambic spécialement conçu pour produire un alcool d’une grande complexité et d’une profondeur exceptionnelle : tous les éléments indispensables à l’élaboration d’un whisky d’exception y sont réunis ! C’est dans ce cadre si particulier qu’une nouvelle page de l’Histoire de la distillation au Pays de Galles, éteinte depuis plus d'un siècle, s’est écrite il y a quelques années, avec la naissance de la distillerie Penderyn, fondée sur l'impulsion d'un groupe d'amis désireux de réaliser son rêve : relancer la production de whisky gallois.
Sous l’oeil attentif de la distillatrice Gillian Macdonald, la Distillerie PENDERYN élabore l’un des single malts les plus rares et les plus délicats au monde. Un seul fût de ce précieux nectar est produit chaque jour. Grâce à un alambic unique en son genre, créé spécialement pour PENDERYN par David Faraday, descendant du célèbre scientifique Michael Faraday, le processus de distillation très particulier de la distillerie confère aux Single Malts PENDERYN leur caractère généreux et leur complexité, tout en douceur et en légèreté.
Qu’ils soient tourbés, vieillis en fûts de madère ou de sherry, tous les Single Malts Penderyn sont élaborés artisanalement et embouteillés uniquement lorsqu’ils ont atteint la maturité optimale. Véritables Single Malts de connaisseurs, les wysgis Penderyn sont disponibles en très petites quantités, en formats bouteille (70cl) et découverte (3x5cl). Un cadeau original pour les Fêtes de fin d’année.
Single Malts PENDERYN Madeira, PENDERYN Sherrywood et PENDERYN Peated.
Prix publics constatés de 41€ à 59€, en vente chez les cavistes et sur whisky.fr
www.welsh-whisky.co.uk
*whisky en gallois
Rédigé à 09:09 dans Actualités SOWINE, Inspirations, Lancement produits, Oenotourisme, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors que les vendanges sont déjà terminées dans certaines régions, la rentrée est comme toujours bien chargée, avec de quoi ravir les amoureux de vins et de spiritueux ! Voici une petite sélection des événements à ne pas manquer en septembre :
Les Foires aux Vins.Le bon moment pour faire de bonnes affaires, avec des sélections variées et de belle qualité. Je recommande particulièrement celle de Monoprix, qui propose à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 18 septembre une sélection de vins en mode "deux bouteilles achetées, une bouteille offerte". De quoi se faire plaisir, et c'est valable dans toute la France !
Le Whisky Live. L'événement annuel consacré au whisky et autres "fine spirits" se tient cette année les 24 et 25 septembre à l'hôtel Salomon de Rothschild à Paris. A ne pas manquer si vous aimez les spiritueux fins et si vous avez envie de découvrir des produits du monde entier dans une ambiance particulièrement agréable.
Les Apéros Vintage qui reprennent à Paris : l'occasion de découvrir la richesse et la diversité des vins de Bordeaux en mode afterwork. Premier rendez-vous le mardi 13 septembre au Petit Bain, le nouveau pôle d'expression artistique du 13e arrondissment, et le suivant le 27 septembre au Pavillon du Lac dans le parc des Buttes Chaumont (19e).
Pour les gourmands et en attendant la Semaine du Goût qui aura lieu du 17 au 23 octobre dans toute la France, je recommande fortement l'opération Tous au Restaurant qui se tient du 19 au 25 septembre. Une semaine pour découvrir les belles tables de France, avec des offres alléchantes ("votre invité est notre invité"), proposées y compris par des restaurants étoilés. Le credo : "faire redécouvrir la cuisine française telle qu'elle est aujourd'hui, vivante, créative, multiple et contemporaine"". Réservations ouvertes depuis aujourd'hui...
Pour célébrer l'art de vivre de manière un peu plus large, la première édition de Paris Design Week aura lieu du 12 au 18 septembre, célébrant le bouillonnement de 100 lieux de design et d'art de vivre à Paris.
Enfin, après le Cabernet Day qui avait lieu jeudi dernier, rendez-vous le 24 septembre pour le Grenache Day. Le principe des Cépage Days est simple : où que vous soyez dans le monde, célébrez le cépage en question et partagez vos impressions sur les réseaux sociaux. Une excellente initiative venue du blogueur américain Rick Bakas, largement relayée sur Twitter et Facebook, qui permet à des amateurs du monde entier de partager un moment de dégustation en mode participatif.
Bonne rentrée à tous, en espérant que nous aurons le plaisir de vous croiser sur certains de ces événements !
Rédigé à 11:51 dans Actualités SOWINE, Art, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Design, Gourmandises, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vin 2.0, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors que VINEXPO battait son plein, une autre grande messe se tenait, cette fois à Cannes : le festival international de la créativité publicitaire aka The Cannes Lions.
Comme chaque année, je vous propose donc un petit panorama de la créativité publicitaire dans les alcools à travers les campagnes réécompensées et les prix attribués (lire ma note sur l'édition 2010). Sans surprise, la tendance 2011 conforte et illustre de nouveau la primauté incontestable des bières, les spiritueux et les vins étant les grands absents du classement.
Dans la catégorie reine des films, et comme pronostiqué ici en janvier, HEINEKEN reçoit un Lion d'Or pour l'excellent THE ENTRANCE, suivi par le remarquable THE DATE (Lion de Bronze). Autre Lion d'Or amplement mérité : le film australien "SLO MO" pour la bière CARLTON DRAUGHT que je vous engage à (re-)découvir ici :
Fait notable, un champagne décroche un Lion de Bronze : NICOLAS FEUILLATTE pour sa campagne japonaise 'Toast Men' ou comment promouvoir du Champagne sur la résistance des flutes avec ce slogan : "May your life be blessed with many toasts". Insolite et iconoclaste :
Au rayon Média, un Lion de Bronze pour la bière CARLSBERG et sa campagne belge 'Probably the Best Ad in the World' reliée au site probablythebestadintheworld.be (vidéo vue +400K fois).
Côté Cyber, un Lion d'Or pour l'initiative HEINEKEN STARPLAYER, une application mobile multi-plateforme et intéractive autour des matchs de football Champions League UEFA. Un dispositif innovant associant les réseaux sociaux autour de cette logique "double-écran" : une première mondiale. Cyber Lion de Bronze pour le design et les illustrations du site BREW BY FEEL de la brasserie australienne CASCADE.
Un Lion de Bronze et 'Best Integrated Campaign Led by Promotion and Activation' pour BUDWEISER ICE COLD et sa campagne BUD ICE COLD INDEX (voir détail ici).
En terme de Design, HEINEKEN est de nouveau saluée, cette fois d'un Lion d'Argent pour sa bouteille événementielle STR BOTTLE qui s'illumine la nuit pour révéler des motifs luminnescents conçus avec une encre UV spéciale.
A noter, toujours au rayon palmarès, que l'enseigne Monoprix a été auréolée d'un Grand Prix Stratégies. C'est une récompense ultra méritée qui salue le parti-pris de l'audace et de l'innovation en communication (pour mémoire lire la note J'en ai rêvé, Monoprix l'a fait) - une campagne, qui pour reprendre les mots des membres du jury, donne « une claque à la grande distribution ».
Enfin, pour prendre un peu d'avance sur le prochain palmarès du Festival de Cannes en 2012, je vous propose de visionner cet excellent film du réalisateur Tom Kuntz pour la bière Hahn Super Dry sur le crédo : "Pioneering Beering". Enjoy!
Rédigé à 09:31 dans Advertising, Bière, Branding, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je vous propose de mettre en perspective les résultats de l'étude publiée en juin par le Think Tank L2 aboutissant au classement des 100 marques de prestige les plus investies sur Facebook : The L2 Prestige 100®: Facebook IQ.
1 minute sur 8 passées sur Internet se tient sur Facebook. Son influence sur les consommateurs et son importance dans les stratégies de communication des marques n’est plus à démontrer.
Cette étude, première du genre, met donc sur un même plan différentes marques luxe/premium. L’objectif étant de mesurer leur aptitude à intégrer Facebook dans leurs dispositifs de communication selon quatre critères : la taille et l’animation de la communauté, le brand content développé par la marque, l’engagement et la participation des fans dans l’animation de la communauté et enfin l’intégration de Facebook aux autres campagnes de communication. Incontestablement, les quatre éléments clés d'une démarche bien construite.
A ce titre, au nombre des observations de l'étude, on notera un rapport parfois inversement proportionnel taille de la communauté vs son engagement. En effet, certaines de ces marques utilisent encore Facebook comme un canal de diffusion unidirectionnel descendant et non comme un réel espace d’échange avec les ‘consom-acteurs’. Voir notamment les exemples des communautés Burberry (6,960,420 fans à date), Gucci (5,009,955 fans à date) et Chanel (4,195,109 fans à date), qui pourraient presque laisser penser que plus la base de fans est importante moins les membres intéragissent.
Du reste, dans cette même logique il est intéressant de relever que 20% des marques de luxe n’ont pas souhaité ouvrir leur mur (aka leur wall facebook). Mais fait majeur intéressant, les marques ayant opté pour cette stratégie vont devoir évoluer puisqu’à partir du 15 aout 2011, elles seront désormais tenues de laisser leur mur ouvert. Ces marques seront ainsi contraintes d'intégrer les prises de paroles de leurs fans. Autre remarque connexe : moins de 50% des marques intègrent un lien permanent vers leur page Facebook depuis leurs sites web et à peine un tiers des marques exploite le bouton « like ».
Aucune de ces marques n’exploite encore la brique F-commerce permettant de créer une boutique directement sur la fan page. Néanmoins, il se dit que certaines initiatives sont en cours et que cette technologie devrait être l’objet d’investissements importants l’année prochaine.
Les posts qui entrainent le plus de réactions de la part de la communauté concernent les produits. Les posts promotionnels (liés à un concours ou à une promotion) permettent d’augmenter la taille de la communauté de façon mécanique mais pas de façon qualitative puisque, en général, ces fans ne participent pas à l'activité de la page.
Autre dilemme, bien connu de ces grandes marques par ailleurs : la Globalocalisation, ou comment choisir entre une communication globale (mondiale) et une adaptation locale. Sans surprise, l’étude démontre qu’il y a beaucoup plus d’intéractions lorsque la fan page est locale (par opposition à une page mondiale unique). A noter en best practice, la démarche entreprise par Johnnie Walker : la marque intègre une logique portail mondial regroupant ses 30 pages régionales. Johnnie Walker réussit ainsi le pari de faire participer activement ses fans sur les différentes pages régionales avec des niveaux d'intéraction records.
S'agissant des résultats, même si le TOP 10 du palmarès est trusté par les marques de cosmétique et d’automobile, il y a tout de même deux marques d’alcools : #1 BMW, #2 Clinique, #3 Audi, #4 Lexus, #5 Bare Escentuals, #6 Benefit, #7 Bobbi Brown, #8 Johnnie Walker, #9 Belvedere, #10 Tory Burch.
Dans le reste du classement nous retrouvons : #21 Hennessy, #30 Rémy Martin, #34 Veuve Clicquot, #42 Cîroc, #56 Macallan, #62 Dewar’s, #62 Korbel, #68 Patron, #69 Ballantine’s, #76 Chivas Regal, #77 Louis Roederer, #89 Moët & Chandon, #92 Glenmorangie, #95 Krug, #97 Glenfiddich #100 Dom Pérignon.
Il y a donc 18 marques d’alcool dans le TOP 100 dont 5 marques de champagne, mais aucune marque de vin. Ce qui n'est pas très étonnant.
Si la sélection et le statut des marques haut de gamme sélectionnées, tout comme les motifs de gratification sont parfois discutables, cette étude a au moins le mérite de mettre en évidence certaines bonnes pratiques et les resistances constatées en matière de marketing conversationnel.
Rédigé à 13:23 dans Branding, Luxe, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Le palmarès 'The Power 100' aka The World's Most Powerful Spirits & Wine Brands 2011 vient de paraître.
Cette année qui s’inscrit dans la fin de la crise voit les entreprises renouer avec la croissance. Toujours bien trusté par les marques de vodka et de whisky (Cf. notre note 2010), le top 10 est quasi inchangé avec :
#1 / Smirnoff : Toujours première malgré une baisse de 1% des ventes en volume et de 4 % en valeur. Smirnoff est victime de son positionnement à mi-chemin entre le haut de gamme (Absolut reprend 6 % des parts en volume) et le bas de gamme (Svedka connait une progression de presque 20 % en volume).
#2 / Bacardi : De retour à la seconde place du classement. la marque profite de sa position privilégiée d’enfant chéri du groupe Bacardi Martini et réussit aussi à s’imposer comme base de cocktails en prescription off trade.
#3 / Johnnie Walker : Après un an à la deuxième place, retour sur la troisième marche du classement malgré une progression de près de 11 % en volume.
#4 / Martini : Toujours 4ème, cette marque icône présente depuis 140 ans a encore une fois légitimé sa position avec des initiatives telles que le lancement de Gold Martini avec la marque italienne Dolce & Gabbana et leur campagne publicitaire avec l’actrice italienne Monica Belluci
#5 / Absolut : Le rachat par Pernod Ricard a, comme prévu, été bénéfique pour la marque puisqu’elle gagne 2 places en un an. Avec Smirnoff en léger déclin, Absolut reste un concurrent sérieux pour le haut du classement avec trois fois plus de volume que son suiveur Grey Goose.
#6 / Jack Daniel’s : Avec comme marché principal les USA, Jack Daniel’s a connu une croissance modeste contrairement à ses concurrents directs mieux répartis géographiquement. C’est néanmoins une bonne année pour la marque et la suivante s’annonce prometteuse.
#7 / Hennessy : Avec 10 % de croissance des ventes en volume, la marque continue de gagner du terrain auprès des nouveaux consommateurs et de construire son positionnement premium. La segmentation du portfolio permet aux consommateurs de rester fidèles en montée de gamme selon leur âge et leur moyen. Avec la reprise de l’économie, les marques de spiritueux premium vont certainement redevenir à la mode et Hennessy est bien positionné sur ce créneau.
#8 / Chivas Regal : la marque a connu une bonne année avec une augmentation de ses ventes en valeur de 5 % (vs 1% en volume). La Chine est désormais le marché principal de Chivas qui, aux côtés d’autres marchés asiatiques, a contribué à propulser la marque vers l’avant. La campagne publicitaire avec la baseline « Live with Chivalry » relayée à l’international a contribué à construire sa réputation et à l’établir en leader sur le secteur des ultra-premium Scotch whisky.
#9 / Captain Morgan : bien que deux fois plus petit que le leader de sa catégorie, Captain Morgan est toujours un acteur important du marché du Rhum. L’augmentation des dépenses marketing pour soutenir la campagne « Calling all Captains », l’initiative « Captain and Cola » et le lancement de « Captain Morgan Lime Bite » ont dopé de 4 points le score de la marque cette année.
#10 / Ballantine’s : la forte implantation de la marque dans des marchés asiatiques de plus en plus riches comme la Chine et la Corée lui permet d’augmenter de 4 % ses ventes à la fois en valeur et en volume. La croissance de Ballantine’s a également été soutenue par des initiatives de parrainage de prestigieux tournois de golfs, le lancement de bouteilles en éditions spéciales assorti d’une forte progression sur le marché Duty Free.
Les 100 premiers acteurs représentent 70 % du business des alcools, le marché reste donc ouvert aux nouveaux acteurs et notamment aux marques locales qui ont fortement bénéficié de cette crise pour se développer. Les marques en plus forte progression cette année sont : Svedka (+17 places), Disaronno (+ 14 places), Bombay Sapphire (+ 11 places), Russian Standard (+ 10 places), The Glenlivet (+ 10 places), Grant’s (+ 9 places), Paul Masson (+ 8 places), William Lawson’s (+ 7 places), Eristoff (+ 7 places) et Clan Macgregor (+ 7 places).
La première marque de champagne, Moët & Chandon, n’apparait qu’en 15ème position du classement mais gagne trois places par rapport à 2010 suivie par Veuve Clicquot 26ème (avec une progression de 2 places), Mumm (85ème avec une perte de 8 places), Laurent Perrier (86ème en gagnant une place) et Piper Heidsiek (95ème en perdant 3 places).
La première marque de vin, Gallo, arrive en 16ème position du palmares qui compte tout de même quinze marques de vin.
Le monde a changé depuis la récession avec une balance du pouvoir qui se déplace de plus en plus à l'Est (Cf. aussi VINEXPO cette année). Aucune marque chinoise ou asiatique n'a rejoint le Top 100 mais avec la présence accrue de grands groupes sur la région, ce n'est certainement plus qu'une question de temps... !
Rédigé à 14:24 dans Branding, Cognac, Marketing, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | TrackBack (0)
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Alors que la vente aux enchères des flacons de la Baltique -un flacon de Veuve Clicquot et un flacon de Juglar, retrouvés il y a bientôt un an au large de l'archipel d'Aland -lire mes notes à ce sujet ici, ici et ici-, aura lieu ce vendredi 3 juin et alors que les ventes aux enchères de vin suscitent systématiquement une véritable effervescence, je suis toujours intéressée de voir de quelle manière les marques saisissent ce type d'opportunité pour communiquer.
Parmi les exemples : ce flacon de 1774 adjugé 57.000 euros lors de la dernière édition de la Percée du Vin Jaune à Arbois -dont nous avions parlé ici-, ou encore le Perrier-Jouët 1874 devenu le champagne le plus cher du monde lors d'une vente aux enchères en 1888 -lire ici.
Plus récemment, le cognac Louis XIII a lui aussi fait l'objet d'une vente exceptionnelle, organisée à Singapour à l’initiative de DFS, leader mondial en duty free : la vente, organisée sur le thème Master of Spirit, regroupait des spiritueux parmi les plus prestigieux de la planète, dont une carafe Louis XIII Grande Champagne Très Vieille Age Inconnu, datant des années 1930, offerte par la Maison Rémy Martin, adjugée 50 000€.
Dans le cas de la vente des bouteilles de la Baltique, on peut imaginer que les prix vont eux aussi s'envoler, d'autant plus que la presse et l'opinion publique se sont largement fait l'écho, dans les semaines qui ont suivi le repêchage des bouteilles, de leur rareté et de leur préciosité : ces flacons, aujourd'hui propriété de l'Etat semi-autonome d'Aland, sont datées du début des années 1840.
Une vente aux enchères de vin est un sujet intéressant en soit, pour l'excitation qu'elle provoque mais aussi pour les questions qu'elle soulève et la part de mystère qu'elle renferme : qui est l'acheteur ? Jusqu'où aurais-je été prêt à enchérir ? Le vin sera-t-il bu, ou gardé comme objet de collection ? Quel goût a-t-il ? Comment ses caractéristiques organoleptiques ont-elles évolué ?
Une vente aux enchères est aussi une fantastique occasion de prise de parole et de communication pour la marque, qui peut mettre ainsi valoriser son histoire et ancrer son produit dans la rareté et la qualité.
Chez Rémy Martin, la vente aux enchères de Singapour a été l'occasion de rappeler l'univers patrimonial de la Maison : marque de fabrique ancestrale, héritage des Maîtres de Chai successifs, luxe à la français, valeur du temps -"Cette carafe, numérotée 718, provient d’une série de flacons qui furent servis à l’occasion d’un banquet royal en 1938 au château de Versailles en présence du Roi Georges VI et de la Reine Elisabeth. Jamais, auparavant, la maison Rémy Martin n’avait dévoilé de la sorte son riche passé. La carafe est présentée dans un coffret unique en cuir d’autruche sans couture et en bois d’essence précieuse". De quoi faire rêver le consommateur en lui ouvrant les portes d'un univers qui recèle une part de mystère.
Dans le cas de Veuve Clicquot, la vente aux enchères d'un des flacons repêchés dans la Baltique clos une jolie aventure débutée en juillet dernier, et permet à la Maison d'assortir à la valorisation de son travail de recherches historiques, une prise de parole supplémentaire en mode "bonne action" : les bénéfices de la vente aux enchères seront reversés par le gouvernement d'Aland à des oeuvres caritatives et environnementales. Des bénéfices auxquels s'ajouteront ceux d'un lot de rares bouteilles de grands millésimes du 20e siècle, appartenant à la Cave Privée Veuve Clicquot, et offertes par la Maison pour l'occasion. Ou comment concilier opportunité de communication et image de marque... et motiver les acheteurs ? A suivre !
Rédigé à 14:04 dans Champagne, Cognac, Patrimonial, Spiritueux, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Des people ultra people, un tapis rouge, la Côte d’Azur, des palmiers, la Croisette, des strass, des paillettes, du cinéma. Le mythe du festival de Cannes… The place to be du mois de mai !
Alors que vient de s'achever l'édition 2011 du Festival, où nous avons passé quelques jours, voici quelques observations in situ, avec cette question : comment évolue la place occupée par les marques de champagne et de spiritueux sur un événement à visibilité mondiale où chacun cherche à faire sa place ?
A peine le pied posé à Cannes, direction la Quinzaine des Réalisateurs où la bière de spécialité belge Duvel est partenaire de l’événement. Remise des Carosses d’Or, projection du film belge La Fée de Fiona Gordon suivi d’une soirée à la Villa des Inrocks. Avec une très belle visibilité pour Duvel : pas facile pour une bière de s’imposer dans le milieu, mais quand on est le champagne de la bière…
Toujours à la Villa des Inrock, direction le bar Belvedere, qui trône au milieu du jardin, vedette de la soirée aux côtés de Julien Doré venu chanter pour l’occasion.
Au Carré Grey Goose, c'est le cocktail La Perle, en forme d’huitre, qui est proposé à la dégustation. Situé en plein cœur de la croisette, le Carré Grey Goose s’offre une visibilité à faire pâlir la concurrence... Avec une fréquentation intensive dès la nuit tombée !
Quid des habitudes de consommation en boîtes de nuit ? Les plus grands noms des nuits françaises se délocalisant à Cannes durant le festival - du Baron au VIP Room en passant par le Nikki Beach, toutes les marques cherchent à être référencées dans les meilleurs emplacements.
Direction le VIP Room pour vérifier ce qu'il en est avec la soirée Belvédère. Un accueil extrêmement chaleureux, un Jéroboam arborant un joli nœud papillon platine cette année : Belvédère est présent à Cannes pour la 5ème année consécutive, avec toujours autant d'imagination -lire ma note à ce sujet sur l'édition 2010 ici- et de succès en termes de visibilité. Autre exemple, Dom Pérignon qui révélait cette année en exclusivité festival de Cannes ses nouvelles bouteilles lumineuses dédiées au monde de la nuit.
Côté rituels de dégustation, l'éternel fossé entre le discours des marques, qui prônent d'adopter des rituels de dégustation qualitatifs, et la pratique des consommateurs : autour de moi, les magnums fusent, plus souvent consommés en mode "arrosage" des clients que pour être dégustés de manière classique.
Le festival de Cannes est définitivement le lieu et le moment idéal pour toutes les marques qui souhaitent êtres vues... et qui en ont les moyens. Le retour sur investissement réel: une clientèle internationale, sans limites et prescriptrice, pour 10 jours d'effervescence consommatrice qui peuvent s’avérer extrêmement décisifs en termes d'image pour une marque. Preuve en est que la plupart des grandes marques y sont : au-delà de celles dont j'ai parlé ici, j'aurais pu en citer beaucoup d'autres, de Martini à Chivas en passant par Nicolas Feuillatte. Et d'autres qui n'y sont pas profitent en toute logique de cette actualité festive pour annoncer le lancement de nouveaux produits.
Si les résultats sont souvent probants pour les marques qui ont les moyens de s'y inscrire dans la durée, l'effet "montée des enchères" d'une année sur l'autre est indéniable, chaque marque cherchant les solutions les plus impactantes pour obtenir toujours plus de visibilité. Une efficacité en termes d'image à la hauteur des investissements consentis... à condition de ne pas se perdre dans les strass et paillettes ! - Coralie
Cocktail Grey Goose La Perle :
Servi dans un verre en cristal inédit, le cocktail se présente sous la forme d'une huître ouverte : 4cl de Grey Goose l'Originale et une perle nacrée de glace parfumée à la fleur de jasmin.
Cocktail Belvedere Cérémonie :
4 cl de vodka Belvedere pure
7 cl de thé blanc rose lotus
2 cl de jus de framboise
2 cl de jus de lychee
1 quartier de citron vert
Rédigé à 14:46 dans Actualités SOWINE, Champagne, Lancement produits, Mixologie, Spiritueux, Vodka | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La Maison du Whisky organisait il y a quelques jours au très prestigieux hôtel Royal Monceau à Paris -le même qui avait avait été l'objet de la géniale "Demolition Party" il y a presque trois ans- un événement sobrement intitulé « Tendances Spirits 2011 ». Au programme ? Dévoilement des nouvelles tendances, des modes de consommation et des nouveautés de l’univers des Fine Spirits, dégustés uniquement « à l’état pur ».
Outre mon désir de découvrir les dessous d’un édifice redécoré par Starck, c’est ma curiosité à observer le rôle de prescripteur de La Maison du Whisky, dans un univers comprenant aussi bien les alcools bruns que les blancs, qui m’a conduite jusqu’au 37 avenue Hoche.
A la manière d’un parcours initiatique, j’ai d’abord été dirigée dans la pièce principale, enchantée de la diversité des alcools qu’il m’était offert de déguster -whisky, cognac, mezcal, mais aussi rhum, tequila, vodka, sotol…-, des marques représentées, et de l'enthousiasme des ambassadeurs présents, depuis le producteur et le brand ambassador, parfois venus pour l'occasion depuis le pays producteur.
Mais le meilleur était gardé pour la fin… En effet, le prénommé ‘parcours initiatique et sensoriel’ se prolongeait jusque dans les chambres du Royal Monceau, aménagées en salons intimistes pour l’occasion. Une initiative propice aussi bien au dialogue avec les ambassadeurs qu’à la mise en valeur des bouteilles dégustées puisque certaines marques telles que Saint-Germain – lire la note à ce sujet ici- j'ai particulièrement aimé la baignoire remplie de glace comme seau géant pour rafraîchir les produits !
A noter, l'enthousiasme de l’ambassadeur de la chambre N°121, représentant la téquila, qui m'a clairement donné envie de tout quitter pour aller cultiver l’agave au Mexique ! En dehors de son discours enivrant, il a su redonner ses lettres de noblesse à cette boisson, victime de son succès, en évoquant l’histoire et les modes de consommation et de production de la téquila ainsi que ses accords gastronomiques.
Une initiative de La Maison du Whisky qui m'a plus que conquise, mettant à la disposition des amateurs un large panel des différents fine spirits, et faisant la part belle aux différentes nationalités productrices de spiritueux, du Japon au Mexique, en passant par l’Europe Centrale, le tout dans les coulisses d’un lieu unique et enchanteur…
Inès
Rédigé à 10:17 dans Cognac, Mixologie, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Même si elle a encore beaucoup à envier à ses cousines new-yorkaise ou londonienne, il semblerait que la scène cocktailistique parisienne parvienne enfin à prendre son envol, elle qui propose de plus en plus de concepts et de lieux franchement intéressants où l’on peut boire autre chose qu’un énième mojito, cocktail dont je sens qu’il sera le prochain has been des bars branchés en ce début de saison estivale…
Quelque part entre roaring twenties et époque de la Prohibition, la mode du rétro et du vintage, apparue il y a quelques temps déjà, perdure et trouve certainement de quoi assurer son essor sur la planète cocktail. Petite revue des tendances à surveiller dans les mois à venir, toutes passablement inspirées d’un passé plus ou moins éloigné...
Créer du buzz et de la rareté autour d’un lieu qui n’a pas pignon sur rue
Il y a de ces bars géniaux dont on se demande toujours s’il ne vaudrait pas mieux en taire le nom et l’adresse, histoire de les garder pour soi et d’éviter qu’ils deviennent les prochains lieux branchouilles envahis par les bobos… La tendance aux bars cachés, voire clandestins, sortes de speakeasies des temps modernes, a déjà fait un carton chez les Anglo-Saxons, comme en témoignent certains établissements. Je pense ici notamment au PDT (Please Don’t Tell), bar new-yorkais auquel on ne peut accéder qu’en passant au travers d’une cabine téléphonique vintage située dans un restaurant de hot dogs !
À défaut de vous faire sentir comme Clark Kent se changeant en Superman, le Candeleria, petite taqueria de la rue de Saintonge dans le Marais, a le mérite de cacher derrière sa minuscule salle à manger l’un des bars à cocktails les plus hypes de Paris. Les mixologistes, anciens du Curio Parlor et de l’Experimental Cocktail Club, font la belle part au mezcal et autres téquilas et savent même accommoder les groupes avec des bols géants de punch, capables de régaler les papilles et de rafraichir toute une tablée.
Élaborer soi-même des ingrédients « faits maison » originaux
Lorsqu’on a l’esprit aventurier en matière de cocktail, on est rarement aussi bien servi que par soi-même… Les barmen experts l’ont bien compris et se sont mis à créer eux-mêmes, à partir de produits du commerce, des alcools originaux qui servent à singulariser leurs créations.
De la vodka infusée au bacon - à quand une version Frenchie infusée au foie gras ? - au cognac XO imprégné des arômes d’une truffe noire laissée à macérer entière dans la bouteille : ces produits définissent aujourd’hui les cocktails signatures de plusieurs établissements réputés.
Autres outils efficaces pour marquer le profil organoleptique d’un cocktail : les bitters maisons, parfumés, par exemple, à la lavande ou encore au pamplemousse rose. Quelques gouttes de ces amers aromatiques et on arrive à créer une différence remarquable et à faire d’un cocktail simple un véritable ambassadeur de son auteur ou de son lieu de création.
Rapprocher des univers connexes avec des mariages inusités
Les mélanges gastronomie / mixologie sont de plus en plus fréquents : du ketchup maison parfumé au Laphroaig du Prescription Cocktail Club au nouveau Cointreau Cuisine en spray utilisé par des chefs comme Williams Caussimon, les spiritueux occupent de plus en plus de place dans les assiettes. Plus que jamais, la frontière entre les deux univers est poreuse et plusieurs mariages révèlent l’intérêt de tenter des accords inusités. Oser le cocktail au Nutella ou la vinaigrette au Pastis, c’est l’occasion pour les marques ou les bars de marquer leur différence et de l’ancrer de manière durable dans l’esprit des consommateurs.
Inventer de nouveaux modes de préparation et rituels de consommation
Les cocktails vieillis en fût sont la nouvelle tendance à la mode chez les mixologistes américains… Pourquoi commander un simple Manhattan fait minute quand on peut boire un cocktail préparé il y a 6 semaines et vieilli en fût depuis ? Invoquant la recherche de cocktails plus harmonieux et de saveurs fondues et mieux intégrées, un petit nombre d’établissements ont su créer l’intérêt des consommateurs en leur proposant, pour quelques dollars de plus, de découvrir une version améliorée de leur cocktail favori.
Autre méthode efficace : les glaçons ou les verres simplement rincés avec un alcool de qualité afin de donner un petit supplément d’âme à un cocktail fatigué. La mise en avant de lieux inattendus, de nouveaux ingrédients originaux, de mariages entre univers connexes et de nouvelles techniques d’élaboration inusitées a certainement le mérite de donner de donner un nouveau twist à de vieux classiques.
Lesquelles de ces tendances sauront survivre et s’imposer au-delà de l’été ? Rendez-vous à la rentrée pour le savoir !
Philippe-Alexandre
THE BASIL BLITZ
4 cl rhum blanc
2 cl LEJAY cassis
2 cl sucre
6 feuilles de basilic
1/2 citron vert
3 mûres fraiches
FROM PARIS WITH LOVE
4 cl vodka
2 cl LEJAY cassis
3 cl jus de passion
2 cl sucre
3 mûres fraiches
1/2citron vert
LEJAY BLACK CALVADOS
4 cl Tequila Silver
2 cl LEJAY cassis
2 cl de miel
1/2 citron vert
Des fruits rouges
Cocktails créés par Yann - BLACK CALVADOS (BLITZ TEQUILA BAR)
Photos SOWINE - Tous Droits Réservés
Rédigé à 09:30 dans Actualités SOWINE, Cible "jeunes", Gourmandises, Mixologie, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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D'après le dernier Rayon Boisson, 88 % des ventes de gentiane sont réalisées en 2010 auprès des + de 50 ans. D’après des données Nielsen publiées dans le Journal du Net, cette catégorie de marché se classe au deuxième rang des produits les plus achetés par les seniors juste derrière le nettoyant pour dentier... Voilà une statistique qui me plaît !
Plus sérieusement, huit des 20 produits de ce classement sont issus de la famille des apéritifs : le pineau (3e), le porto (5e), les vins doux naturels (6e), les eaux-de-vie (7e), les apéritifs à base vin (13e), le sans alcool (18e) et les amers bruns (20e).
La question est : faut-il y voir un lien avec l'allongement de l'espérance de vie ?
Rédigé à 10:35 dans Insolites, Spiritueux | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le roi du porno US entre dans le jeu des spiritueux. L'acteur Ron Jeremy, qui a figuré dans plus de mille films pornographiques depuis la fin des années 70, vient d'attacher sa gloire à un rhum panaméen de 7 ans d'âge habilement nommé Ron De Jeremy (ron = rhum en espagnol).
Elaboré par une autre légende, le Master Blender cubain Francisco "Don Pancho" Fernandez, le rhum sera commercialisé en série limitée de bouteilles numérotées avec la baseline : The Adult Rum,
Voici la description organoleptique proposé sur le site web : "The oak comes through robustly and satisfyingly, yet gently enough to allow hints of vanilla and raw sugarcane to reveal themselves. The finish is elegant and long".
Nous attendons avec impatience le Rocco Limoncello... (beaucoup plus puissant que le Danny D).
Rédigé à 09:53 dans Advertising, Branding, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Rhum, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Si l'audace reste une valeur très en vogue, plébiscitée par de nombreux acteurs, dans l'univers du champagne et des spiritueux, la marque de bourbon Jim Beam en fait son crédo et la place comme valeur cardinale de sa nouvelle campagne : Bold Choices.
Je vous engage à visionner le superbe film ci-dessous avec l'excellent Willem Dafoe où le story-telling fonctionne à plein. J'aime beaucoup la direction artistique et cette belle promesse : "All choices lead you somewhere. Bold choices take you where you're supposed to be." Love it!
A retrouver aussi sur : www.jimbeam.com/videos/bold-choice-advertising/story-of-bold-choices-full-length
A noter également, ce qui ne manque pas de m'amuser, que la marque a commissionné une étude auprès de 100.000 hommes à l'échelle nationale US pour déterminer qui seraient the “25 Boldest Towns in America”... La palme reviendrait à la ville de Spokane, Washington pour son nombre de tatoués et une forte proportion à la romance au travail [nine percent took the term “bold” to another level in their office…by dating their boss].
Autre découverte notable qui me réjouit : Nearly 8 in 10 guys have grown a mustache – Most (50 percent) have done it just “to look good,” while decidedly less (8 percent) have grown a little fuzz on their upper lip to impress a girl (whether the girls were actually impressed warrants further research).
De la définition du mot 'bold' pour audace...
Rédigé à 12:58 dans Advertising, Branding, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En ce vendredi, je vous propose de voyager jusqu'à La Havane avec cette belle campagne de publicité sortie fin 2010 pour Havana Club, qui expose des scènes de vie saisies par l'excellent photographe Guy Aroch.
Je trouve l'ensemble très réussi car la campagne propose une belle synthèse de valeurs vraies, d'humour et de moments qui témoignent d'une dimension patrimoniale attachée à l'origine du produit.
Composés en série d'instantanés de la vie quotidienne, les visuels capturent l'essence de la Havane, et reflètent bien les valeurs de cette ville non-alignée : l'humanité, la spontanéité, la créativité, la passion, et la générosité de ses habitants.
Comme une ville exceptionnelle qui a évolué à sa manière, La Havane a crée son propre style, fait de musique et d'art, qui s'exprime donc comme un mode de vie que préempte ainsi la marque dans sa communication.
Par ailleurs, au-delà des clichés et des polémiques liés au contexte politique sous-jacent, la signature « Nothing Compares to Havana » distille une belle synthèse de cet esprit unique, de cette attitude rafraîchissante et inspirante : des gens qui restent fidèles à eux-mêmes et apprécient la simplicité de l'interaction humaine dans la vie quotidienne.
En outre, j’aime beaucoup ces slogans et accroches qui inscrivent la marque dans des instants de dégustation et un univers qui ne se prend pas au sérieux :
“When you drink, you don’t drive. This might explain the longevity of our cars.”
“When life hands you a lemon, make a cocktail.”
“In Havana, when you can’t find a party, you throw one.”
Et bien sûr, cette belle déclaration :
"To go see your friends, don’t go on facebook. You go see your friends."
Cette campagne intégrée ABL/BTL comprend télévision, presse écrite, affichage, pub ciné, et soutien RP. A noter l’intégration des supports d’expression numériques dans le dispositif, en particulier le très beau site web intéractif www.nothingcomparestohavana.com récompensé d’un FWA.
Basée sur une galaxie de sites internet, la stratégie digitale de la marque intègre un dispositif très riche et très complet qui s'appuie sur quatre autres sites web distincts :
www.havana-club.com reste la vitrine de la marque, avec le portefeuille produits, le patrimoine et les offres de cocktail.
www.havana-cultura.com met en valeur la culture cubaine contemporaine et présente deux nouveaux artistes en ligne chaque mois.
www.havana-mojito.com, lancé récemment, entend éduquer les consommateurs sur le Mojito cubain authentique, son patrimoine et ses racines.
www.havana-cocteles.com communique sur le Havana Club Cocktail Grand Prix 2010, avec des informations sur la mixologie, des interviews d'experts reconnus et des collaborations avec des barmans.
Rédigé à 17:21 dans Advertising, Branding, Inspirations, Marketing, Patrimonial, Rhum, Spiritueux, Tendances, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En avant-goût, je vous propose de découvrir ici quelques uns des visuels de cocktails dont nous vous livrerons très vite la composition originale. Ces trois créations sont l'oeuvre de Yann, le chef barman et directeur du Blitz Tequila Bar, qui démontre ainsi que la mixologie est autant une matière de goût que d'esthétique visuelle. La direction artistique sur ces photos traduit l'ambiance de ce lieu éphémère et met à l'honneur l'originalité des recettes et leur présentation.
Blitz Tequila Bar (in the ex Black Calavados)
40 Avenue Pierre 1er de Serbie Paris 16
Rédigé à 10:31 dans Actualités SOWINE, Inspirations, Marketing, Mixologie, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (1)
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J'ai déjà parlé des initiatives du gouvernement québécois en matière de prévention vis-à-vis de la consommation d'alcool, qui cherche à éduquer le consommateur avant de le réprimer -lire ma note "La loi Evin à l'heure de l'internet... et du réalisme ?".
Philippe-Alexandre nous a rapporté de ses vacances au Québec ces deux cartes postale humoristiques éditées par le même programme Educ'alcool : deux illustration de la manière de consommer de l'alcool en temps de fête, le tout rendu de façon humoristique et non moralisatrice. Dixit Educ'alcool, "c’est ce qui fait le succès de ces campagnes : faire rire et en même temps réfléchir". Plutôt efficace, non ?
Rédigé à 09:27 dans Advertising, Cible "jeunes", Inspirations, Loi Evin, Marketing, Spiritueux, Vin, Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Rédigé à 18:00 dans Actualités SOWINE, Advertising, Art, Bière, Branding, Champagne, Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Parmi les offres spéciales Noël proposées cette année par les maisons de spiritueux, celle de Rémy Martin pour son Coeur de Cognac a particulièrement retenu mon attention.
Coeur de Cognac, c'est la création gourmande de la Maison rémy Martin : un cognac qui se différencie par un procédé de distillation doux et lent permettant de recueillir et de conserver les arômes et l'onctuosité des fruits mûrs. Décrit comme "rond, velouté, fruité et facile à boire", c'est un produit plus simple d'accès qui cherche clairement à recruter de nouveaux consommateurs, visant en particulier une cible féminine.
Partant du constat que les arômes ronds et onctueux de Coeur de Cognac se marient à merveille avec les saveurs sucrées, la Maison Rémy Martin a choisi de capturer ces notes dans une épice sucrée baptisée Summer Snow. Cette fine texture poudrée, présentée dans des fioles, s'utilise comme un sucre à saupoudrer sur les desserts pour apprécier pleinement l'association de saveurs avec Coeur de Cognac.
Ce que je trouve particulièrement pertinent dans ce concept est qu'il positionne Coeur de Cognac dans un moment de dégustation précis -celui de la fin du repas- mais surtout qu'il permet au consommateur de vivre dans toute sa réalité l'expérience de l'association mets / cognac en l'invitant à devenir le metteur en scène de sa dégustation.
Le coffret comprend une bouteille de Coeur de Cognac, deux fioles et un livre de recettes originales élaborées par Philippe Saint Romas, le Chef de la Maison Rémy Martin. Le même qui élabore les bouchées proposées à la dégustation en accord avec les produits en conclusion de la visite la Maison Rémy Martin à Cognac, ce qui en fait à mes yeux l'une des visites les plus originales et les plus réussies de toutes celles qu'il m'ait été donné de suivre.
Rédigé à 10:46 dans Cognac, Gourmandises, Spiritueux | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je participais en début de semaine à la deuxième soirée de dégustation organisée par La Maison du Whisky dans le cadre de la Women's Spirits Society, le premier club de dégustation de spiritueux réservé aux femmes, dont j'ai déjà parlé ici.
L'occasion de revenir, quelques jours après son inauguration, dans la nouvelle et très agréable boutique LMDW Fine Spirits, située carrefour de l'Odéon dans le quartier Saint-Germain à Paris, et de déguster quelques cocktails élaborés autour de la liqueur artisanale St-Germain.
Au-delà du fait que j'ai vraiment apprécié la liqueur, aussi bien en association avec du champagne -Perrier-Jouët, what else ?- qu'en cocktail : French Gimlet, 25ml de liqueur St-Germain, 50ml de Fair Vodka et 25ml de jus de citron vert pressé- l'intérêt de St-Germain réside aussi pour moi dans son approche marketing particulièrement efficace.
Voilà un produit qui a parfaitement su créer un imaginaire de marque autour de cette liqueur artisanale élaborée à base de fleurs de sureau, élaborée en France, en jouant sur les codes de l'esprit du Paris des années folles. Le positionnement du produit et de la marque sont extrêmement bien pensés, et surtout très bien traduits dans les outils de communication, à commencer par son site internet.
Univers visuel, choix des typos, choix des mots et "belle histoire", recettes de cocktails, animations autour de la marque et agenda : la communication sur la marque touche sans aucun doute sa cible en lui proposant une véritable expérience de marque.
Et pour ceux qui auraient envie de vivre l'expérience de la dégustation, l’esprit de Saint-Germain se poursuit jusqu'au 23 décembre avec l'espace éphémère ‘St-Germain Cocktail Corner’ ouvert au sein de la boutique LMDW Fine Spirits. Nocturnes les jeudis et vendredis de décembre, de 18h à 21h.
Photo Arnaud Gazet, DR.
Rédigé à 11:05 dans Ah les Femmes !, Spiritueux | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Quel spiritueux, mieux que le rhum, évoque voyage, évasion, îles lointaines et traversées d'océans ? Après le Rhum Trois Rivières, dont le coffret Carnet de Voyage, édité en série limitée, est proposé jusqu'à noël en exclusivité chez Lavinia, c'est au tour de la Fédération Française des Spiritueux de nous inviter à voyager dans le formidable univers du rhum à travers le tout premier portail d'information entièrement dédié au rhum : www.toutsurlerhum.fr
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 62 % des Français achètent toujours le même rhum car ils disent ne pas être capables de faire la différence entre les différents types de rhums, leurs origines et leurs appellations. Pourtant, les Français consomment chaque année près de 48 millions de bouteilles de rhum en provenance des départements français d’Outre-Mer, mais aussi de Cuba, de Porto Rico, de la République Dominicaine, d'Haïti et d’autres pays. Sur internet, le mot « rhum », en français, génère plus de 4 millions de requêtes sur les moteurs de recherche, preuve d’une nécessité d’informations claires sur le produit. Conclusion : difficile pour les consommateurs de s’y retrouver et donc de trouver son rhum !
Face à cet engouement pour le spiritueux, contrasté par un besoin de pédagogie, les producteurs, importateurs et distributeurs se sont unis pour la première fois pour offrir des réponses aux questions posées : Comment est fabriqué le rhum ? D’où vient il ? Quelle est son histoire ? Comment peut-on le consommer ? Le nouveau site www.toutsurlerhum.com a pour vocation à devenir LE site de référence de l’univers du rhum.
Concrètement, www.toutsurlerhum.fr est destiné à mieux informer les amateurs de rhum, qu’ils soient experts ou plus novices. A travers différentes thématiques telles que l’histoire, les pays d’origine, les familles de produits, le marché, les modes de fabrication et de consommation, ce site est une invitation au voyage dans l’univers du rhum et ses îles ensoleillées…
Le site est bien pensé et bien conçu, sa navigation claire, son contenu complet, son esthétique agréable et les visuels proposés cultivent l'imaginaire. Pour le lancement, la Fédération Française de Spiritueux a choisi d'orgniser une soirée au Musée de la Marine à Paris, en présence du navigateur, artiste et écrivain Titouan Lamazou. Un lieu mythique qui incite naturellement à l’évasion et en cohérence : on ne peut que mieux apprécier un cocktail en écoutant Titouan Lamazou parler de ses souvenirs de la route du rhum, de ses rencontres, et de l’après compétition lorsqu’il naviguait d’îles en îles et partageait chaque soir le ti’punch avec ses amis concurrents. Ti’punch qu’il consomme d’ailleurs sans canne à sucre !
Au-delà de la communication et du site en tant que tel, ce que je trouve particulièrement réussi dans cette aventure est la capacité que les différents acteurs du Rhum ont eu à s'unir pour ce projet commun, mettant de côté leurs rivalités naturelles de marques concurrentes au profit d'une association vers un objectif commun. Avoir conscience de la nécessité de s'unir pour mieux réussir est bien, se donner les moyens de traduire cela en réalité de communication est d'autant plus pertinent.
www.toutsurlerhum.com
Coffret Rhum Trois Rivières Carnet de Voyages, une bouteille de Rhum Blanc agricole 55° et le carnet de voyage imaginé par Julien Malland alias Seth, globe-trotter aux multiples talents, en exclusivité chez Lavinia, 35 €
Rédigé à 10:51 dans Rhum, Spiritueux | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le concept de boutique éphémère, largement et depuis longtemps utilisé dans l'univers de la mode, gagne ses galons dans celui des alcools et en particulier de la bière.
Les brasseurs, toujours très actifs en termes de communication, se prennent au jeu de l'événementialisation de leur marque sur une courte durée et en un lieu unique : en témoignent les deux manifestations parisiennes organisées plus tôt cette année par les brasseurs Kronenbourg et Heineken -L'Atelier des Brasseurs et L'atelier des Champs- ou encore l’espace éphémère la Table du Pélican proposé ce mois-ci par la marque Pelforth (groupe Heineken).
Les avantages d’une boutique éphémère sont nombreux pour les marques : sans avoir à consacrer un budget démesuré à la location longue durée d’un bien immobilier -qui plus est, souvent difficile à trouver sur les artères huppées des capitales-, elles peuvent occuper, l’espace de quelques semaines, un emplacement choisi et plonger les consommateurs dans leur univers de marque tout en contrôlant parfaitement la communication sur leurs produits.
Autre avantage de la boutique éphémère : elle est pour la marque une occasion de prise de parole événementielle génératrice de retombées presse et permet de susciter un véritable intérêt auprès des consommateurs en créant du buzz.
L'univers de la mode et du luxe en particulier s'appuie depuis longtemps sur ce concept : la marque Comme des Garçons en est le meilleur exemple, avec ses "Guerilla store" qui fleurissent autour du monde depuis plusieurs années. D'autres marques s'appuient sur ce concept, que ce soit à l'occasion des collections -Thierry Mugler à Paris ou Azzaro à Londres- ou d'un anniversaire -Cacharel à Paris à l'occasion des 50 ans de la marque, ou plus récemment, Danone avec sa boutique Chez Danette installée pendant une dizaine de jours à Paris pour les 40 ans de la marque.
Concernant les brasseurs, si Kronenbourg et Heineken ont créé l'événement quasi au même moment plus tôt cette année, les deux marques ont toutefois choisi des angles de communication différents pour valoriser efficacement leur implantation temporaire.
Du côté de Kronenbourg, l'Atelier des Brasseurs rue de Rivoli avait pour objectif principal de lancer une nouvelle référence dans la gamme : la Sélection des Brasseurs, une bière blonde "fraîche et savoureuse", imaginée sur l'observation qu’il y a bel et bien une place pour "une bière plus aromatique que la Kronenbourg classique, mais moins amère que la 1664".
Pour théâtraliser son lancement et communiquer auprès des consommateurs, Kronenbourg avait choisi d’investir en plein cœur de Paris un espace dédié à cette nouvelle référence, avec une scénographie faisant la belle part à la dimension humaine : ces hommes et ces femmes qui élaborent les différentes bières du brasseur alsacien, mis en avant via de grands portraits en noir et blanc. Une belle manière de donner un visage humain à la marque, dans la lignée de sa dernière campagne de communication.
Du côté de Heineken, l'Atelier des Champs sur les Champs Élysées proposait une série d’ateliers en comité restreint dans un lieu "éphémère et inattendu" à Paris : -"champs d’orge et de houblon en plein cœur de la capitale, tables en bois brut, murs végétaux [...], un jardin suspendu dans Paris" : la promesse était effectivement plutôt alléchante !
L'approche était plus poussée et les explications techniques, mais le concept demeurait très convivial pour ceux qui ont eu la chance d’y participer. Le lieu jouait à fond la carte de l'exclusivité : l'inscription préalable sur le site internet était obligatoire, le nombre de places limité et aucune signalétique n’indiquait l’accès à l’espace occupé par la marque, impossible donc pour les non-initiés d’entrer en contact avec l’univers de la marque par hasard, au gré d’une ballade sur les Champs.
Autre différence chez Heineken : le concept s’appuie au départ sur la notion d’éphémère avec l’Atelier des Champs mais l’expérience a pour vocation de durer : un jeu concours était organisé dans la foulée, permettant aux amateurs de voter sur un site web dédié pour leur bière préférée, qui a aboutit à l’élaboration d’une bière « dont le profil aromatique a été défini par le vote des internautes », lancée en édition limitée et présentée lors d’une soirée « Bière des Champs » organisée le mois dernier à Paris.
Pelforth, avec sa Table du Pélican, propose quant à elle au grand public de partager un repas en dégustation avec un verre de Pelforth pour un prix unique de 18€ : trois menus -une entrée légère, une carbonnade flamande au pain d’épices goûteuse et un dessert au spéculoos pour le premier des trois menus- et le choix entre l’une des trois couleurs de bière. L’attrait du concept ne réside pas tant dans sa dimension gastronomique que dans son côté sympathique et son accessibilité, tant au niveau budgétaire que dans la communication à destination du public, via une page Facebook pratique pour réserver ses places. Le renouvellement hebdomadaire du menu sur la période d’existence du restaurant permet aux consommateurs de réitérer l’expérience.
Concernant le vin, en France, les exemples tardent à apparaître. Prise de parole événementielle efficace, occasion unique de toucher de nouveaux publics et de présenter de nouveaux produits, bon moyen de tester de nouveaux marchés à moindre coût, dispositif adéquat pour instaurer une relation privilégiée entre la marque et ses consommateurs : certes, les contraintes d'une boutique éphémère sont plus importantes en France que dans d'autres pays quand il s'agit de marques d'alcool, mais à voir les possibilités offertes par ce type de manifestation et les avantages induits, impossible de ne pas se demander quels seront les premiers acteurs de la filière vinicole française qui à leur tour créeront l'événement autour de lieux éphémères pour partager leur univers de marque.
Rédigé à 14:16 dans Bière, Champagne, Cible "jeunes", Gourmandises, Inspirations, Lancement produits, Spiritueux, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Lors du dernier salon Whisky Live à Paris, j'ai eu la chance d'être invitée par la Maison du Whisky à déguster le plus âgé et le plus rare des whiskies de la gamme Balblair : Balblair 1965. C'est en présence du Master Distiller John MacDonald et dans le cadre privilégié du restaurant Nomiya au Palais de Tokyo que j'ai découvert ce whisky rare -350 bouteilles ont été éditées et seuls quelques flacons sont encore disponibles. Au-delà de la qualité du produit, ce moment particulier me permet de confirmer qu'une dégustation est d'autant plus réussie lorsque tous les ingrédients sont réunis pour la transformer en véritable expérience : lieu magique, accord gastronomique et présence du Master Distiller pour renforcer le discours produit participent pleinement au rêve !
Au titre des whiskies parmi les plus rares -et les plus chers- mis sur le marché, le record revient depuis quelques jours à la distillerie The Dalmore, qui vient de finaliser la vente de deux flacons de ses whiskies collectors The Dalmore Trinitas pour la modique sommes de 100 000 livres Sterling chacune. Seules trois bouteilles de cette version très rare de The Dalmore Trinitas, âgé de 64 ans, sont mises en vente : les deux premières ont été achetées aux Etats-Unis par un amateur de whisky de luxe et au Royaume-Uni par un célèbre investisseur dans le whisky. La troisième bouteille sera commercialisée à Londres à la fin du mois d'octobre lors d’une vente exclusive au Salon du Whisky. Selon les experts cités par la marque, "si la bouteille était vendue au verre dans des restaurants et des clubs exclusifs, elle pourrait rapporter jusqu’à 20 000 Livres Sterling pour un petit verre typique de 5cl !"
La distillerie Aberlour a quant à elle choisi de rendre accessible la dégustation de son millésime 1967, issu du plus ancien fût de la distillerie, mis en bouteille à la force du fût -Cask Strength- et titrant à 47,9°: Aberlour le propose à la dégustation en introduction des dîners du Aberlour Hunting Club, restaurant éphémère qui ouvrira ses portes pour 5 soirs seulement, du 3 au 7 novembre 2010, en plein coeur de Paris -lire ma note Le ABERLOUR HUNTING CLUB restaurant éphémère, l'événement gastronomie de cet automne. Un Single Malt rare qui s'apprécie selon le véritable rituel de dégustation écossais : Aberlour 1967 est également proposé à la vente, en France seulement, dans un luxueux coffret créé en association avec la cristallerie Saint-Louis et et édité à 25 exemplaires. Dans ce coffret gibecière, le flacon est accompagné de 4 verres de la collection Excellence en cristal Saint-Louis, d'un plateau de service et d'un doseur en cristal spécifiquement développé par la cristallerie pour ce millésime, permettant l'ajout d'eau du Speyside dans l'exacte proportion, pour une dégustation optimale.
Enfin, pour ceux qui voudraient sortir des sentiers battus, je recommande la collection Closed Distilleries de Part des Anges : pour cette fin d'année, le distributeur de champagnes et spiritueux d'exception spécialisé dans la recherche de produits rares, parmi lesquels des whiskies issus de distilleries fermées, propose 5 nouveaux Single Malts écossais tous issus de fûts uniques, proposés en quantité limitée à 250 bouteilles. Parmi eux, un Caledonian de 1965. La mémoire retrouvée, pour le plaisir des plus fins connaisseurs !
Coffret gibecière Aberlour 1967, 25 coffrets disponibles à la vente, chez Lavinia et à La Maison du Whisky. Prix de vente conseillé : 9 000 € ; Balblair 1965 et collection Closed Distilleries de Part des Anges disponibles à La Maison du Whisky et sur www.whisky.fr
Rédigé à 15:10 dans Gourmandises, Lancement produits, Luxe, Patrimonial, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La marque Aberlour crée l'événement cet automne, à l'occasion de la Saint Hubert, en organisant cinq dîners d’exception pour célébrer l’union de la gastronomie et de la chasse.
Du mercredi 3 au dimanche 7 novembre 2010, trente convives auront l'opportunité de vivre une soirée exceptionnelle dans le cadre du ABERLOUR HUNTING CLUB, restaurant éphémère qui ouvrira ses portes dans un cadre unique en plein cœur du Marais à Paris : la Maison de la Chasse et de la Nature, privatisée pour l'occasion.
C'est le Chef étoilé Marcello Tully, du Kinloch Lodge sur l’île de Skye en Ecosse, qui a été choisi pour concevoir un menu associant chaque met à un des Single Malts Aberlour, du saumon sauvage à la grouse.
En amont du dîner, après une visite privative du Musée, les convives auront le privilège de déguster en exclusivité le très rare Single Malt Aberlour Millésime 1967, le plus vieux fût de la distillerie, servi dans la plus pure tradition écossaise.
Les réservations ont débuté aujourd'hui 18 octobre. Donc pour les amateurs, dépêchez-vous de réserver vos places via la billetterie !
Dîner sur réservation uniquement, 120 € par personne, limité à 30 couverts par soir.
Plus d'informations : DOSSIER DE PRESSE - Aberlour.com
Rédigé à 11:31 dans Actualités SOWINE, Luxe, Marketing, Patrimonial, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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