Rédigé à 10:43 dans Actualités SOWINE, Advertising, Architecture, Art, Bière, Branding, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Moustache, Oenotourisme, Packaging, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Voici un focus sur ROBERT & MARCEL : la nouvelle image développée pour la Cave des vignerons de Saumur, née d’un travail collaboratif de deux années entre SOWINE et tous les vignerons de la Cave. Naming, plateforme de marque, mais aussi design packaging, site internet, supports de communication, vidéos, campagne de publicité, oenotourisme, événementiel : l’ensemble de nos expertises a trouvé un écho dans ce projet au long cours.
LE CONTEXTE : devenue au fil des ans un acteur majeur des vins de Loire, la Cave des vignerons de Saumur, coopérative viticole depuis 1957, plus important point de vente à la propriété du Val de Loire, décide de faire peau neuve. Retour sur deux années de collaboration denses et fructueuses… avec comme étalon le film réalisé pour le lancement de la marque à découvrir ici.
Créer une marque à forte valeur ajoutée, source de différenciation et reflet de la personnalité et du travail des vignerons, tel était l’objectif premier donné à SOWINE.
C’est après un audit patrimonial et la formulation d’une recommandation stratégique donnant lieu à un nouveau positionnement que la cave a tout naturellement décidé de donner naissance à Robert & Marcel, baptisée ainsi en référence à Robert et Marcel Neau, personnages historiques et emblématiques de la cave.
Plus qu’à deux hommes, c’est à l’ensemble des vignerons coopérants que la cave rend ainsi hommage. En témoigne la série de portraits en noir et blanc réalisés par SOWINE, qui ponctue désormais toute la communication de la marque. Quoi de mieux qu’une coopérative qui met en avant les hommes et les femmes qui la portent pour saluer la qualité des vins qu’elle élabore ?
Une fois le nouveau nom choisi, c’est sur l'image et les valeurs intrinsèques de la cave que nous nous sommes penchés, afin de développer une marque aux attrubuts clairs et distinctifs.
Pour cela, l’agence de design graphique Bornstein & Sponchiado, a conçu pour SOWINE une typographie inspirée des années 1950 : dans un cercle, symbole de l’unité des hommes et de la continuité de leur collaboration, est ainsi apposé le nom de la marque ROBERT & MARCEL. 1957, l’année de création de la cave, et St-Cyr-en-Bourg, son origine géographique, sont également mis en valeur. Enfin, l’abréviation & Co. se veut le rappel à la fois de la compagnie, des coopérants et des copains qui sont au fondement de la cave et que l'esperluette réunit !
Un univers visuel décliné ensuite sur l’ensemble des supports de communication de la cave : brochures institutionnelle et environnementale, fiches et catalogue produits, site internet, signalétique de la boutique, vidéo teasing et vidéos de lancement mais aussi l'ensemble du packaging.
L’expertise et le savoir-faire SOWINE s’appuient sur une connaissance approfondie des typologies consommateurs et de leurs attentes.
Afin de développer la vente directe au sein de la nouvelle boutique Robert & Marcel, nous avons rationalisé l'offre en privilégiant une segmentation courte avec quatre gammes valorisant différents instants de consommation : une approche immédiate et lisible pour le consommateur de l’exhaustivité et de la qualité des appellations du saumurois.
Dans cette démarche, et avec l’objectif de moderniser l’image des produits et de déployer la marque ombrelle Robert & Marcel sur l’ensemble des références, nous avons conçu huit identités packaging distinctes ; des bouteilles aux BIB, du vin tranquille aux bulles, du jus de raisin au vin bio. 4 gammes, 8 identités, 30 packs, 50 références, des étiquettes, des colerettes, des coiffes, des capsules, des cartons d’expédition, des étuis… avec une attention particulière portée au nom des cuvées.
Conçu pour répondre au mieux aux différents besoins de la coopérative -informer, conseiller, séduire et vendre- le site Internet www.robertetmarcel.com se présente comme un moyen de rapprocher la cave coopérative et le consommateur, mais aussi de simplifier l’acte d’achat.
Dans une approche guidée par trois axes -informatif, pratique et esthétique-, le site s’illustre par les photographies grand format et les vidéos réalisées par SOWINE, sur fond de couleurs vives et chaudes qui promettent à l’internaute une lecture fluide et intuitive, avec un soin tout particulier porté à la conception-rédaction et à la mise en avant de titres accrocheurs.
Le site web transactionnel fait la part belle à sa boutique en ligne, qui valorise les quatre gammes de la marque : Plaisirs Quotidiens, Belles Occasions, Moments d’Exception et Bio Coq'Licot, mais aussi les produits « du mois ». La sélection du consommateur est facilitée par un module de recherche avancée. Cette nouvelle vitrine est le pendant numérique du nouveau cellier de vente de la Cave, dans un dispositif multicanal complété par une activation sur les réseaux sociaux.
Portée par une dynamique de développement des ventes directes et une volonté de soutenir un projet œnotouristique ambitieux, Robert & Marcel se dote, dans cette première étape, d'une nouvelle boutique, démarche que nous avons accompagnée avec une réflexion portée sur son aménagement, à l'implantation des gammes et la signalétique.
SOWINE s’est également investie sur la conception de la campagne de lancement, avec un premier indice de rentrée autour de l’événement Swing Marcel puis de nouveaux indices avec la campagne de teasing en affichage, en PQR et au cinéma à Saumur faisant la part belle à l’image des vignerons, avant la révélation finale le 15 novembre au sein de la nouvelle boutique, avec en porte-étendard un superbe Camion-Bar Citroën HY portant les valeurs de proximité de la marque Robert & Marcel.
Merci à toute l'équipe de la Cave : Marc, François, Bruno, Eric, Sabrina, Marie, Fabien, Rémy, Henri, Manon, Yannick, et bien sûr à l’ensemble des vignerons coopérants !
Merci à nos compagnons de route : Adrienne, Alison, Peter, Christine, Chloé, Fabienne, Fanny, Flora, Julie B., Julie P., Lola, Laura, Laurent, Manon, Marca, Marie, Mathieu, Pierre S., Pierre U., Robert, Sabine, Sébastien, Vincent, Virginie…
Conception graphique du logotype, de la typographie, de l’identité visuelle : Bornstein & Sponchiado - Design graphique, Paris
Rédigé à 09:42 dans Actualités SOWINE, Advertising, Branding, Design, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Oenotourisme, Packaging, Patrimonial, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 17:29 dans Actualités SOWINE, Inspirations, Oenotourisme, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Petite escapade vers un vignoble tout en discrétion, mais d'une beauté à couper le souffle : les vignes de Lavaux, classées au patrimoine Mondial de l'UNESCO en 2011, méritent le détour...
Rédigé à 16:13 dans Actualités SOWINE, Oenotourisme, Vin, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En attendant la vraie rentrée du blog, voici quelques photos prises cet été dans les magnifiques vignobles du Douro (Portugal). Un vignoble classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco en 2001 et que nous avons particulièrement aimé, aussi bien pour l'impressionnante beauté des paysages que pour la qualité des vins et de la gastronomie et pour l'accueil que nous y avons reçu... Bonne rentrée !
Photos Sylvain Dadé, DR.
Rédigé à 10:55 dans Actualités SOWINE, Architecture, Oenotourisme, Vin, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous avons toujours beaucoup d'amour pour nos clients et d'enthousiasme pour les projets que nous conduisons avec eux...
Certaines réalisations sont toutefois marquées d'une saveur particulière, qui tient à de nombreux facteurs, aux nombres desquels bien sûr, la durée, l'ambition, la complexité, l'ampleur, le cadre d'intervention, le champ d'expression, mais aussi les équipes et la qualité des échanges nourris qui participent et contribuent à créer une alchimie particulière.
Le nouveau portail web de l'interprofession Inter Rhône réunit toute ces conditions. Fruit d'une longue et savoureuse collaboration, depuis l'audit et le diagnostic jusqu'à la formulation de la stratégie digitale et sociale, la rédaction du cahier des charges, le suivi de projet avec les équipes techniques et rédactionnelles : ce site nous renvoie à nos convictions avec le sentiment du travail bien exécuté -Merci à Octave & Octave et Angie pour leur complicité !
vins-rhone.com est une parfaite vitrine de notre démarche quotidienne sur le web, à la fois en termes de design et d'ergonomie, du point de vue de son ton et de son angle éditorial, mais aussi et surtout en matière de stratégie de contenus et d'engagement avec l'ensemble des points de contacts, qu'ils soient vignerons, blogueurs, ambassadeurs ou consommateurs. Avec une problématisation des enjeux consistant à traiter la question de l'identité numérique et de la prise de parole en contexte social et conversationnel, dans une logique multilingues, multi-pays, multi-cibles (adhérents, professionnels, consommateurs) et multi-communications puisqu'elles varient selon les pays ou zones géographiques.
Bien loin du site institutionnel, ce portail multilingue prodigue des informations exhaustives sur la Vallée du Rhone et ses vins, dans un traitement à la fois accessible et pointu, adpaté aux néophytes, amateurs et professionnels, sa construction s'appuyant sur quatre chaînes de contenus :
DÉCOUVRIR | VISITER | PARTAGER | MAGAZINE > Planète Rhône.
Un espace est bien sûr dédié à l’œnotourisme en Vallée du Rhône, également adapté dans une version mobile, appuyée par une cartographie et une iconographie riches, décalées et dynamiques.
Transversal au site, dans un esprit deuxpointzéro, tête de pont de la démarche conversationnelle et de la stratégie d'engagement sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Pinterest), le site dédie un espace entier au partage d’expérience : un véritable carrefour d’informations relayant les articles des bloggeurs du monde du vin et aggrégeant les blogs de vignerons.
Fer de lance de la stratégie de contenus du nouveau site, le magazine Planète Rhône, riche et dynamique, est actualisé régulièrement et offre de nombreux échanges en transversalité sur le site.
A travers les différentes rubriques de ce magazine, le portail donne ainsi la parole au vignoble mais aussi aux amoureux du Rhône à travers le monde, qu’ils soient spécialistes ou amateurs. Et bien sûr, toutes les pages permettent aux internautes de partager leur expérience et d’échanger sur les différents contenus, qu’ils soient rédactionnels ou visuels.
Une V1.0 qui a vocation à être en constante évolution... à suivre, donc !
Rédigé à 12:40 dans Actualités SOWINE, Innovation, Inspirations, Loi Evin, Marketing, Oenotourisme, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Chez SOWINE, nous profitons généralement du vendredi pour partager un moment "dégustation découverte" autour de produits que l'un ou l'autre des membres de la SOWINE Team veut faire découvrir aux autres. Aujourd'hui, nous dégusterons des vins d'Afrique du Sud : les vins issus de notre "vendange" dans la région-lire notre note à ce sujet ici.
Avec en prime quelques photos de notre Vinodyssée en Afrique du Sud, histoire de rêver un peu avant le week-end ensoleillé qui s'annonce... Cheers !
Rédigé à 11:42 dans Actualités SOWINE, Architecture, Oenotourisme, Vin, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Et une nouvelle édition du Vinocamp, une!
Pour ce nouvel épisode du Vinocamp –pour savoir ce qu’est un Vinocamp, lire notre note au sujet de la première édition, ici-, qui avait lieu le week-end dernier, Grégoire Japiot et Anne-Victoire Monrozier -aka Miss Vicky Wine-, les créateurs, nous ont rassemblés –nous s’entendant : tous ceux qui ont -ou ont envie d’avoir- un lien avec le vin et le web- à Tours, sous le pavillon « Vins de Loire », pour 2 jours d’échanges en format « BarCamp ». Le principe de base : « pas de spectateurs, tous participants » !
Si nous avons participé à une grande partie des Vinocamps organisés depuis le tout premier (Paris, juillet 2010), celui de Tours nous semble marquer une vraie étape dans la vie de ce format particulier de réunions entre geeks du vin et du web, avec une approche plus professionnelle tout en restant bon enfant, où chacun joue le jeu du mode participatif, et où tout le monde est heureux de se retrouver -et de faire alterner avec brio professionnalisme et détente.
Dans le détail, les thèmes d’ateliers ont, pour cette édition, mis l’accent sur les dernières innovations et usages web (Pinterest, Path, nouvelle timeline facebook, applications mobiles, e-commerce, m-commerce…), mais aussi proposé des débats instructifs sur des sujets récurrents : la notion de terroir, la loi Evin, ou encore l’oenotourisme pour n’en citer que quelques-uns.
Un Vinocamp, c’est donc l’occasion de partager avec d’autres passionnés de vin et de web, de rencontrer in real life des geeks avec qui l’on échange chaque jour sur les réseaux sociaux, et de faire la connaissance d’une nouvelle génération de jeunes professionnels et amateurs de tous horizons confondus : autant de participants qui ont fait de cette édition un véritable festiVal de Loire !
En conclusion : une météo exceptionnelle, des rencontres souriantes, des échanges passionnés, des dégustations gourmandes, des débats enrichissants, des expériences partagées, des regards complices, et une humeur anjou-ée… Au nom de toute la SOWINE team, un grand merci à toute l’équipe organisatrice et une mention spéciale à l’accueil chaleureux des Ligériens !
François (maître ès-calembours), Clémence, Marie & Sylvain
Rédigé à 14:59 dans Actualités SOWINE, Cible "jeunes", Loi Evin, Oenotourisme, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Je participais aujourd'hui - pour la seconde année consécutive (lire ici le synopsis 2010) - à la conférence LE VIN 2.0 powered by Vinternet.
Pour ceux qui n'auraient pas eu la chance de participer ou de suivre les débats sur Twitter, c'est LeWeb pour les gens du vin.
Cette année, le fil directeur de la conférence à laquelle nous avons contribué était "Internet, les nouveaux usages : mobilité, géolocalisation, réseaux sociaux et interfaces tactiles" >>> Demandez le programme.
Nous aurons l'occasion de revenir plus en détails en retour sur expérience sur cette initiative riche d'enseignements et de rencontres. Les slides de notre intervention seront également rendues publiques.
Bravo à Philippe Hugon et à toute l'équipe pour ce nouvel opus. Keep up the good work comme on dit chez nous !!! Et n'oubliez pas : SOLOMO, SOCIAL-LOCAL-MOBILE...
Rédigé à 21:58 dans Actualités SOWINE, Inspirations, Marketing, Oenotourisme, Tendances, Tribune, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Il est des voyages qui ne s'oublient pas... la visite de la distillerie Penderyn, au Pays de Galles, est de ceux là ! « The smoothest wysgi* on earth » était présenté le week-end dernier au Whisky Live, LE salon référence des whiskies et autres spiritueux fins -lire ma note avec l'agenda de rentrée ici- : une invitation à la découverte de l'unique distillerie du Pays de Galles et de son précieux nectar...
Niché dans les contreforts des Brecon Beacons, parc national reconnu pour ses paysages à couper le souffle, le petit village gallois de Penderyn est le lieu parfait pour abriter une distillerie. Une source d’eau claire, de l’orge de toute première qualité et un alambic spécialement conçu pour produire un alcool d’une grande complexité et d’une profondeur exceptionnelle : tous les éléments indispensables à l’élaboration d’un whisky d’exception y sont réunis ! C’est dans ce cadre si particulier qu’une nouvelle page de l’Histoire de la distillation au Pays de Galles, éteinte depuis plus d'un siècle, s’est écrite il y a quelques années, avec la naissance de la distillerie Penderyn, fondée sur l'impulsion d'un groupe d'amis désireux de réaliser son rêve : relancer la production de whisky gallois.
Sous l’oeil attentif de la distillatrice Gillian Macdonald, la Distillerie PENDERYN élabore l’un des single malts les plus rares et les plus délicats au monde. Un seul fût de ce précieux nectar est produit chaque jour. Grâce à un alambic unique en son genre, créé spécialement pour PENDERYN par David Faraday, descendant du célèbre scientifique Michael Faraday, le processus de distillation très particulier de la distillerie confère aux Single Malts PENDERYN leur caractère généreux et leur complexité, tout en douceur et en légèreté.
Qu’ils soient tourbés, vieillis en fûts de madère ou de sherry, tous les Single Malts Penderyn sont élaborés artisanalement et embouteillés uniquement lorsqu’ils ont atteint la maturité optimale. Véritables Single Malts de connaisseurs, les wysgis Penderyn sont disponibles en très petites quantités, en formats bouteille (70cl) et découverte (3x5cl). Un cadeau original pour les Fêtes de fin d’année.
Single Malts PENDERYN Madeira, PENDERYN Sherrywood et PENDERYN Peated.
Prix publics constatés de 41€ à 59€, en vente chez les cavistes et sur whisky.fr
www.welsh-whisky.co.uk
*whisky en gallois
Rédigé à 09:09 dans Actualités SOWINE, Inspirations, Lancement produits, Oenotourisme, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Et voilà, le temps des vacances a sonné. Cette année, le temps a filé particulièrement vite. 7 mois se sont passés depuis les derniers objectifs fixés, les dernières bonnes résolutions, celles du début d'année. 7 mois ont passé, comment dire... à un rythme effréné. Même si le temps nous manque pour vous parler de tout, le blog SOWINE est cependant toujours au rendez-vous. Et notre page Facebook ou notre compte Twitter aident à donner les message avec un peu plus de paresse mais toujours autant d'envie.
Nombreuses sont les infos que nous aurions aimé partager avec vous plus avant ici même. Nous aurions aimé vous raconter cette superbe soirée Pétanque à laquelle toute la SOWINE team a été conviée par Pastis Berger au début de l'été. Partager avec vous la découverte du très original coffret Ruinart by Kotoli, dévoilé dans un écrin de verdure japonais en plein coeur de Paris. Vous présenter le Jéroboam Louis XIII - Rémy Martin, roi des cognacs, cognac des rois. Vous parler de la vie de l'agence au quotidien, de nos rencontres, de nos voyages, de nos découvertes, ou tout simplement de nos lieux préférés du 9e arrondissement de Paris, là où nous nous rendons chaque jour ou presque, où nous sommes toujours bien reçus, le genre d'endroit où le patron vous appelle par votre prénom, ces cafés, ces restaurants, ces boutiques qui vous donnent l'impression que chaque quartier de Paris n'est finalement qu'un village, que nous aimons retrouver à chaque retour de visites dans le vignoble.
Pas assez de temps, mais tant mieux finalement : c'est aussi comme cela qu'on vient à l'essentiel. Vient donc le temps des remerciements : à toute la SOWINE team, Philippe-Alexandre, François, Coralie, Clémence, Elisabeth, Inès, Alban, Pauline, Charlotte. A tous ceux qui nous accompagnent au quotidien : Perrine, Laurent, Fabienne, Sébastien, Nicolas, Valérie, Emmanuel, Tarek, Khan, Juve, Julien, Guillaume, Géraldine, Yves et Sophie. Sans oublier ceux qui nous font confiance chaque jour, chaque semaine, au fil des mois et des années. Chaque année la liste s'allonge et ça nous plaît : de plus en plus de personnes qui partagent notre philosophie, celle qui consiste à faire de son travail quotidien un plaisir, autour de vins et de produits pas comme les autres. SOWINE fête cette année ses 5 ans, et se plaît toujours autant à proposer de belles idées à ses clients. Pour voir quelques-uns des projets que nous avons menés cette année, c'est ici, sur le site www.sowine.com.
En tombant l'autre jour sur ce calendrier de vigneronnes autrichiennes posant pour la bonne cause, Philippe-Alexandre nous a demandé si nous pouvions le lui trouver. Alors c'est décidé : cette année nos vacances seront autrichiennes. Ce qu'il y a de bien finalement, c'est que presque toutes les destinations de congés mènent vers des routes du vin. De la bière. Ou du schnaps. Prost ! Et très bonnes vacances...
Marie & Sylvain
Rédigé à 22:09 dans Actualités SOWINE, Ah les Femmes !, Oenotourisme, Vin, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Parmi les cadeaux que j'ai reçus pour noël, en voilà un que j'ai trouvé particulièrement approprié : un compte ouvert sur www.mesvignes-sud-afrique.com qui me permet d'être locataire pour un an d'une parcelle de vignes en Afrique du Sud. Mon domaine : The Stables Wine Estate, dans la région des Midlands.
Je peux jour après jour observer l'évolution de ma parcelle, suivre l'élaboration de ma cuvée en direct, poser des questions à l'oenologue, voir la météo sur place... et d'ici quelques mois, je recevrai 10 bouteilles de vin du domaine, dont je peux d'ores et déjà personnaliser l'habillage à ma guise.
Photo SD, DR
Au-delà de l'approche purement liée au vin, l'offre, gérée par l'Office du Tourisme d'Afrique du Sud, permet également de découvrir le pays via le site internet dédié, de participer à des événemments liés à "la nation arc-en-ciel" et de participer à un tirage au sort pour gagner un voyage sur place.
Certes, le concept de "cyber vigneron" n'est pas nouveau (cf. notamment ma note Crushpad vs MesVignes : rat des villes et rat des champs), mais tel qu'il est pensé ici, je le trouve particulièrement intelligent :
Même si le site internet présente quelques bugs à la navigation, le concept m'a donc d'emblée séduite. Tout en étant consciente de la limite de l'exercice : à force d'être abonnée à des cyber concepts, j'ai de moins en moins le temps... d'y consacrer du temps. Et la dimension virtuelle de ce type de cadeau n'aide pas à se sentir véritablement investi sur le sujet, ce qui fut le cas pour moi ici : pour un cadeau offert il y a deux mois, et je n'avais jusque-là rendu que deux visites à ma parcelle.
Jusqu'à ce que je reçoive chez moi, il y a quelques jours, un cadeau de bienvenue, bien réel celui-là : un petit panier avec différentes spécialités culinaires du pays. Thé, liqueur, épices... de quoi me donner un avant-goût du pays... ou me rappeler d'excellents souvenirs. Et marquer le véritable début de mon investissement online sur le sujet.
Photo SD, DR
Rédigé à 11:08 dans Innovation, Inspirations, Marketing, Oenotourisme, Packaging, Vin, Vin 2.0, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le mercredi 8 décembre, nous participons - à l'invitation de l’agence web Vinternet - à une journée de rencontres et de formations sur le vin 2.0
Nous y présenterons quelques enseignements clés tirés de notre baromètre 2010 SOWINE/SSI.
Cette conférence s’adresse exclusivement aux professionnels du vin dans une approche didactique agrémentée de témoignages, de formations et de cas concrets avec pour objectifs :
> Cerner les vrais enjeux des nouvelles technologies sur le marché du vin et en débattre ouvertement avec des acteurs réputés sur leurs marchés en France et à l’international
> Découvrir les nouvelles opportunités marketing et économiques qui s’offrent aux professionnels du vin
> Identifier les clés de succès et permettre à chacun de savoir comment les mettre en pratique
La séminaire reçoit en invité d’honneur l'illustre Gary Vaynerchuk, fondateur de Wine Library TV.
Voici le programme de cette journée de conférences et formations :
« Qu’est-ce qui a changé en 15 ans ? »
Débat animé par James de Roany (CNCCEF) avec Jacques Berthomeau, Bernard le Marois (Wine and Co) et Lionel Cuenca (iDealWine).
« Le bloggeur va-t-il détrôner Parker ? »
Débat animé par Sylvain Dadé (SOWINE) avec Marc Roisin (Vinogusto), Fabrice Le Glatin (VinsurVin), Antonin Iommi-Amunategui (Vindicateur.fr) et Emmanuel Delmas (sommelier-vins.com). Introduction avec quelques chiffres et tendances clés tirés du baromètre 2010 SOWINE/SSI.
« Pourquoi changer ? »
Questions-réponses avec Gary Vaynerchuk, fondateur de Wine Library TV, auteur du best seller « Why now is the time to crush it? »
« La prise de parole sur les réseaux sociaux > la communication conversationnelle »
Formation animée par Mélanie Tarlant (Champagne Tarlant), Anne-Victoire Monrozier (Miss Vicky Wine) et François Desperriers (BourgogneLive). Meilleures pratiques sur les blogs, facebook et twitter.
« Développer ses ventes avec les réseaux sociaux > le e-commerce de proximité »
Formation animée par Philippe Hugon (Vinternet), Thierry Desseauve (Bettane & Desseauve), Rowan Gormley (NakedWines.com), Jean-David Camus (Monogramme), Ryan O’Connell (Love That Languedoc). Meilleures pratiques sur le community management, la vente directe et l'oenotourisme.
Wine Library TV spécial LE VIN 2.0
En exclusivité une édition spéciale de Wine Library TV animée par Gary Vaynerchuk avec les vins du Live Tasting
« Ces nouvelles technologies qui changent notre rapport au vin »
Formation animée par Grégoire Japiot. (Les Militants Associés). Présentation des plateformes Taste a Wine (Damien Bonnabel), Haidu.net (Yair Haidu), Distribeo (Eliott Reilhac)
La journée se cloture, le soir, par un « Live Tasting » avec une dégustation de vins & champagnes et accord gastronomiques retransmis en temps réel sur le web 2.0
Infos pratiques et modalités d'inscription :
le site Le Vin 2.0
Le 8 décembre 2010 à Paris au Musée de la Chasse et de la Nature - nombre de places limité à 100 personnes
Rédigé à 10:09 dans Actualités SOWINE, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Innovation, Marketing, Oenotourisme, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je rebondis sur ma note de la semaine dernière illustrée par une superbe photo prise par Mélanie Tarlant au lever du soleil, sur la vigne encore endormie. Dans un tout autre style, mais avec une recherche esthétique qui génère la même émotion, je vous invite à (re)visiter le blog Making Dom Pérignon et ses dernières notes illustrant la vendange 2010 ici, ici, ici, ici, ici et ici. Une approche phtographique professionnelle peut-être moins accessible, mais avec un résultat similaire : ces visuels me donnent envie de me rendre en Champagne et, en attendant, de déguster une flûte. Cheers !
Making Dom Pérignon - Harvest 2010 - The Mist - Photograph : Mi-Hyun Kim
Rédigé à 09:21 dans Champagne, Inspirations, Luxe, Oenotourisme | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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C'est ce week-end qu'a lieu la 8e édition des "Rendez-vous aux jardins", une manifestation culturelle incontournable comme la France sait en inventer. A l'heure où l'on parle beaucoup d'oenotourisme et où les initiatives en la matière se multiplient, voilà un moyen intéressant de faire découvrir au grand public le patrimoine des vignobles et autres maisons de champagne et de spiritueux, produits culturels s'il en est !
Parmi les fidèles du rendez-vous, Moët Hennessy, le groupe d’activités vins et spiritueux de LVMH, sera pour la sixième fois partenaire officiel de la manifestation. A cette occasion, Moët & Chandon ouvrira les portes de son Orangerie et des jardins de sa résidence de Trianon à Épernay et Hennessy accueillera les visiteurs dans le parc du Château de Bagnolet à Cognac.
Ce que je trouve particulièrement intéressant dans la démarche de Moët Hennessy, c'est qu'elle permet aux maisons participantes non seulement d'inscrire leur marque dans une dimension culturelle -mécénat officiel mais aussi animations prévues avec l'intervention de sociétaires de la Comédie française-, mais aussi de rendre accessible, une fois par an, des propriétés ou des espaces habituellement réservés à un usage privé. Que ce soit en accueillant les touristes français et internationaux ou en recevant à cette occasion un public local et régional, incontestablement l'opération permet aux deux maisons de créer un lien avec ses visiteurs -qui sont aussi des consommateurs- en leur ouvrant les portes d'un univers privilégié et en leur offrant une part de rêve.
Certes, tous les domaines n'ont pas les mêmes structures ou mêmes moyens pour ouvrir leurs portes aux visiteurs lors de cette manifestation, mais les "rendez-vous aux jardins" me semblent malgré tout une très belle occasion à saisir, en fonction des possibilités de chacun, pour faire découvrir la vigne et créer l'événement !
Rédigé à 12:05 dans Champagne, Cognac, Oenotourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Les marques de whisky sont particulièrement actives en matière de jeu concours ces temps-ci : après Bushmills qui propose aux internautes de venir assister pendant 1 mois leur maitre distillateur Colum Egan et Terre de Whisky qui propose de gagner un voyage en Écosse pour l’inauguration de la distillerie The Glenlivet, la dernière initiative remarquable en date nous vient de Canadian Club.
Avec « Hide a Case », la marque a choisi de ressortir de ses archives la plus célèbre de ses campagnes de pub, datant des années 1970. À l’époque, la marque avait fait sensation en publiant des publicités qui invitaient les consommateurs à partir à la recherche de caisses de whisky cachées dans des endroits aussi variés que le Pôle Nord, le Kilimandjaro ou encore en plein cœur de Manhattan.
Devant le succès de sa campagne - plusieurs consommateurs sont effectivement partis à la recherche des caisses (et les ont trouvées !) -, la marque a caché 3 caisses supplémentaires -sans aucune indication de lieu ni pays- pour lesquelles les publicités ne furent jamais publiées. Près de 20 ans plus tard, elle propose aujourd’hui aux internautes de partir à la recherche de ces caisses perdues grâce à un jeu concours de grande envergure qui proposera à 8 gagnants (4 Canadiens et 4 Américains) de participer à une chasse au trésor grandeur nature.
Je trouve l'initiative particulièrement pertinente : Canadian Club crée l'événement en s'appuyant sur son patrimoine de marque, renouant ainsi avec les valeurs des aventuriers et autres explorateurs. En proposant aux consommateurs de vivre l'aventure à leur tour, elle les implique et les fait rêver sur un produit fortement lié à son origine, le Canada, destination d'aventuriers s'il en est, pays à la nature grandiose, rempli d’explorateurs prêts à tout pour arriver à leur but, surtout lorsqu’il s’agit d’une caisse de whisky !
A l’instar de l’état de Queensland en Australie qui proposait récemment un concours pour gagner le « meilleur job du monde » puis de la déclinaison du concept version "vignoble" par la winery Murphy-Goode de Sonoma -lire la note à ce sujet ici-, il semblerait que les dotations originales qui font la belle part aux expériences extraordinaires aient la cote -voir aussi l'expérience du Voyage d'Hermès à ce sujet, ici. Ou comment développer sa notoriété et renforcer son image tout en impliquant le consommateur par l'originalité, le rêve et l'émotion.
Pour ma part, j’enfile ma chemise à carreaux, je m’inscris et je vous tiens au courant !
Philippe-Alexandre (Québécois d'origine)
Rédigé à 17:51 dans Cible "jeunes", Oenotourisme, Patrimonial, Spiritueux, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Shocking, le vin anglais ? Toujours curieuse de belles découvertes, l’équipe SOWINE s’est rendue chez Grains Nobles pour participer à la dégustation organisée par Miss Vicky Wine, blogueuse vin dont nous parlions récemment ici.
L’Angleterre a beau être une plaque tournante incontournable sur le marché mondial du vin -le meilleur sommelier du monde, Gérard Basset, est certes Français mais c’est en Grande-Bretagne qu’il exerce son métier depuis plusieurs années-, il faut avouer que ce ne sont pas les terroirs du Sussex ou des Cornouailles qui viennent les premiers à l’esprit lorsque vient le temps de parler de grands vins effervescents.
Cela dit, le sous-sol du sud de l’Angleterre présente un certain nombre de similitudes avec celui de la Champagne -certaines maisons champenoise suivent d’ailleurs de très près le marché des vignobles outre Manche. Depuis quelques années, les Anglais commencent à élaborer des vins qui peuvent tenir le haut du pavé sur la scène internationale, voire battre certains champagnes de haut vol -lire ici.
Miss Vicky avait pris le parti de présenter un « mixed bag » de vins anglais à ses convives : plusieurs sparklings, mais aussi un blanc, un rouge et quelques rosés.
Une fois n'est pas coutume, voici un compte-rendu œnologique de nos découvertes.
« The stunnner »
Ridgeview, Merret Grosvenor, Blanc de Blancs 2006 : une belle robe claire à la mousse fine et un nez particulièrement pur et clair, qui distille de belles notes de pomme verte, de poire et de fleurs blanches. En bouche, le vin exprime une belle vivacité et donne une impression de clarté et de luminosité qui mène à une finale à la fois fraîche et crayeuse… Un beau vin éclatant, idéal pour un début de soirée… Lady Di.
« The pop star »
Camel Valley, Pinot Noir Brut 2007: ici, on a plutôt affaire à un nez très expressif, sur les fruits rouges, avec une touche lactée qui rappelle le yaourt aux fraises. En bouche, un vin généreux et ample, mais somme toute un peu mou du genou… La finale manque un peu de structure et de profondeur, mais son côté charmeur fait de ce vin facile à boire un vrai « crowd pleaser »… Spice Girls.
« The unexpected »
Bolney Estate, Dark Harvest 2008 : le vin rouge anglais, c’est une vraie première mondiale pour beaucoup d'entre nous ce soir là… Élaboré à partir des cépages Dornfelder et Rondo, ce vin est l’une des belles surprises de la soirée. Robe grenat foncé avec des reflets violacés. Un nez tout en fraîcheur, croquant et juteux, qui rappelle instinctivement certains vins rouges est-européens, eux aussi élaborés à partir de cépages dont on ne soupçonne même pas l’existence en France. La bouche fait preuve d’un grand dynamisme : vivacité, gourmandise et une finale sur des notes acidulées. Un vin sapide et qui a du punch : « snappy » dirait-on dans la langue de Shakespeare. Sans être un monstre de complexité, ce vin décalé fait preuve d’une vraie personnalité. Austin Powers.
De notre côté, on note dans nos tablettes de jouer prochainement les oenotouristes chez nos voisins anglais. Ça vous dit ?
Philippe-Alexandre
Rédigé à 17:02 dans Ah les Femmes !, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Insolites, Oenotourisme, Vin | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Je découvre en lisant le numéro d'avril de La Revue du Vin de France que la Maison de Champagne Selosse vient d'acquérir le château Bricout à Avize avec pour intention d'y "ouvrir une demi douzaine de chambres et une table d'hôtes d'une vingtaine de couverts". Visiblement, l'objectif qualitatif est ambitieux, et l'ouverture prévue en octobre.
Personnellement, l'initiative me ravit : je me suis toujours étonnée que les vignobles français ne proposent pas plus souvent, comme le font pourtant avec succès d'autres vignobles étrangers, une véritable offre gastronomique sur les domaines. Que ce soit en Californie, en Australie, en Nouvelle-Zélande ou ailleurs, quel plaisir pour l'oenotouriste d'avoir sur la plupart des domaines la possibilité de se restaurer, avec des offres d'excellente qualité !
Lors de mes pérégrinations dans les vignobles du monde, j'ai souvent profité de ces restaurants avec vue sur une mer de vignes qui me permettaient de découvrir les vins du domaine dans un cadre extrêmement agréable et autour d'une excellente cuisine : un bon moyen pour le domaine de créer des souvenirs chez le visiteur et de le fidéliser.
La Champagne me semble être une région particulièrement propice à l'implantation de ce type d'offre : nombreux sont les visiteurs qui viennent y passer quelques jours spécifiquement pour le tourisme du vin, avec visite de différents domaines, achat de champagne et envie de découvrir les produits de la région. La région est belle, et nombreux sont les lieux qui offrent un bucolique point de vue sur les vignes. Qui plus est, la plupart des moyennes et grandes Maisons ont, dans le vignoble, un lieu, des installation et des équipes (Chef compris) qui leur permettent déjà d'organiser des déjeuners privés.
Malgré les contraintes, je reste persuadée que l'ouverture de ce type de table est un véritable atout pour les maisons, qui peuvent ainsi offrir aux visiteurs une alternative gastronomique de qualité en plein cœur du vignoble. Un moyen privilégié de vivre autrement l'expérience du champagne.
Rédigé à 12:18 dans Champagne, Gourmandises, Luxe, Oenotourisme | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Après la création du Premier Conseil Supérieur de l'Oenotourisme et le lancement par ce dernier d'un label pour aider au développement de l'oenotourisme en France, ce sont les premiers Prix de l'Oenotourisme qui viennent d'être remis aux lauréats 2009.
Je trouve l'initiative dans son ensemble -création du Conseil, mise en place du label, remise des prix- particulièrement pertinente, et ce à plusieurs titres.
Dans un pays où le vin et la vigne ont une place historique et culturelle aussi importante, les initiatives françaises en matière de tourisme du vin, le plus souvent récentes et individuelles, peinent encore, globalement, à faire preuve de dynamisme -avec des exceptions notables dont je reparlerai-, surtout si on les compare aux actions mises en place dans d'autres pays.
Besoin récent de diversification des producteurs et régions viticoles, lié à la crise du vin ? Prise de conscience tardive des avantages à penser collectif sur ce sujet ? Nécessité de s'adapter à l'évolution des habitudes des touristes Français et étrangers, qui privilégient de plus en plus des séjours courts, qualitatifs et thématiques ? Intérêt nouveau pour une cible pourtant fidèle, intéressée et captive ?
Pour avoir parcouru les principaux pays producteurs de vin dans le monde et étudié leurs pratiques en matière de communication viticole et d'oenotourisme (mes carnets de voyage ici : Australie, ouest américain, Afrique du Sud, Argentine, Chine, Nouvelle-Zélande et Chili, l'ensemble de ma Vinodyssée ici), je ne peux qu'être enthousiaste à l'idée que le fantastique potentiel oenotouristique de la France soit davantage développé et valorisé, et soit soutenu en cela par des initiatives institutionnelles, à condition qu'elles sachent associer bonnes idées et actions concrètes et efficaces sur le terrain.
J'ai déjà parlé à plusieurs reprise d'oenotourisme sur ce blog -l'ensemble des articles de la catégorie est ici ainsi que ma note ici sur Les Sources de Caudalie, d'ailleurs récompensées par un prix d'honneur en tant que pionnier de l'oenotourisme en France. Je développerai de nouvelles analyses sur le sujet dans les semaines et mois qui viennent, liées à l'accompagnement conseil que nous proposons à certains de nos clients à l'agence, en présentant des idées et de best-practices françaises et internationales en la matière.
En complément, je vous invite à lire le détail des prix et le point de vue du site WineTourismInFrance ici.
Rédigé à 14:11 dans Oenotourisme, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Pour faire écho au billet publié plus tôt cette semaine sur la collaboration entre les vignerons cadurciens et leurs confrères argentins, je tenais à vous présenter l’initiative des producteurs californiens réunis au sein du groupe Napa Valley Vintners.
Présents à Vinexpo pour présenter leur démarche, plusieurs vignerons américains de la Napa ont mis en évidence la nécessité de se positionner comme une région incontournable sur la scène mondiale du vin, particulièrement en ces temps où l’offre est plus diverse que jamais.
Tout le monde connaît la célèbre Napa Valley, mais bien peu de gens savent qu’à peine 4% des vins californiens sont originaires de la Napa. La vallée, qui s’étend sur une cinquantaine de km de long, a une superficie sept fois inférieure à celle du vignoble bordelais (18 000 ha contre 122 000 ha) et compte à peine plus de 400 producteurs (contre 12 000 à Bordeaux). Pourtant, sa renommée est internationale et ne cesse de croître, notamment grâce à une communication particulièrement bien pensée.
En travaillant de manière collégiale et en créant de nombreux programmes originaux autour de leurs produits, les producteurs de la Napa sont arrivés à construire autour de leur région une philosophie de vie qui va bien plus loin que la simple production viticole. La désormais célèbre vente aux enchères de Napa -Auction Napa Valley- est devenue un must pour tous les philanthropes amateurs de vin des États-Unis et a réussi à amasser près de 100 millions de dollars pour des organisations caritatives locales, depuis sa création en 1981.
Des séminaires et des formations spécifiques ont également été conçus spécialement pour les producteurs, les sommeliers, les éducateurs et les cavistes. On a même créé un symposium dédié spécifiquement aux journalistes et auteurs du vin pour leur permettre de peaufiner leur style littéraire vinesque et de saisir tout l’impact qu’ils peuvent avoir sur l’industrie.
S’ajoutent à cela une industrie oenotouristique des plus complète -très orientée qualité, gastronomie et art de vivre et destinée à une clientèle plutôt aisée, loin des clichés habituels du tourisme à l'américaine- et une conscience écologique affirmée avec le programme Napa Green qui vise à favoriser le développement d’une viticulture durable.
La combinaison de tous ces éléments traduit bien la stratégie des acteurs de la région qui, en choisissant d'unir leurs forces et de mener leurs actions de promotion de façon concertéE, permettent à la Napa de développer son image et de continuer à jouir d’une excellente réputation, que ce soit aux Etats-Unis comme dans le reste du monde.
Philippe-Alexandre Bernatchez, SOWINE
Photos SD, droits réservés
Rédigé à 07:25 dans Inspirations, Marketing, Oenotourisme, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Si vous ne les connaissez pas encore, je ne saurais trop vous recommander de découvrir les vins de l'appellation Maranges : des vins typiques de la Côte de Beaune, essentiellement issus du Pinot Noir, avec d'excellents premiers crus au remarquable rapport qualité prix. Pour ne rien gâcher, la région des Maranges est une superbe destination pour votre prochain week-end dans les vignobles : la plus au sud de la Côte de Beaune, la région est magnifique, avec ses villages typiques et ses vignobles beaucoup plus vallonnés que leurs voisins bourguignons plus au nord.
Le jeudi 26 mars, l'appellation bourguignonne MARANGES fête ses vingt ans à Paris et invite la presse et les professionnels du vin à découvrir toutes les richesses de sa production.
Une occasion unique de (re)découvrir la plus jeune des appellations de la Côte de Beaune : une dégustation au plus proche des vignerons, qui présenteront une cinquantaine de vins sélectionnés, parmi lesquels l'ensemble des premiers crus et d'anciens millésimes.
Evénement Ça MARANGES pas mal à Paris réservé aux professionnels, entrée nominative sur présentation de l'invitation. Informations sur www.marangesaparis.com, demande d'invitation : [email protected]
Rédigé à 12:33 dans Actualités SOWINE, Cavistes, Oenotourisme, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Après cette longue pause estivalo-aoûtienne, j'ai grand plaisir à vous retrouver pour partager avec vous mes dernières analyses marketing et communication dans l'univers des vins, champagnes et spiritueux. La rentrée, malgré un climat économique dégradé, semble prometteuse en innovations et en nouveautés...
Mais avant cela, voici quelques extraits de mon carnet de voyage à la découverte d'une région vinicole qui m'était inconnue jusque-là : les vignobles de l'Oregon et de l'Etat de Washington, au nord-ouest des États-Unis.
A la différence des vignobles de Californie, installés et organisés pour l'accueil des oenotouristes, le circuit Oregon - Washington State démontre la montée en puissance d'une industrie encore jeune et la mise en place récente d'exploitations avec des wineries comme posées au bord des routes et des grands axes, loin des vignes. Malgré des indications routières explicites, peu de projets d'oenotourisme en place et peu d'investissements architecturaux d'envergure dans des lieux de réceptions, même si plusieurs domaines proposent leurs vins dans des boutiques en propre "en ville".
Concernant le vin, j'ai été surprise de découvrir des produits globalement assez sages (Washington) (Oregon), plutôt bien faits pour la plupart mais encore un peu jeunes et manquant de maturité, même s'ils démontrent une logique de finesse plutôt que de puissance. Deuxième région productrice de vin aux US derrière la Californie, Washington est réputé pour ses rouges issus du Merlot, du Cabernet Sauvignon et de la Syrah, avec aussi d'excellents blancs, Chardonnays en particulier. Cépage blanc qui a aussi fait la réputation des vins de l'Oregon, réputé par ailleurs pour son Pinot Noir et son Pinot Gris.
La découverte de la région est intéressante pour ses vignobles (Columbia Gorge et Walla Walla en particulier), mais aussi pour tout le reste : une terre de contrastes avec de grands centres urbains, dont Seattle -l'establishment- et Portland -l'activiste-, et à quelques miles, des chaînes de montagnes et des monts enneigés, comme le Mt Rainier niché à 4 392 mètres d'altitude ou le fameux Mt Saint Helens. Ou encore le National Olympic Park et sa variété de paysages -océan, lacs, forêts humides.
Pour parvenir jusqu'aux vignobles, la route traverse une terre désertique irriguée par la Columbia River- le secret de la qualité des sols de la région.
C'est au-delà de ce paysage de terres lavées par le soleil et léchées par le vent, que se trouve LA ville-phare pour les vins de l'Etat de Washington : Walla Walla. Une cité des pionniers de la ruée vinicole nord-américaine absolument charmante avec ses accents de bourgade du far-west où les wine-bars ont supplanté les saloons dans un décorum désuet et amical.
A Walla Walla, l'hôtel Marcus Whitman a ce je ne sais quoi du Million Dollar Hotel de Wim Wenders, il domine la ville et dégage une impression particulière de 'bout de course' et d'apaisement, dans le même esprit que l'hôtel Monte Vista de la ville de Flagstaff dans l'Arizona.
S'agissant du marketing et du packaging, la démarche est, un peu comme en Californie, ni complètement traditionaliste ni totalement audacieuse dans l'ensemble.
Une exception toutefois, et qui détonne encore plus pour un français, le vin L'Ecole N°41 (première réaction largement étonnée devant cette étiquette qui raconte l'histoire de la winery mais dont l'association alcool/enfance peu surprendre). J'ai, du reste, beaucoup apprécié la découverte du Cabernet Sauvigon 2005. Enfin, autre ovni, le Kung Fu Girl du winemaker Charles Smith, bien agréable en dégustation apéritive.
Aucun doute sur le fait que les vins de ces deux Etats vont continuer à se développer et à s'orienter vers toujours plus de qualité, même s'ils sont finalement assez classiques -une impression sans doute aussi liée à mes goûts personnels, dont je me rends compte qu'ils sont largement influencés par la recherche de vins atypiques et "nouveau monde" que j'affectionne particulièrement. Je suis curieuse de voir comment vont se développer ces vignobles en particulier en termes d'organisation oenotouristique. D'autant que la variété et la beauté des villes et paysages alentours en font une destination de choix pour un voyage aux Etats-Unis, un peu hors des sentiers battus .
Rédigé à 11:59 dans Inspirations, Marketing, Oenotourisme, Vin, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 16:19 dans Insolites, Oenotourisme, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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De retour d'un week-end champenois. Très agréable dîner vendredi soir chez Arnaud Lallement à l'Assiette Champenoise. Parmi les champagnes dégustés, je recommande le Jacquesson Avize Grand Cru Extra Brut 1997, la cuvée Vénus 2002 d'Agrapart -brut nature Blanc de Blancs d'Avize, qui porte le nom du cheval qui laboure la vigne-, ou encore la cuvée des Caudalies de champagne de Sousa, un brut rosé composé de 90% de Chardonnay. J'ai aussi découvert le Code Noir d'Henri Giraud -un champagne dont le nom célèbre le premier décodage au monde du génome de la vigne à partir du Pinot Noir en septembre dernier. Un dîner volontairement placé sous le signe de la dégustation de productions cousues main, qui racontent une histoire et sortent des sentiers battus.
Autre recommandation si vous avez envie de passer un week-end en Champagne : profiter de l'été pour assister à l'un des concerts des Flâneries Musicales, festival organisé à Reims depuis bientôt vingt ans et qui propose plus de cent concerts dans toute la ville -jusqu'au 3 août cette année. A vivre absolument l'an prochain, l'un des moments les plus marquants des Flâneries : le concert pique-nique Pommery, organisé dans le superbe et historique Parc de Champagne. Bonne musique jazzy (belle découverte avec le groupe UHT en première partie) + champagne + pique-nique entre amis + feu d'artifice = un vrai moment de plaisir.
Rédigé à 10:50 dans Champagne, Oenotourisme | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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J'ai déjà évoqué -lire ici- l'île de Waiheke au large d'Auckland en Nouvelle-Zélande, qui reste parmi mes meilleurs souvenirs de destination oenotouristique. Un environnement préservé, des vignes, du vin, une île entourée d'eau turquoise où se baignent les dauphins... un petit paradis sur terre pour ceux qui aiment le vin et le dépaysement.
Il sera bientôt possible d'y séjourner dans un luxueux "vineyard resort + spa", Langham Place. La proposition semble plutôt séduisante. je me demande seulement pourquoi le choix architectural de l'ensemble s'est porté sur le style toscan.
En attendant l'ouverture du lieu en 2010, je vous laisse apprécier l'endroit via ces quelques photos de l'île.
Rédigé à 20:17 dans Oenotourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 17:18 dans Oenotourisme, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 16:44 dans Oenotourisme, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 09:19 dans Oenotourisme, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'évoquais récemment (ici) l'exposition d'art contemporain organisée au sein des caves Pommery à Reims, intitulée "L'Emprise du Lieu", et dont le commissaire n'est autre que Daniel Buren. L'exposition se termine dans deux jours (le 1er novembre) et si vous avez l'occasion de passer à Reims, je recommande vivement sa visite, une superbe incursion de l'Art dans l'univers du champagne.
J'ai particulièrement aimé les oeuvres de Mathieu Mercier -Homonculus sensitif 2007-, de Mona Hatoum -Web 2006-, de Tadashi Kawamata -Cathédrale de chaises 2007- et de Subodh Gupta -Bandhargar 2007-, et j'ai trouvé marquant le dérangement provoqué par la création de Kader Attia -Emptiness/fullness (Ghost) 2007.
Si vous passez quelques jours en Champagne, profitez de l'occasion pour dîner au château des Crayères, juste à côté du domaine Pommery - la cuisine de Didier Elena m'a permis de vivre l'une de mes plus agréables expériences culinaires. Un véritable enchantement.
Photos SD - Droits réservés
Rédigé à 09:07 dans Art, Champagne, Gourmandises, Inspirations, Oenotourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 07:31 dans Inspirations, Oenotourisme, Vin, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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A l'heure où les offres de vacances à thème se multiplient, l'essor de l'oenotourisme n'est pas en reste : plaisir de concilier voyages et découverte de vignobles, quête des sens et plongée dans un univers authentique, pour quelques jours ou un week-end, chez soi ou au bout du monde...
L'attrait principal du voyage autour de la thématique vin est, pour moi, de proposer au visiteur la découverte d'un univers aux caractéristiques uniques et différentes à la fois : qui dit vignobles et vin dit toujours superbes paysages, gastronomie, amour de la terre, passion des hommes... mais d'une région à l'autre, d'un pays à l'autre, ce qu'il vous est proposé de vivre, de voir et de goûter est toujours singulier et original.
Je trouve également enrichissant de pouvoir filer la thématique "visite de vignobles" en l'abordant sous d'autres angles que la seule dégustation du vin : spécificités des paysages, de l'architecture des wineries, de la culture de l'accueil ou encore vision insolite du métier par ceux qui le pratiquent, entre autres choses.
Après une vinodyssée d'un an, passée à parcourir les vignobles autour du monde, je me replonge avec plaisir dans le hors-série spécial vins du magazine Géo, "La folie des vignobles du monde", qui vient de paraître. A la découverte de vignobles déjà réputés et d'autres moins connus ou en pleine expansion, un voyage dans les paysages et dans l'histoire du vin autour du monde qui donne envie de découvrir ces vignobles (voir ma note à ce sujet ici).
Le développement de cette forme particulière de tourisme en France et dans le monde ne peut évidemment qu'encourager les régions de vin à développer leurs structures et leur sens de l'accueil, un investissement certes, mais qui fait vraiment la différence et qui a démontré sa pertinence et sa rentabilité, en matière de retour sur investissement image comme financier.
En la matière, parmi les régions précurseurs, citons la Napa Valley, en Californie, où chaque winery ouvre non seulement les portes de ses installations, mais met également à disposition du visiteur un lieu de restauration -de qualité- et autres boutiques de produits du terroir, le tout dans un environnement hyper confortable. La région du Cap, en Afrique du Sud, est également très bien organisée en la matière, et met tout en oeuvre pour accueillir le touriste amateur de vin, l'éclairer et lui simplifier son voyage, donnant l'impression que les domaines travaillent ensemble et non chacun pour soi, pour offrir le meilleur accueil aux visiteurs.
En France, les initiatives se multiplient, mais je regrette qu'elles soient encore très individuelles. Un travail concerté des différents acteurs de chaque région (et des domaines entre eux...) et une capacité à adapter aux vignobles français les best-practices du monde entier -à titre d'exemple, choisir de faire payer la visite mais rembourser le ticket d'entrée sur l'achat de vin, comme cela se pratique en Nouvelle-Zélande, ou encore proposer une restauration de qualité sur place et donner envie au visiteur de s'attarder, comme dans les vignobles australiens- et c'est tout le potentiel d'accueil des régions vinicoles françaises qui pourra véritablement s'exprimer !
Rédigé à 19:52 dans Oenotourisme, Tendances, Vin, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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De passage en Bourgogne le week-end dernier, j'en ai profité pour découvrir l'Imaginarium, espace créé par Boisset autour de la marque Louis Bouillot et dédié à l'univers des vins effervescents, situé à Nuits-St-Georges.
On a le droit de trouver exagérée ou trop moderne la mise en scène très théâtralisée, présentant l'élaboration des vins effervescents avec force animations sonores et visuelles. Il n'en reste pas moins que la visite est plaisante, bien pensée, et atteint l'objectif de faire découvrir tout un univers de manière ludique et éducative, sous différents angles et via différents espace-ateliers : élaboration, tests olfactifs ou encore analyse de la bulle.
Je trouve l'initiative intéressante, parce qu'elle bouscule le traditionnalisme souvent conféré à la communication autour du vin en général en France, et ce de manière non seulement didactique mais aussi originale et bien pensée, y compris dans une approche "visite en famille". On sent que l'investissement est important, mais dans l'ensemble, le résultat est à la hauteur en termes de qualité des installations et de techniques utilisées.
Le décalage de la thématique -vins effervescents, dans une région à laquelle on pense plus souvent vins tranquilles- donne une vraie aspérité au lieu, même si c'est aussi probablement là l'une de ses limites : cela peut-il créer de l'intérêt pour un visiteur qui vient en Bourgogne chercher a priori tout autre chose ?
Enfin, on touche ici à la difficulté de jouer de manière coordonnée et complémentaire sur l'approche éducative et sur l'imaginaire : à trop vouloir montrer et expliquer, on prend le risque de tuer la part de rêve. A ce propos, je trouve dommage que la visite se termine, avant la dégustation, par une vidéo-diaporama qui explique, certes, mais sans onirisme, et dont la qualité m'a laissée sur ma faim.
Rédigé à 13:11 dans Oenotourisme, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Si vous aimez le vin et l'art, deux suggestions de balades dans des domaines qui concilient les deux.
En Champagne tout d'abord, signalons l'initiative assez remarquable de Paul-François Vranken qui sollicite depuis trois ans déjà des artistes contemporains et met en scène leurs sculptures dans les caves de la Maison Pommery (à Reims). Cette année, c'est Daniel Buren qui officie dans le rôle de commissaire d'exposition, et offre aux visiteurs le plaisir de découvrir des oeuvres dans un environnement tout à fait inhabituel : les grandioses caves du domaine, creusées dans la craie - un support plus original que la flacon ou l'étui pour concilier vin et art.
Autre grande maison qui présentait cette année dans ses murs une exposition de qualité : la Maison Hennessy à Cognac, avec une célébration des oeuvres de Picasso consacrées à la tauromachie. Après Savignac, Sempé ou encore Poliakoff, je trouve cependant dommage que l'exposition se soit terminée fin juin et ne dure pas tout l'été comme ce fût le cas les années précédentes.
Alors que certains domaines offrent au consommateur une part de rêve et un bel objet avec une oeuvre d'art reproduite sur les supports les plus accessibles (flacon, étui) -proposant, au demeurant, des collections marquantes, comme Mouton Cadet avec ses célèbres étiquettes (décorées par Cocteau, Miro, Kandinsky, Baselitz, Picasso, Niki de Saint Phalle, ou encore Haring pour n'en citer que quelques-uns parmi mes préférés) mais aussi Taittinger avec sa "Collection", décorée depuis un quart de siècle par différents artistes contemporains comme Vasarely, Arman ou encore Roy Lichtenstein-, on assiste depuis quelques années à une nouvelle forme d'association entre le vin et l'art, entre le domaine et l'artiste, et à un glissement de l'oeuvre vers de nouveaux supports, moins évidents et à ce titre plus intéressants - voir aussi à ce sujet mon billet sur les barriques peintes de Château Puech-Haut.
Il ne s'agit plus seulement de faire venir l'art vers le consommateur, mais d'inviter ce dernier à se déplacer et à découvrir l'oeuvre dans un environnement surprenant, mettant en parallèle deux types de créations : la peinture (ou la sculpture) et l'élaboration du vin. Par ce biais, les domaines marquent le visiteur, créent de l'émotion et touchent une cible plus large de consommateurs.
Après avoir proposé au consommateur d'être collectionneur, puis lui avoir proposé de découvrir par lui-même les oeuvres, je trouverais pertinent que la prochaine étape voit des domaines proposer au consommateur de devenir lui-même acteur de l'oeuvre, à un niveau individuel ou collectif d'ailleurs. Une proposition déjà faite par certains domaines au niveau du vin -comme Crushpad, voir mon billet à ce sujet-. Pourquoi ne pas proposer maintenant au consommateur de traduire son inspiration et sa créativité en devenant artiste d'un jour, d'une cuvée ou d'un moment particulier ? Un moyen certes complexe à mettre en oeuvre (quoi que) mais encore plus efficace pour créer l'émotion et la fidélisation à une marque.
Rédigé à 08:43 dans Art, Champagne, Design, Inspirations, Oenotourisme, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Vous avez sans doute lu ou entendu ces derniers jours la liste des sites classés au patrimoine mondial de l'UNESCO, parmi lesquels le centre historique de la ville de Bordeaux (Port de la Lune), mais aussi et surtout le vignoble en terrasses de Lavaux, sur les bords du Lac Léman en Suisse. Mon tour du monde des vignobles ne m'a pas encore menée jusqu'aux vignobles Suisses - mais ce que j'en ai vu via les médias récemment me donne bien envie d'y aller.
L'histoire et les terrasses en plus, les photos du vignoble de Lavaux me font penser aux vignes de Central Otago en Nouvelle-Zélande, et en particulier celles du domaine Rippon : une descente en pentes douces vers un lac, et des monts enneigés au fond du paysage...
Autre vignoble particulièrement exotique : celui de l'île de Waiheke, toujours en Nouvelle-Zélande : des vignes, du vin, une île entourée d'eau turquoise où se baignent les dauphins. Un petit paradis sur terre pour tous les amateurs de vin et d'évasion.
Enfin, un vignoble peu connu et très éloigné des préoccupations occidentales : celui de Turpan, dans la province autonome ouigoure du Xinjiang à l'extrême ouest de la Chine, non loin de la frontière avec le Kazakhstan. Le vignoble le plus éloigné des océans...
J'aurais aussi pu citer les vignes de Thaïlande -sur l'eau- ou celles de l'ïle de Rangiroa, en Polynésie française, entre lagon et cocotiers, qui produisent deux vendanges chaque année. Des vignobles "exotiques", différents, d'autres manières de produire et de parler du vin.
Personnellement, que ce soit au bout du monde ou en Suisse, au bord de l'océan ou au pied des montagnes, j'aime vraiment ces paysages de vignes partout dans le monde, presque semblables et pourtant si différents, cette symétrie et cet alignement de rangs dans un environnement préservé. De la vigne réelle au vignoble virtuel sur Second Life, il y en a pour tous les goûts... Et votre vignoble idéal, où se situe-t-il ?
Rédigé à 20:26 dans Oenotourisme, Vin | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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