Rédigé à 10:43 dans Actualités SOWINE, Advertising, Architecture, Art, Bière, Branding, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Moustache, Oenotourisme, Packaging, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Plus que quelques jours avant d’entrer au cœur du bois au sein du Aberlour Hunting Club restaurant éphémère.
Les amoureux des bonnes et belles choses ne seront pas déçus : pour la 5ème année consécutive, ABERLOUR donne le ton de l’automne en proposant un dîner exceptionnel, dans un cadre unique, sous le signe de l’impérissable lien qui unit la gastronomie et la chasse.
Du 3 au 5 novembre, le ABERLOUR HUNTING CLUB et son restaurant éphémère investissent le Polo de Paris, à l’orée du Bois de Boulogne, et proposent chaque soir à quelque 40 convives l’opportunité de vivre une expérience inoubliable, le temps d’une immersion dans l’univers onirique du bois.
Vous l’aurez compris, c’est le bois qui est à l’honneur pour cette 5ème édition. Lui qui confère aux Singles Malts ABERLOUR cette complexité et cette profondeur si caractéristiques.
Qui de mieux, pour rendre possible cette virée sylvestre éphémère, qu’Emmanuel Renaut ? Meilleur ouvrier de France en 2004, les fins mets qui ravissent les palais des gourmands qui se rendent au Flocons de Sel à Megève (3***) portent sa signature. Comme pour les Single Malts d’ABERLOUR, le bois occupe une place toute particulière dans son savoir-faire, et sa cuisine s’épanouit notamment autour de gibiers de montagne auxquels le bois qui les fume apporte son intensité aromatique.
Le menu spécialement conçu par Emmanuel Renaut pour l’occasion viendra donc fusionner avec les 4 whiskies 100% sherry d’ABERLOUR afin de les sublimer. A la carte, les heureux gastronomes pourront se régaler avec une tourte aux saveurs d’automne, suivie de fines tranches de fera juste cuites au sel et légèrement fumées à l’épicéa, puis d’un biscuit de lotte du lac et brochet accompagné de son bouillon beurré d’oignons et bois. Avant de voir se marier un filet de chevreuil rôti avec un ABERLOUR 18 ans Double Cask Matured, puis d’apprécier le dessert, « comme un tableau », noisette et bois.
Les amateurs verront là l’occasion de découvrir en avant-première le contenu du coffret ABERLOUR WOOD ESSENCE, création artisanale redessinant de manière originale la besace du chasseur en alliant la noblesse du bois à l’élégance du cuir, et proposant les 4 whiskies 100% sherry d’ABERLOUR. La quintessence du bois…
Dîner sur réservation seulement, 300 euros par personne, 40 places par soir. Le dîner s’orchestre autour d’une seule grande tablée conviviale, à la manière des dîners de chasse, et en présence d’Ann Miller, Ambassadrice Aberlour. Réservations en ligne ici .
Pour vous mettre en appétit :
Rédigé à 11:30 dans Actualités SOWINE, Branding, Design, Luxe, Marketing, Patrimonial, Spiritueux, Whisky | Lien permanent
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J-10 ! Dans une semaine, du 24 Février au 26 Février 2014, VINISUD ouvrira ses portes à Montpellier.
Salon référence des vins du Sud et de la Méditerranée, VINISUD rassemble la majorité des producteurs de vins méditerranéens et acheteurs professionnels de tous les continents, contribuant ainsi à ouvrir la Méditerranée aux nouveaux marchés du vin !
La SOWINE Team sera présente pour toute la durée du salon afin d'animer le Pavillon 2.0 de VINISUD situé au coeur du salon Hall B3, allée B, Stand 12. Réjouissances et Wifi garantis !
Comme en 2012, il s'agit d'un espace dédié à la communication digitale sur le vin qui rassemblera les visiteurs autour d'ateliers dédiés à la convergence du web et des vins de la Méditerranée et offrira aux blogueurs internationaux un lieu privilégié pour se retrouver, échanger et communiquer. Le Pavillon 2.0 héberge également la Web TV de VINISUD qui relaiera notamment des Garnds Entretiens avec des personnalités clés du monde du vin.
Pour préparer votre visite, voici le programme détaillé des Ateliers et conférences qui se tiendront sur le Pavillon 2.0 pendant toute la durée du Salon.
D'ici là, retrouvez toute l'actualité des vins de la Méditerranée sur le blog VINISUD.
Toujours pour préparer votre venue, voici la liste des Master Classes et le programme des dégustations :
Rédigé à 12:28 dans Actualités SOWINE, Innovation, Inspirations, Lancement produits, Loi Evin, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Clan Campbell, c’est l’histoire d’un Blended Scotch Whisky distillé et vieilli dans les Highlands, en Écosse. Propriété du groupe Pernod Ricard, il s’agit aujourd’hui de la marque de whisky la plus vendue en France (source : LSA). Mais, Clan Campbell, c’est surtout un univers fort et rugueux, qui se veut à l’image des terres où est élaboré le whisky. Depuis plus de quinze ans, la marque n’a de cesse de mettre en valeur ses origines (lire notre note ici), notamment au travers de sagas publicitaires évoquant, dans une ambiance sombre et mystique, les terres du Clan Campbell.
Saga « Vous êtes sur les terres du Clan Campbell » - 1998
Saga « Vous entrez sur les terres du Clan Campbell » - 2000
Manœuvre habile, qui permet non seulement de respecter les dispositions de la Loi Evin, mais aussi de créer un imaginaire de marque distinctif et désirable. D’autant plus que depuis dix ans, le marketing de la provenance a le vent en poupe… Traçabilité, transparence, « made in », autant de mécanismes qui participent de la réassurance du consommateur quant à la fiabilité et la crédibilité des produits, et contribuent à ancrer ces derniers dans un univers synonyme d’authenticité.
Mais voilà, dans Clan Campbell il y a… « clan » ! Car oui, lorsque l’on achète le whisky des Campbell, on entre dans le clan. Un beau moyen pour la marque de stimuler le sentiment d’exclusivité (toute relative au vu des chiffres de ventes…) et d’appartenance du consommateur, en l’invitant à pénétrer dans un cercle d’initiés. Quoi de plus naturel, dès lors, que le développement du potentiel d’humanisation de la marque, permise au premier chef par son nom ?
C’est tout l’objet de la nouvelle campagne, lancée en novembre 2013 et baptisée « Ici, pour le clan, le Clan Campbell ». Ce sont donc les hommes, le clan, que ces trois dyptiques, en noir et blanc (eh bien oui, le noir et blanc mais aussi le sépia ont tendance à connoter l’authenticité…) mettent à l’honneur. Ou, plus précisément, le savoir-faire avec lequel les hommes du clan tirent profit des « ingrédients », nécessaires à la fabrication du whisky, qui leur sont offerts par les terres écossaises.
Saga « Ici, pour le clan, le Clan Campbell » - 2013
Une belle réussite, d’autant que cette campagne inscrit la marque dans un processus d’humanisation et d’enracinement, grâce à la représentation des hommes à l’origine de la fabrication du whisky (dont on peut inférer, en vertu de la Loi Evin, qu’ils sont objectivement rattachés à la marque, i.e. a minima collaborateurs Clan Campbell). Une stratégie payante en termes de crédibilisation du produit et de mise en valeur de la qualité de ses ingrédients, qui pourrait presque faire oublier que Clan Campbell est avant tout commercialisé en GMS et dans les boîtes de nuit. Un whisky loin d’être destiné aux seuls connoisseurs donc…
La nature au service de la culture, la complémentarité de la terre et du savoir-faire… une idée qui n’est pas née de la dernière pluie mais dont l’essence est, au final, traduite avec brio, dans une saga publicitaire autant esthétique que riche de sens.
-Laëtitia
Rédigé à 12:39 dans Advertising, Loi Evin, Marketing, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Voici un focus sur ROBERT & MARCEL : la nouvelle image développée pour la Cave des vignerons de Saumur, née d’un travail collaboratif de deux années entre SOWINE et tous les vignerons de la Cave. Naming, plateforme de marque, mais aussi design packaging, site internet, supports de communication, vidéos, campagne de publicité, oenotourisme, événementiel : l’ensemble de nos expertises a trouvé un écho dans ce projet au long cours.
LE CONTEXTE : devenue au fil des ans un acteur majeur des vins de Loire, la Cave des vignerons de Saumur, coopérative viticole depuis 1957, plus important point de vente à la propriété du Val de Loire, décide de faire peau neuve. Retour sur deux années de collaboration denses et fructueuses… avec comme étalon le film réalisé pour le lancement de la marque à découvrir ici.
Créer une marque à forte valeur ajoutée, source de différenciation et reflet de la personnalité et du travail des vignerons, tel était l’objectif premier donné à SOWINE.
C’est après un audit patrimonial et la formulation d’une recommandation stratégique donnant lieu à un nouveau positionnement que la cave a tout naturellement décidé de donner naissance à Robert & Marcel, baptisée ainsi en référence à Robert et Marcel Neau, personnages historiques et emblématiques de la cave.
Plus qu’à deux hommes, c’est à l’ensemble des vignerons coopérants que la cave rend ainsi hommage. En témoigne la série de portraits en noir et blanc réalisés par SOWINE, qui ponctue désormais toute la communication de la marque. Quoi de mieux qu’une coopérative qui met en avant les hommes et les femmes qui la portent pour saluer la qualité des vins qu’elle élabore ?
Une fois le nouveau nom choisi, c’est sur l'image et les valeurs intrinsèques de la cave que nous nous sommes penchés, afin de développer une marque aux attrubuts clairs et distinctifs.
Pour cela, l’agence de design graphique Bornstein & Sponchiado, a conçu pour SOWINE une typographie inspirée des années 1950 : dans un cercle, symbole de l’unité des hommes et de la continuité de leur collaboration, est ainsi apposé le nom de la marque ROBERT & MARCEL. 1957, l’année de création de la cave, et St-Cyr-en-Bourg, son origine géographique, sont également mis en valeur. Enfin, l’abréviation & Co. se veut le rappel à la fois de la compagnie, des coopérants et des copains qui sont au fondement de la cave et que l'esperluette réunit !
Un univers visuel décliné ensuite sur l’ensemble des supports de communication de la cave : brochures institutionnelle et environnementale, fiches et catalogue produits, site internet, signalétique de la boutique, vidéo teasing et vidéos de lancement mais aussi l'ensemble du packaging.
L’expertise et le savoir-faire SOWINE s’appuient sur une connaissance approfondie des typologies consommateurs et de leurs attentes.
Afin de développer la vente directe au sein de la nouvelle boutique Robert & Marcel, nous avons rationalisé l'offre en privilégiant une segmentation courte avec quatre gammes valorisant différents instants de consommation : une approche immédiate et lisible pour le consommateur de l’exhaustivité et de la qualité des appellations du saumurois.
Dans cette démarche, et avec l’objectif de moderniser l’image des produits et de déployer la marque ombrelle Robert & Marcel sur l’ensemble des références, nous avons conçu huit identités packaging distinctes ; des bouteilles aux BIB, du vin tranquille aux bulles, du jus de raisin au vin bio. 4 gammes, 8 identités, 30 packs, 50 références, des étiquettes, des colerettes, des coiffes, des capsules, des cartons d’expédition, des étuis… avec une attention particulière portée au nom des cuvées.
Conçu pour répondre au mieux aux différents besoins de la coopérative -informer, conseiller, séduire et vendre- le site Internet www.robertetmarcel.com se présente comme un moyen de rapprocher la cave coopérative et le consommateur, mais aussi de simplifier l’acte d’achat.
Dans une approche guidée par trois axes -informatif, pratique et esthétique-, le site s’illustre par les photographies grand format et les vidéos réalisées par SOWINE, sur fond de couleurs vives et chaudes qui promettent à l’internaute une lecture fluide et intuitive, avec un soin tout particulier porté à la conception-rédaction et à la mise en avant de titres accrocheurs.
Le site web transactionnel fait la part belle à sa boutique en ligne, qui valorise les quatre gammes de la marque : Plaisirs Quotidiens, Belles Occasions, Moments d’Exception et Bio Coq'Licot, mais aussi les produits « du mois ». La sélection du consommateur est facilitée par un module de recherche avancée. Cette nouvelle vitrine est le pendant numérique du nouveau cellier de vente de la Cave, dans un dispositif multicanal complété par une activation sur les réseaux sociaux.
Portée par une dynamique de développement des ventes directes et une volonté de soutenir un projet œnotouristique ambitieux, Robert & Marcel se dote, dans cette première étape, d'une nouvelle boutique, démarche que nous avons accompagnée avec une réflexion portée sur son aménagement, à l'implantation des gammes et la signalétique.
SOWINE s’est également investie sur la conception de la campagne de lancement, avec un premier indice de rentrée autour de l’événement Swing Marcel puis de nouveaux indices avec la campagne de teasing en affichage, en PQR et au cinéma à Saumur faisant la part belle à l’image des vignerons, avant la révélation finale le 15 novembre au sein de la nouvelle boutique, avec en porte-étendard un superbe Camion-Bar Citroën HY portant les valeurs de proximité de la marque Robert & Marcel.
Merci à toute l'équipe de la Cave : Marc, François, Bruno, Eric, Sabrina, Marie, Fabien, Rémy, Henri, Manon, Yannick, et bien sûr à l’ensemble des vignerons coopérants !
Merci à nos compagnons de route : Adrienne, Alison, Peter, Christine, Chloé, Fabienne, Fanny, Flora, Julie B., Julie P., Lola, Laura, Laurent, Manon, Marca, Marie, Mathieu, Pierre S., Pierre U., Robert, Sabine, Sébastien, Vincent, Virginie…
Conception graphique du logotype, de la typographie, de l’identité visuelle : Bornstein & Sponchiado - Design graphique, Paris
Rédigé à 09:42 dans Actualités SOWINE, Advertising, Branding, Design, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Oenotourisme, Packaging, Patrimonial, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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On n’a de cesse de le constater : l’épicentre de la croissance dans l’industrie des spiritueux s’est déplacé vers l’Est ! L’étude « L2 Digital IQ Index®: Spirits APAC » - dont l’objectif est d’évaluer la puissance digitale de 57 marques de spiritueux en Chine, au Japon et à Taïwan -, a ainsi dévoilé en mai dernier que la croissance globale de l’industrie des boissons s’élevait à 2,4% en 2012, versus 5,2% au sein de la zone Asie Pacifique. L’accroissement des ventes de spiritueux premiums dans la région représente, en outre, le double de celui de spiritueux standards … De quoi faire rêver les marques d’alcool, qu’elles soient locales ou globales !
Mais la faculté d’adaptation
des acteurs qui souhaitent pénétrer le marché Asie Pacifique est de mise ;
ne s’implante pas qui veut... Plusieurs traits saillants distinguent ainsi le
marché des spiritueux Asie Pacifique :
De belles opportunités en somme, au nombre desquelles le potentiel d’innovation, de l’e-commerce et des stratégies CRM, couplées à la menace de la contrefaçon qui s’étend, au grand dam des marques de luxe et artisanales, à la quasi-totalité des secteurs.
Dans l’ensemble et malgré les opportunités offertes, le marché Asie Pacifique reste néanmoins largement sous-investi par les marques de spiritueux, dont le bilan en matière de digital est plutôt décevant. En effet, actuellement, une marque globale sur cinq ne possède pas de site en chinois, tandis que deux tiers des marques n’éditent pas de contenus vidéo sur leur site japonais (et ce malgré le fait que la consommation de vidéos par les japonais soit 50% plus élevée que la moyenne…). L’outil mobile, must-have dans cette région, est également négligé : moins d’un quart des marques proposent une version de leur site web dédiée mobile et seulement une poignée d’entre elles ont lancé des applications dans le langage local.
Finalement, seule la marque de cognac Hennessy réussit à tirer clairement son épingle du jeu, puisque selon l’étude, il s’agit de la marque la plus compétente en digital à la fois en Chine, au Japon et à Taïwan. A noter la belle performance de Johnnie Walker, n°2 en Chine et à Taïwan (le n°2 au Japon étant le whisky Jack Daniel’s). Figurent également dans le top 5, tous pays confondus, Rémy Martin, Campari, Absolut Vodka, Moutai, Glenmorangie et Ballantine’s.
En substance, l’étude met donc
en exergue le fait que la conquête de nouveaux marchés asiatiques passera, et
ce n’est plus un secret, par le développement du pan digital des marques :
une belle marge de progression pour l’avenir donc.
-Laëtitia
Rédigé à 17:09 dans Branding, Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rares sont les soirées qui vous transportent dans une atmosphère particulière avec autant de véracité.
Pour la 4ème année consécutive, à l’occasion de la Saint-Hubert, le ABERLOUR HUNTING CLUB, restaurant éphémère, ouvre ses portes pour trois soirées exceptionnelles, les 5, 6 et 7 novembre prochain, dans un lieu unique et féérique.
Au cœur des Buttes Chaumont à Paris, le Pavillon du Lac se transforme, le temps de trois soirées, en cabinet de curiosités recelant d’objets d’arts cynégétiques. Niché dans le parc encore feuillu des Buttes Chaumont, le Pavillon du Lac devient pavillon de chasse aux couleurs de l’Ecosse accueillant les amateurs dans un cadre intime pour une dégustation en accord avec la haute gastronomie du gibier ses Single Malts d’exception.
L’environnement est plus vrai que nature, et l’atmosphère est véritablement celle d’un salon chaleureux où l’on aimerait volontiers allumer un feu en ces soirs frileux. Dans cette ambiance naturellement amicale, les artisans d’arts de la chasse à l’origine des objets rares du coffret ABERLOUR Signature présentent leur talent et leurs œuvres aux convives ravis…
La dégustation des trois Single Malts 18 d’âge du coffret annuel se fait également en prologue du dîner. Cette année, c’est la Double Maturation en fûts de Sherry et de Bourbon que la distillerie met à l’honneur au travers de son coffret en édition limitée de 15 pièces seulement : ABERLOUR Signature.
Invitation à la rencontre de curiosités de l’univers de la chasse et de savoir-faire rares et uniques, cette édition est avant tout un rendez-vous avec la passion d’artisans d’excellence.
Du travail minutieux et rigoureux du Master Distiller ABERLOUR s’exprimant dans les trois Single Malts du coffret dégustés en introduction au dîner, en passant par la patience et la précision des artisans d’arts créateurs des objets inédits du coffret ABERLOUR Signature, jusqu’à la haute maîtrise de la gastronomie d’Eric Pras chef triplement étoilé orchestrant ces trois dîners hors du commun, le ABERLOUR HUNTING CLUB célèbre cette année le savoir-faire artisanal forgé par le temps et l’expérience.
Sans aucun doute, ABERLOUR signe là l'une des plus belles éditions de son restaurant éphémère.
Aberlour Hunting Club restaurant éphémère, les 5, 6 et 7 novembre 2013 au Pavillon du Lac, Buttes Chaumont à Paris. 150 euros la place, réservations sur www.aberlour.com
Rédigé à 09:39 dans Actualités SOWINE, Design, Gourmandises, Inspirations, Lancement produits, Luxe, Marketing, Packaging, Patrimonial, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cette année encore, le Festival International de la Publicité de Cannes a décerné ses Lions et autres Grand Prix, une occasion pour nous de réaliser notre petite enquête annuelle (retrouvez ici l'édition 2012) sélectionnant les plus belles récompenses pour desceller les campagnes les plus créatives dans l’univers des alcools… Alors, toujours en berne l’inventivité des marques de vins & spiritueux ?
Pas tant que ça... pour les bières ! Sans grande surprise, les marques de cervoises rivalisent d’inventivité pour immerger toujours plus leur consommateur dans une expérience de marque.
Tendance qui se dessine depuis quelques années maintenant, l’implication des fans au cœur du système publicitaire est à son comble cette année et apporte un véritable souffle de fraîcheur à une communication souvent déployée autour des mêmes poncifs de boisson virile et simple à consommer.
HEINEKEN, très bel exemple de ce marketing participatif, remporte ainsi le Grand Prix de ce Festival dans la catégorie « Creative Effectiveness » avec sa campagne intégrée « Legendary Journey ». Originale et décalée, l’opération multicanale replace le consommateur au centre des attentions : héros de sa propre vie, le consommateur HEINEKEN devient une Légende. L’idée créative est alors de déployer cet insight en montrant des démonstrations de sa « Legendary Behaviour ». Après un spot publicitaire présentant la « Legendary Date » d’un jeune homme, les fans de la page Facebook ont été invités, à leur tour, à faire preuve d’une « Legendary Attitude » en participant à l’opération #Serenade… Les fans devenant acteurs de la campagne ont pu faire leur demande de rendez-vous galant à travers une « Sérénade » écrite par eux et jouée en direct par le même orchestre du spot télévisuel sur un show de 8 heures diffusé sur Youtube.
Dans cette mouvance également, la marque de bière CARLSBERG ne manque pas d’imagination pour plonger son consommateur dans une véritable expérience. Avec son film viral « Poker », récompensé d’un Lion de Bronze, la marque réinjecte toujours plus de valeurs humaines dans sa communication en axant le message sur l’amitié. Le pitch ? Au milieu de la nuit, un groupe de jeunes passe un appel à leurs meilleurs amis respectifs pour venir les sortir d’une partie de poker qui a mal tourné. Leur requérant d’apporter 300 euros pour les sortir d’affaire, les meilleurs amis doivent alors passer l’étape d’une mise en scène des moins rassurantes pour venir aider leur ami en détresse. Arrivés au bout de leur peine et du défi lancé par leur camarade, le meilleur ami se voit alors surpris et récompensé d’une bière bien méritée… « Standing up for a Friend » apparait et signe cette expérience qui replace les instants partagés entre amis au cœur de la promesse de la marque.
Implication et participation du consommateur se retrouvent également cette année dans le film de 90 minutes « The Movie Out Here » de la marque de bière la plus iconique du « Western Canada » KOKANEE. Lion d’Or dans la catégorie Brand Content et Entertainement, cette comédie produite par KOKANEE célèbre encore une fois le succès des marques empruntant leur codes aux supports de loisirs traditionnels. Ici, l’engagement des consommateurs est total : choisis sur casting par la marque pour devenir les acteurs de cette « buddy comedy » (rendant hommage au Western Canadien typique), les fans jouent et vont jusqu’à proposer leurs propres accessoires, voter pour le bar qui figurera dans le film et participer à la bande originale. Une campagne intégrée réellement réussie qui trouve ses relais sur tous les canaux de communication : au cinéma, à la télévision mais aussi à la radio, en retail, in-bar, online, sur les médias sociaux et à travers des opérations RP.
Pas de tendance particulière pour le film « Beer Chase » de la marque CARLTON & UNITED BREWERIES récompensée du Lion d’Or dans la catégorie Films Alcools mais un sourire aux lèvres qui nous fait l’évoquer ici. Fidèle à l’humour qui caractérise souvent les campagnes de marque de bières, CARLTON utilise le bon vieux ressort publicitaire de l’hyperbole pour nous vanter les mérites de sa boisson et nous amuse avec une course poursuite très eighties et des plus absurdes.
Autre alcool, autre style, autre Lion d’Or : ABSOLUT s’est encore une fois surpassé dans l’hyperpersonnalisation à travers son opération ABSOLUT UNIQUE primée cette année dans la catégorie Design. Habituée des innovations packagings avec des éditions limitées mythiques comme Absolut Disco, Absolut Rock ou encore Absolut Illusion, en 2012, la marque de vodka est allée plus loin encore dans la redéfinition de l’édition limitée. L’idée ? Créer 4 millions de bouteilles uniques faisant de chacune d’elles une véritable édition limitée en soi. Chacune d’elle a ses propres couleurs pop et son numéro : une manière d’offrir l’exclusivité à chaque consommateur. Revisitant la manière de produire ces flacons et de traiter la décoration de leur verre, la marque a su encore une fois rendre toujours plus iconique son packaging.
Côté vin, sans grande surprise, la créativité n’est pas à son comble cette année encore, nous avons cependant relevé la communication globale originale et intéressante du domaine NINE SUNS de la famille Chang implantée dans la région de la Nappa Valley. En collaboration avec Landor Associates, la marque a développé une communication subtile et inattendue autour de l’héritage chinois de la famille. Dans un film institutionnel, l’histoire de NINE SUNS est déployée tout en poésie justifiant les choix graphiques choisis pour incarner la marque. Le storytelling onirique évoquant l’art et la science de l’élaboration d’un vin au prisme de la culture asiatique modernise les codes du vin et fait entrer les supports de communication du domaine NINE SUNS dans un design contemporain et disruptif. Une communication remarquable et surprenante qui a valu un Lion d’Or dans la catégorie Design Produits.
-Clémentine
Rédigé à 13:18 dans Advertising, Bière, Branding, Cible "jeunes", Innovation, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous dévoilerons demain matin, en avant-première, certains résultats tirés du baromètre SOWINE/SSI 2013.
N'hésitez pas à nous contacter (email / DM) pour plus d'infos sur le lieu et l'horaire.
Le baromètre SOWINE/SSI, édité pour la 4e année consécutive, est la première étude analysant, dans le détail, l’influence et l'impact des nouvelles technologies sur le comportement des consommateurs de vin et de champagne en France.
Rédigé à 10:09 dans Actualités SOWINE, Champagne, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous avions déjà eu l'occasion de faire référence sur ce blog au Think Tank L2 et son classement des 100 marques de prestige les plus investies sur Facebook (Comment les marques haut de gamme intègrent Facebook à leur communication ?).
Je vous propose aujourd'hui d'étudier la synthèse de leur tout dernier rapport sur la puissance digitale des marques internationales de spiritueux.
Selon lui, l’industrie des spiritueux sous-investit dans le digital en raison de la complexité et de la diversité des réglementations liées aux alcools ainsi qu’à la difficulté de réaliser des ventes directes. Cependant, les investissements en marketing digital augmentent mécaniquement pour les raisons suivantes :
> Les membres de la Génération Y vont, dans les dix années à venir, remplacer les consommateurs baby-boomers. Et ils sont 50% plus influencés par l'UGC (User Generated Content) ou « contenus générés par les utilisateurs » que le sont leurs parents.
> Les grands projets de sponsoring des marques d’alcools trouvent de plus en plus de reconnaissance et d’échos sur le web et les réseaux sociaux, à l’image des tweets de Puff Dady pour la vodka Ciroc ou de la communauté « House of Walker ».
> Le e-commerce est en forte croissance et les marques de spiritueux commencent sérieusement à s’y intéresser à l’image de Diageo et de son site internet thebar.com
> Internet permet de faire de la pédagogie autour de la très en vogue culture cocktail et de la mixologie
> Les campagnes digitales créent un halo d’innovation autour des marques, un effet « jean slim » qui rend ces marques plus jeunes et plus branchées
> Les budgets marketing digital des marques de spiritueux doivent augmenter globalement de 43% en 2013. Les investissements pour des déclinaisons mobiles de 71%.
Voici la méthodologie et le barème qui a permis d’attribuer une note, un Digital IQ, aux 69 marques étudiées au palmarès.
Site internet : 30% de la note
Fonctionalités, contenus, esthétisme.
Déclinaison mobile : 20% de la note
Compatibilité, optimisation smartphones et tablettes.
Réseaux sociaux : 30% de la note
Présence de marque, taille des communautés, contenus et engagement.
Marketing digital : 20% de la note
Optimisation du traffic, marketing direct.
Les marques sont ensuite classées en cinq catégories :
Génies : note de 140+
La compétence digitale améne une véritable différenciation ainsi qu’un avantage compétitif. Les campagnes sont parfaitement intégrées et développent l’acte d’achat.
Surdouées : 110-139
Les marques experimentent et innovent. Le digital est integré au sein des campagnes off-line.
Moyennes : 90-109
La présence digitale est fonctionelle et prévisible.
Contestées : 70-89
L’investissement est limité ou incohérent entre les différentes plateformes.
Faibles : < 70
L’investissement est clairement insuffisant.
Voici le TOP 10 de ce classement 2013
1. Absolut Vodka > Génie
1. Bacardi > Génie
1. Jim Beam > Génie
4. Johnnie Walker > Surdoué
5. Smirnoff > Surdoué
6. Hennessy > Surdoué
7. Maker's Mark > Surdoué
7. Sailor Jerry > Surdoué
9. Jack Daniel's > Surdoué
10. Grey Goose > Surdoué
Les trois marques qui s'imposent, selon l'étude, en génies du marketing digital sont la vodka Absolut, le rhum Bacardi, et le bourbon Jim Beam.
Voici les principaux enseignements de l’étude :
Chemin vers l’achat
Si la réglementation rend difficile le BtoC direct sur de nombreux marchés, les sites internet des marques doivent orienter les consommateurs vers les lieux de ventes on et off-trade. Soit via un store locator propre à la marque, soit via Google Maps. Ainsi 36% des marques incorporent des « store locators » avec une moyenne de 2 clics depuis la page d’acceuil.
Programme de fidelité et CRM
Seulement 36% des marques de l’étude proposent une inscription à un club ou à une communauté. Les avantages pour les consommateurs membres sont quand à eux très variables : de l’actualité et du lien vers des événements à la customisation de bouteilles.
Présence sur Facebook
Aujourd’hui 100% des marques de l’étude sont sur Facebook, et 94% sur Youtube et Twitter.
D’après une précedente l'étude 2011 de ROI Research, 15% des acheteurs de boissons alcoolisées font leur choix en fonction des contenus rencontrés sur les reseaux sociaux.
Voici le TOP 10 du nombre de likes sur Facebook (global des pages)
(Coca-Cola : 59 521 809 likes)
(Red-Bull : 36 107 380 likes)
1) Smirnoff : 8 983 852
2) Jack Daniels : 7 188 911
3) Bacardi : 6 326 300
4) Johnny Walker : 5 369 853
5) Captain Morgan : 4 053 885
6) Baileys : 3 618 879
7) Absolut : 3 320 414
8) Rose Cuervo : 2 801 554
9) Skyy : 2 138 178
10) Hennessy : 1 933 097
Mobile
Seul 1/3 des marques de l’étude propose un site optimisé pour les mobiles.... ! Malgré la prolifération des smartphones, 7% des sites sont encore sous flash non compatible sur iOS.
Les applications mobiles proposent de plus en plus d’adresses de revendeurs, comme Laphroaig Bar Locator ou Ciroc Celebration Guide. Mais on assiste aussi à un phénoméne de gamification (ludification) comme le tattoo-creator de Sailor Jerry’s ou le Jack Daniel’s Bar Call qui propose une aide pour commander son ou ses Jack dans un bar surchargé...
Si l'ensemble des marques de spiritueux étudiées gardent à l’esprit que les campagnes digitales
sont vecteurs d’image et d’engagement, certaines font encore le choix de privilégier des moyens d'activation des ventes traditionnels mais le digital les gagne... !
Rédigé à 13:11 dans Branding, Cible "jeunes", Cognac, Inspirations, Marketing, Mixologie, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Êtes-vous SO Vine ?
Rachetée par Twitter fin 2012, Vine est une application de partage de vidéos permettant de filmer des séquences d'un maximum de 6 secondes et de les partager sur la plateforme de microblogging. L'application est disponible pour le moment sur iPhone et iPod Touch.
Tout comme sur Twitter où les messages sont limités à 140 caractères, Vine propose donc un format court pour les vidéos. Et ces vidéos qui tournent en boucle, ont un côté Gif très amusant. Et très en vogue !
#insidesowine #wine #champagne #spirits vine.co/v/bw37irBPH55
— SOWINE (@SOWINE) March 12, 2013
Nous ne pouvions pas ignorer le phénomène, car au-delà l’homonymie, on comprend bien le potentiel même sur un format condensé des contenus vidéos pour l’univers des vins et spiritueux, agissant sur un territoire d’expression expérientiel et naturel pour raconter les marques, les vins, les maisons, les histoires, les producteurs, les dégustations, les rencontres, les événements.
En complément de Facebook, d'instagram, de Twitter et de Pinterest, les marques s’offrent ainsi du contenu supplémentaire à valeur ajoutée et une viralité potentielle, à condition que le contenu soit bon. Or ce qui s’affirme très rapidement sur la plateforme, c’est aussi la créativité. Des tweets vraiment captivants en 140 caractères c’est de l’art, mais une vidéo de 6 secondes ouvre le champ exploratoire et les possibilités ! Une bonne direction artistique, une bonne idée pour se différencier, et la vidéo en boucle peut se rapprocher de l’effet connu du Gif, voire du slow motion que les marques affectionnent depuis deux ans.
Il n'est pas prévu de pouvoir "Viner" des vidéos trouvées sur le web. Vine a été créé pour faire du microblogging et non de la curation. Pour de la curation vidéo ou photo, Pinterest est déjà très installé. En revanche, une fois la vidéo réalisée, on peut la localiser grâce à l’API Foursquare, la commenter, la poster à grand renfort de hashtags, et la partager sur Facebook !
Certaines marques ont déjà expérimenté Vine et quelques publicités circulent sur Twitter. La première fut Toyota Espagne avec son mini film montrant une voiture miniature sortant de son iPad...
Et l'effet Vine a été particulièrement spectaculaire et marquant à l'occasion de la fashion week. Les fans, blogueurs et magazines de mode aux premiers rangs des défilés ont largement relayé leurs vidéos sur Vine.
Le service concurrence frontalement des applications déjà installées sur le marché comme Socialcam qui espérait devenir l'Instagram de la vidéo. Google tente également de percer le marché du partage de vidéo avec son application Youtube Capture lancée en décembre sur iOS qui permet de filmer et de partager directement une vidéo sur son compte Youtube et sur les réseaux sociaux.
Alors, on Vine ?
Rédigé à 12:33 dans Champagne, Innovation, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le magazine Stratégies rapporte aujourd'hui dans sa newsletter l'initiative publicitaire de la marque FANTA qui a décidé, pour faire connaître un nouvel arôme, de littéralement faire goûter le produit au consommateur d'une manière très originale.
L'agence Ogilvy One Middle East de Dubai a pour cela conçu une publicité comestible : imprimée et glissée dans un blister, la page entière peut être arrachée du support dans lequel elle se trouve, être partagée et dégustée.
Une idée singulière qui n'est pas sans rappeler la publicité Volkswagen Golf R réalisée par Ogilvy Cape Town en 2011, et qui proposait déjà au consommateur de "manger la route".
En voilà une bonne idée : à quand la délectation de la dégutation d'un vin ou d'un spiritueux directement depuis la publicité, imprimée par exemple à l'encre Bordeaux ? Toujours mieux que l'encre sympathique... Et bien amené, ce sera même Loi Evin. Car quelle autre mission donner à la publicité que de créer une occasion de dégustation du produit promu ?
Rédigé à 12:28 dans Advertising, Innovation, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Loi Evin, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Interbrand a publié fin 2012 son classement annuel
des marques les plus performantes. Revenons donc avec un léger décalage
temporel sur cette hiérarchie mondiale en écho aux notes parues sur ce
blog en 2011 et en 2010.
Indétrônable
Coca-Cola reste à la première place du classement. A noter dans le TOP
10, la surperformance des marques Apple (#2), et Samsung (#9) symboles
de la bonne santé du secteur des technologies mobiles. Et bien sûr, en
fait marquant, l'arrivée de Facebook (#69) pour la première fois dans ce
palmarès.
S'agissant des marques d'alcool, voici les sept qui
figurent toujours et depuis 3 années consécutives dans ce TOP 100. Pour
rappel, le palmarès est préparé selon une métholologie privilégiant la valorisation financière.
#31 BUDWEISER
(chute de deux places) : Budweiser a de quoi rester optimiste. Le
nouveau design de sa canette reflète son positionnement contemporain et
global, tout en s’éloignant de ses racines purement américaines. La
marque sort de sa zone de confort (les états du centre du pays) pour
toucher une cible plus urbaine grâce par exemple au festival « Budweiser
Made in America » en association avec le rappeur et producteur Jay-Z.
Si la marque sponsorise la FA cup et la coupe de monde de football
2014, elle innove aussi en digital avec la campagne » Track your Bud »
qui permet au consommateur de retracer l’origine de sa bière via un QR
code. Avec 44% de ses ventes hors des Etats-Unis, son marché global
s’accroit, mais Budweiser connait des difficultés sur son marché
national. Ce qui soulève cette question : peut-elle devenir la première
marque de bière mondiale si elle n’est plus leader sur son marché
d’origine ?
#81 JACK DANIEL'S
(chute de trois places) : la marque célèbre son 160éme anniversaire en
continuant sa croissance. Le Tennessee Whiskey a plus d’amis sur
Facebook (1,8 millions) que n’importe quelle autre marque d’alcool. Le
site internet a été remanié et Twitter est habilement utilisé pour faire
parler de la cuvée aromatisé Tennessee Honey. Ses valeurs
d’authenticité et d’intégrité s’expriment à différents niveaux. En
interne les collaborateurs intègrent l’héritage et les valeurs de la
marque en participant au « Camp Jack » dans le Tennessee. Et Jack
Daniel’s est partenaire de l’université locale dans la sauvegarde
d’arbres natifs de la région. Des valeurs citoyennes qui sont un atout
pour la communication de la marque.
#83 JOHNNIE WALKER
(gain de 5 places) : Johnnie Walker, le leader des scotchs whisky
continue de jouer la locomotive dans le portefeuille de Diageo et
présente la plus forte progression du classement. Ayant vendu 18,9
millions de caisses, (site de diageo) Johnnie Walker reste le whisky le
plus vendu en volume et en valeur, et malgré ces volumes, la marque
reste sur un positionnement premium global. Sa campagne africaine « Walk
with Giant », son partenariat avec le blogueur chinois Han Han (le plus
lu au monde), ou son association avec le porte-parole latino DJ Alex
sensation, renforcent sa position sur les marchés émergents, et permet
de compenser la stagnation des marchés européens. Les tournois de golf Johnnie Walker Classic en Asie et Johnnie Walker Championship
at Gleneagles renforcent quand à eux sa visibilité et ses racines
écossaises. Enfin le packaging simple et élégant de la gamme est
toujours aussi différenciant et la marque est capable de toucher des
consommateurs sur de nombreux segments de prix, ce qui est un bon
présage pour le futur.
#89 CORONA
(chute de trois places) : Une grosse chaleur ? Une Corona avec une
tranche de citron. Le nectar préfèré de Jacques Chirac est aussi une des
plus grosse vente de bière importée aux USA et en Australie ainsi que
la plus forte croissance du brasseur Grupo Modelo’s en 2011. Même si la
marque est positionnée différemment en fonction des pays, Corona a la
même stratégie globale autour du monde du sport et d’un style de vie
décomplexé, jeune et festif. Pendant l’été 2012, la campagne “Corona
Beach Getaway” a par exemple démontré que la plage n’est pas
nécessairement un endroit physique, mais plutôt un état d’esprit… avec à
la clé un gros succes sur les réseaux sociaux. Les codes couleurs et le
graphisme des nouveaux packaging pour Corona Extra et Corona Light
contribuent a améliorer la compréhension de la marque. Mais la marque
est touchée par la hausse du chômage et la baisse du pouvoir d’achat aux
Etats-Unis, et Corona doit continuer de cibler la communauté hispanique
américaine qui représentera 23% de la population en âge de consommer de
l’alcool à l’horizon 2030.
#90 SMIRNOFF
(chute d’une place) : Diageo décrit Smirnoff comme “l’alcool premium
distillé le mieux vendu au monde ». Une croissance à deux chiffres en
Afrique et Amérique Latine, des dépenses en marketing en hausse de 10%
et deux nouveaux parfums : crème chantilly et marshmallow. Dans la
lignée du « Nighlife Exchange Project », Smirnoff a lancé le “Smirnoff
Midnight Circus” en collaboration avec David LaChapelle, un tour du
monde des expériences clubbing. Le site internet de la marque ne parle
pas seulement de cocktails, mais propose aussi un « nightlife guide »
mondial. Smirnoff fournit toutes les informations pour faire passer a
ses consommateurs la nuit dont ils rêvent, partout dans le monde.
#92 HEINEKEN
(chute d’une place) : Heineken reste sur le devant de la scène. Son
rachat complet de la bière thaïlandaise Tiger renforce sa présence en
Asie. Ses campagnes de publicités sont toujours aussi mémorables à
l’image de « Heineken Star Serve » qui s’adresse à la fois aux serveurs
et aux consommateurs et qui traite de l’art du service de la pression
parfaite. La marque a le pouvoir de créer des conversations mondiales et
organise des événements marquants comme son « nightclub design concept »
pendant la semaine du design à Milan. Ses 11 millions de fans sur
facebook sont la preuve que la marque connait un succès mondial en
maintenant une image haut de gamme.
#98 MOËT & CHANDON
(chute de vingt-et-une places) : Succès et glamour depuis 1743, la
marque continue son numéro de charme en témoigne sa participation à la
création du boutique hôtel White 1921, remplaçant la maison blanche de
Saint-Tropez. Un bar permettra de se relaxer en dégustant du Moët
Imperial Vintage 1921. Moët a aussi lancé Lounge Series, un programme
dédié à la cuvée Nectar Imperial rosé. La maison sera le champagne
officiel de la prochaine coupe de l’America qui se déroulera en
septembre prochain à San-Francisco. Enfin, l’embauche d’une nouvelle
agence spécialisée dans le digital augure d'une présence plus prononcée
sur le web et les réseaux sociaux.
Enfin, au titre des
enseignements transversaux, et cela n'étonnera personne, le rapport
souligne dans la duynamque des marques gagnantes que les dispositifs et
stratégies digitales gagnent encore en importance pendant que le
sponsoring de grands événements semble toujours attirer les faveurs des
leaders de l’industrie.
Rédigé à 22:25 dans Branding, Champagne, Cognac, Marketing, Patrimonial, Rhum, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cette année ne fait pas exception : la grande messe du Superbowl est toujours un rendez-vous publicitaire des plus attendus. C'est le groupe Anheuser-Busch InBev, partenaire et sponsor officiel qui a trusté les écrans pour les bières. Au titre des différents spots ayant émaillé la partie, le traditionnel, incontournable et attendu film pub Budweiser Clydesdale, un millésime sur le fil de l'émotion...
Alors, après tant de bons sentiments, il est grand temps de revoir -pour la peine- l'excellent spot Bud Light de l'an dernier... Le choix de la rédaction. Car un chien aussi moche ne peut pas avoir mauvais fond... Allez Weego !
Rédigé à 09:14 dans Advertising, Bière, Branding, Marketing | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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A plusieurs reprises sur ce blog, nous avons eu l'occasion de célébrer la créativité publicitaire des bières s'exprimant dans la publicité et la communication des alcools. Voici une nouvelle occasion de s'en féliciter et de la saluer avec le retour de Monsieur Cantona en pub TV. Un spot parodique à l'accroche finale "A Taste Suprême" dédié au marché britannique diffusé en primeur ce soir 4 février sur SKY
A l'heure où l'on voit renaître l'expression d'une fierté patrimoniale assumée et poussée en communication, avec par exemple des photos de producteurs exprimant leur savoir-faire sur nos packaging alimentaires, c'est un hommage appuyé et décalé aux faiseurs de la bière. Le parallèle proposé avec l'idolatrie des sportifs super-stars n'en est que plus savoureuse. Vive les fermiers d'Alsace !!! Cheers!
Rédigé à 14:14 dans Advertising, Bière, Branding, Inspirations, Marketing, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je vous propose de retrouver ici l'interview de Marie Mascré sur le placement des marques de champagne au cinéma parue ce jour dans le NOUVEL ÉCONOMISTE.
Ce thème est parfaitement d'actualité avec la sortie imminente de SKYFALL, le nouvel opus de la saga 007 (Cf. notre note James Bond : le nouvel homme fort de Heineken) dans lequel BOLLINGER a bonne place dans une scène de dégustation bientôt culte au sein du Casino de Macau : un Bollinger R.D. 1997 partagé avec les James Bond girls Naomie Harris et Bérénice Marlohe, comme l'a dévoilé en avant-première Barbara Broccoli interrogée récemment par The Wall Street Journal.
Nous avons déjà eu l'occasion de traiter sur ce blog la question du "placement produits" dans les stratégies de communication des marques d'alcool, de champagne et spiritueux en particulier. Pour approfondir la question, je vous renvoie aux notes : Rémy Martin V avec Kelly Rowland et Moët & Chandon aux Golden Globes.
Cheers,
-Sylvain
Rédigé à 10:07 dans Actualités SOWINE, Ah les Femmes !, Branding, Champagne, Interviews, Loi Evin, Marketing, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Voici une excellente initiative lancée par la Maison G.H.Mumm : celle d'expliquer aux amateurs l'art et la manière de consommer le champagne. Ou comment rendre le consommateur plus intelligent en lui proposant, de manière ludique et élégante, de développer son savoir-faire en matière de service du champagne -et d'apprécier d'autant plus sa dégustation.
Les "Champagne Protocoles de G.H.Mumm", c'est un peu le guide du savoir-vivre de la dégustation de champagne, parfaitement en phase avec la tendance actuelle du retour au respect des valeurs traditionnelles et de la bonne éducation. Manifestation tangible de l'évolution de son positionnement dirigé vers la premiumisation de la marque, ce nouveau territoire de communication met à profit les très belles illustrations de l’artiste Noma Bar.
La Maison G.H.Mumm dévoile ainsi 100 rituels, allant de la manière de sabrer une bouteille ou de manier un jéroboam à celui d'ouvrir le flacon ou de servir le champagne dans les règles de l'art.
Au-delà de l'excellente idée consistant à interpeller le consommateur en lui proposant de l'éduquer -parfaitement en phase avec le goût de plus en plus affirmé des consommateurs de France et d'ailleurs pour les cours de dégustation et autres leçons de cuisine-, la démarche de G.H.Mumm est particulièrement pertinente en ce qu'elle permet, au travers de ses "Champagne Protocoles", de créer un contenu particulièrement pertinent que la Maison peut déployer en communication sur le long terme, créant ainsi non seulement l'intérêt, mais aussi la fidélisation du consommateur.
100 rituels, autant de petites leçons très élégamment expliquées au novice comme à l'amateur, pour lui permettre de partager et déguster son champagne dans les meilleurs conditions.
Ce choix d'une communication basée sur le retour aux valeurs et à la bonne éducation est aussi parfaitement en phase avec le legs de la Maison G.H.Mumm, riche d'une histoire et d'un patrimoine de presque 200 ans.
Lancée avant l'été avec une stratégie digitale tournée vers l'application iPhone puis tablette et relayée sur Facebook, la maison a fait son coming out hier lors d'une soirée de lancement spectaculaire et parfaitement scénarisée. L'occasion aussi de découvrir en grande pompe le "bal des sommeliers".
Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, depuis que j'ai découvert les "Champagne Protocoles G.H.Mumm", je suis devenue addict et j'attends avec impatience le reveal de chaque nouveau rituel. En attendant que soit peut-être édité un jour un joli carnet dans lequel seraient consignés les 100 recommandations. Un carnet de papier, retour à une certaine forme de tradition en communication...
Rédigé à 14:09 dans Branding, Champagne, Inspirations, Luxe, Marketing, Patrimonial, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cette étude conduite par un panel de 9 experts et couvrant près de 10 000 marques de l’industrie des vins et spiritueux, propose son nouveau classement THE POWER 100 lequel s'appuit sur des critères de puissance et valorisation.
Les marques étudiées sont jugées et classées sur leur capacité à générer de la valeur en tenant compte de plusieurs éléments : part de marché, croissance attendue, étendue des marchés, positionnement prix, notoriété, pertinence, héritage patrimonial et perception de la marque.
Le TOP 10 cette année n’a guère évolué depuis l’année passée (relire notre note 2011), toujours bien trusté par les marques de vodka et de whisky : Smirnoff, la célèbre vodka du groupe britannique Diageo domine le palmarès (#1), suivie par le whisky Johnnie Walker (#2), le rhum Bacardi (#3), le vermouth Martini (#4), le cognac Hennessy (#5), la vodka Absolut (#6), le whisky Jack Daniel’s (#7), le whisky Chivas Regal (#8), le rhum Captain Morgan (#9) et le whisky Ballantine’s (#10).
Au titre des indicateurs et enseignements de l'étude, portons l’éclairage sur celles, parmi les plus petites marques, ayant connu une très forte progression de leur score.
Chantré (+26 places)
Chantré fait une entrée remarquée cette année. Classé en 91e position, le brandy allemand consolide ses positions et se forge une image forte au sein de ses marchés.
Whisky DYC (+25 places)
Le score de ce whisky espagnol fait un bond de 22% entre le classement 2011 et le classement 2012. La marque a su tirer profit de la récession en Espagne : les consommateurs s'étant détournés des whiskies hauts de gamme au profit des marques plus abordables.
Aperol (+20 places)
Aperol, apéritif italien faiblement alcoolisé, connait un développement important sur le marché italien et allemand avec une croissance de 35% par rapport à l’année précédente.
Nicolas Feuillatte (+19 places)
Parmi les cinq marques de champagne du palmarès, Nicolas Feuillatte est celle qui a le plus impressionné le panel d’experts en termes de perception de la marque. Son score a augmenté de 18% par rapport à 2011.
Wild Turkey (+17 places)
La marque de bourbon gagne 17 places grâce à une croissance de 31% de ses ventes en volume sur le marché américain, australien et japonais.
William Lawson’s (+16 places)
La marque de Whisky du groupe Bacardi au positionnement prix équivalent de ses concurrents Ballantine’s (#10) et Cutty Sark (#66), se développe bien et anticipe une croissance future toujours plus forte.
Amaro Ramazzotti (+13 places)
L’amer italien est un des derniers arrivés dans le classement « The Power 100 ». Cette performance s’explique par ses scores élevés pour sa notoriété et pour l’étendue de ses marchés.
Cutty Sark (+13 places)
Le whisky Cutty Sark impressionne par la croissance de ses ventes en volume de 15% en 2012, ce qui se traduit par une croissance de 21% de son score.
Disaronno (+12 places)
Disaronno reprend place dans le classement après avoir quitté la liste l’année dernière. Ce revirement est plus la conséquence de son héritage et de sa perception que de ses ventes qui restent stables d'une année sur l'autre.
Outre ces fortes progressions 2012, il est intéressant de noter que six marques attirent l'attention par la croissance de leurs ventes en volume :
Courvoisier
Le cognac connait une très belle année 2012 avec une croissance de 27% de ses ventes en volume soit 300,000 de caisses de plus qu’en 2011, et un total de 1,34 millions de caisses. Une très belle performance.
Teacher’s
Ce scotch whisky bénéficie d’une position de leader sur le marché britannique, brésilien et indien ce qui lui permet d’augmenter ses ventes de 200 000 caisses cette année.
Havana Club
La marque connait une augmentation spectaculaire de 400 000 caisses soit 10% de croissance. Une marque en pleine expansion.
Jim Beam
Ce bourbon américain est un franc succès sur le marché américain mais aussi australien. Chaque année, ses ventes augmentent de 11%, soit 600 000 caisses par rapport à 2011.
Martell
De même, les ventes du cognac Martell croissent de 14% d’années en années, ce qui le rapproche bientôt de 2 millions de caisses annuel. Une accélération poussée par la demande des marchés asiatiques.
Rémy Martin
Tout comme son concurrent Martell, Rémy Martin ne cesse de voir ses ventes augmenter, conséquence de son succès en Asie, avec une croissance de 14% de ses ventes en volume en 2012.
Autre enseignement logique du palmarès THE POWER 100 aka The World's Most Powerful Spirits & Wine Brands : les marques les plus performantes sont celles ayant développé une forte présence dans les pays émergents tel que le Brésil, l’Inde, ou les pays asiatiques et celles ayant le moins de dépendance aux marchés européens, toujours en crise. Les alcools qui ont profité le plus de cette tendance étant les cognacs et les whiskies.
Le palmarès compte sept marques de champagne et sparkling. Moët & Chandon trone à la 17ème place, suivie par Veuve Clicquot à la 27ème place.
Enfin pour les vins, la marque américaine Gallo est la première à la 14ème place suivie de la marque chilienne Concha y Toro à la 16ème place. En tout, quatorze marques de vin sont répertoriées dans le TOP 100.
Rédigé à 14:53 dans Branding, Champagne, Cognac, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Comme chaque année, le Festival International de la Publicité de Cannes a decerné ses Lions. Nous vous proposons un tour d’horizon de la créativité publicitaire dans l’univers des alcools à travers les plus belles récompenses, classées par catégories, avec deux nouvelles venues : les sections Mobile et Branded Entertainment.
A titre de comparaison et pour mesurer les évolutions, retrouvez nos précédentes notes sur ce sujet à partir des liens suivants : 2011, 2010, 2009, 2008 et 2007.
Tendance confirmée encore cette année, les marques de bières sont largement mises à l’honneur tandis que les spiritueux et les vins sont peu présents sur le podium, voir complètement absents pour ces derniers. Concentrons-nous sur les créations les plus remarquables.
Dans la catégorie Branded Content & Entertainment Lions, Pernod Ricard a reçu un Lion de Bronze pour la campagne espagnole « Plan B » pour Ballantine’s. Un projet social et d'engagement impliquant la participation des consommateurs dans l’écriture de chansons en collaboration avec Carlos Jean, producteur espagnol. Un succès culturel et artistique. En savoir plus.
En Cyber, la bière espagnole Corona à reçu un Lion de Bronze pour Pole of Inaccessibility, un documentaire interactif sur le voyage de protagonistes de nationalité chinoise qui ont traversé 7500 km, au départ du point de la terre le plus éloigné de l’océan, pour voir la mer pour la première fois. Un projet social dans tous les sens du terme. En savoir plus.
Un Lion d’Argent et « Best Integrated Campaign Led by Direct Marketing » pour Heineken et sa campagne « Heineken Reach the Sunrise », un projet visant à responsabiliser les jeunes sur leur consommation d’alcool. L’argument : les plus belles opportunités de la nuit sont celles de la fin, comprendre par là que le lever du soleil appartient à ceux qui modèrent leur consommation.
Que feriez-vous si vous entriez dans un cinéma rempli de motards et qu'il ne restait que 2 sièges ? Une question à laquelle la bière belge Carlsberg a répondu en mettant à l’épreuve le courage de plusieurs couples, une valeur fondamentale de la marque. L’initiative a été vivement récompensée par deux Lions d’Or et un Lion d’Argent. Un film très drôle à voir et à partager !
Il fallait y penser ! Et Cerveza Salta l’a fait. La marque argentine a reçu un Lion de Bronze pour son innovation dénommée « Rugbeer », un distributeur de bières conçu pour ses consommateurs amateurs de rugby qu’il faut « tacler » pour obtenir la boisson. En savoir plus.
En Presse, la bière australienne Carlton Mid a remporté un Lion d'Or avec sa campagne publicitaire « Lying Down » qui a vraiment marqué les esprits. On se demande pourquoi...
A noter, le succès des néo-zélandais DB Breweries, récompensés par un Lion d’Or et deux Lions de Bronze sur un insight consistant à orchestrer un 'bad buzz' puis le tourner à son profit... simplement avec des brindilles de pommiers glissés dans les packs de cidres Monteith’s, prouvant ainsi aux consommateurs que le produit est bien fabriqué avec des fruits frais. L'opération a fait un carton média impressionnant. Pour en savoir plus sur ce dispositif, visionnez : "Sorry about the Twigs, Folks".
Pour parachever ce panorama, la bière sud-américaine Norte a reçu un Lion d’Or pour le développement de PHOTOBLOCKER, un seau à bière avec flash intégré, plus fort que celui des appareils photos et téléphones afin de ruiner la photo et garder les paparazzés à l'abri des tag sur les réseaux sociaux. "What Happens in The Club Stays in the Club..." Cheers!
Rédigé à 11:00 dans Advertising, Bière, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous avons toujours beaucoup d'amour pour nos clients et d'enthousiasme pour les projets que nous conduisons avec eux...
Certaines réalisations sont toutefois marquées d'une saveur particulière, qui tient à de nombreux facteurs, aux nombres desquels bien sûr, la durée, l'ambition, la complexité, l'ampleur, le cadre d'intervention, le champ d'expression, mais aussi les équipes et la qualité des échanges nourris qui participent et contribuent à créer une alchimie particulière.
Le nouveau portail web de l'interprofession Inter Rhône réunit toute ces conditions. Fruit d'une longue et savoureuse collaboration, depuis l'audit et le diagnostic jusqu'à la formulation de la stratégie digitale et sociale, la rédaction du cahier des charges, le suivi de projet avec les équipes techniques et rédactionnelles : ce site nous renvoie à nos convictions avec le sentiment du travail bien exécuté -Merci à Octave & Octave et Angie pour leur complicité !
vins-rhone.com est une parfaite vitrine de notre démarche quotidienne sur le web, à la fois en termes de design et d'ergonomie, du point de vue de son ton et de son angle éditorial, mais aussi et surtout en matière de stratégie de contenus et d'engagement avec l'ensemble des points de contacts, qu'ils soient vignerons, blogueurs, ambassadeurs ou consommateurs. Avec une problématisation des enjeux consistant à traiter la question de l'identité numérique et de la prise de parole en contexte social et conversationnel, dans une logique multilingues, multi-pays, multi-cibles (adhérents, professionnels, consommateurs) et multi-communications puisqu'elles varient selon les pays ou zones géographiques.
Bien loin du site institutionnel, ce portail multilingue prodigue des informations exhaustives sur la Vallée du Rhone et ses vins, dans un traitement à la fois accessible et pointu, adpaté aux néophytes, amateurs et professionnels, sa construction s'appuyant sur quatre chaînes de contenus :
DÉCOUVRIR | VISITER | PARTAGER | MAGAZINE > Planète Rhône.
Un espace est bien sûr dédié à l’œnotourisme en Vallée du Rhône, également adapté dans une version mobile, appuyée par une cartographie et une iconographie riches, décalées et dynamiques.
Transversal au site, dans un esprit deuxpointzéro, tête de pont de la démarche conversationnelle et de la stratégie d'engagement sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Pinterest), le site dédie un espace entier au partage d’expérience : un véritable carrefour d’informations relayant les articles des bloggeurs du monde du vin et aggrégeant les blogs de vignerons.
Fer de lance de la stratégie de contenus du nouveau site, le magazine Planète Rhône, riche et dynamique, est actualisé régulièrement et offre de nombreux échanges en transversalité sur le site.
A travers les différentes rubriques de ce magazine, le portail donne ainsi la parole au vignoble mais aussi aux amoureux du Rhône à travers le monde, qu’ils soient spécialistes ou amateurs. Et bien sûr, toutes les pages permettent aux internautes de partager leur expérience et d’échanger sur les différents contenus, qu’ils soient rédactionnels ou visuels.
Une V1.0 qui a vocation à être en constante évolution... à suivre, donc !
Rédigé à 12:40 dans Actualités SOWINE, Innovation, Inspirations, Loi Evin, Marketing, Oenotourisme, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous avons déjà eu l'occasion de traiter sur ce blog la question du "placement produits" dans les stratégies de communication des marques d'alcool, de champagne et spiritueux en particulier (revoir Rémy Martin V avec Kelly Rowland ou Moët & Chandon aux Golden Globes).
Les placements produits dans les séries ou les films, en particulier les gros blockbusters sont l'enjeu d'intenses tractations, et bien sûr un excellent moyen -en France- de cohabiter avec les contraintes de la Loi Evin.
S'il est un personnage cinématographique 'alcoocompatible', plus délicat mais tout aussi assidu et séducteur que Don Draper dans Mad Men, c'est bien l'iconique James Bond, amateur d'excellent champagne et de martinis bien dosés, incarnant l'élégance, le style et le bon goût. C'est donc sans surprise que la sortie en fin d'année 2012 du nouvel opus SKYFALL attise les convoitises des marques d'alcool.
Et dans ce jeu de la séduction, il semble que la marque Heineken, bien connue pour sa créativité publicitaire (voir notre note The Cannes Lions Festival : créativité publicitaire dans les spiritueux et les bières) entend optimiser au maximum un investissement qui s'annonce sans précédent, toujours en soutien de sa plateforme d'activation « Open Your World ». Comme le rapporte Marketing Week, la campagne aka "The biggest activation of 007 ever" - dans laquelle Daniel Craig semble cette fois appelé à jouer un rôle- sera globale, relayée dans plus de 170 pays et multi-canale, avec un effort très significatif porté sur le digital et les réseaux sociaux.
A ce titre, il est intéressant de noter que la marque déclare vouloir faire rentrer James Bond dans leur plateforme et la promesse 'Man of the World' plutôt que d'injecter du Heineken dans 007, considérant que le personnage est parfaitement en phase avec leur motto.
Gageons que le film et la campagne proposés seront à l'image de la saga 'The Entrance' (lire note Heineken revient en force avec une nouvelle campagne publicitaire) plutôt que de ce dernier opus un peu fade pour Casino Royale avec Eva Green mais sans Daniel Craig :
Connexe à cette stratégie de placement produits, le développement des égéries publicitaires, souvent acteur et actrices. Sur ce thème, je vous engage à relire ces notes toujours actuelles sur la démarche :
- Luxe et égéries : l'art de créer la légende
- Les marques et leurs égéries : incarnation, impact et mémorisation
- Création publicitaire, différenciation et attribution : Martini et George Clooney
Rédigé à 11:36 dans Bière, Champagne, Loi Evin, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Dans notre note L'audace comme valeur de marque, je vous présentais la très belle campagne Bold Choices pour la marque de de bourbon Jim Beam avec l'acteur Willem Dafoe. Je vous propose de découvrir ici le nouvel opus, avec le même crédo, revisant cette fois le concept de la part des anges...
Destiné à accompagner la montée en gamme de la marque, ce spot publicitaire annonce le lancement de Jim Beam® Devil's Cut™ (lire article complet de Marketing Daily : Jim Beam Devil's Cut Spot: Another 'Bold Choice'). A noter bien sûr : l'approche intégrée du dispositif et en particulier la démarche d'engagement “Unsuspecting Guys” sur Twitter.
Rédigé à 09:02 dans Advertising, Branding, Innovation, Lancement produits, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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For the third year running, the landmark sowine/ssi Barometer answers the questions posed by the wine industry: what relationship do the French have with wine?Where do they go for information? How important are new technologies? What role do social networks play and how do they influence wine purchases? How is the French relationship with wine affected by the rise in mobile technologies such as tablets and smartphones? What about online wine sales?
Most French consumers consider themselves to be novices where wine is concerned. They are increasingly turning to the Internet for pre-purchase information, after friends' recommendations, advice from wine merchants and other professionals, and ahead of the direct advice of producers and the print media.
Wine drinkers and buyers are particularly interested in information shared over the Internet, especially Web 2.0 content. They increasingly want participative content and a direct link to the winegrower.
In 2012, mobile access to information (from tablets and smartphones) will become essential for French wine consumers: 47% of visitors to winegrowers' websites want to be able to access the site from their mobile, and for 42% of major customers being able to buy their wine using an app is essential.
In 2012, 12% of the French population had bought wine online (compared to 10% in 2011). People are mainly looking for low prices and good deals, but their average spend remains higher than the habitual purchase. The model of the private online wine sale is winning share from classic sale sites.
Most French consumers consider themselves to be novices where wine is concerned. They are increasingly turning to the Internet for pre-purchase information
Wine drinkers and buyers are particularly interested in information shared over the Internet, especially Web 2.0 content.
In 2012, mobile information access from tablets and smartphones will be essential for consumers.
When it comes to buying wine, people are mainly looking for low prices and good deals, but their average spend remains higher than the habitual purchase. The model of the private online wine sale is winning share from classic sale sites.
The SOWINE/SSI Barometer is the first survey to study the influence of the Internet and new technologies on the behaviour of wine consumers in France. It was first published in 2010; this is the third edition.
Survey carried out between 1 and 6 February 2012. The sample of 1,200 people was representative of the French population, aged between 18 and 65. Representativeness was ensured by the quota method, based on sex and age criteria, by a self-administered online questionnaire (CAWI, Computer-Assisted Web Interview).
*Major consumers: those with a consumption frequency between every day and one to several times a week
*Major buyers: those with a purchasing frequency between every day and one to several times a week
SURVEY SAMPLING INTERNATIONAL (SSI) is the leading supplier worldwide of sampling solutions for marketing professionals. For their surveys, SSI provides access to several million respondents, both B2C and B2B, in over 50 countries worldwide, via the Internet, telephone and cellphone. www.surveysampling.com
Rédigé à 15:46 dans Actualités SOWINE, Interviews, Marketing, Tendances, Tribune, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (1)
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Pour la 3e année consécutive, le très attendu baromètre SOWINE/SSI répond aux questions que toute la filière se pose : quel rapport les Français entretiennent-ils avec le vin ? Quelles sont leurs principales sources d’information ? Quelle place y occupent les nouvelles technologies ? Quels rôles jouent les réseaux sociaux et en quoi influencent-ils l’achat de vin ? Quel rapport les Français entretiennent-ils avec le vin dans le contexte du développement des usages en mobilité (tablettes, smartphones) ? Quid des ventes de vin en ligne ?
Les nouvelles technologies sont plébiscitées par les consommateurs français de vin car elles facilitent et démocratisent l’accès à l’information sur le vin et permettent le dialogue et l’échange. Dans un contexte de multiplication des messages, les consommateurs recoupent leurs informations, concentrent leurs sources, privilégient le débat et cherchent le partage, notamment via les réseaux sociaux. Internet est une source d’information toujours davantage privilégiée, après les conseils personnalisés et devant la presse traditionnelle. Les blogs occupent une place importante comme source d’information sur le vin, même si la confiance accordée à l’information trouvée sur les blogs amateurs est en baisse. Les réseaux sociaux dédiés au vin n’ont, en France, pas encore trouvé leur place. Le comportement d’achat en ligne évolue particulièrement dans le contexte actuel des usages en mobilité.
Le consommateur français, qui se considère toujours majoritairement néophyte en matière de vin, utilise de plus en plus internet comme source d’information avant d’acheter, après les conseils de l’entourage, des cavistes ou des professionnels et avant les conseils directs des producteurs et de la presse écrite.
Les consommateurs et acheteurs de vin entretiennent un rapport particulier à l’information partagée sur internet et font preuve d’un intérêt manifeste en matière de contenus web 2.0, réclamant de plus en plus de contenus participatifs et un lien direct avec le vigneron.
En 2012, l’accès à l’information en situation de mobilité (tablettes, smartphones) devient primordial pour les consommateurs de vin français : 47% des usagers de sites internet de producteurs de vin souhaitent pouvoir accéder au site depuis leur téléphone mobile, et pour 42% des grands acheteurs, il est primordial de pouvoir acheter directement le vin via une application.
En 2012, les acheteurs de vin sur internet représentent 12% de la population française (contre 10%
en 2011). Les Français recherchent avant tout les prix et les promotions mais leur panier moyen reste supérieur à celui de l’achat habituel. Le modèle de la vente privée de vin en ligne s’affirme, au détriment des sites de vente classiques.
Vidéo WINE PAPER > Magazine sur l'actualité du vin, du champagne et des spiritueux
Le consommateur français, qui se considère toujours majoritairement néophyte en matière de vin, utilise de plus en plus internet comme source d’information avant d’acheter
Les consommateurs et acheteurs de vin entretiennent un rapport particulier à l’information partagée sur internet, et font preuve d’un vrai intérêt en matière de contenus web 2.0.
En 2012, l’accès à l’information en situation de mobilité (tablettes, smartphones) devient primordial pour les consommateurs
En termes d’achat de vin, les Français recherchent avant tout les prix et promotions mais leur panier moyen est supérieur à celui de l’achat habituel. Le modèle de la vente privée de vin en ligne s’affirme, au détriment des sites de vente classiques
Le baromètre SOWINE/SSI est la première étude consacrée à l’influence d’internet et des nouvelles technologies sur le comportement des consommateurs de vin en France. Publié pour la première fois en 2010, le baromètre SOWINE/SSI en est à sa troisième édition.
Enquête réalisée du 1er au 6 février 2012 auprès d’un échantillon de 1200 personnes, représentatif de la population française, âgées entre 18 et 65 ans. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas, sur la base des critères du sexe et de l’âge, par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI – Computer Assisted Web Interview)
*Grands consommateurs : fréquence de consommation de quotidienne à une à plusieurs fois par semaine
*Grands acheteurs : fréquence d’achat de quotidienne à une à plusieurs fois par semaine
SURVEY SAMPLING INTERNATIONAL (SSI) est le premier fournisseur mondial de solutions d’échantillonnage à destination des professionnels du marketing. Dans plus de 50 pays dans le monde, Survey Sampling International leur donne accès à plusieurs millions de répondants via internet, téléphone et mobile, en B2C ou en B2B, pour leurs besoins d’études. www.surveysampling.com
Rédigé à 14:45 dans Actualités SOWINE, Interviews, Marketing, Tendances, Tribune, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Nous présenterons lundi en avant-première sur le salon VINISUD les résultats et grands enseignements du baromètre SOWINE/SSI 2012.
Ce baromètre, édité pour la 3e année consécutive, est la première et unique étude analysant, dans le détail, l’influence et l'impact des nouvelles technologies sur le comportement des consommateurs de vin en France.
Cette présentation introduira la conférence " Mobilité, réseaux sociaux et géolocalisation. Comment satisfaire aux nouveaux usages d’Internet ? Conquérir des clients mobiles en France et à l'international ?" animée avec la complicité de Philippe Hugon de l'agence Vinternet.
N'hésitez pas à nous retrouver sur le Pavillon 2.0 que nous animerons pour toute la durée du salon : une véritable plateforme d'échanges et de rencontres sur le thème du vin et des nouvelles technologies, proposant en continu un programme d'ateliers, et des grands entretiens relayés par la Web TV.
Conférence : Lundi 20 février - 15h00/16h30 - Centre de conférences Hall 13.
Pavillon 2.0 : Hall 6 stand B90
Blog VINISUD : VINISUD.com/blog
Fil VINISUD : twitter.com/VINISUD
Wall VINISUD : facebook.com/VINISUD
See You There!!!
Rédigé à 22:19 dans Actualités SOWINE, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je participais aujourd'hui - pour la seconde année consécutive (lire ici le synopsis 2010) - à la conférence LE VIN 2.0 powered by Vinternet.
Pour ceux qui n'auraient pas eu la chance de participer ou de suivre les débats sur Twitter, c'est LeWeb pour les gens du vin.
Cette année, le fil directeur de la conférence à laquelle nous avons contribué était "Internet, les nouveaux usages : mobilité, géolocalisation, réseaux sociaux et interfaces tactiles" >>> Demandez le programme.
Nous aurons l'occasion de revenir plus en détails en retour sur expérience sur cette initiative riche d'enseignements et de rencontres. Les slides de notre intervention seront également rendues publiques.
Bravo à Philippe Hugon et à toute l'équipe pour ce nouvel opus. Keep up the good work comme on dit chez nous !!! Et n'oubliez pas : SOLOMO, SOCIAL-LOCAL-MOBILE...
Rédigé à 21:58 dans Actualités SOWINE, Inspirations, Marketing, Oenotourisme, Tendances, Tribune, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Interbrand a publié son nouveau classsement 2011 des marques les plus performantes.
Les américains trustent toujours les dix premières places de ce palmarès avec une emprise toujours forte des valeurs technologiques : IBM (#2), Microsoft (#3), Google (#4), Intel (#7), Apple (#8) et HP (#10), même si Coca-Cola conserve sa première place.
S'agissant des marques d'alcool, voici les sept qui figurent dans ce TOP 100 (à comparer avec le classement de l'an dernier), le palmarès étant préparé selon une métholologie privilégiant la valorisation financière.
#29 BUDWEISER (gain d'une place) : les consommateurs continuent de voir Budweiser comme la bière par excellence, en particulier aux USA. Et pourtant, la concurrence a rendu l’exercice de différenciation plus difficile. Pour revitaliser la marque et lui permettre de renouer avec ses consommateurs, Budweiser a refondu son logo, sa canette et son packaging en 2011. Un QR-Code a été placé sur le pack pour une communication directe avec le client. Si sa croissance au Brésil s’est ralentie, la marque poursuit son développement en Amérique Latine et en Chine, deux relais de croissance très importants. Sur son marché domestique, Budweiser s’est concentrée sur Bud Light. Sponsor exclusif de la NFL et une pression promotionnelle forte servent à renforcer la relation entre la bière et les fans de sport.
#77 MOËT & CHANDON (gain de deux places) : la maison de champagne continue de mettre à profit son positionnement sur l'axe glamour / célébrités / qualité sur l'ensemble des points de contact. La campagne 2011 avec Scarlett Johansson (lire ma note à ce sujet) a été relayée sur tous les médias (print, outdoor et online). Le choix du lieu, le Trianon, fait écho au patrimoine de Moët & Chandon, et renforce ainsi son statut de marque de luxe. Sponsor de l'US Open, de grands festivals de cinéma et de lieux prestigieux où il fait bon être vu, la marque maintient une forte visibilité.
#78 JACK DANIEL'S (reste à iso) : Les consommateurs continuent de considérer Jack Daniel’s comme une marque patrimoniale avec un héritage porteur. Cette année encore, la gamme des spiritueux Jack Daniel’s enregistre de bons résultats. Les extensions de marques, tel le « Jack Daniel’s Tenessee Honey », ont été bien accueillies, et de grands lancements produits sont anticipés en 2012, utilisant à la fois la publicité traditionnelle et les réseaux sociaux, dont Twitter et des vidéos ciblées sur Facebook. Jack Daniel’s est donc en développement au niveau mondial, particulièrement en Europe occidentale et dans les régions à forte croissance, comme le Mexique et la Turquie.
#86 CORONA (chute d'une place) : la marque continue à asseoir un positionnement unique basé sur sa philosophie « vivre dans l’instant ». Le numéro un de la bière au Mexique, et numéro un de la bière importée en Australie et en Amérique du Nord, est associé à un style de vie décontracté, aux vacances, à la relaxation à travers ses symboles emblématiques, telles la tranche de citron vert et la plage. Ces symboles sont repris à chaque point de contact, aussi bien au niveau des réseaux sociaux qu’au niveau de la publicité traditionnelle. La marque a néanmoins su faire évoluer ses messages, en invitant même ses fans, dans ses récentes campagnes, à trouver « leur propre plage ». Cette année, Corona a annoncé sa plus grande promotion encore jamais organisée, offrant une chance pour ses clients de gagner l’un des 100 voyages au Mexique mis en jeu.
#88 JOHNNIE WALKER (gain de 4 places) : la marque se développe au niveau international. La stratégie consistant à aller au-delà de la distribution de whisky et de faire appel à une classe moyenne émergente commence à être rentable dans des régions comme l’Amérique Latine et la Chine. Aux Etats-Unis, les offres sur les produits premiums de la marque ont obtenu de bons résultats, et Johnnie Walker s’est concentré sur la communication, ce qui a d’autant plus élevé le statut de la marque. En Chine, particulièrement, on commence à voir se développer plus de fidélité à la marque. Une ambitieuse campagne basée sur les réseaux sociaux, « Mots du voyage », qui raconte l’histoire de 12 pionniers chinois, a grandement stimulé sa visibilité dans la région, et a rendu la marque plus accessible. De plus, une stratégie « go-to-market » améliorée en Inde a aidé la marque, où elle détient un statut iconique.
#89 SMIRNOFF (reste à iso) : bien que le marché de la vodka soit ultra concurrentiel, Smirnoff obtient de bons résultats. Des dispositifs excitants, telle la campagne 'I choose', et l’émission de téléréalité « Master of the Mix », ont continué à renforcer la part de voix de la marque. Tout en restant le leader du marché américain, Smirnoff se développe sur les marchés émergents, où le développement des classes moyennes sont en pleine expansion. La marque continue de mener une stratégie très visible de soutien par des célébrités. Elle a annoncé récemment un partenariat avec Madonna dans le prochain épisode de la Smirnoff « NightLife Exchange », et a établi un partenariat avec Pharell Williams pour sa campagne « Start Pure ».
#91 HEINEKEN (gain de 2 places) : les acquisitions sur les marchés émergents se poursuivent cette année, après l’achat en 2010 de Femsa Cerveza, qui rééquilibre le portefeuille sur une base européenne en baisse constante. La marque s’est intéressée à l’Afrique cette année, gagnant en capacité de production au Nigeria, et en entrant sur le marché du Sud Soudan via le rachat deux brasseries éthiopiennes. Par ailleurs stable au Brésil, où elle est fort présente depuis de nombreuses années, la marque continue d’expérimenter l’utilisation des médias sociaux. Heineken est actuellement en discussion avec Facebook concernant un accord publicitaire de plusieurs millions de dollars, a obtenu plus tôt dans l’année un accord avec Google sur une campagne, et se concentre sur la diffusion de clips sur Youtube dans le but de toucher l’importante cible des vingtenaires. En outre, son engagement sur la Ligue des Champions UEFA continue de construire la présence mondiale de la marque. Heineken accroit également ses efforts au niveau éco-responsabilité avec son programme sur 10 ans : « Brewing a Better Future ».
Au delà des débats sur la méthodologie employée pour les classifier et le caractère très US-centric de l'étude, je note que de nombreux commentaires explicatifs font écho aux stratégies d'activation de ces marques sur les réseaux sociaux, laissant à penser que la stratégie sociale est aujourd'ui déterminante de leurs succès respectifs et que l'interaction avec les fans et les communautés concernés impacte directement leur valorisation (voir aussi l'importance des campagnes sociales en publicité ici et ici).
Corona continue à asseoir un positionnement unique basé sur sa philosophie « vivre dans l’instant ».
Le numéro un de la bière au Mexique, et numéro un de la bière importée en Australie et en Amérique du Nord, est associé à un style de vie décontracté, aux vacances, et à la relaxation à travers ses symboles emblématiques, telles la tranche de citron vert et la plage.
Ces symboles sont repris à chaque point de contact, aussi bien au niveau des réseaux sociaux qu’à celui de la publicité plus traditionnelle.
La marque a su faire évoluer ce message, en invitant même ses fans, dans ses récentes campagnes, à trouver « leur propre plage ».
Cette année, Corona a annoncé sa plus grande promotion de loterie au détail encore jamais organisée, offrant une chance pour ses clients de gagner l’un des 100 voyages au Mexique mis en jeu.
Rédigé à 23:25 dans Branding, Champagne, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En écho à notre note sur Rémy Martin V, je vous propose de découvrir aujourd'hui un nouveau "produit dérivé" du cognac lancé par une grande maison, cette fois destiné à la cible féminine : Courvoisier Rosé.
Annoncée en juin et lancée sur le marché américain, cette innovation consiste en un mélange de cognacs jeunes et de vin rouge. Cette liqueur à la robe de couleur rose vif titre à 18% pour un goût revendiqué de "pêches, fraises, framboises et abricots". Le produit est destiné à une consommation en cocktails et n'est pas recommandé 'straight'.
Empruntant quelques codes au cognac, Courvoisier Rosé est valorisé dans la bouteille classique Joséphine, qui rappelle que Napoléon était connu pour favoriser les cognacs d'Emmanuel Courvoisier. En l'espèce, ce Courvoisier Rosé est plus pensé pour Madame...
Je suis curieux de voir le succès que rencontrera cette innovation spécialement markétée pour les femmes. A l'évidence, Courvoisier cherche comme d'autres maisons de Cognac -à l'heure du brand stretching- à se développer sur de nouvelles cibles et autour d'instants de consommation mixologie et cocktails que le Cognac originel peine à satisfaire.
A noter par ailleurs que ce développement sur la cible féminine est un objectif annoncé du groupe Beam -propriétaire de Courvoisier- en particulier sur le segment des Tequilas [Sauza et Hornitos], qui s'appuie également sur ces initiatives : Jim Beam Red Stag, un bourbon aux infusions de cerises noires ; Skinnygirl Cocktails, marque rachetée en mars 2011 proposant des cocktails en premix, prêt-à-servir et à faible teneur en calories (cosmo, margarita et sangria) ; Pucker Vodka, des premix vraiment très girly dans un packaging assez saisissant...
Enfin, s'agissant de la stratégie de développement de la marque Courvoisier, il est intéressant de relever que la maison s'est lancée sur un nouveau parti-pris: communiquer, à la manière des whiskies, sur l'âge de ses cognacs, en lançant récemment, en Amérique du Nord, The Connoisseur Collection composée d'un 12 ans et d'un 21 ans. Avec cette initiative rendue possible par un investissement effectué depuis plus de deux décennies en matière de traçabilité, Courvoisier fait le pari que les consommateurs de malts, habitiués aux classifications d'âge plutôt que de 'qualité' (comme VSOP ou XO) verront plus de transparence et d'attrait dans cette approche. Là aussi, il s'agira d'analyser, avec un peu de recul, si ce scénario s'est avéré payant et s'il a permis de recruter de nouveaux consommateurs.
Rédigé à 10:09 dans Ah les Femmes !, Branding, Cognac, Design, Innovation, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Packaging, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Comme annoncé ici, nous avons eu le plaisir d'intervenir récemment dans le cadre du LUXE PACK MONACO sur une conférence que nous avons intitulée : "Champagnes & spiritueux haut de gamme : la révolution du design packaging". Pour multiplier les angles de vue, nous avons choisi de convier deux contributrices au regard et à l'expertise complémentaires : Hélène Grandjean, consultante indépendante et Nathalie Korzin, directrice de l'agence Design & Merchandising POPINKA.
Bouteilles nues, flacons spéciaux, boites cartonnées, packs festifs sur bouteille standard, coffrets cadeaux, packs 2 en 1 avec prime, icebag, coolbox, coffrets réutilisables, bouteilles en série limitée, packs concepts événementiels, co-branding et interventions d'artistes... Quel chemin parcouru depuis les caisses bois ! On n'ose même plus utiliser le terme d'emballage...
Nous avons ainsi illustré à quel point la dimension packaging dans l'univers du champagne et des spiritueux, depuis les dix dernières années, a connu un essor formidable, en partie poussé par le développement des marques de milieu de gamme qui sont venues bousculer les marques de luxe. Du flacon à l'étui, du coffret au pack présentoir glorifyer, le design packaging est bien devenu un véritable outil de communication au service de la marque, pourvu qu'il en respecte les codes, assure sa fonction de base, propose une qualité d'exécution sans faille et se place au service d'un objectif marketing principal établi à l'avance, réclamant des arbitrages budgétaires préalables :
> Les coffrets cadeaux & packs festifs pour assurer les parts de marché aux fortes périodes promotionnelles
> Les éditions limitées destinées aux volumes additionnels et favorisant l'achat d’impulsion
> Les packs concepts 'hors norme' créés pour activer la marque en hors-média et créer le buzz en relations presse et relations publiques
Nous avons ainsi rappelé que pour animer la marque en restant dans la cohérence, sans perturber ni l’image ni le positionnement prix, le packaging événementiel se doit de respecter quelques règles élémentaires :
> Rester un packaging : ne pas être « gratuit » mais toujours être fonctionnel, au moins dans une fonction display.
> Rester sous la marque ombrelle : respecter ses codes.
> Rester en arrière plan du produit : assurer réassurance et légitimité.
> Rester à côté de la gamme permanente : nourrir la marque, ne pas la diluer (critères quanti : % max des volumes, critères quali : création-filiation )
Afin d'assurer la promesse de visibilité de la marque, en soignant clarté de l’offre et praticité de présentation, nous avons également traité la question de l'environnement de vente, ou comment penser le packaging en intégrant la réflexion sur la façon dont il vivra dans les circuits de commercialisation, que les produits soient distribués en circuit traditionnel ou spécialisé, on-trade ou off-trade, grande surfaces, cavistes ou travel retail. Nous avons par ailleurs choisi de porter une attention particulière aux caisses de transport, parfois délaissées ou peu considérées alors qu'elles jouent souvent un rôle important de présentation en display.
Enfin, nous avons choisi d'insister sur la notion de valeur-ajoutée consommateurs dans le contexte particulier de cette catégorie champagnes et spiritueux haut de gamme où il est donc question de créer du lien avec le consommateur et d'offrir une véritable expérience de marque, tant au moment de l'acte d'achat que sur l'instant de consommation. Et dans cette quête du beau et de l'utile, nous avons relevé trois points tendanciels majeurs qui vont impacter le développement des packs de demain :
1/ Packagings éco-responsables : valeur d’usage et matériaux recyclables. Les consommateurs de champagnes et de spiritueux haut de gamme sont sensibilisés et ont de plus en plus une conscience aiguisée de l'impact environnemental des packs et surpacks. Dans cette course qui frise parfois la surenchère, ils sont devenus attentifs et vigilants à la valeur d'usage et au choix des matériaux. Cette nouvelle donne engage également le cycle de développement des produits et impose une communication dédiée pour traduire cet engagement en matière de conception durable.
2/ Packagings intelligents : contenus de marque et réalité augmentée. De quoi le consommateur a-t-il besoin ? Sinon d'informations et de contenus à réelle valeur ajoutée, tant pour se décider sur le lieu de vente que pour s'inscrire dans une expérience sur les instants de consommation. Si le packaging participe de nourrir, voire de créer, de véritables rituels de dégustation -souvent polysensoriels et intégrant les notions de théâtralisation ou de gestuelle- l'utilisation des nouvelles technologies, notamment les QR-Codes et les applications autour de la réalité augmentée permettent d'amener du 'rich-média' et des contenus à valeur-ajoutée aux consommateurs au moment où ils en ont le plus besoin. Ces échanges entre le virtuel et le réel développent la sensorialité et permettent de toucher tous les sens. Ils participent de créer un lien particulier entre la marque et le 'consom-acteur'.
3/ Packagings relationnels : programmes de fidélité et CRM. Cet axe de développement inscrit la relation avec les consommateurs dans la durée et permet, dans une forme incitative souvent liée à la rareté du coffret, de les transformer en véritables ambassadeurs de la marque. Si la fonction de base du packaging tient à une reconnaissance immédiate en rayon (12 secondes max. accordées), le packaging-objet durable permet de nouer un lien pérenne en proposant des relais vers des programmes de marketing relationnels et des dynamiques CRM de clubs.
Pour plus de renseignements, n'hésitez pas à nous contacter.
Rédigé à 16:43 dans Actualités SOWINE, Branding, Champagne, Cognac, Design, Luxe, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La nouvelle avait fait grand bruit (relire Rémy Martin V sème te rouble) : en septembre 2010, la maison de cognac Rémy Martin annonçait le lancement sur le marché américain de Remy V (prononcer 'vie').
Se rattachant à la catégorie « non aged distilled grape spirit », ce spiritueux obtenu en filtrant à froid les raisins d'automne de la Petite et de la Grande Champagne, passé par des tonneaux en cuivre sans vieillissement, ne tombe pas dans la catégorie d’un Cognac.
Lancé avec les codes cognac de la marque au centaure, ce flacon blanc (même bouteille que celle du cognac VSOP en ultra-blanc) porte fièrement l'emblème du V et n'est donc pas un cognac blanc.
Testé auprès des consommateurs américains sur quelques états, déployé plus largement depuis, il se destine à la mixologie et aux barmen pour élaborer des cocktails ! Voir la page Facebook de cette : Clearly Interesting.
Je vous propose de découvrir ici le clip mui caliente "Lay it on me"de la reine du R'n'B Kelly Rowland - l'un des gros cartons de l'année. Dans cette vidéo vue plus de 9 millions de fois sur internet, Remy V fait une très belle apparition à 2'55. D'après La Charente Libre, ce placement de produit rappelle que les blacks américains et le monde du hip-hop restent une clientèle chouchoutée par les grands du cognac.
Je m'interroge sur la perception des Afro-Américains d'un produit ultra-white qui serait marketé spécialement pour eux. Cela me rappelle une autre histoire mais ici, nous ne sommes plus en cognac, mais en "eau de V". Tout est dans le message !
De mon côté, j'attends la version cocktail avec Jus de Tomate en co-branding avec True Blood. Gimme some V !!!
The new Remy V spirit masterfully blends the savoir faire and the aromatic richness of the Rémy Martin House with the smoothness and mixability of a clear spirit. The finest grapes found in the heart of Rémy Martin's vineyard are hand-selected and harvested only once a year, at the beginning of each fall. Small batches are slowly distilled in traditional copper pot stills throughout the winter, then ice-cold filtered. The eaux-de-vie is left to rest all spring in order to bring out full aromas and flavors. The finished product, the exclusively crafted Rémy Martin V, is not a cognac. Rather than aged in oak barrels - the final step in the cognac making process - the liquid goes through a proprietary 14F (-10C) ice cold filtration process, giving it is brilliant transparent color, unique aroma and subtle taste with hints of pear and fresh mint.
Rédigé à 10:54 dans Cognac, Design, Innovation, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Packaging, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors que septembre est traditionnellement un mois très chargé, octobre permet de prendre davantage le temps pour profiter. Parmi les événements que je recommande en France et ailleurs ce mois-ci, voici...
Les Journées Particulière LVMH, les 15 et 16 octobre 2011, en France et en Europe : sorte de "Journées du Patrimoine" propres à LVMH, les "Journées particulières" sont une invitation à découvrir le très riche patrimoine des marques du groupe LVMH, qu'il concerne des marques faisant partie ou non de la branche Vins et Spiritueux. Ateliers, chais, caves, maisons de famille, studios de création, showrooms... Au cours des Journées Particulières, LVMH ouvre les portes de plus de 25 sites d’exception en France et en Europe pour y révéler leurs savoir-faire uniques. Côté Vins & Spiritueux, je recommande vivement la visite de l'un ou plusieurs des sites participants :
J'aime quand de belles Maisons cherchent à promouvoir le patrimoine de leurs marques et à créer un lien particulier avec leur public de consommateurs et mettent pour cela en place de belles opérations, tout comme l'avait fait Hermès en juin et juillet dernier avec son "Festival des Métiers".
L'édition 2011 de la European Wine Bloggers Conference, rencontre des blogueurs du vin qui se tiendra cette année du 14 au 16 octobre à Franciacorta en Italie : une année, un pays, des rencontres ou comment échanger sur la convergence du web et du vin dans un contexte international.
La Semaine du Goût, du 17 au 23 octobre : l'occasion de repenser son rapport au goût au travers de manifestations diverses et variées organisées partout en France. J'aime les valeurs que cette semaine particulière cherche à transmettre, et la façon dont chacun peut se les approprier pour les appliquer toute l'année : ou comment encourager...
Le Luxe Pack Monaco 2011, qui se tiendra les 19, 20 et 21 octobre au Grimaldi Forum : le salon de référence en termes de packaging créatif, au cours duquel nous animerons la conférence "Champagnes et Spiritueux haut de gamme : la révolution du design packaging" -lire la note sur le sujet ici.
Et enfin, la deuxième édition du Vinocamp Paris, le samedi 22 octobre à la Bellevilloise : l'occasion d'échanger avec les acteurs du vin et du web qui se retrouvent régulièrement depuis la première édition -lire ici- pour échanger et partager leurs expériences sur le sujet.
Comme à chaque fois, nous aurons grand plaisir à vous croiser sur l'un ou l'autre de ces événements !
Rédigé à 12:59 dans Actualités SOWINE, Champagne, Cognac, Gourmandises, Inspirations, Luxe, Marketing, Packaging, Patrimonial, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Du flacon à l’étui en passant par l’étiquette, le design packaging des champagnes et des spiritueux a connu une véritable révolution ces dix dernières années.
Entre le flacon, l’étui écrin et celui offrant un véritable "plus produit" au consommateur, le packaging est devenu un outil de communication incontournable.
C'est sur cette thématique que nous intervenons le vendredi 21 octobre à 14h30 dans le cadre du LUXE PACK MONACO sur une conférence intitulée "Champagnes & spiritueux haut de gamme : la révolution du design packaging".
Avec comme fil conducteur, les réponses aux questions suivantes : Dans quelle mesure le packaging des champagnes et spiritueux sert-il la stratégie d’image des marques ? Quelle est l’influence du packaging sur l’acte d’achat ? Le packaging prend-il le pas sur le produit lui-même ? Quelles sont les perspectives au regard des contraintes économiques, environnementales et légales ?
Nous serons bien sûr ravis de vous croiser sur le salon, avant/après la conférence, n'hésitez pas à nous contacter auparavant.
Rédigé à 16:45 dans Actualités SOWINE, Branding, Champagne, Cognac, Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En cette période de coupe du monde de Rugby, je vous propose de découvrir ce spot pour la bière Guinness. De la boue, de la sueur, de la bravoure...
La campagne est relayée sur un site dédié - 1759.guinness.com/channel/rugby - permettant de suivre l'actualité du tournoi en Nouvelle-Zélande. Vous y découvrirez également des applications indispensables comme le réveil programmable pour s'assurer d'être debout devant les matches. Question subsidiaire : boirez-vous de la Guinness dès 7:00am... ?!?
Some Are Made Of More.
A voir et revoir ici quelques spots de la saga publicitaire Guinness.
Rédigé à 09:33 dans Advertising, Bière, Inspirations, Marketing | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La question des réseaux sociaux du vin, leur émergence -et leur déclin voire disparition pour certains d'entre eux-, est un sujet que nous suivons bien sûr attentivement à l'agence et sur ce blog. Il est d'ailleurs intéressant de noter les évolutions constatées depuis mars 2009 et même juin 2010. Pourtant, le mouvement de fond reste le même : positionner une offre de contenus et de services online permettant de servir et satisfaire la recherche d'informations émanant des consommateurs et amateurs de vin, une dynamique que met parfaitement en évidence le dernier baromètre SOWINE/SSI 2011.
En matière de plateforme sociale et communautaire, les enjeux sont toujours les mêmes : recherche de la taille critique, tant de membres que de base d'informations, utiles, pertinentes et qualifiées. Et rares sont les élus. A titre de best practice, l'américain CellarTracker compte plus de 162 000 membres, revendique plus de deux millions de notes de dégustations rédigées par ses utilisateurs -soit plus d''un million de vins référencés- assortis de nombreuses contributions de professionnels aggrégés, comme Jancis Robinson par exemple. De ce côté de l'atlantique, le belge Vinogusto -qui vient de s'associer avec Addega- reste le pilier européen en terme de trafic avec une base comptant plus de 223 000 vins, 32 000 producteurs et marchands référencés pour 166 000 contributions.
Dans ce sillage, voici donc un petit nouveau très prometteur : L'Avis du Vin (aka 'La Vie du Vin') lancé officiellement la semaine dernière par le groupe LE FIGARO. Un projet au long cours avec un ticket d'entrée qui n'est pas à la portée de toutes les start-ups puisque le groupe a déjà investi 2 millions d'euros dans ce développement au sein de son pôle 'diversification'.
Un modèle économique qui s'appuie sur deux sources principales de revenus : l'affiliation (à venir) avec des commissions perçues sur les ventes réalisées auprès de partenaires marchands affiliés et les rentrées publicitaires via une régie dédiée : C'Pages. Avec bien sûr une démarche en écosystème autour de la thématique du vin pour promouvoir, en levier, les activités d'édition, les soirées dégustations et l'oenotourisme by Le Figaro (voir notamment les croisières oenologiques).
Au-delà de l'impact médiatique du groupe et de sa capacité présumée naturelle à recruter des membres sur sa base installée de lecteurs, cette marque bénéfie, selon moi, de trois excellents atoûts pour réussir à s'imposer dans le landerneau vin du web français :
1/ une vision 'loisir' du sujet vin sur un positionnement privilégiant l'accessibilité et l'éducation via des clés d'entrée naturelles ou intuitives, sans recherche d'exhaustivité mais tournée vers l'aide à la décision.
2/une démarche magazine et éditoriale centrée sur la qualité et la récurrence du contenu, bénéficiant de la caution d'experts reconnus comme Bernard Burtschy ou Enrico Bernardo, comme d'autres personnalités, et capitalisant sur le rich-média, notamment les vidéos.
3/ une dynamique communautaire, permettant de tenir la promesse d'échange et de partage, et surtout de servir la création de contenus, notamment les commentaires de dégustation, par les membres eux-mêmes.
Nous souhaitons donc à L'Avis du Vin tous nos voeux de succès ! C'est un beau bébé que nous ne renierions pas chez SOWINE.
A noter, entre autres, parmi les initiatives connexes en France qu'il convient de saluer ici : Obiwine (aka le portail de diffusion de contenus filmés ludo-éducatifs destiné aux Vinternautes), Vinomaniac (aka The Rendez-vous of French wine lovers and professionals), WebCaviste (échange de conseils entre amateurs et professionnels du vin), Mon Vigneron (aka La communauté du vin et de l'oenotourisme), Taste A Wine (ex-Findawine, communauté de dégustateurs),TweetAWine (syndicateur de tweets sur le vin), Vindicateur (aka le Guide gratuit des meilleurs vins de France), Tout le vin (portail vin élaboré par/pour Castel), Oenovino (aka la découverte de l'oenologie par la dégustation de vin à domicile), Ecce Vino (aka le comparateur de goûts), Intothewine (aka le vin comme vous ne l'avez jamais bu).
Rédigé à 14:18 dans Innovation, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Alors que VINEXPO battait son plein, une autre grande messe se tenait, cette fois à Cannes : le festival international de la créativité publicitaire aka The Cannes Lions.
Comme chaque année, je vous propose donc un petit panorama de la créativité publicitaire dans les alcools à travers les campagnes réécompensées et les prix attribués (lire ma note sur l'édition 2010). Sans surprise, la tendance 2011 conforte et illustre de nouveau la primauté incontestable des bières, les spiritueux et les vins étant les grands absents du classement.
Dans la catégorie reine des films, et comme pronostiqué ici en janvier, HEINEKEN reçoit un Lion d'Or pour l'excellent THE ENTRANCE, suivi par le remarquable THE DATE (Lion de Bronze). Autre Lion d'Or amplement mérité : le film australien "SLO MO" pour la bière CARLTON DRAUGHT que je vous engage à (re-)découvir ici :
Fait notable, un champagne décroche un Lion de Bronze : NICOLAS FEUILLATTE pour sa campagne japonaise 'Toast Men' ou comment promouvoir du Champagne sur la résistance des flutes avec ce slogan : "May your life be blessed with many toasts". Insolite et iconoclaste :
Au rayon Média, un Lion de Bronze pour la bière CARLSBERG et sa campagne belge 'Probably the Best Ad in the World' reliée au site probablythebestadintheworld.be (vidéo vue +400K fois).
Côté Cyber, un Lion d'Or pour l'initiative HEINEKEN STARPLAYER, une application mobile multi-plateforme et intéractive autour des matchs de football Champions League UEFA. Un dispositif innovant associant les réseaux sociaux autour de cette logique "double-écran" : une première mondiale. Cyber Lion de Bronze pour le design et les illustrations du site BREW BY FEEL de la brasserie australienne CASCADE.
Un Lion de Bronze et 'Best Integrated Campaign Led by Promotion and Activation' pour BUDWEISER ICE COLD et sa campagne BUD ICE COLD INDEX (voir détail ici).
En terme de Design, HEINEKEN est de nouveau saluée, cette fois d'un Lion d'Argent pour sa bouteille événementielle STR BOTTLE qui s'illumine la nuit pour révéler des motifs luminnescents conçus avec une encre UV spéciale.
A noter, toujours au rayon palmarès, que l'enseigne Monoprix a été auréolée d'un Grand Prix Stratégies. C'est une récompense ultra méritée qui salue le parti-pris de l'audace et de l'innovation en communication (pour mémoire lire la note J'en ai rêvé, Monoprix l'a fait) - une campagne, qui pour reprendre les mots des membres du jury, donne « une claque à la grande distribution ».
Enfin, pour prendre un peu d'avance sur le prochain palmarès du Festival de Cannes en 2012, je vous propose de visionner cet excellent film du réalisateur Tom Kuntz pour la bière Hahn Super Dry sur le crédo : "Pioneering Beering". Enjoy!
Rédigé à 09:31 dans Advertising, Bière, Branding, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je vous propose de mettre en perspective les résultats de l'étude publiée en juin par le Think Tank L2 aboutissant au classement des 100 marques de prestige les plus investies sur Facebook : The L2 Prestige 100®: Facebook IQ.
1 minute sur 8 passées sur Internet se tient sur Facebook. Son influence sur les consommateurs et son importance dans les stratégies de communication des marques n’est plus à démontrer.
Cette étude, première du genre, met donc sur un même plan différentes marques luxe/premium. L’objectif étant de mesurer leur aptitude à intégrer Facebook dans leurs dispositifs de communication selon quatre critères : la taille et l’animation de la communauté, le brand content développé par la marque, l’engagement et la participation des fans dans l’animation de la communauté et enfin l’intégration de Facebook aux autres campagnes de communication. Incontestablement, les quatre éléments clés d'une démarche bien construite.
A ce titre, au nombre des observations de l'étude, on notera un rapport parfois inversement proportionnel taille de la communauté vs son engagement. En effet, certaines de ces marques utilisent encore Facebook comme un canal de diffusion unidirectionnel descendant et non comme un réel espace d’échange avec les ‘consom-acteurs’. Voir notamment les exemples des communautés Burberry (6,960,420 fans à date), Gucci (5,009,955 fans à date) et Chanel (4,195,109 fans à date), qui pourraient presque laisser penser que plus la base de fans est importante moins les membres intéragissent.
Du reste, dans cette même logique il est intéressant de relever que 20% des marques de luxe n’ont pas souhaité ouvrir leur mur (aka leur wall facebook). Mais fait majeur intéressant, les marques ayant opté pour cette stratégie vont devoir évoluer puisqu’à partir du 15 aout 2011, elles seront désormais tenues de laisser leur mur ouvert. Ces marques seront ainsi contraintes d'intégrer les prises de paroles de leurs fans. Autre remarque connexe : moins de 50% des marques intègrent un lien permanent vers leur page Facebook depuis leurs sites web et à peine un tiers des marques exploite le bouton « like ».
Aucune de ces marques n’exploite encore la brique F-commerce permettant de créer une boutique directement sur la fan page. Néanmoins, il se dit que certaines initiatives sont en cours et que cette technologie devrait être l’objet d’investissements importants l’année prochaine.
Les posts qui entrainent le plus de réactions de la part de la communauté concernent les produits. Les posts promotionnels (liés à un concours ou à une promotion) permettent d’augmenter la taille de la communauté de façon mécanique mais pas de façon qualitative puisque, en général, ces fans ne participent pas à l'activité de la page.
Autre dilemme, bien connu de ces grandes marques par ailleurs : la Globalocalisation, ou comment choisir entre une communication globale (mondiale) et une adaptation locale. Sans surprise, l’étude démontre qu’il y a beaucoup plus d’intéractions lorsque la fan page est locale (par opposition à une page mondiale unique). A noter en best practice, la démarche entreprise par Johnnie Walker : la marque intègre une logique portail mondial regroupant ses 30 pages régionales. Johnnie Walker réussit ainsi le pari de faire participer activement ses fans sur les différentes pages régionales avec des niveaux d'intéraction records.
S'agissant des résultats, même si le TOP 10 du palmarès est trusté par les marques de cosmétique et d’automobile, il y a tout de même deux marques d’alcools : #1 BMW, #2 Clinique, #3 Audi, #4 Lexus, #5 Bare Escentuals, #6 Benefit, #7 Bobbi Brown, #8 Johnnie Walker, #9 Belvedere, #10 Tory Burch.
Dans le reste du classement nous retrouvons : #21 Hennessy, #30 Rémy Martin, #34 Veuve Clicquot, #42 Cîroc, #56 Macallan, #62 Dewar’s, #62 Korbel, #68 Patron, #69 Ballantine’s, #76 Chivas Regal, #77 Louis Roederer, #89 Moët & Chandon, #92 Glenmorangie, #95 Krug, #97 Glenfiddich #100 Dom Pérignon.
Il y a donc 18 marques d’alcool dans le TOP 100 dont 5 marques de champagne, mais aucune marque de vin. Ce qui n'est pas très étonnant.
Si la sélection et le statut des marques haut de gamme sélectionnées, tout comme les motifs de gratification sont parfois discutables, cette étude a au moins le mérite de mettre en évidence certaines bonnes pratiques et les resistances constatées en matière de marketing conversationnel.
Rédigé à 13:23 dans Branding, Luxe, Marketing, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Le palmarès 'The Power 100' aka The World's Most Powerful Spirits & Wine Brands 2011 vient de paraître.
Cette année qui s’inscrit dans la fin de la crise voit les entreprises renouer avec la croissance. Toujours bien trusté par les marques de vodka et de whisky (Cf. notre note 2010), le top 10 est quasi inchangé avec :
#1 / Smirnoff : Toujours première malgré une baisse de 1% des ventes en volume et de 4 % en valeur. Smirnoff est victime de son positionnement à mi-chemin entre le haut de gamme (Absolut reprend 6 % des parts en volume) et le bas de gamme (Svedka connait une progression de presque 20 % en volume).
#2 / Bacardi : De retour à la seconde place du classement. la marque profite de sa position privilégiée d’enfant chéri du groupe Bacardi Martini et réussit aussi à s’imposer comme base de cocktails en prescription off trade.
#3 / Johnnie Walker : Après un an à la deuxième place, retour sur la troisième marche du classement malgré une progression de près de 11 % en volume.
#4 / Martini : Toujours 4ème, cette marque icône présente depuis 140 ans a encore une fois légitimé sa position avec des initiatives telles que le lancement de Gold Martini avec la marque italienne Dolce & Gabbana et leur campagne publicitaire avec l’actrice italienne Monica Belluci
#5 / Absolut : Le rachat par Pernod Ricard a, comme prévu, été bénéfique pour la marque puisqu’elle gagne 2 places en un an. Avec Smirnoff en léger déclin, Absolut reste un concurrent sérieux pour le haut du classement avec trois fois plus de volume que son suiveur Grey Goose.
#6 / Jack Daniel’s : Avec comme marché principal les USA, Jack Daniel’s a connu une croissance modeste contrairement à ses concurrents directs mieux répartis géographiquement. C’est néanmoins une bonne année pour la marque et la suivante s’annonce prometteuse.
#7 / Hennessy : Avec 10 % de croissance des ventes en volume, la marque continue de gagner du terrain auprès des nouveaux consommateurs et de construire son positionnement premium. La segmentation du portfolio permet aux consommateurs de rester fidèles en montée de gamme selon leur âge et leur moyen. Avec la reprise de l’économie, les marques de spiritueux premium vont certainement redevenir à la mode et Hennessy est bien positionné sur ce créneau.
#8 / Chivas Regal : la marque a connu une bonne année avec une augmentation de ses ventes en valeur de 5 % (vs 1% en volume). La Chine est désormais le marché principal de Chivas qui, aux côtés d’autres marchés asiatiques, a contribué à propulser la marque vers l’avant. La campagne publicitaire avec la baseline « Live with Chivalry » relayée à l’international a contribué à construire sa réputation et à l’établir en leader sur le secteur des ultra-premium Scotch whisky.
#9 / Captain Morgan : bien que deux fois plus petit que le leader de sa catégorie, Captain Morgan est toujours un acteur important du marché du Rhum. L’augmentation des dépenses marketing pour soutenir la campagne « Calling all Captains », l’initiative « Captain and Cola » et le lancement de « Captain Morgan Lime Bite » ont dopé de 4 points le score de la marque cette année.
#10 / Ballantine’s : la forte implantation de la marque dans des marchés asiatiques de plus en plus riches comme la Chine et la Corée lui permet d’augmenter de 4 % ses ventes à la fois en valeur et en volume. La croissance de Ballantine’s a également été soutenue par des initiatives de parrainage de prestigieux tournois de golfs, le lancement de bouteilles en éditions spéciales assorti d’une forte progression sur le marché Duty Free.
Les 100 premiers acteurs représentent 70 % du business des alcools, le marché reste donc ouvert aux nouveaux acteurs et notamment aux marques locales qui ont fortement bénéficié de cette crise pour se développer. Les marques en plus forte progression cette année sont : Svedka (+17 places), Disaronno (+ 14 places), Bombay Sapphire (+ 11 places), Russian Standard (+ 10 places), The Glenlivet (+ 10 places), Grant’s (+ 9 places), Paul Masson (+ 8 places), William Lawson’s (+ 7 places), Eristoff (+ 7 places) et Clan Macgregor (+ 7 places).
La première marque de champagne, Moët & Chandon, n’apparait qu’en 15ème position du classement mais gagne trois places par rapport à 2010 suivie par Veuve Clicquot 26ème (avec une progression de 2 places), Mumm (85ème avec une perte de 8 places), Laurent Perrier (86ème en gagnant une place) et Piper Heidsiek (95ème en perdant 3 places).
La première marque de vin, Gallo, arrive en 16ème position du palmares qui compte tout de même quinze marques de vin.
Le monde a changé depuis la récession avec une balance du pouvoir qui se déplace de plus en plus à l'Est (Cf. aussi VINEXPO cette année). Aucune marque chinoise ou asiatique n'a rejoint le Top 100 mais avec la présence accrue de grands groupes sur la région, ce n'est certainement plus qu'une question de temps... !
Rédigé à 14:24 dans Branding, Cognac, Marketing, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | TrackBack (0)
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For our beloved English-speaking followers.
Publication of the results of the 2011 SOWINE/SSI Barometer, the first survey to study the influence of new technologies on the behaviour of wine consumers in France. It answers the questions posed by the wine industry: what relationship do the French have with wine? What are their sources of information and how important are new technologies? What role do social networks play and how do they influence the act of wine purchasing?
Where wine is concerned, most French people consider themselves to be novices: they want information and need to be reassured before buying
- 74% of the French questioned consider wine to be different from other alcoholic drinks. A majority (62.3%) consider themselves to be novices where wine is concerned.
- 63.8% of the French think at least some wine knowledge is necessary in order to appreciate it and 74.6% of those questioned believe it is essential to do some research before buying wine.
Internet and new technologies play an important role in the search for information prior to buying wine, ahead of traditional sources of information but behind advice from one's entourage
- Advice from one's entourage is still the French consumers' primary source of information before purchasing wine, with 46.8% of those questioned stating they seek such advice.
- The Internet and new technologies rank fifth (13.3%), behind advice proffered by liquor stores (34.6%), wine specialists (15.3%) and advice directly from the vineyard (14%). Then come specialist wine guidebooks (7.7%) and specialised (4.4%) or the general (3.3%) press.
- Blogs and forums devoted to wine are consulted by one in three purchasers, and producers' websites by one in four, whilst fee-paying tasting note websites attract barely 5% of regular purchasers.
In France, whilst wine consumers are fairly active on social networks, their membership of online wine communities and use of cellphone applications are relatively low
- Despite being relatively active users of generalist social networks (+5% compared with the population overall), barely 4% of regular purchasers belong to specialised wine-based networks and 6% to groups devoted to wine on generalist social networks. Oenological cellphone applications are not particularly popular either, with barely 21% of respondents claiming they find them useful.
- A critical mass of active users remains the key to success for a social network or a cellphone application, whether specialist or generalist.
Although the number of online purchasers is still relatively small, online purchases are substantially different from those that prevail in traditional channels of distribution
- 10% of the French say they buy wine online, and the typical purchaser is a young, urban male
- Two in three people who use the Internet to prepare their purchase complete the purchase offline
- The average amount spent on a purchase on the Internet is sizeably higher than the amount spent offline: the average budget (+102%) and the volume purchased (+90%) are practically twice as high.
WHAT IS THE OUTLOOK?
The 2011 SOWINE/SSI Barometer confirms the special relationship the French have with wine and the increasingly important role played by the Internet and new technologies in pre-purchase research. However, it remains to be seen how the industry will develop the necessary tools to incite consumers to buy online and whether specialised social networks will manage to mobilize a sufficiently large member base to leverage their development in France.
The SOWINE/SSI Barometer is the first survey to study the influence of the Internet and new technologies on the behaviour of wine consumers in France. It was first published in 2010; this is the second edition.
SOWINE/SSI 2011 Barometer: survey of a sample of 1,200 people representative of the French population as a whole, conducted from 1 to 8 February 2011
Rédigé à 13:18 dans Actualités SOWINE, Marketing, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Suite à l'annonce des résultats du second baromètre SOWINE/SSI hier, nous vous proposons de retrouver ici notre synthèse, recommandation et mise en perspective.
LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS
> Les nouvelles technologies facilitent et démocratisent l’accès à l’information sur le vin. Surtout et avant tout, elles sont plébiscitées par les consommateurs car elles permettent le dialogue et l’échange.
> Dans un contexte de multiplication des messages, les consommateurs recoupent leurs informations, concentrent leurs sources, privilégient le débat et cherchent le partage, notamment via les réseaux sociaux.
> Si les blogs occupent toujours une place importante, les forums prennent davantage d’essor. Les réseaux sociaux dédiés au vin n’ont, en France, pas encore trouvé leur place.
> L’achat en ligne ne se fait ni dans les mêmes proportions, ni directement via les réseaux sociaux.
LES CLÉS DE SUCCES
> La stratégie de contenus est primordiale : être présent sur internet, sur les réseaux sociaux et via les supports numériques est incontournable, à condition d’y offrir une information de qualité, crédible et dynamique.
> La stratégie d’influence est incontournable, mais elle doit se faire en multipliant les canaux et relais de prescription, les conseils de l’entourage restant la première source d’information.
> La place de l’humain est capitale : dans un contexte « virtuel », le consommateur de vin plébiscite le dialogue et l’échange « réel », que ce soit dans sa recherche d’information ou en contexte d’achat.
PERSPECTIVES
> Enjeu 1 : l’accès au contenu en contexte de mobilité
De plus en plus, l’accès à l’information vin va se tenir au moment de l’acte d’achat. La diffusion des QR-Codes, des sites mobiles et autres applications embarquées jouera un rôle notable dans la transformation au dernier mètre.
> Enjeu 2 : le passage de la recherche d’information à l’achat online
L’ensemble des initiatives online va accompagner la croissance du e-commerce vin. Reste à observer quelle sera l’adhésion des consommateurs au m-commerce dans ce secteur et le rôle que pourrait jouer les réseaux sociaux dans le transactionnel en France.
> Enjeu 3 : le développement des réseaux sociaux vin
Face à la nécessité pour les plateformes d’agrégation de contenus d’atteindre une taille critique pour exister, les modèles économiques gagnants passeront par un nécessaire phénomène de concentration des principaux acteurs.
Vous pouvez télécharger la présentation de synthèse du baromètre SOWINE/SSI 2011 ici.
N'hésitez pas à nous contacter pour de plus amples détails ou compléments d'informations.
The SOWINE Team
Rédigé à 12:27 dans Actualités SOWINE, Inspirations, Marketing, Tendances, Tribune, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En matière de vin, le consommateur français se considère majoritairement comme néophyte : il recherche de l’information et a besoin d’être rassuré avant d’acheter
Internet et les nouvelles technologies occupent une place importante dans la recherche d’information menant à un achat de vin, devant les sources d’information traditionnelles mais après les conseils de l’entourage
En France, si le consommateur de vin est particulièrement adepte des réseaux sociaux, son adhésion aux communautés en ligne sur le vin et son usage des applications mobiles demeurent faible
Malgré un volume d’acheteurs en ligne encore assez faible, les comportements d’achat online diffèrent substantiellement de ceux qui prévalent dans les canaux traditionnels de distribution
QUELLES PERSPECTIVES ?
L’édition 2011 du Baromètre SOWINE/SSI confirme le rapport particulier que les Français entretiennent avec le vin et le rôle de plus en plus important que jouent Internet et les nouvelles technologies dans le processus d’information avant l’achat de vin.
Pour la deuxième année consécutive, SURVEY SAMPLING INTERNATIONAL (SSI) s’associe à l’agence SOWINE pour la réalisation de ce baromètre : la première étude consacrée à l’influence d’Internet et des nouvelles technologies sur le comportement des consommateurs de vin en France.
« L’évolution rapide de l’utilisation des réseaux sociaux est un sujet qui nous touche tout spécialement dans notre métier de recueil d’opinions de consommateurs dans le monde entier. Les acheteurs de vin sont à la recherche d’avis et de recommandations. Le pouvoir du partage et l’accès à la prescription via internet et les réseaux sociaux sont donc déterminants dans leurs décisions d’achat » commente Renaud Farrugia, Directeur Général de SSI en France.
« Il reste à apprécier comment la filière saura développer les outils nécessaires pour inciter les consommateurs à acheter en ligne et si les réseaux sociaux spécialisés sauront fédérer des bases de membres suffisamment étoffées pour assurer leur essor en France » déclare Marie Mascré, Directrice associée de l’agence SOWINE.
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 1200 personnes, représentatif de la population française, du 1er au 8 février 2011.
***
Pour plus d’informations
OU obtenir les résultats détaillés
du Baromètre SOWINE/SSI 2011 :
Marie Mascré | marie [aT] sowine.com
Sylvain Dadé | sylvain [AT] sowine.com
***
SURVEY SAMPLING INTERNATIONAL (SSI) est le premier fournisseur mondial de solutions d’échantillonnage à destination des professionnels du marketing. Dans plus de 50 pays dans le monde, SSI leur donne accès à plusieurs millions de répondants via Internet, téléphone et mobile, B2C ou B2B, pour leurs besoins d’études. SSI a réalisé tout récemment une étude dans 14 pays très éloquente sur l’utilisation des réseaux sociaux par les internautes. www.surveysampling.com
Pour plus d’informations et obtenir les résultats détaillés
du Baromètre SOWINE/SSI 2011 :
Marie Mascré | [email protected] | +33 (0)6 99 34 73 51
Sylvain Dadé | [email protected] | +33 (0)6 67 36 55 63
Rédigé à 11:26 dans Actualités SOWINE, Cavistes, Champagne, Marketing, Tendances, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Dans le monde du champagne, il est des cuvées très spéciales qui méritent un traitement particulier. Bollinger R.D. est de celles-ci.
Petit retour en arrière : c'est au début des années 1950 qu'Elisabeth Bollinger a l'idée de proposer des cuvées millésimées dégorgées tout récemment. Le vin mûrit alors et s'épanouit pleinement sur lies tout en préservant une fraîcheur extraordinaire : le Bollinger R.D. est né ! Récemment Dégorgé devient ainsi une exclusivité déposée par Champagne Bollinger.
Le 8 juillet prochain, la Maison Bollinger célèbrera le demi-siècle de cette cuvée icône et organisera à Paris une dégustation unique dans un lieu encore tenu secret. A cette occasion, un petit nombre de convives sera réuni pour partager cette expérience exceptionnelle. Et pour la toute première fois, la Maison Bollinger ouvrira les portes de son univers à cinq amateurs, conviés à participer à cet événement à l’issue d’un concours international : « LIFE CAN BE PERFECT ».
C’est par l’entremise de petites annonces publiées à partir d'aujourd'hui dans 10 quotidiens internationaux que les amateurs du monde entier pourront prendre connaissance de ce concours international. Caché dans la petite annonce, un QR code aux couleurs de la marque redirigera les participants sur le site Internet dédié à l’événement, où ils seront invités, jusqu’au 21 juin 2011, à décrire un moment d’exception : leur moment « LIFE CAN BE PERFECT».
Toutes les créations seront ensuite soumises à l’approbation du Jury Bollinger qui dévoilera, le 27 juin 2011, le nom des 5 heureux élus. Ceux-ci seront reçus par la Maison Bollinger à Paris le 8 juillet prochain, pour y vivre une journée unique autour de la célébration de la cuvée Bollinger R.D.
"Belle Maison de Champagne recherche 5 amateurs de flacons récemment dégorgés pour souligner le demi-siècle de sa cuvée icône à Paris, le 8 juillet 2011. Rendez-vous sur www.lifecanbeperfect.com"
A vos smartphones, prêts, participez !
Rédigé à 11:45 dans Actualités SOWINE, Champagne, Gourmandises, Inspirations, Lancement produits, Luxe, Marketing, Patrimonial, Tendances, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'ai déjà eu l'occasion de présenter les nombreuses innovations packaging initiées par la Maison Veuve Clicquot depuis une dizaine d'années -lire en particulier ma note "L'art de la consommation nomade par Veuve Clicquot", qui résume 10 ans de créations packaging chez Veuve Clicquot.
Fidèle à sa réputation, la Maison vient de lancer sa dernière création : le Clicq'Up, un seau à champagne repliable inspiré de l'art traditionnel japonais du pliage, l'Origami, et créé en collaboration avec le designer belge Mathias van de Walle.
Un accessoire qui convaincra sans aucune difficulté les fans de la marque comme ceux qui, de manière générale, n'apprécient que moyennement la gadgétisation d'un produit.
Personnellement, je suis totalement séduite :
Seul bémol : le nom -je ne suis jamais fan de l'utilisation déformée du nom d'une marque pour nommer un produit.
Je vous laisse apprécier la beauté de l'objet ici. De mon côté, je sais maintenant quel sera mon "seau-cadeau-objet de déco" préféré de l'été. Cheers !
Rédigé à 11:25 dans Branding, Champagne, Design, Innovation, Inspirations, Marketing, Packaging, Tendances | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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J'ai eu la chance d'être invitée il y a quelques jours par la Maison Ruinart à partager un repas très convivial, en petit comité, dans un lieu absolument magique à Paris, pour découvrir le nouveau coffret Interprétation créé par la Maison.
Point de nouvelle référence ni de nouveau millésime lancé à cette occasion, mais l'accompagnement de la cuvée Ruinart Blanc de Blancs -celle-là même qui, du point de vue marketing, est une vraie réussite, associant tous les codes d'une cuvée de prestige sans en être une, avec son joli flacon qui ne donne qu'une envie : déguster le vin très vite- l'accompagnement, donc, de la cuvée Blanc de Blancs par un coffret contenant 8 petites fioles d'extraits de parfums représentant les principaux arômes de ce vin.
Jasmin, citron, cédrat, ananas, pêche blanche, baies roses, gingembre, cardamome : c'est en mode "reconnaissance olfactive à l'aveugle" qu'on découvre les 8 senteurs sélectionnées par le Chef de Caves Frédéric Panaiotis et l'équipe de Nez qui a participé à l'élaboration du projet.
Sentir chaque petit flacon et tenter de retrouver dans les arômes dégagés par la cuvée chacun de ces marqueurs, voilà un challenge qui, s'il n'est pas toujours facile -personnellement j'ai eu du mal à reconnaître chacune de ces huit fragrances dans le vin-, n'en est pas moins ludique et par là-même plaisant. Sans compter le 9e contenant, caché dans le coffret, qui traduit l'interprétation olfactive de la cuvée par le Chef de Caves et le Nez.
Du point de vue marketing, le concept me semble pertinent à plusieurs titres.
D'une part, il propose au consommateur une vraie nouveauté dans l'expérience de la dégustation du champagne, en lui apportant une dimension à la fois ludique et décomplexante.
J'aime aussi l'idée que ce coffret renouvelle le genre en termes d'offre packaging : on est loin du gimmick et du coffret cadeau dont on ne sait que faire, l'offre se veut utile, éducative et réutilisable, et respecte pour autant les contraintes légales imposées.
Qui plus est, si le jeu des senteurs existait bien avant -voir Le Nez du Vin pour sa version la plus connue-, la qualité des parfums composés pour Ruinart, qui n'ont rien de senteurs synthétiques, positionne définitivement le coffret dans le domaine de l'ultra-qualitatif et de l'ultra haut de gamme.
Enfin, le coffret répond à un autre enjeu important : permettre la mémorisation sur la cuvée. En se prêtant au jeu, le novice apprend non seulement à mémoriser chacune des 8 senteurs -accessoirement, il a l'impression d'avoir gagné en intelligence grâce à la marque- mais se souvient également de ces marqueurs comme étant ceux qui dominent la cuvée.
L'idée est donc bonne, indéniablement. Elle soulève à mes yeux au moins deux questions : celle de l'achat -les consommateurs sont-ils prêts à payer davantage pour s'offrir (ou offrir) une mini-formation ludico-olfactive ? Et celle de l'usage : dans quel contexte les consommateurs vont-ils l'utiliser ? Un apéritif dégustation entre amis se prête-t-il à ce type d'exercice éducatif ?
Quoi qu'il en soit, l'expérience est intéressante et donne envie d'aller plus loin....
Rédigé à 17:30 dans Champagne, Innovation, Lancement produits, Luxe, Marketing, Packaging, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous participions vendredi dernier à la conférence Wine 3.0 organisée à Paris par l’ESA, l’École Supérieure d’Agriculture d’Angers. Au cœur des interventions et des débats, le rôle d’Internet et des innovations technologiques sur le lien qui unit les consommateurs au vin.
Nouveau né des néologismes à la mode, le concept de Web 3.0 mérite qu’on s’attarde à le définir un peu plus clairement avant de se lancer dans le cœur du sujet. Le consultant François Druel, également intervenant lors de cette conférence, parle d’ubiquité de connexion : nous sommes aujourd’hui connectés au Web (presque) partout où nous nous trouvons, notamment grâce à l’adoption en masse des smartphones. S’ajoute à ce concept l’idée connexe de la permanence de la connexion, autrement dit le fait que nous passons presque plus de temps online qu’offline. Je complèterais ces définitions du Web 3.0 en y ajoutant l’idée d’« objets connectés », i.e. la capacité qu’ont aujourd’hui certains objets pourtant dépourvus des moyens techniques requis - par exemple des bouteilles de vin – de devenir des vecteurs de connexion et des fournisseurs d’information par l’entremise de dispositifs comme les QR codes ou tags.
La conférence a été pour nous l’occasion d'intervenir sur l’importance des nouvelles technologies dans la relation que les consommateurs entretiennent au vin, notamment en présentant en avant-première certains des éléments du baromètre SOWINE/SSI 2011. Les grandes tendances identifiées l’an dernier se maintiennent –nous aurons l’occasion de les présenter plus largement sous peu– et, tout comme les échanges suscités lors de la conférence ont servi à le prouver, de nouvelles analyses deviennent possibles.
L’un des principaux sujets abordés lors de la conférence a précisément été la forme que prend cette information trouvée sur le Web. Tout comme les sites des « gourous » traditionnels sont souvent de simples vitrines 1.0 de publications papier qui existaient déjà avant l’arrivée du Web (Parker, Wine Spectator, RVF), on peut tout aussi facilement associer l’essor des blogs, amateurs et professionnels, à la tendance du contenu généré par les masses propre au Web 2.0.
Parallèlement à l’effort de projection que la conférence a permis de mener, reste à voir si l’ubiquité et la permanence de connexion qui semblent caractériser le Web 3.0 permettront aux communautés d’amateurs, souvent encore naissantes en France, d’atteindre la masse critique de membres et de commentaires nécessaires à leur utilité en tant que source d’information crédible et fréquentée. Les exemples internationaux cités par Christophe Heynen, autre intervenant de la conférence, ainsi que le best practice de Cellar Tracker aux États-Unis, montrent que les pays anglo-saxons sont en mesure de fournir des réalisations probantes à cet égard.
S’il demeure une source privilégiée d’information, conservant en 2011 sa place devant les magazines et guides spécialisés, il n’en demeure pas moins que le média Internet n’est pour autant qu’une des nombreuses ressources utilisées par les consommateurs pour préparer un achat de vin. Seul le temps et l’adoption de certains réflexes et habitudes d’utilisation pourront venir confirmer l’impact que le Web 3.0 aura sur la relation entretenue par les buveurs de vin avec leur produit fétiche, en particulier lorsqu'il s'agit de transformer la recherche d'information en achat.
D’ici là, ne perdons pas de vue le vin demeure un produit de dégustation - qu’elle soit technique, sensorielle ou émotionnelle - pour lequel le Web n’est pas encore parvenu à se substituer à un bon vieux tire-bouchon, à quelques verres et à un groupe d’amis… ou toute autre situation de convivialité partagée !
Marie et Philippe-Alexandre
Illustration : Deligne
Rédigé à 12:44 dans Actualités SOWINE, Marketing, Tribune, Vin, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Nous aurons plaisir à retrouver certains d'entre vous demain à l'occasion de la première conférence internationale WINE 3.0, organisée par le Master International Vintage, et coordonnée par le Groupe ESA (École Supérieure d'Agriculture d'Angers), qui se tiendra à l’Hôtel Saint-James Albany à Paris.
En qualité d'intervenant, nous mettrons en perspective les enjeux et problématiques que soulèvent cette table-ronde et glissserons en avant-première quelques uns des résultats de notre baromètre SOWINE-SSI 2011 (bientôt à paraître) sur l’impact des nouvelles technologies, d’internet et des réseaux sociaux dans le comportement des consommateurs de vin en France.
« Nouvelles perspectives, nouveaux cercles d’influence. Une révolution dans le Wine Business ? »
Vendredi 25 mars de 13h45 à 18h à l’Hôtel Saint-James Albany – 202, rue de Rivoli à Paris
Plus d'infos : club.vintagemaster.com
Rédigé à 21:29 dans Actualités SOWINE, Marketing, Tribune, Vin 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le roi du porno US entre dans le jeu des spiritueux. L'acteur Ron Jeremy, qui a figuré dans plus de mille films pornographiques depuis la fin des années 70, vient d'attacher sa gloire à un rhum panaméen de 7 ans d'âge habilement nommé Ron De Jeremy (ron = rhum en espagnol).
Elaboré par une autre légende, le Master Blender cubain Francisco "Don Pancho" Fernandez, le rhum sera commercialisé en série limitée de bouteilles numérotées avec la baseline : The Adult Rum,
Voici la description organoleptique proposé sur le site web : "The oak comes through robustly and satisfyingly, yet gently enough to allow hints of vanilla and raw sugarcane to reveal themselves. The finish is elegant and long".
Nous attendons avec impatience le Rocco Limoncello... (beaucoup plus puissant que le Danny D).
Rédigé à 09:53 dans Advertising, Branding, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Rhum, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Parmi les cadeaux que j'ai reçus pour noël, en voilà un que j'ai trouvé particulièrement approprié : un compte ouvert sur www.mesvignes-sud-afrique.com qui me permet d'être locataire pour un an d'une parcelle de vignes en Afrique du Sud. Mon domaine : The Stables Wine Estate, dans la région des Midlands.
Je peux jour après jour observer l'évolution de ma parcelle, suivre l'élaboration de ma cuvée en direct, poser des questions à l'oenologue, voir la météo sur place... et d'ici quelques mois, je recevrai 10 bouteilles de vin du domaine, dont je peux d'ores et déjà personnaliser l'habillage à ma guise.
Photo SD, DR
Au-delà de l'approche purement liée au vin, l'offre, gérée par l'Office du Tourisme d'Afrique du Sud, permet également de découvrir le pays via le site internet dédié, de participer à des événemments liés à "la nation arc-en-ciel" et de participer à un tirage au sort pour gagner un voyage sur place.
Certes, le concept de "cyber vigneron" n'est pas nouveau (cf. notamment ma note Crushpad vs MesVignes : rat des villes et rat des champs), mais tel qu'il est pensé ici, je le trouve particulièrement intelligent :
Même si le site internet présente quelques bugs à la navigation, le concept m'a donc d'emblée séduite. Tout en étant consciente de la limite de l'exercice : à force d'être abonnée à des cyber concepts, j'ai de moins en moins le temps... d'y consacrer du temps. Et la dimension virtuelle de ce type de cadeau n'aide pas à se sentir véritablement investi sur le sujet, ce qui fut le cas pour moi ici : pour un cadeau offert il y a deux mois, et je n'avais jusque-là rendu que deux visites à ma parcelle.
Jusqu'à ce que je reçoive chez moi, il y a quelques jours, un cadeau de bienvenue, bien réel celui-là : un petit panier avec différentes spécialités culinaires du pays. Thé, liqueur, épices... de quoi me donner un avant-goût du pays... ou me rappeler d'excellents souvenirs. Et marquer le véritable début de mon investissement online sur le sujet.
Photo SD, DR
Rédigé à 11:08 dans Innovation, Inspirations, Marketing, Oenotourisme, Packaging, Vin, Vin 2.0, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Si l'audace reste une valeur très en vogue, plébiscitée par de nombreux acteurs, dans l'univers du champagne et des spiritueux, la marque de bourbon Jim Beam en fait son crédo et la place comme valeur cardinale de sa nouvelle campagne : Bold Choices.
Je vous engage à visionner le superbe film ci-dessous avec l'excellent Willem Dafoe où le story-telling fonctionne à plein. J'aime beaucoup la direction artistique et cette belle promesse : "All choices lead you somewhere. Bold choices take you where you're supposed to be." Love it!
A retrouver aussi sur : www.jimbeam.com/videos/bold-choice-advertising/story-of-bold-choices-full-length
A noter également, ce qui ne manque pas de m'amuser, que la marque a commissionné une étude auprès de 100.000 hommes à l'échelle nationale US pour déterminer qui seraient the “25 Boldest Towns in America”... La palme reviendrait à la ville de Spokane, Washington pour son nombre de tatoués et une forte proportion à la romance au travail [nine percent took the term “bold” to another level in their office…by dating their boss].
Autre découverte notable qui me réjouit : Nearly 8 in 10 guys have grown a mustache – Most (50 percent) have done it just “to look good,” while decidedly less (8 percent) have grown a little fuzz on their upper lip to impress a girl (whether the girls were actually impressed warrants further research).
De la définition du mot 'bold' pour audace...
Rédigé à 12:58 dans Advertising, Branding, Inspirations, Marketing, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En ce vendredi, je vous propose de voyager jusqu'à La Havane avec cette belle campagne de publicité sortie fin 2010 pour Havana Club, qui expose des scènes de vie saisies par l'excellent photographe Guy Aroch.
Je trouve l'ensemble très réussi car la campagne propose une belle synthèse de valeurs vraies, d'humour et de moments qui témoignent d'une dimension patrimoniale attachée à l'origine du produit.
Composés en série d'instantanés de la vie quotidienne, les visuels capturent l'essence de la Havane, et reflètent bien les valeurs de cette ville non-alignée : l'humanité, la spontanéité, la créativité, la passion, et la générosité de ses habitants.
Comme une ville exceptionnelle qui a évolué à sa manière, La Havane a crée son propre style, fait de musique et d'art, qui s'exprime donc comme un mode de vie que préempte ainsi la marque dans sa communication.
Par ailleurs, au-delà des clichés et des polémiques liés au contexte politique sous-jacent, la signature « Nothing Compares to Havana » distille une belle synthèse de cet esprit unique, de cette attitude rafraîchissante et inspirante : des gens qui restent fidèles à eux-mêmes et apprécient la simplicité de l'interaction humaine dans la vie quotidienne.
En outre, j’aime beaucoup ces slogans et accroches qui inscrivent la marque dans des instants de dégustation et un univers qui ne se prend pas au sérieux :
“When you drink, you don’t drive. This might explain the longevity of our cars.”
“When life hands you a lemon, make a cocktail.”
“In Havana, when you can’t find a party, you throw one.”
Et bien sûr, cette belle déclaration :
"To go see your friends, don’t go on facebook. You go see your friends."
Cette campagne intégrée ABL/BTL comprend télévision, presse écrite, affichage, pub ciné, et soutien RP. A noter l’intégration des supports d’expression numériques dans le dispositif, en particulier le très beau site web intéractif www.nothingcomparestohavana.com récompensé d’un FWA.
Basée sur une galaxie de sites internet, la stratégie digitale de la marque intègre un dispositif très riche et très complet qui s'appuie sur quatre autres sites web distincts :
www.havana-club.com reste la vitrine de la marque, avec le portefeuille produits, le patrimoine et les offres de cocktail.
www.havana-cultura.com met en valeur la culture cubaine contemporaine et présente deux nouveaux artistes en ligne chaque mois.
www.havana-mojito.com, lancé récemment, entend éduquer les consommateurs sur le Mojito cubain authentique, son patrimoine et ses racines.
www.havana-cocteles.com communique sur le Havana Club Cocktail Grand Prix 2010, avec des informations sur la mixologie, des interviews d'experts reconnus et des collaborations avec des barmans.
Rédigé à 17:21 dans Advertising, Branding, Inspirations, Marketing, Patrimonial, Rhum, Spiritueux, Tendances, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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