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Rédigé à 10:43 dans Actualités SOWINE, Advertising, Architecture, Art, Bière, Branding, Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Insolites, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Moustache, Oenotourisme, Packaging, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous avions déjà eu l'occasion de faire référence sur ce blog au Think Tank L2 et son classement des 100 marques de prestige les plus investies sur Facebook (Comment les marques haut de gamme intègrent Facebook à leur communication ?).
Je vous propose aujourd'hui d'étudier la synthèse de leur tout dernier rapport sur la puissance digitale des marques internationales de spiritueux.
Selon lui, l’industrie des spiritueux sous-investit dans le digital en raison de la complexité et de la diversité des réglementations liées aux alcools ainsi qu’à la difficulté de réaliser des ventes directes. Cependant, les investissements en marketing digital augmentent mécaniquement pour les raisons suivantes :
> Les membres de la Génération Y vont, dans les dix années à venir, remplacer les consommateurs baby-boomers. Et ils sont 50% plus influencés par l'UGC (User Generated Content) ou « contenus générés par les utilisateurs » que le sont leurs parents.
> Les grands projets de sponsoring des marques d’alcools trouvent de plus en plus de reconnaissance et d’échos sur le web et les réseaux sociaux, à l’image des tweets de Puff Dady pour la vodka Ciroc ou de la communauté « House of Walker ».
> Le e-commerce est en forte croissance et les marques de spiritueux commencent sérieusement à s’y intéresser à l’image de Diageo et de son site internet thebar.com
> Internet permet de faire de la pédagogie autour de la très en vogue culture cocktail et de la mixologie
> Les campagnes digitales créent un halo d’innovation autour des marques, un effet « jean slim » qui rend ces marques plus jeunes et plus branchées
> Les budgets marketing digital des marques de spiritueux doivent augmenter globalement de 43% en 2013. Les investissements pour des déclinaisons mobiles de 71%.
Voici la méthodologie et le barème qui a permis d’attribuer une note, un Digital IQ, aux 69 marques étudiées au palmarès.
Site internet : 30% de la note
Fonctionalités, contenus, esthétisme.
Déclinaison mobile : 20% de la note
Compatibilité, optimisation smartphones et tablettes.
Réseaux sociaux : 30% de la note
Présence de marque, taille des communautés, contenus et engagement.
Marketing digital : 20% de la note
Optimisation du traffic, marketing direct.
Les marques sont ensuite classées en cinq catégories :
Génies : note de 140+
La compétence digitale améne une véritable différenciation ainsi qu’un avantage compétitif. Les campagnes sont parfaitement intégrées et développent l’acte d’achat.
Surdouées : 110-139
Les marques experimentent et innovent. Le digital est integré au sein des campagnes off-line.
Moyennes : 90-109
La présence digitale est fonctionelle et prévisible.
Contestées : 70-89
L’investissement est limité ou incohérent entre les différentes plateformes.
Faibles : < 70
L’investissement est clairement insuffisant.
Voici le TOP 10 de ce classement 2013
1. Absolut Vodka > Génie
1. Bacardi > Génie
1. Jim Beam > Génie
4. Johnnie Walker > Surdoué
5. Smirnoff > Surdoué
6. Hennessy > Surdoué
7. Maker's Mark > Surdoué
7. Sailor Jerry > Surdoué
9. Jack Daniel's > Surdoué
10. Grey Goose > Surdoué
Les trois marques qui s'imposent, selon l'étude, en génies du marketing digital sont la vodka Absolut, le rhum Bacardi, et le bourbon Jim Beam.
Voici les principaux enseignements de l’étude :
Chemin vers l’achat
Si la réglementation rend difficile le BtoC direct sur de nombreux marchés, les sites internet des marques doivent orienter les consommateurs vers les lieux de ventes on et off-trade. Soit via un store locator propre à la marque, soit via Google Maps. Ainsi 36% des marques incorporent des « store locators » avec une moyenne de 2 clics depuis la page d’acceuil.
Programme de fidelité et CRM
Seulement 36% des marques de l’étude proposent une inscription à un club ou à une communauté. Les avantages pour les consommateurs membres sont quand à eux très variables : de l’actualité et du lien vers des événements à la customisation de bouteilles.
Présence sur Facebook
Aujourd’hui 100% des marques de l’étude sont sur Facebook, et 94% sur Youtube et Twitter.
D’après une précedente l'étude 2011 de ROI Research, 15% des acheteurs de boissons alcoolisées font leur choix en fonction des contenus rencontrés sur les reseaux sociaux.
Voici le TOP 10 du nombre de likes sur Facebook (global des pages)
(Coca-Cola : 59 521 809 likes)
(Red-Bull : 36 107 380 likes)
1) Smirnoff : 8 983 852
2) Jack Daniels : 7 188 911
3) Bacardi : 6 326 300
4) Johnny Walker : 5 369 853
5) Captain Morgan : 4 053 885
6) Baileys : 3 618 879
7) Absolut : 3 320 414
8) Rose Cuervo : 2 801 554
9) Skyy : 2 138 178
10) Hennessy : 1 933 097
Mobile
Seul 1/3 des marques de l’étude propose un site optimisé pour les mobiles.... ! Malgré la prolifération des smartphones, 7% des sites sont encore sous flash non compatible sur iOS.
Les applications mobiles proposent de plus en plus d’adresses de revendeurs, comme Laphroaig Bar Locator ou Ciroc Celebration Guide. Mais on assiste aussi à un phénoméne de gamification (ludification) comme le tattoo-creator de Sailor Jerry’s ou le Jack Daniel’s Bar Call qui propose une aide pour commander son ou ses Jack dans un bar surchargé...
Si l'ensemble des marques de spiritueux étudiées gardent à l’esprit que les campagnes digitales
sont vecteurs d’image et d’engagement, certaines font encore le choix de privilégier des moyens d'activation des ventes traditionnels mais le digital les gagne... !
Rédigé à 13:11 dans Branding, Cible "jeunes", Cognac, Inspirations, Marketing, Mixologie, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Interbrand a publié fin 2012 son classement annuel
des marques les plus performantes. Revenons donc avec un léger décalage
temporel sur cette hiérarchie mondiale en écho aux notes parues sur ce
blog en 2011 et en 2010.
Indétrônable
Coca-Cola reste à la première place du classement. A noter dans le TOP
10, la surperformance des marques Apple (#2), et Samsung (#9) symboles
de la bonne santé du secteur des technologies mobiles. Et bien sûr, en
fait marquant, l'arrivée de Facebook (#69) pour la première fois dans ce
palmarès.
S'agissant des marques d'alcool, voici les sept qui
figurent toujours et depuis 3 années consécutives dans ce TOP 100. Pour
rappel, le palmarès est préparé selon une métholologie privilégiant la valorisation financière.
#31 BUDWEISER
(chute de deux places) : Budweiser a de quoi rester optimiste. Le
nouveau design de sa canette reflète son positionnement contemporain et
global, tout en s’éloignant de ses racines purement américaines. La
marque sort de sa zone de confort (les états du centre du pays) pour
toucher une cible plus urbaine grâce par exemple au festival « Budweiser
Made in America » en association avec le rappeur et producteur Jay-Z.
Si la marque sponsorise la FA cup et la coupe de monde de football
2014, elle innove aussi en digital avec la campagne » Track your Bud »
qui permet au consommateur de retracer l’origine de sa bière via un QR
code. Avec 44% de ses ventes hors des Etats-Unis, son marché global
s’accroit, mais Budweiser connait des difficultés sur son marché
national. Ce qui soulève cette question : peut-elle devenir la première
marque de bière mondiale si elle n’est plus leader sur son marché
d’origine ?
#81 JACK DANIEL'S
(chute de trois places) : la marque célèbre son 160éme anniversaire en
continuant sa croissance. Le Tennessee Whiskey a plus d’amis sur
Facebook (1,8 millions) que n’importe quelle autre marque d’alcool. Le
site internet a été remanié et Twitter est habilement utilisé pour faire
parler de la cuvée aromatisé Tennessee Honey. Ses valeurs
d’authenticité et d’intégrité s’expriment à différents niveaux. En
interne les collaborateurs intègrent l’héritage et les valeurs de la
marque en participant au « Camp Jack » dans le Tennessee. Et Jack
Daniel’s est partenaire de l’université locale dans la sauvegarde
d’arbres natifs de la région. Des valeurs citoyennes qui sont un atout
pour la communication de la marque.
#83 JOHNNIE WALKER
(gain de 5 places) : Johnnie Walker, le leader des scotchs whisky
continue de jouer la locomotive dans le portefeuille de Diageo et
présente la plus forte progression du classement. Ayant vendu 18,9
millions de caisses, (site de diageo) Johnnie Walker reste le whisky le
plus vendu en volume et en valeur, et malgré ces volumes, la marque
reste sur un positionnement premium global. Sa campagne africaine « Walk
with Giant », son partenariat avec le blogueur chinois Han Han (le plus
lu au monde), ou son association avec le porte-parole latino DJ Alex
sensation, renforcent sa position sur les marchés émergents, et permet
de compenser la stagnation des marchés européens. Les tournois de golf Johnnie Walker Classic en Asie et Johnnie Walker Championship
at Gleneagles renforcent quand à eux sa visibilité et ses racines
écossaises. Enfin le packaging simple et élégant de la gamme est
toujours aussi différenciant et la marque est capable de toucher des
consommateurs sur de nombreux segments de prix, ce qui est un bon
présage pour le futur.
#89 CORONA
(chute de trois places) : Une grosse chaleur ? Une Corona avec une
tranche de citron. Le nectar préfèré de Jacques Chirac est aussi une des
plus grosse vente de bière importée aux USA et en Australie ainsi que
la plus forte croissance du brasseur Grupo Modelo’s en 2011. Même si la
marque est positionnée différemment en fonction des pays, Corona a la
même stratégie globale autour du monde du sport et d’un style de vie
décomplexé, jeune et festif. Pendant l’été 2012, la campagne “Corona
Beach Getaway” a par exemple démontré que la plage n’est pas
nécessairement un endroit physique, mais plutôt un état d’esprit… avec à
la clé un gros succes sur les réseaux sociaux. Les codes couleurs et le
graphisme des nouveaux packaging pour Corona Extra et Corona Light
contribuent a améliorer la compréhension de la marque. Mais la marque
est touchée par la hausse du chômage et la baisse du pouvoir d’achat aux
Etats-Unis, et Corona doit continuer de cibler la communauté hispanique
américaine qui représentera 23% de la population en âge de consommer de
l’alcool à l’horizon 2030.
#90 SMIRNOFF
(chute d’une place) : Diageo décrit Smirnoff comme “l’alcool premium
distillé le mieux vendu au monde ». Une croissance à deux chiffres en
Afrique et Amérique Latine, des dépenses en marketing en hausse de 10%
et deux nouveaux parfums : crème chantilly et marshmallow. Dans la
lignée du « Nighlife Exchange Project », Smirnoff a lancé le “Smirnoff
Midnight Circus” en collaboration avec David LaChapelle, un tour du
monde des expériences clubbing. Le site internet de la marque ne parle
pas seulement de cocktails, mais propose aussi un « nightlife guide »
mondial. Smirnoff fournit toutes les informations pour faire passer a
ses consommateurs la nuit dont ils rêvent, partout dans le monde.
#92 HEINEKEN
(chute d’une place) : Heineken reste sur le devant de la scène. Son
rachat complet de la bière thaïlandaise Tiger renforce sa présence en
Asie. Ses campagnes de publicités sont toujours aussi mémorables à
l’image de « Heineken Star Serve » qui s’adresse à la fois aux serveurs
et aux consommateurs et qui traite de l’art du service de la pression
parfaite. La marque a le pouvoir de créer des conversations mondiales et
organise des événements marquants comme son « nightclub design concept »
pendant la semaine du design à Milan. Ses 11 millions de fans sur
facebook sont la preuve que la marque connait un succès mondial en
maintenant une image haut de gamme.
#98 MOËT & CHANDON
(chute de vingt-et-une places) : Succès et glamour depuis 1743, la
marque continue son numéro de charme en témoigne sa participation à la
création du boutique hôtel White 1921, remplaçant la maison blanche de
Saint-Tropez. Un bar permettra de se relaxer en dégustant du Moët
Imperial Vintage 1921. Moët a aussi lancé Lounge Series, un programme
dédié à la cuvée Nectar Imperial rosé. La maison sera le champagne
officiel de la prochaine coupe de l’America qui se déroulera en
septembre prochain à San-Francisco. Enfin, l’embauche d’une nouvelle
agence spécialisée dans le digital augure d'une présence plus prononcée
sur le web et les réseaux sociaux.
Enfin, au titre des
enseignements transversaux, et cela n'étonnera personne, le rapport
souligne dans la duynamque des marques gagnantes que les dispositifs et
stratégies digitales gagnent encore en importance pendant que le
sponsoring de grands événements semble toujours attirer les faveurs des
leaders de l’industrie.
Rédigé à 22:25 dans Branding, Champagne, Cognac, Marketing, Patrimonial, Rhum, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cette étude conduite par un panel de 9 experts et couvrant près de 10 000 marques de l’industrie des vins et spiritueux, propose son nouveau classement THE POWER 100 lequel s'appuit sur des critères de puissance et valorisation.
Les marques étudiées sont jugées et classées sur leur capacité à générer de la valeur en tenant compte de plusieurs éléments : part de marché, croissance attendue, étendue des marchés, positionnement prix, notoriété, pertinence, héritage patrimonial et perception de la marque.
Le TOP 10 cette année n’a guère évolué depuis l’année passée (relire notre note 2011), toujours bien trusté par les marques de vodka et de whisky : Smirnoff, la célèbre vodka du groupe britannique Diageo domine le palmarès (#1), suivie par le whisky Johnnie Walker (#2), le rhum Bacardi (#3), le vermouth Martini (#4), le cognac Hennessy (#5), la vodka Absolut (#6), le whisky Jack Daniel’s (#7), le whisky Chivas Regal (#8), le rhum Captain Morgan (#9) et le whisky Ballantine’s (#10).
Au titre des indicateurs et enseignements de l'étude, portons l’éclairage sur celles, parmi les plus petites marques, ayant connu une très forte progression de leur score.
Chantré (+26 places)
Chantré fait une entrée remarquée cette année. Classé en 91e position, le brandy allemand consolide ses positions et se forge une image forte au sein de ses marchés.
Whisky DYC (+25 places)
Le score de ce whisky espagnol fait un bond de 22% entre le classement 2011 et le classement 2012. La marque a su tirer profit de la récession en Espagne : les consommateurs s'étant détournés des whiskies hauts de gamme au profit des marques plus abordables.
Aperol (+20 places)
Aperol, apéritif italien faiblement alcoolisé, connait un développement important sur le marché italien et allemand avec une croissance de 35% par rapport à l’année précédente.
Nicolas Feuillatte (+19 places)
Parmi les cinq marques de champagne du palmarès, Nicolas Feuillatte est celle qui a le plus impressionné le panel d’experts en termes de perception de la marque. Son score a augmenté de 18% par rapport à 2011.
Wild Turkey (+17 places)
La marque de bourbon gagne 17 places grâce à une croissance de 31% de ses ventes en volume sur le marché américain, australien et japonais.
William Lawson’s (+16 places)
La marque de Whisky du groupe Bacardi au positionnement prix équivalent de ses concurrents Ballantine’s (#10) et Cutty Sark (#66), se développe bien et anticipe une croissance future toujours plus forte.
Amaro Ramazzotti (+13 places)
L’amer italien est un des derniers arrivés dans le classement « The Power 100 ». Cette performance s’explique par ses scores élevés pour sa notoriété et pour l’étendue de ses marchés.
Cutty Sark (+13 places)
Le whisky Cutty Sark impressionne par la croissance de ses ventes en volume de 15% en 2012, ce qui se traduit par une croissance de 21% de son score.
Disaronno (+12 places)
Disaronno reprend place dans le classement après avoir quitté la liste l’année dernière. Ce revirement est plus la conséquence de son héritage et de sa perception que de ses ventes qui restent stables d'une année sur l'autre.
Outre ces fortes progressions 2012, il est intéressant de noter que six marques attirent l'attention par la croissance de leurs ventes en volume :
Courvoisier
Le cognac connait une très belle année 2012 avec une croissance de 27% de ses ventes en volume soit 300,000 de caisses de plus qu’en 2011, et un total de 1,34 millions de caisses. Une très belle performance.
Teacher’s
Ce scotch whisky bénéficie d’une position de leader sur le marché britannique, brésilien et indien ce qui lui permet d’augmenter ses ventes de 200 000 caisses cette année.
Havana Club
La marque connait une augmentation spectaculaire de 400 000 caisses soit 10% de croissance. Une marque en pleine expansion.
Jim Beam
Ce bourbon américain est un franc succès sur le marché américain mais aussi australien. Chaque année, ses ventes augmentent de 11%, soit 600 000 caisses par rapport à 2011.
Martell
De même, les ventes du cognac Martell croissent de 14% d’années en années, ce qui le rapproche bientôt de 2 millions de caisses annuel. Une accélération poussée par la demande des marchés asiatiques.
Rémy Martin
Tout comme son concurrent Martell, Rémy Martin ne cesse de voir ses ventes augmenter, conséquence de son succès en Asie, avec une croissance de 14% de ses ventes en volume en 2012.
Autre enseignement logique du palmarès THE POWER 100 aka The World's Most Powerful Spirits & Wine Brands : les marques les plus performantes sont celles ayant développé une forte présence dans les pays émergents tel que le Brésil, l’Inde, ou les pays asiatiques et celles ayant le moins de dépendance aux marchés européens, toujours en crise. Les alcools qui ont profité le plus de cette tendance étant les cognacs et les whiskies.
Le palmarès compte sept marques de champagne et sparkling. Moët & Chandon trone à la 17ème place, suivie par Veuve Clicquot à la 27ème place.
Enfin pour les vins, la marque américaine Gallo est la première à la 14ème place suivie de la marque chilienne Concha y Toro à la 16ème place. En tout, quatorze marques de vin sont répertoriées dans le TOP 100.
Rédigé à 14:53 dans Branding, Champagne, Cognac, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En écho à notre note sur Rémy Martin V, je vous propose de découvrir aujourd'hui un nouveau "produit dérivé" du cognac lancé par une grande maison, cette fois destiné à la cible féminine : Courvoisier Rosé.
Annoncée en juin et lancée sur le marché américain, cette innovation consiste en un mélange de cognacs jeunes et de vin rouge. Cette liqueur à la robe de couleur rose vif titre à 18% pour un goût revendiqué de "pêches, fraises, framboises et abricots". Le produit est destiné à une consommation en cocktails et n'est pas recommandé 'straight'.
Empruntant quelques codes au cognac, Courvoisier Rosé est valorisé dans la bouteille classique Joséphine, qui rappelle que Napoléon était connu pour favoriser les cognacs d'Emmanuel Courvoisier. En l'espèce, ce Courvoisier Rosé est plus pensé pour Madame...
Je suis curieux de voir le succès que rencontrera cette innovation spécialement markétée pour les femmes. A l'évidence, Courvoisier cherche comme d'autres maisons de Cognac -à l'heure du brand stretching- à se développer sur de nouvelles cibles et autour d'instants de consommation mixologie et cocktails que le Cognac originel peine à satisfaire.
A noter par ailleurs que ce développement sur la cible féminine est un objectif annoncé du groupe Beam -propriétaire de Courvoisier- en particulier sur le segment des Tequilas [Sauza et Hornitos], qui s'appuie également sur ces initiatives : Jim Beam Red Stag, un bourbon aux infusions de cerises noires ; Skinnygirl Cocktails, marque rachetée en mars 2011 proposant des cocktails en premix, prêt-à-servir et à faible teneur en calories (cosmo, margarita et sangria) ; Pucker Vodka, des premix vraiment très girly dans un packaging assez saisissant...
Enfin, s'agissant de la stratégie de développement de la marque Courvoisier, il est intéressant de relever que la maison s'est lancée sur un nouveau parti-pris: communiquer, à la manière des whiskies, sur l'âge de ses cognacs, en lançant récemment, en Amérique du Nord, The Connoisseur Collection composée d'un 12 ans et d'un 21 ans. Avec cette initiative rendue possible par un investissement effectué depuis plus de deux décennies en matière de traçabilité, Courvoisier fait le pari que les consommateurs de malts, habitiués aux classifications d'âge plutôt que de 'qualité' (comme VSOP ou XO) verront plus de transparence et d'attrait dans cette approche. Là aussi, il s'agira d'analyser, avec un peu de recul, si ce scénario s'est avéré payant et s'il a permis de recruter de nouveaux consommateurs.
Rédigé à 10:09 dans Ah les Femmes !, Branding, Cognac, Design, Innovation, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Packaging, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Comme annoncé ici, nous avons eu le plaisir d'intervenir récemment dans le cadre du LUXE PACK MONACO sur une conférence que nous avons intitulée : "Champagnes & spiritueux haut de gamme : la révolution du design packaging". Pour multiplier les angles de vue, nous avons choisi de convier deux contributrices au regard et à l'expertise complémentaires : Hélène Grandjean, consultante indépendante et Nathalie Korzin, directrice de l'agence Design & Merchandising POPINKA.
Bouteilles nues, flacons spéciaux, boites cartonnées, packs festifs sur bouteille standard, coffrets cadeaux, packs 2 en 1 avec prime, icebag, coolbox, coffrets réutilisables, bouteilles en série limitée, packs concepts événementiels, co-branding et interventions d'artistes... Quel chemin parcouru depuis les caisses bois ! On n'ose même plus utiliser le terme d'emballage...
Nous avons ainsi illustré à quel point la dimension packaging dans l'univers du champagne et des spiritueux, depuis les dix dernières années, a connu un essor formidable, en partie poussé par le développement des marques de milieu de gamme qui sont venues bousculer les marques de luxe. Du flacon à l'étui, du coffret au pack présentoir glorifyer, le design packaging est bien devenu un véritable outil de communication au service de la marque, pourvu qu'il en respecte les codes, assure sa fonction de base, propose une qualité d'exécution sans faille et se place au service d'un objectif marketing principal établi à l'avance, réclamant des arbitrages budgétaires préalables :
> Les coffrets cadeaux & packs festifs pour assurer les parts de marché aux fortes périodes promotionnelles
> Les éditions limitées destinées aux volumes additionnels et favorisant l'achat d’impulsion
> Les packs concepts 'hors norme' créés pour activer la marque en hors-média et créer le buzz en relations presse et relations publiques
Nous avons ainsi rappelé que pour animer la marque en restant dans la cohérence, sans perturber ni l’image ni le positionnement prix, le packaging événementiel se doit de respecter quelques règles élémentaires :
> Rester un packaging : ne pas être « gratuit » mais toujours être fonctionnel, au moins dans une fonction display.
> Rester sous la marque ombrelle : respecter ses codes.
> Rester en arrière plan du produit : assurer réassurance et légitimité.
> Rester à côté de la gamme permanente : nourrir la marque, ne pas la diluer (critères quanti : % max des volumes, critères quali : création-filiation )
Afin d'assurer la promesse de visibilité de la marque, en soignant clarté de l’offre et praticité de présentation, nous avons également traité la question de l'environnement de vente, ou comment penser le packaging en intégrant la réflexion sur la façon dont il vivra dans les circuits de commercialisation, que les produits soient distribués en circuit traditionnel ou spécialisé, on-trade ou off-trade, grande surfaces, cavistes ou travel retail. Nous avons par ailleurs choisi de porter une attention particulière aux caisses de transport, parfois délaissées ou peu considérées alors qu'elles jouent souvent un rôle important de présentation en display.
Enfin, nous avons choisi d'insister sur la notion de valeur-ajoutée consommateurs dans le contexte particulier de cette catégorie champagnes et spiritueux haut de gamme où il est donc question de créer du lien avec le consommateur et d'offrir une véritable expérience de marque, tant au moment de l'acte d'achat que sur l'instant de consommation. Et dans cette quête du beau et de l'utile, nous avons relevé trois points tendanciels majeurs qui vont impacter le développement des packs de demain :
1/ Packagings éco-responsables : valeur d’usage et matériaux recyclables. Les consommateurs de champagnes et de spiritueux haut de gamme sont sensibilisés et ont de plus en plus une conscience aiguisée de l'impact environnemental des packs et surpacks. Dans cette course qui frise parfois la surenchère, ils sont devenus attentifs et vigilants à la valeur d'usage et au choix des matériaux. Cette nouvelle donne engage également le cycle de développement des produits et impose une communication dédiée pour traduire cet engagement en matière de conception durable.
2/ Packagings intelligents : contenus de marque et réalité augmentée. De quoi le consommateur a-t-il besoin ? Sinon d'informations et de contenus à réelle valeur ajoutée, tant pour se décider sur le lieu de vente que pour s'inscrire dans une expérience sur les instants de consommation. Si le packaging participe de nourrir, voire de créer, de véritables rituels de dégustation -souvent polysensoriels et intégrant les notions de théâtralisation ou de gestuelle- l'utilisation des nouvelles technologies, notamment les QR-Codes et les applications autour de la réalité augmentée permettent d'amener du 'rich-média' et des contenus à valeur-ajoutée aux consommateurs au moment où ils en ont le plus besoin. Ces échanges entre le virtuel et le réel développent la sensorialité et permettent de toucher tous les sens. Ils participent de créer un lien particulier entre la marque et le 'consom-acteur'.
3/ Packagings relationnels : programmes de fidélité et CRM. Cet axe de développement inscrit la relation avec les consommateurs dans la durée et permet, dans une forme incitative souvent liée à la rareté du coffret, de les transformer en véritables ambassadeurs de la marque. Si la fonction de base du packaging tient à une reconnaissance immédiate en rayon (12 secondes max. accordées), le packaging-objet durable permet de nouer un lien pérenne en proposant des relais vers des programmes de marketing relationnels et des dynamiques CRM de clubs.
Pour plus de renseignements, n'hésitez pas à nous contacter.
Rédigé à 16:43 dans Actualités SOWINE, Branding, Champagne, Cognac, Design, Luxe, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La nouvelle avait fait grand bruit (relire Rémy Martin V sème te rouble) : en septembre 2010, la maison de cognac Rémy Martin annonçait le lancement sur le marché américain de Remy V (prononcer 'vie').
Se rattachant à la catégorie « non aged distilled grape spirit », ce spiritueux obtenu en filtrant à froid les raisins d'automne de la Petite et de la Grande Champagne, passé par des tonneaux en cuivre sans vieillissement, ne tombe pas dans la catégorie d’un Cognac.
Lancé avec les codes cognac de la marque au centaure, ce flacon blanc (même bouteille que celle du cognac VSOP en ultra-blanc) porte fièrement l'emblème du V et n'est donc pas un cognac blanc.
Testé auprès des consommateurs américains sur quelques états, déployé plus largement depuis, il se destine à la mixologie et aux barmen pour élaborer des cocktails ! Voir la page Facebook de cette : Clearly Interesting.
Je vous propose de découvrir ici le clip mui caliente "Lay it on me"de la reine du R'n'B Kelly Rowland - l'un des gros cartons de l'année. Dans cette vidéo vue plus de 9 millions de fois sur internet, Remy V fait une très belle apparition à 2'55. D'après La Charente Libre, ce placement de produit rappelle que les blacks américains et le monde du hip-hop restent une clientèle chouchoutée par les grands du cognac.
Je m'interroge sur la perception des Afro-Américains d'un produit ultra-white qui serait marketé spécialement pour eux. Cela me rappelle une autre histoire mais ici, nous ne sommes plus en cognac, mais en "eau de V". Tout est dans le message !
De mon côté, j'attends la version cocktail avec Jus de Tomate en co-branding avec True Blood. Gimme some V !!!
The new Remy V spirit masterfully blends the savoir faire and the aromatic richness of the Rémy Martin House with the smoothness and mixability of a clear spirit. The finest grapes found in the heart of Rémy Martin's vineyard are hand-selected and harvested only once a year, at the beginning of each fall. Small batches are slowly distilled in traditional copper pot stills throughout the winter, then ice-cold filtered. The eaux-de-vie is left to rest all spring in order to bring out full aromas and flavors. The finished product, the exclusively crafted Rémy Martin V, is not a cognac. Rather than aged in oak barrels - the final step in the cognac making process - the liquid goes through a proprietary 14F (-10C) ice cold filtration process, giving it is brilliant transparent color, unique aroma and subtle taste with hints of pear and fresh mint.
Rédigé à 10:54 dans Cognac, Design, Innovation, Inspirations, Lancement produits, Marketing, Mixologie, Packaging, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors que septembre est traditionnellement un mois très chargé, octobre permet de prendre davantage le temps pour profiter. Parmi les événements que je recommande en France et ailleurs ce mois-ci, voici...
Les Journées Particulière LVMH, les 15 et 16 octobre 2011, en France et en Europe : sorte de "Journées du Patrimoine" propres à LVMH, les "Journées particulières" sont une invitation à découvrir le très riche patrimoine des marques du groupe LVMH, qu'il concerne des marques faisant partie ou non de la branche Vins et Spiritueux. Ateliers, chais, caves, maisons de famille, studios de création, showrooms... Au cours des Journées Particulières, LVMH ouvre les portes de plus de 25 sites d’exception en France et en Europe pour y révéler leurs savoir-faire uniques. Côté Vins & Spiritueux, je recommande vivement la visite de l'un ou plusieurs des sites participants :
J'aime quand de belles Maisons cherchent à promouvoir le patrimoine de leurs marques et à créer un lien particulier avec leur public de consommateurs et mettent pour cela en place de belles opérations, tout comme l'avait fait Hermès en juin et juillet dernier avec son "Festival des Métiers".
L'édition 2011 de la European Wine Bloggers Conference, rencontre des blogueurs du vin qui se tiendra cette année du 14 au 16 octobre à Franciacorta en Italie : une année, un pays, des rencontres ou comment échanger sur la convergence du web et du vin dans un contexte international.
La Semaine du Goût, du 17 au 23 octobre : l'occasion de repenser son rapport au goût au travers de manifestations diverses et variées organisées partout en France. J'aime les valeurs que cette semaine particulière cherche à transmettre, et la façon dont chacun peut se les approprier pour les appliquer toute l'année : ou comment encourager...
Le Luxe Pack Monaco 2011, qui se tiendra les 19, 20 et 21 octobre au Grimaldi Forum : le salon de référence en termes de packaging créatif, au cours duquel nous animerons la conférence "Champagnes et Spiritueux haut de gamme : la révolution du design packaging" -lire la note sur le sujet ici.
Et enfin, la deuxième édition du Vinocamp Paris, le samedi 22 octobre à la Bellevilloise : l'occasion d'échanger avec les acteurs du vin et du web qui se retrouvent régulièrement depuis la première édition -lire ici- pour échanger et partager leurs expériences sur le sujet.
Comme à chaque fois, nous aurons grand plaisir à vous croiser sur l'un ou l'autre de ces événements !
Rédigé à 12:59 dans Actualités SOWINE, Champagne, Cognac, Gourmandises, Inspirations, Luxe, Marketing, Packaging, Patrimonial, Spiritueux, Tendances, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Du flacon à l’étui en passant par l’étiquette, le design packaging des champagnes et des spiritueux a connu une véritable révolution ces dix dernières années.
Entre le flacon, l’étui écrin et celui offrant un véritable "plus produit" au consommateur, le packaging est devenu un outil de communication incontournable.
C'est sur cette thématique que nous intervenons le vendredi 21 octobre à 14h30 dans le cadre du LUXE PACK MONACO sur une conférence intitulée "Champagnes & spiritueux haut de gamme : la révolution du design packaging".
Avec comme fil conducteur, les réponses aux questions suivantes : Dans quelle mesure le packaging des champagnes et spiritueux sert-il la stratégie d’image des marques ? Quelle est l’influence du packaging sur l’acte d’achat ? Le packaging prend-il le pas sur le produit lui-même ? Quelles sont les perspectives au regard des contraintes économiques, environnementales et légales ?
Nous serons bien sûr ravis de vous croiser sur le salon, avant/après la conférence, n'hésitez pas à nous contacter auparavant.
Rédigé à 16:45 dans Actualités SOWINE, Branding, Champagne, Cognac, Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Packaging, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le palmarès 'The Power 100' aka The World's Most Powerful Spirits & Wine Brands 2011 vient de paraître.
Cette année qui s’inscrit dans la fin de la crise voit les entreprises renouer avec la croissance. Toujours bien trusté par les marques de vodka et de whisky (Cf. notre note 2010), le top 10 est quasi inchangé avec :
#1 / Smirnoff : Toujours première malgré une baisse de 1% des ventes en volume et de 4 % en valeur. Smirnoff est victime de son positionnement à mi-chemin entre le haut de gamme (Absolut reprend 6 % des parts en volume) et le bas de gamme (Svedka connait une progression de presque 20 % en volume).
#2 / Bacardi : De retour à la seconde place du classement. la marque profite de sa position privilégiée d’enfant chéri du groupe Bacardi Martini et réussit aussi à s’imposer comme base de cocktails en prescription off trade.
#3 / Johnnie Walker : Après un an à la deuxième place, retour sur la troisième marche du classement malgré une progression de près de 11 % en volume.
#4 / Martini : Toujours 4ème, cette marque icône présente depuis 140 ans a encore une fois légitimé sa position avec des initiatives telles que le lancement de Gold Martini avec la marque italienne Dolce & Gabbana et leur campagne publicitaire avec l’actrice italienne Monica Belluci
#5 / Absolut : Le rachat par Pernod Ricard a, comme prévu, été bénéfique pour la marque puisqu’elle gagne 2 places en un an. Avec Smirnoff en léger déclin, Absolut reste un concurrent sérieux pour le haut du classement avec trois fois plus de volume que son suiveur Grey Goose.
#6 / Jack Daniel’s : Avec comme marché principal les USA, Jack Daniel’s a connu une croissance modeste contrairement à ses concurrents directs mieux répartis géographiquement. C’est néanmoins une bonne année pour la marque et la suivante s’annonce prometteuse.
#7 / Hennessy : Avec 10 % de croissance des ventes en volume, la marque continue de gagner du terrain auprès des nouveaux consommateurs et de construire son positionnement premium. La segmentation du portfolio permet aux consommateurs de rester fidèles en montée de gamme selon leur âge et leur moyen. Avec la reprise de l’économie, les marques de spiritueux premium vont certainement redevenir à la mode et Hennessy est bien positionné sur ce créneau.
#8 / Chivas Regal : la marque a connu une bonne année avec une augmentation de ses ventes en valeur de 5 % (vs 1% en volume). La Chine est désormais le marché principal de Chivas qui, aux côtés d’autres marchés asiatiques, a contribué à propulser la marque vers l’avant. La campagne publicitaire avec la baseline « Live with Chivalry » relayée à l’international a contribué à construire sa réputation et à l’établir en leader sur le secteur des ultra-premium Scotch whisky.
#9 / Captain Morgan : bien que deux fois plus petit que le leader de sa catégorie, Captain Morgan est toujours un acteur important du marché du Rhum. L’augmentation des dépenses marketing pour soutenir la campagne « Calling all Captains », l’initiative « Captain and Cola » et le lancement de « Captain Morgan Lime Bite » ont dopé de 4 points le score de la marque cette année.
#10 / Ballantine’s : la forte implantation de la marque dans des marchés asiatiques de plus en plus riches comme la Chine et la Corée lui permet d’augmenter de 4 % ses ventes à la fois en valeur et en volume. La croissance de Ballantine’s a également été soutenue par des initiatives de parrainage de prestigieux tournois de golfs, le lancement de bouteilles en éditions spéciales assorti d’une forte progression sur le marché Duty Free.
Les 100 premiers acteurs représentent 70 % du business des alcools, le marché reste donc ouvert aux nouveaux acteurs et notamment aux marques locales qui ont fortement bénéficié de cette crise pour se développer. Les marques en plus forte progression cette année sont : Svedka (+17 places), Disaronno (+ 14 places), Bombay Sapphire (+ 11 places), Russian Standard (+ 10 places), The Glenlivet (+ 10 places), Grant’s (+ 9 places), Paul Masson (+ 8 places), William Lawson’s (+ 7 places), Eristoff (+ 7 places) et Clan Macgregor (+ 7 places).
La première marque de champagne, Moët & Chandon, n’apparait qu’en 15ème position du classement mais gagne trois places par rapport à 2010 suivie par Veuve Clicquot 26ème (avec une progression de 2 places), Mumm (85ème avec une perte de 8 places), Laurent Perrier (86ème en gagnant une place) et Piper Heidsiek (95ème en perdant 3 places).
La première marque de vin, Gallo, arrive en 16ème position du palmares qui compte tout de même quinze marques de vin.
Le monde a changé depuis la récession avec une balance du pouvoir qui se déplace de plus en plus à l'Est (Cf. aussi VINEXPO cette année). Aucune marque chinoise ou asiatique n'a rejoint le Top 100 mais avec la présence accrue de grands groupes sur la région, ce n'est certainement plus qu'une question de temps... !
Rédigé à 14:24 dans Branding, Cognac, Marketing, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | TrackBack (0)
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Alors que la vente aux enchères des flacons de la Baltique -un flacon de Veuve Clicquot et un flacon de Juglar, retrouvés il y a bientôt un an au large de l'archipel d'Aland -lire mes notes à ce sujet ici, ici et ici-, aura lieu ce vendredi 3 juin et alors que les ventes aux enchères de vin suscitent systématiquement une véritable effervescence, je suis toujours intéressée de voir de quelle manière les marques saisissent ce type d'opportunité pour communiquer.
Parmi les exemples : ce flacon de 1774 adjugé 57.000 euros lors de la dernière édition de la Percée du Vin Jaune à Arbois -dont nous avions parlé ici-, ou encore le Perrier-Jouët 1874 devenu le champagne le plus cher du monde lors d'une vente aux enchères en 1888 -lire ici.
Plus récemment, le cognac Louis XIII a lui aussi fait l'objet d'une vente exceptionnelle, organisée à Singapour à l’initiative de DFS, leader mondial en duty free : la vente, organisée sur le thème Master of Spirit, regroupait des spiritueux parmi les plus prestigieux de la planète, dont une carafe Louis XIII Grande Champagne Très Vieille Age Inconnu, datant des années 1930, offerte par la Maison Rémy Martin, adjugée 50 000€.
Dans le cas de la vente des bouteilles de la Baltique, on peut imaginer que les prix vont eux aussi s'envoler, d'autant plus que la presse et l'opinion publique se sont largement fait l'écho, dans les semaines qui ont suivi le repêchage des bouteilles, de leur rareté et de leur préciosité : ces flacons, aujourd'hui propriété de l'Etat semi-autonome d'Aland, sont datées du début des années 1840.
Une vente aux enchères de vin est un sujet intéressant en soit, pour l'excitation qu'elle provoque mais aussi pour les questions qu'elle soulève et la part de mystère qu'elle renferme : qui est l'acheteur ? Jusqu'où aurais-je été prêt à enchérir ? Le vin sera-t-il bu, ou gardé comme objet de collection ? Quel goût a-t-il ? Comment ses caractéristiques organoleptiques ont-elles évolué ?
Une vente aux enchères est aussi une fantastique occasion de prise de parole et de communication pour la marque, qui peut mettre ainsi valoriser son histoire et ancrer son produit dans la rareté et la qualité.
Chez Rémy Martin, la vente aux enchères de Singapour a été l'occasion de rappeler l'univers patrimonial de la Maison : marque de fabrique ancestrale, héritage des Maîtres de Chai successifs, luxe à la français, valeur du temps -"Cette carafe, numérotée 718, provient d’une série de flacons qui furent servis à l’occasion d’un banquet royal en 1938 au château de Versailles en présence du Roi Georges VI et de la Reine Elisabeth. Jamais, auparavant, la maison Rémy Martin n’avait dévoilé de la sorte son riche passé. La carafe est présentée dans un coffret unique en cuir d’autruche sans couture et en bois d’essence précieuse". De quoi faire rêver le consommateur en lui ouvrant les portes d'un univers qui recèle une part de mystère.
Dans le cas de Veuve Clicquot, la vente aux enchères d'un des flacons repêchés dans la Baltique clos une jolie aventure débutée en juillet dernier, et permet à la Maison d'assortir à la valorisation de son travail de recherches historiques, une prise de parole supplémentaire en mode "bonne action" : les bénéfices de la vente aux enchères seront reversés par le gouvernement d'Aland à des oeuvres caritatives et environnementales. Des bénéfices auxquels s'ajouteront ceux d'un lot de rares bouteilles de grands millésimes du 20e siècle, appartenant à la Cave Privée Veuve Clicquot, et offertes par la Maison pour l'occasion. Ou comment concilier opportunité de communication et image de marque... et motiver les acheteurs ? A suivre !
Rédigé à 14:04 dans Champagne, Cognac, Patrimonial, Spiritueux, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La Maison du Whisky organisait il y a quelques jours au très prestigieux hôtel Royal Monceau à Paris -le même qui avait avait été l'objet de la géniale "Demolition Party" il y a presque trois ans- un événement sobrement intitulé « Tendances Spirits 2011 ». Au programme ? Dévoilement des nouvelles tendances, des modes de consommation et des nouveautés de l’univers des Fine Spirits, dégustés uniquement « à l’état pur ».
Outre mon désir de découvrir les dessous d’un édifice redécoré par Starck, c’est ma curiosité à observer le rôle de prescripteur de La Maison du Whisky, dans un univers comprenant aussi bien les alcools bruns que les blancs, qui m’a conduite jusqu’au 37 avenue Hoche.
A la manière d’un parcours initiatique, j’ai d’abord été dirigée dans la pièce principale, enchantée de la diversité des alcools qu’il m’était offert de déguster -whisky, cognac, mezcal, mais aussi rhum, tequila, vodka, sotol…-, des marques représentées, et de l'enthousiasme des ambassadeurs présents, depuis le producteur et le brand ambassador, parfois venus pour l'occasion depuis le pays producteur.
Mais le meilleur était gardé pour la fin… En effet, le prénommé ‘parcours initiatique et sensoriel’ se prolongeait jusque dans les chambres du Royal Monceau, aménagées en salons intimistes pour l’occasion. Une initiative propice aussi bien au dialogue avec les ambassadeurs qu’à la mise en valeur des bouteilles dégustées puisque certaines marques telles que Saint-Germain – lire la note à ce sujet ici- j'ai particulièrement aimé la baignoire remplie de glace comme seau géant pour rafraîchir les produits !
A noter, l'enthousiasme de l’ambassadeur de la chambre N°121, représentant la téquila, qui m'a clairement donné envie de tout quitter pour aller cultiver l’agave au Mexique ! En dehors de son discours enivrant, il a su redonner ses lettres de noblesse à cette boisson, victime de son succès, en évoquant l’histoire et les modes de consommation et de production de la téquila ainsi que ses accords gastronomiques.
Une initiative de La Maison du Whisky qui m'a plus que conquise, mettant à la disposition des amateurs un large panel des différents fine spirits, et faisant la part belle aux différentes nationalités productrices de spiritueux, du Japon au Mexique, en passant par l’Europe Centrale, le tout dans les coulisses d’un lieu unique et enchanteur…
Inès
Rédigé à 10:17 dans Cognac, Mixologie, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 18:00 dans Actualités SOWINE, Advertising, Art, Bière, Branding, Champagne, Cognac, Design, Gourmandises, Innovation, Inspirations, Luxe, Marketing, Rhum, Spiritueux, Tendances, Vin, Vodka, Voyages, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Parmi les offres spéciales Noël proposées cette année par les maisons de spiritueux, celle de Rémy Martin pour son Coeur de Cognac a particulièrement retenu mon attention.
Coeur de Cognac, c'est la création gourmande de la Maison rémy Martin : un cognac qui se différencie par un procédé de distillation doux et lent permettant de recueillir et de conserver les arômes et l'onctuosité des fruits mûrs. Décrit comme "rond, velouté, fruité et facile à boire", c'est un produit plus simple d'accès qui cherche clairement à recruter de nouveaux consommateurs, visant en particulier une cible féminine.
Partant du constat que les arômes ronds et onctueux de Coeur de Cognac se marient à merveille avec les saveurs sucrées, la Maison Rémy Martin a choisi de capturer ces notes dans une épice sucrée baptisée Summer Snow. Cette fine texture poudrée, présentée dans des fioles, s'utilise comme un sucre à saupoudrer sur les desserts pour apprécier pleinement l'association de saveurs avec Coeur de Cognac.
Ce que je trouve particulièrement pertinent dans ce concept est qu'il positionne Coeur de Cognac dans un moment de dégustation précis -celui de la fin du repas- mais surtout qu'il permet au consommateur de vivre dans toute sa réalité l'expérience de l'association mets / cognac en l'invitant à devenir le metteur en scène de sa dégustation.
Le coffret comprend une bouteille de Coeur de Cognac, deux fioles et un livre de recettes originales élaborées par Philippe Saint Romas, le Chef de la Maison Rémy Martin. Le même qui élabore les bouchées proposées à la dégustation en accord avec les produits en conclusion de la visite la Maison Rémy Martin à Cognac, ce qui en fait à mes yeux l'une des visites les plus originales et les plus réussies de toutes celles qu'il m'ait été donné de suivre.
Rédigé à 10:46 dans Cognac, Gourmandises, Spiritueux | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je participais ce matin au CELSA à une table ronde sur la question du succès des vins étrangers face aux vins français. Vaste question qui se pose depuis déjà pas mal d'années, avec de multiples réponses évidemment. Parmi les autres participants à cette table ronde : Lionel Breton, PDG de Martell Mumm Perrier-Jouët ; Hervé Henrotte, chef du département vins et spiritueux d'Ubifrance ; Aurélie Labruyère, responsable du pôle éducation et culture au sein de Vindême, ainsi que Francisco de la Vega, Conseiller du commerce extérieur de la France et PDG de Pernod Ricard Suisse, en modérateur.
A cette question, l'exemple du succès du cognac et du champagne apporte un certain nombre de réponses : gérer la rareté, créer des mythes, monter en gamme, magnifier le produit et viser l'excellence... A ces facteurs clé de succès, il faut selon moi ajouter deux éléments : la capacité qu'ont eu (et qu'ont toujours) les acteurs de ces deux régions à développer des marques -et à mettre en place de véritables stratégies marketing-, et la capacité qu'ils ont eu (et ont toujours) à s'unir pour défendre leur appellation -en la matière, le BNIC et le CIVC jouent un rôle primordial.
Par ailleurs, je trouve particulièrement amusant de constater :
Rédigé à 14:23 dans Actualités SOWINE, Champagne, Cognac, Marketing, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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C'est ce week-end qu'a lieu la 8e édition des "Rendez-vous aux jardins", une manifestation culturelle incontournable comme la France sait en inventer. A l'heure où l'on parle beaucoup d'oenotourisme et où les initiatives en la matière se multiplient, voilà un moyen intéressant de faire découvrir au grand public le patrimoine des vignobles et autres maisons de champagne et de spiritueux, produits culturels s'il en est !
Parmi les fidèles du rendez-vous, Moët Hennessy, le groupe d’activités vins et spiritueux de LVMH, sera pour la sixième fois partenaire officiel de la manifestation. A cette occasion, Moët & Chandon ouvrira les portes de son Orangerie et des jardins de sa résidence de Trianon à Épernay et Hennessy accueillera les visiteurs dans le parc du Château de Bagnolet à Cognac.
Ce que je trouve particulièrement intéressant dans la démarche de Moët Hennessy, c'est qu'elle permet aux maisons participantes non seulement d'inscrire leur marque dans une dimension culturelle -mécénat officiel mais aussi animations prévues avec l'intervention de sociétaires de la Comédie française-, mais aussi de rendre accessible, une fois par an, des propriétés ou des espaces habituellement réservés à un usage privé. Que ce soit en accueillant les touristes français et internationaux ou en recevant à cette occasion un public local et régional, incontestablement l'opération permet aux deux maisons de créer un lien avec ses visiteurs -qui sont aussi des consommateurs- en leur ouvrant les portes d'un univers privilégié et en leur offrant une part de rêve.
Certes, tous les domaines n'ont pas les mêmes structures ou mêmes moyens pour ouvrir leurs portes aux visiteurs lors de cette manifestation, mais les "rendez-vous aux jardins" me semblent malgré tout une très belle occasion à saisir, en fonction des possibilités de chacun, pour faire découvrir la vigne et créer l'événement !
Rédigé à 12:05 dans Champagne, Cognac, Oenotourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Avis aux pros comme aux amateurs : je viens de découvrir Esprit Dégustation, le site parfait pour comprendre en quoi consiste la dégustation de champagne et de spiritueux !
Voilà un site intelligent, bien pensé et bien conçu, à la navigation claire et simple, avec un contenu sérieux et complet, une esthétique agréable et des visuels très bien choisis.
Les outils proposés sont vraiment pertinents, avec deux possibilités : se laisser guider à la découverte des arômes et saveurs avec des conseils personnalisés, fonction des goûts de chacun, ou découvrir directement les produits -du whisky à la tequila en passant par le champagne et la vodka- en fonction de ses préférences et envies.
Pour ne rien gâcher, Fabrice Jarlaud, l'expert en spiritueux qui intervient pour accompagner la navigation, est tout à fait charmant et excellent dans l’exercice.
Le site me paraît remplir parfaitement sa mission : accompagner la découverte des produits et leur dégustation. Ne manque plus que de voir comment vivra la section club, qui de prime abord a l'air plutôt bien construite.
Pour ceux qui auraient envie d'aller plus loin et regretteraient que Esprit Dégustation ne propose pas de recette de cocktail, je recommande, dans la même veine -et aussi par Lixir- le site Atelier Cocktail, pour tout ce qui touche à la mixologie.
Rédigé à 11:28 dans Cavistes, Champagne, Cible "jeunes", Cognac, Mixologie, Rhum, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Avec Hennessy H²0, la maison cognaçaise relève le défi d'inscrire des éléments de son patrimoine de marque dans la modernité en s'appuyant avec brio sur le design et la valorisation événementielle.
Le concept Hennessy H²O est simple : proposer un nouveau mode de consommation de Fine de Cognac en l'associant à l'eau, se souvenant ainsi de la longue tradition charentaise héritée du XIXe siècle qui allongeait d'un trait d'eau toute dégustation de cognac.
A mon sens, le concept est une réussite, et ce pour plusieurs raisons :
Pour compléter cette valorisation du produit et de son mode de consommation, Hennessy a par ailleurs événementialisé son approche par deux biais :
En résumé, Hennessy H²O réunit un nombre suffisant d'ingrédients pour créer l'adhésion : un produit de qualité sublimé par un élément précieux, la valorisation du patrimoine de la marque, un nouveau mode de consommation, l'esthétisme du design objet, le respect de l'environnement et une invitation culturelle pour compléter le tout... dont j'aurais l'occasion de reparler sur ce blog : je vais rapidement organiser une visite à Cognac pour voir l'exposition !
Objets disponibles à la vente dès avril 2010 sur le site internet des 5.5 designers et dans la boutique Hennessy à Cognac
Crédits photos : 5.5 designers
Rédigé à 10:17 dans Cognac, Design, Inspirations, Luxe, Marketing, Packaging, Patrimonial, Spiritueux | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Communiqué tout juste reçu du groupe LVMH, démentant les rumeurs sur une éventuelle cession de sa branche vins et spiritueux Moët Hennessy. De l'art de la rumeur (impossible de citer tous les supports plus ou moins sérieux qui ont relayé l'information aujourd'hui), et de celui du démenti. Simple. Et efficace ? A suivre...
Rédigé à 22:44 dans Champagne, Cognac, Luxe, Spiritueux | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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J'analysais dans une note précédente -lire ici- le rapport particulier entre l'univers des alcools et le monde du rap, au sein duquel on compte de nombreux ambassadeurs de marques, officiels ou non. Après l'annonce fin 2007 de l'accord multi-annuel signé entre le rappeur Sean "Diddy" Combs et Diageo pour la marque de vodka Cîroc, voici le dernier visuel pub y afférent. Un visuel qui tombe à plat : certes, on y retrouve certains des codes liés à la cible concernée (rap, fête, chic, séduction), mais le résultat reste quand même très timide, avec une signature ultra 'bateau' : The Art Of Celebration. Quand le statutaire prend le pas sur l'audace... Beaucoup trop classique en fait, non ?
Rédigé à 10:34 dans Advertising, Branding, Cognac, Luxe, Spiritueux, Vodka | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'avais abordé dans une note précédente -lire ici- la question du lien entre rappeurs et marques de boissons alcoolisées : des rapports largement assumés par les marques qui n'hésitent plus à faire appel à certains de leurs représentants les plus médiatiques -de Jay-Z à Sean "Diddy" Combs (Cîroc Vodka) en passant par Usher et Dr. Dre (Drinks Americas)- pour en devenir des ambassadeurs privilégiés.
C'est au tour des maisons de luxe de s'intéresser à l'univers du rap, comme en témoigne la récente collaboration entre Louis Vuitton et le rappeur Pharell -une association plutôt inattendue mais qui en inspirera certainement plus d'un- pour la création de la ligne de bijoux Blason. Un choix audacieux mais efficace et maîtrisé : on ne peut qu'admirer la capacité du malletier à choisir des terrains de communication produit hors des sentiers battus tout en soutenant son image corporate par une campagne institutionnelle forte -je vous invite à (re)voir la vidéo Louis Vuitton journeys ici.
Rédigé à 15:09 dans Champagne, Cognac, Luxe, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je vous présentais il y a quelques mois (ici) Wine In Tube -WIT-, système innovant de présentation du vin en tubes de petite contenance, idéal pour la dégustation sous forme d'échantillons -un concept qui, bien marketé, peut sans aucun doute engendrer de nouveaux modes de consommation et amener au vin des consommateurs néophytes.
Un an après le lancement de Wine In Tube, le concept est proposé ce mois-ci chez Colette, via la marque Wineside qui y propose un extrait de ses vins "issus des plus grandes AOC".
Même si la majorité des clients de WIT sont des producteurs de vin qui utilisent les tubes comme échantillons de dégustation, le concept sert également les spiritueux -cognac, armagnac et whisky- et a été repris par certains producteurs d'huile d'olive. Autre nouveauté et adaptation à la demande : des tubes de contenances variables, de 4 à 10 cl.
Une réussite donc pour ce concept innovant. A quand une mise à la disposition des amateurs pour une consommation off premise ?
Rédigé à 20:37 dans Cognac, Design, Innovation, Spiritueux, Vin, Whisky | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
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Loi Evin et création publicitaire, ou comment être créatif sous contrainte, voilà un sujet passionnant pour tous ceux qui sont amenés à communiquer sur un sujet encadré par une loi comme l'est, en France, le secteur des alcools avec la loi Evin.
Comme le démontre l'étude de l'agence Carré noir citée dans l'article de Stratégies ici (article de 2002 mais toujours d'actualité) et le travail mené par Pascal Beucler dans "le paradoxe de la contrainte féconde", certains annonceurs/agences ont développé, au fil des années, des campagnes de communication plus recherchées que lorsque aucune limite ne leur était imposée -tout en respectant les contraintes de la loi. Toute la difficulté résidant dans la capacité à être créatif sans franchir les limites d'une loi par définition sujette à interprétations.
Les meilleurs exemples de créativité publicitaire sous contrainte dans le domaine des alcools viennent sans conteste des brasseurs : d'une communication finalement assez basique et surtout très "cliché" autour du partage d'une bière au troquet du coin ou sur la plage, entre copains, telle qu'elle était dispensée jusqu'au début des années 1990, on est passé à une communication beaucoup plus subtile et efficace. Un exemple ci-dessous avec la marque Kronenbourg : quelques visuels montrant l'évolution des campagnes depuis les années 1980.
Un travail sous contrainte largement éprouvé dans d'autres domaines créatifs que celui de la publicité, en littérature en particulier -l'exemple le plus connu étant celui du roman La Disparition de Georges Pérec.
Concernant les alcools, la question que je me pose tient à la capacité qu'ont certains acteurs de la catégorie, comme les bières ou certains alcools forts, à proposer des campagnes de communication beaucoup plus créatives que celles des vins ou même des champagnes, comme je l'ai déjà évoqué ici -tous ces alcools étant pourtant soumis aux mêmes contraintes législatives. Ce phénomène est-il lié à une meilleure occupation du territoire de marque par les premiers ? A l'existence de marques fortes et clairement identifiées ? A la cible, plus jeune, avec une approche moins traditionnelle / traditionaliste de sa consommation d 'alcool ? Au mode de consommation ? Aux budgets publicitaires alloués ?
Une créativité qui n'est pas sans risque, comme le prouve l'actualité récente -lire ici et ici-, mais qui, lorsqu'elle respecte les exigences de la loi et qu'elle est bien pensée, prouve qu'en matière de communication et de publicité, le travail sous contrainte peut avoir des effets bénéfiques. J'ajouterais également que, contrairement à ce qui se passe dans d'autres pays beaucoup plus libéraux vis-à-vis de la promotion de produits alcooliques, cette créativité n'empêche pas une forme d'autocensure qui, de fait, engendre une réelle qualité de communication, s'appuyant sur des codes qui respectent le consommateur.
Cependant, la loi ne doit pas devenir censure, au risque de s'éloigner de l'objectif initial du législateur : protéger le consommateur. A ce titre, je suis d'accord pour (re)dire : vive la prohibition... mais avec modération !
Rédigé à 11:03 dans Advertising, Bière, Champagne, Cognac, Loi Evin, Rhum, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En cette période agitée pour tous ceux qui communiquent sur le thème de l'alcool en France, loi Evin oblige, je me décide à rédiger une note sur le sujet. Mon propos n'est pas tant de renchérir sur les dernières condamnations liées à la non application stricte de la loi, que de rebondir sur cette actualité pour mettre en perspective les effets constatés de la loi sur la créativité publicitaire -en deux épisodes.
Premier épisode : avant tout et pour remettre le débat dans son contexte actuel, petit rappel des derniers faits en date.
Après le brasseur Heineken, condamné à l'automne dernier pour la publication de visuels publicitaires jugés non conformes à la loi Evin (lire ici) -ce qui a entrainé, depuis, la suspension pure et simple du site internet heineken.fr-, c'est la condamnation en janvier dernier du journal Le Parisien, pour une série d'articles parus sur le champagne -lire ici- qui a apporté la preuve, s'il en fallait une, d'un durcissement dans l'interprétation de la loi.
Cette évolution signifie-t-elle que la loi Evin, qui réglemente la publicité sur l'alcool, doive dorénavant s'appliquer à toute forme de communication sur le sujet, y compris l'information dispensée par des journalistes dans les articles de presse ? Le but du travail journalistique étant d'informer et non de promouvoir, on touche ici au délicat sujet de la liberté d'informer. A ce propos, je vous invite à (re)lire l'excellent éditorial de Thibault Leclerc ici.
Parallèlement, comment appliquer strictement la loi au média Internet, non prévu dans la loi (qui date de 1991), un média international dont l'essence même est d'être sans frontière ? N'y a-t-il pas une forme d'absurdité dans l'idée que les sites internet soient contraints de communiquer différemment selon qu'ils s'adressent à un public français ou international ?
Pour l'ensemble des acteurs de la filière vins, spiritueux et champagnes en France, la Loi Evin complique les choses, c'est une certitude. Son application dans le domaine de la promotion du produit est inévitable, mais dans le domaine de l'information -si cette information est dispensée avec responsabilité et objectivité- c'est en revanche plus que discutable. Cependant,tout en étant partisane d'une responsabilisation plutôt que d'une interdiction, je constate que la loi Evin a aussi ses effets bénéfiques... du point de vue de la lutte contre l'alcoolisme, sans doute, mais surtout et avant tout du point de vue de la création publicitaire.
J'ai éveillé votre curiosité ? En attendant que j'explicite et que j'illustre mon point de vue en [2/2], je vous invite à lire l'excellent article paru à ce sujet dans la magazine Stratégies en 2002 -et toujours d'actualité. "Vive la prohibition" !
Rédigé à 18:26 dans Advertising, Bière, Champagne, Cognac, Loi Evin, Rhum, Spiritueux, Vodka, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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De nouveaux venus sur le segment des alcools pour cibles über premium : si certains noms du champagne, du vin et des spiritueux se sont, depuis longtemps, fait une spécialité de l'exclusivité par le prix -lire mes notes ici et ici-, la nouveauté doit aujourd'hui être cherchée dans d'autres catégories.
Le vin rosé tout d'abord, qui cherche à faire évoluer son image de vin d'été facile à boire en démontrant qu'il est possible d'élaborer des rosés de qualité exceptionnelle -dernier exemple en date en France : le rosé de Provence Château d'Esclans, vendu à plus de 70 euros la bouteille. Plus récent et plus surprenant, le lancement par le brasseur Carlsberg de sa bière Vintage n°1 à 400$ le flacon de 37,5cl -600 exemplaires vendus uniquement dans trois restaurants de Copenhague.
Un positionnement prix élevé est-il un gage de qualité ? Ces lancements récents sont-ils un simple coup marketing pour créer du buzz et de la notoriété autour d'une marque ? Caractéristiques communes de ces produits ultra-premium, au-delà de leur prix : un produit spécifique, des séries limitées, une distribution exclusive, et un discours qui insiste sur l'élaboration, la qualité et les caractéristiques organoleptiques. Des éléments indispensables pour rendre le positionnement prix crédible : sans eux, difficile de donner du sens et de fonder un ADN de marque pourtant indispensable.
Ainsi, que penser du lancement annoncé l'an dernier par Ricard d'un champagne à 1000 euros, une cuvée blanc de blancs Belle Epoque de Perrier-Jouët commercialisée jusque là entre 300 et 400 euros l'unité ? Certes, le contexte champenois est favorable à la montée en gamme, et Ricard ne cache pas vouloir réussir là un coup marketing. On peut cependant douter de la pertinence de la démarche visant à proposer un même produit - même s'il est exceptionnel- sur certains marchés à un tarif deux à trois fois plus élevé que son prix historique. Sauf à créer la différenciation par l'innovation.
Rédigé à 13:53 dans Bière, Champagne, Cognac, Lancement produits, Luxe, Spiritueux, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Voici une innovation dans l'univers du vin qui me paraît des plus intéressantes : le vin en tube. C'est la société WIT (Wine In Tube), créée par Laurent de Castro, spécialiste en viticulture et oenologue, qui présente ce nouveau mode d'échantillonage du vin : des tubes en verre transparent de 6cl présentés dans un étui, à la manière d'une cave à cigares.
Proposé aux professionnels du vin pour leurs dégustations -il résout les problèmes de stockage et de gaspillage-, ce concept est à la fois innovant, utile et esthétique, au point que je le verrais bien mis à disposition du grand public : après le vin en canettes et au verre, voilà un nouveau contenant individuel qui a l'avantage d'être design et de donner envie ! Le principe de présentation sur le modèle du cigare est également séduisant : une sympathique manière de donner à ses invités le choix quant au vin qu'ils vont déguster !
Ce concept me rappelle celui développé en 2001 par Rémy Martin, avec son flacon Rémy Space -conçu par l'agence Cent Degrés-, un cognac en édition limitée, pensé pour pouvoir être dégusté dans l'espace grâce à son contenant pressurisé (ici, le tube est en plastique).
Et toujours dans l'univers du cognac, on peut aussi citer la marque NYAK qui propose ses produits dans des tubes de verre. Définitivement une belle manière de se différencier, que ce soit dans l'univers du vin ou dans celui des spiritueux.
Rédigé à 07:27 dans Cognac, Design, Innovation, Spiritueux, Vin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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On savait le champagne comptant parmi les boissons préférées des rappeurs, comme le montrent les multiples allusions aux marques de prestige dans les paroles de chansons et ce, malgré le divorce entre Jay-Z et le champagne Roederer, consommé il y a plus d'un an (lire l'article de L'Expansion à ce sujet ici).
Le cognac quant à lui reste un must de la culture hip hop américaine, depuis le tube Pass the Courvoisier du groupe de Busta Rhymes et de Puff Daddy / Sean "Diddy" Combs il y a cinq ans : un hymne au produit, suivi par bien d'autres créations musicales citant les marques favorites de chaque artiste depuis. Un choix assumé par la communauté de rappeurs afro-américains -par opposition au choix du whisky par la communauté WASP- et qui contribue largement au succès du cognac dans le pays depuis plusieurs années.
Et la vodka ? Eh bien voilà chose faite : le même Sean "Diddy" Combs qui vantait les mérites du cognac Courvoisier vient de signer un accord "multi annuel" avec Diageo pour promouvoir la marque de vodka Cîroc - dont la particularité produit est d'être élaborée à base de grains de raisin français.
Avec une volonté annoncée du rappeur de s'investir dans la promotion de la marque, depuis les aspects marketing jusqu'au choix des lieux de vente, et un partage des profits à 50/50, le deal pourrait permettre à celui qui se définit lui-même comme "a luxury brand builder" et pas uniquement "a celebrity endorser" de toucher plus de $100 millions -70 millions d'euros -selon les chiffres avancés par Diageo et en fonction du succès remporté par la marque. Plus de détails dans l'article du IHT ici.
Un accord icontestablement favorable aux deux parties, puisqu'il permettra à Diageo de renforcer sa présence sur le très convoité segment des spiritueux super premium sur le marché américain.
Rédigé à 08:20 dans Champagne, Cognac, Marketing, Spiritueux, Tendances, Vodka | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Choix stratégiques pour cibles Über Premium ou marketing du manque et produits destinés uniquement à développer l'image d'une marque ? Qu'il s'agisse de whisky, de cognac, de rhum ou de champagne, le nombre de cuvées se positionnant comme les plus chères ou les plus exclusives se multiplie.
Pour assumer leur positionnement prix, certaines cuvées revendiquent leur ancienneté, à l'image de ce rhum mis en bouteille dans les années 1940 et proposé à Londres à £26,000 (lire l'article ici) ou de ce whisky "historique" de la George Washington’s Distillery, autographé de la main du président George H.W. Bush (père), vendu dans le cadre d'une oeuvre caritative aux États-Unis pour $35,000 (le communiqué complet ici).
La maison de cognac Hennessy propose quant à elle une série limitée -300 exemplaires- de son XO, exceptionnellement mis en bouteille au format mathusalem (6 litres), des flacons qui seront vendus aux enchères -approche caritative, là aussi- avec un prix de réserve de 15 000 € l'unité (plus d'infos ici).
Enfin, jouant sur la rareté du produit -une problématique d'actualité en Champagne-, la maison Boizel n'hésite pas à utiliser la carte "marketing du manque" et annonce clairement la couleur dans sa dernière campagne presse "Introuvable, ou presque" : "Joyau de France de Boizel n'est en vente nulle part car sa rareté nous oblige à en limiter la diffusion. C'est pourquoi vous ne pourrez vous le procurer qu'à la propriété ou sur le site Boizel.fr". C'est la première fois que je vois une maison de Champagne aborder aussi ostensiblement la question de la rareté du produit -et je trouve, ici, que c'est plutôt réussi -même si le traité est très classique. Dommage que l'offre spéciale "découverte" proposée sur la même annonce presse (invitation à aller sur un site internet spécifique pour acheter 6 bouteilles au prix de 5 et possibilité de renvoyer le champagne s'il ne convient pas) tue un peu le rêve et en tous cas, va à l'encontre du discours initial.
Rédigé à 22:57 dans Advertising, Champagne, Cognac, Luxe, Rhum, Spiritueux, Whisky | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cela fait pas mal de temps que je me demande si l'Armagnac arrivera un jour à obtenir les mêmes résultats que son cousin "roi" le cognac en termes d'image, d'habitudes de consommation et de ventes. Une interrogation qui m'a parue encore plus légitime en entrant dans la boutique Ryst-Dupeyron à Paris il y quelques jours, un lieu hors du temps et chargé d'émotion qui renforce ma conviction : tous les ingrédients sont réunis autour de l'armagnac pour pouvoir créer le rêve et l'envie -une histoire, de la qualité, une légitimité régionale (et même médicale avec le Gasconic Paradox (!))- mais il y a un réel besoin de dépoussiérer l'image du produit, d'en simplifier la compréhension, bref de faire un gros travail en marketing et communication sur le sujet.
A défaut d'une lame de fond ou d'une action collective significative -signalons quand même Armagnac Info, le site d'information du BNIA, qui semble aller dans le sens d'une modernisation de l'image du produit-, voici une initiative intéressante : le lancement par la famille Gessler, domaine de Joÿ, d'une série limitée -397 bouteilles- de leurs meilleures eaux-de-vie avec, au-delà de la rareté et de la qualité du produit, deux particularités : le design de la bouteille, réalisé par Paco Rabanne, et surtout son prix : 10.000€ le flacon au minimum.
Un choix délibéré de se positionner sur le segment de l'ultra-luxe, en visant avant tout les marchés russe et asiatique, surfant ainsi sur le succès du cognac dans ces régions du monde. L'initiative me paraît plutôt cohérente, et le positionnement prix aussi, dans la lignée du lancement de la cuvée Louis XIII Black Pearl Rémy Martin en avril dernier (786 flacons à 7000 euros l'unité)... Même si elle ne concerne que le segment niche de l'über-premium (et un produit qui n'a pas la notoriété du Louis XIII). Initiative anecdotique, ou au contraire réel élément déclencheur dans l'évolution à court terme de l'image et des ventes d''armagnac dans le monde ?
Rédigé à 10:59 dans Cognac, Lancement produits, Luxe, Marketing, Spiritueux | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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