Je participais hier à une conférence ESSEC sur les stratégies digitales des marques de luxe qui entendait répondre à la question suivante : "Comment concilier luxe, expérience client et e-reputation ?"
Même si ce type de présentation est propice aux exposés parfois très buzzwords, en particulier lorsqu'on s'aventure sur le terrain du social media (voir quelques exemples ici), j'ai néanmoins adhéré à la majorité des exposés et témoignages.
Sur ces expériences partagées, outre le pragmatisme de Frédéric Layani sur Tag Heuer, j'ai été ravie de suivre l'exposé détaillé, en mode étude de cas, du dispositif et best practice 'Tell me about her' mis en place pour la marque Longchamp autour de sa collection Kate Moss il y a quelques mois maintenant (lire détail ici).
Le principe consistait à laisser un mini-message (pour, peut-être, gagner un sac de la collection) sur le site Tell-me-about-her.com et espérer voir son texte retenu afin de créer un Twiller (combinaison de Twitter + Thriller) qui compile les posts des visiteurs.
Cette campagne, à mettre en parallèle de l'opération tout aussi réussie menée sur Voyage d'Hermès et dont j'avais parlé ici, a remporté un vif succès. Je vous engage à voir (ou revoir) un de ces trois twillers :
Ce qui m'a beaucoup frappée tout au long de la conférence, c'est que quelle que soit la phraséologie retenue ou la rhétorique pour expliquer et décortiquer les mécanismes qui opèrent sur le 'social media", de façon plus pragmatique, ce qui compte avant tout, c'est d'avoir une histoire à raconter. Les réseaux sociaux sont une formidable caisse de résonance, mais s'il n'y a pas de stratégie de contenus, c'est inutile et vain.
Après tout, n'est-ce pas la force des marques de luxe, mais aussi celle de l'univers des vins et spiritueux, d'être le terreau naturel et fertile de belles histoires racontées autour de produits en capacité de créer du rêve, du plaisir et de l'émotion ?
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