Pour démarrer cette nouvelle année, je vous invite à lire ici l'excellent papier paru dans Les Echos sur ces "vins fabriqués à l'envers" : des vins pensés et marketés pour séduire les consommateurs, parmi lesquels un certain nombre de vins français, qui s'inspirent des best practices du nouveau monde visant à "commercialiser des produits simples et accessibles sous des étiquettes davantage destinées à attirer l'oeil qu'à vanter le pedigree du vin".
L'exemple de Tableaux Wines, cité dans l'article, n'est pas sans rappeler d'autres illustrations de ce phénomène, évoquées précédemment sur ce blog -Hi Wines (lire ici) et Wines That Loves (lire ici) en particulier. Des vins dont tous les aspects marketing -produit, prix, positionnement, cible, distribution et communication- sont réfléchis en amont pour convaincre distributeurs, acheteurs et consommateurs -ce qui n'empêche pas les vins d'être de qualité. Une démarche stratégique adoptée par des acteurs français sur les marchés étrangers -en attendant que des initiatives similaires soient mises en oeuvre par les producteurs français sur le marché national ?
A ce stade de dépersonnalisation du vin, je ne sais pas si c'est vraiment judicieux de préciser "product of France" ;p
Ceci dit, je crois que des initiatives similaires ont vuent le jour en France, notamment du groupe Gérard Bertrand avec la gamme des Nombres ou celle des bios "
Autrement". (ceci dit, je ne sais pas si c'est vraiment comparable au cas présent).
C'est toujours difficile de savoir quoi penser de ça. Une chose est certaine, ce n'est pas le vin (français) et ses qualités qui en sortent grandis...
Rédigé par : Wilfried | 08 janvier 2008 à 12:51